J'explore et j'expose le cube, l'un des cinq volumes platoniciens, sous des angles divers. Le plein et le vide de mes découpages donnent sens à la matière, invitant ainsi le regard à percevoir les profondeurs de mes créations. La ligne crée la frontière imaginaire de ce cube. Je n'ai pas pour objectif de transcrire ni de transformer la réalité, mais d'en donner une interprétation en présentant une organisation particulière de l'espace. Ramener au minimum c'est davantage le signe d'un volume que le volume lui-même qui prime. Mon objectif est de donner au spectateur l'intuition de cet espace à trois dimensions. Les lignes vibrent et créent un mouvement hypnotique, une énergie malgré l'apparent minimalisme du plan découpé. 

J'exprime la volonté de rationaliser le processus de création au profit de la "conception mathématique" de l’œuvre. 

Je tente d'apporter une réponse aux questions de la Forme et de l'Espace : la forme est-elle essentiellement perçue ou pensée?