Atelier
du 2 au 3 oct

L'Homme et les reptiles : entre admiration et phobie

La relation entre l'Homme et la nature est bien complexe. Entre admiration et peur, quelles relations tissent l'Homme avec les reptiles ?

Tortues et serpents, admiration et peur
Thématique(s)
  • Sciences de l'environnement

Avec

  • Eraso Miguel > Service Civique
  • Caron > Biologiste de la conservation
  • Ballouard > Chargé de mission scientifique
  • Delorme Olivia > Service Civique

L'Homme a toujours noué une relation complexe et ambiguë avec son environnement. Chaque religion, tribu ou groupe ethnique, a loué admiration, peur ou vénération des êtres vivants environnants. C'est notamment le cas pour les reptiles. Ces derniers ont souvent fait partie des légendes, des mythes des différentes civilisations. L'Homme a ainsi toujours tissé des liens complexes voire antagonistes avec ces espèces. Si les tortues

Les serpents font partie des animaux qui suscitent le plus d’aversion et d’attitudes négatives contrairement aux tortues ou grands mammifères (ours polaire, panda, tigre, éléphant etc.). Les légendes et idées reçues les plus absurdes sont véhiculées. La peur violente qu’ils inspirent, et qui se manifeste de façon irrationnelle, serait l’écho de notre instinct de survie. Ils  sont décrits comme des animaux froids, gluants, sournois, agressifs, brutaux mais aussi comme dotés de timidité, fragiles. Pourtant, ils sont aussi porteurs de symboles positifs : le lien mythologique le plus répandu entre la femme et le serpent est celui de la création de l’humanité, voire du monde.

A l'inverse, les tortues sont dotées d’une image extrêmement positive et bénéficient d'un immense capital sympathie. Considérées très souvent comme des animaux domestiques ou animaux de jardin (c'est le cas de notre tortue locale, la Tortue d'Hermann), tout le monde les aime, voudrait une tortue chez soi et chacun se défend de vouloir lui faire du mal. Cette popularité pourrait conduire à considérer ces espèces comme définitivement à l’abri des atteintes portées par l’homme. Pourtant, leurs effectifs sont en régression permanente, leurs habitats se raréfient et elles sont victimes du braconnage et du trafic illégal. Il est urgent de modifier cette vision erronée qui contribue à menacer leur survie. La tortue en tant qu’espèce sauvage, en voie de disparition, est  trop souvent ignorée.  Particulièrement réceptifs, les scolaires constituent un public de choix pour porter des messages de respect et de préservation, entre eux, mais également auprès de leurs aînés. Les tortues bénéficient d’un immense capital sympathie auprès des enfants qu’il convient d’orienter et de canaliser en faveur de la conservation de l’espèce plutôt qu’à son développement en captivité.

Ces deux situations conduisent à leur raréfaction. De gros efforts de sensibilisation et d’éducation aux problèmes environnementaux doivent être entrepris pour lutter contre ces idées reçues. Pour augmenter l’efficacité des actions de gestion, un travail sur l’évolution de la perception de ces espèces est nécessaire. Il s’appuie sur la diffusion d’un message clair organisé autour de différents supports adaptés (exposition itinérante, mallette pédagogique, animations mobiles, manipulations en milieu naturel).

Informations pratiques

Date(s)

2 oct 2020
13:30 > 21:00
3 oct 2020
10:00 > 18:00

Contact et réservation

contact@soptom.org
0687064965
Inscription

Publics concernés

3 - 6 ans, 6 - 11 ans, 11 - 15 ans, 15 - 18 ans, 18 - 25 ans, 25 ans et +

Capacité

15 personnes max.

Accessibilité

Mobilité réduite

Organisé par

Association Soptom

Avec l'appui scientifique

Centre d'etudes biologiques de Chize, CEBC