La culture scientifique est au cœur du projet de la MPT. De nombreuses actions sont mises en place chaque année notamment à la Fabrique numérique, dans les actions Jeunesse et dans le cadre des activités d’accompagnement à la scolarité. Cette année, nous travaillons sur l’intérêt de conserver la biodiversité et l’observation de la nature pour créer le « demain  technologique ». La Fête de la science sera l’opportunité de mettre en exergue auprès du grand public (enfants, jeunes, adultes, seniors, familles), des acteurs éducatifs et des associations locales sur cette thématique, enjeu déterminant pour l’avenir de la planète. Au travers d’une dizaine d’ateliers reprenant des exemples d’inventions basés sur le bio mimétisme, mais également des ateliers permettant de mesurer l’impact de l’homme sur la nature. 

Pôle observation de la nature
Bac à sable interactif
Par le biais d’un bac à sable interactif, les visiteurs pourront comprendre l’intérêt du relief dans l’écoulement de l’eau, comprendre et visualiser le cycle de l’eau, l’érosion, les chemins des rivières et simuler l’ensablement de la baie et réaliser leur propre modélisation du territoire.

Intérêt de la biodiversité dans la qualité des sols
Par l’observation de 2 carottes de sol, l’un avec une biomasse conséquente et l’autre sans présence de microfaune. Le visiteur verra la différence de dégradation de sol et de l’intérêt de la biodiversité. Des panneaux accompagnants cette présentation seront réalisés.

Étude de la qualité de l’eau
Un ensemble de capteur et d’expérience permettront de vérifier la qualité de l’eau. Parmi les échantillons d’eau, il y a aura de l’eau d’une flaque, de l’eau du robinet, de l’eau de la Somme, de l’eau de mer, de l’eau en bouteille et de l’eau de piscine. Les démarches avec l’association SurfRider, fondation de protection des océans, ont déjà instituées pour le contenu et les outils pédagogiques (Banderole, fiche de sensibilisation, cycle de l’eau, fiche de jeux à destination des plus jeunes). Le confinement a fortement ralenti les échanges qui reprendront dès mi-mai.

Bio mimétisme au quotidien
Un dinosaure pour se chauffer
A l’instar du stégosaure, et du caméléon, ces animaux font circuler le sang dans les parties foncés de leur corps qui, une fois exposées au soleil, chauffera. Les couleurs sombres permettent de mieux d’emmagasiner la chaleur. (L’ours blanc n’est pas blanc. Sa peau est noire et ses poils sont transparents pour se chauffer au soleil plus facilement).  Sur le même principe, en faisant parcourir un tuyau d’eau derrière des ardoises chauffées en plein soleil, il est possible de chauffer une eau jusqu’à 80°. Cet atelier reprendra les principes d’accumulation de chaleur (plusieurs thermomètres devant un devant un dégradé de couleur), une maquette des stégosaures avec un circuit d’eau chaude monter à l’arrière de ses écailles dorsales.