Introduction avec Emilia Riquet, du Musée de l'Homme
[Applaudissements]
[Applaudissements]
bonjour à toutes et à tous nous sommes le dimanche 8 octobre et nous sommes de
retour pour ce 3è jour d'émiss en direct du Musée de l'Homme à Paris évidemment à
l'occasion de la Fête de la Science consacrée cette année au sport et à
l'activité physique et si vous n'êtes pas très loin bah vous pouvez toujours nous rejoindre place du Trocadero
l'entrée est libre et gratuite et sinon ben vous pouvez nous suivre en direct sur la chaîne Youtube de l'esprit
sorcier TV ou alors sur Ben sur notre chaîne télé qui est disponible sur les boxes bug Free et Orange les numéros des
chaînes s'affichent en bas de votre écran et je vous rappelle que la fête de la science ne fait que commencer et oui il y a des animations partout dans
l'Hexagone jusqu'au 16 octobre et pour l'outreemire et à l'Inter naational ce sera du 10 au 27 novembre vous avez
toutes les informations sur le site Internet de la Fête de la Science au programme aujourd'hui une démonstration
de foot en réalité virtuelle des conseils pour bien dormir et un zoom sur
la géologie spécifique des sites des futurs jeux olympiques et paralympiques
2024 et on se questionnera sur la responsabilité du monde du sport face à l'enjeu climatique on en parlera avec
Valérie maassonelmot on s'intéressera aussi à l'optimisation des performances des athlètes féminines et on verra que
sport et math et ben ça forme plutôt une belle équipe très bien bon programme et pour ouvrir cette émission nous avons le
plaisir d'être avec Émilie rquet bonjour bonjour alors vous êtes responsable du service médiation et action culturelle
du Musée de l'Homme d'abord merci de nous accueillir chez vous mais merci à
vous c'est un honneur c'est un honneur et et et alors expliquez-nous n votre travail c'est de faire le lien entre les
chercheurs parce qu' faut expliquer ici qu'on est dans un musée mais il y a des chercheurs aussi entre les chercheurs et
le public exactement le Musée de l'Homme c'est un musée de sciences et de société dans lequel il y a un pôle de recherche
mais il y a aussi des médiateurs scientifiques des animateurs qui font vivre au quotidien ce musée auprès des
visiteurs et donc il y a différentes formules tous les jours pour rendre ce lieu dynamique et attractif exactementre
les sciences attractives ludique exactement les sciences et surtout ici on parle d'évolution de l'homme
d'évolution de l'espèce humaine dans le temps long partout sur la planète donc le programme est prog colossal alors
c'est un musée de science mais c'est également euh un musée de société en
fait de question de société exactement tout à fait c'est un musée qui n'est pas tout jeune puisque il a été créé dans
les années 30 dans le but de lutter contre contre les préjugés contre le racisme et aussi de comprendre l'espèce
humaine face aux enjeux contemporains aussi aujourd'hui donc comment on va
vivre comment on vivait dans le passé mais comment on va vivre aussi dans le futur alors quel est le lien entre le
sport et le Musée de l'Homme il paraît assez évident quand même exactement alors comme on a l'ambition de parler de
l'aventure humaine des questions contemporaines ben forcément à un moment
donné on parle de Mar on parle de bipédie on parle des différentes façons
de chasser la façon dont on a de de de fabriquer des outils on parle aussi
également comment on va réparer l'homme dans le contexte d'après-guerre et
comment on va augmenter les capacités de l'homme et donc là le sport s'intéresse
à cette évolution technologique donc la résilience le dépassement de soi toutes
ces problématiques qui sont abordées ici dans notre Musée de l'Homme donc venez au Musée de l'Homme à Paris place du
Trocadero et venez nous voir aujourd'hui l'entrée est gratuite comme on vous le disait tout à l'heure je crois qu'on va
rejoindre marine qui est quelque part est-ce que tu nous entends marine oui Fred on va parler ensemble des des
stades qui accueilleront les grands moments sportifs de 2024 c'est
[Applaudissements] parti je suis avec Alexandra Sandrin bonjour
La carte des stades de France, avec Alexandra Sandrin de l'IGN
bonjour marine chargée de communication à l'ignn l'Institut national de l'information géographique et forestière
alors on connaît l'hygiène pour ces cartes de randonnée mais c'est d'une autre carte dont on va parler aujourd'hui alors Alexandra dites-nous
un peu décririvez-nous un peu la carte qu'on a sous les yeux on a voulu faire à l'occasion de la Fête de la Science qui
est sur la thématique science et sport la carte des lieux du stad en fait on a repris les les stades qu'on avait pour
la Coupe du monde de rugby qui a lieu en ce moment et pour les Jos 2024 qui approchent très vite les neuf stades qui
seront utilisés à cette occasion et de faire une représentation cartographique de ces neuf stades et ce qui saute tout
de suite aux yeux sur cette carte ce sont des images très colorées qui sont c'est pas n'importe quel type d'image ce
sont des images lidar on peut s'approcher peut-être de celle de du Stade Vélodrome de Marseille alors c'est
quoi une image lidar alors une image lidar c'est une représentation en trois
dimensions de notre territoire c'est-à-dire qu'on a les avions qui volent avec les avions hygiènes qui
volent avec ces fameux capteurs lidar et ils ont vocation dans un programme
national de survoler toute la France jusqu'en 2025 pour recouvrir de manière continue tout le territoire avec cette
volonté de précision fine de 10 points par mètre carré ce qui nous donnera une précision centimétrique qu'on a jamais
eu jusqu'à présent donc un facteur d'innovation pour créer de nouvelles données intelligentes énormees et une
socle un socle de données qui qui n'a jamais été atteint aujourd'hui et si on
veut comprendre un petit peu le le principe du lidar peut-être c'est c'est un peu comme un radar mais c'est avec des des ongles lumineuses c'est ça bah
si vous connaissez la chauve-souris c'est ce principe de de de de l'ADAR qu'elle utilise voilà avec ces lasers
donc nous n nos lasers partent de l'avion connait la vitesse de la lumière à partir du moment où elle a l'impact
elle revient et on sait à ce moment-là la distance qu'elle a parcouru donc on peut positionner exactement le point ce qui nous permet d'avoir ces fameux 10
points au mètre carré et à quoi ça vous sert d'avoir des des représentations des images leadar des stades sportifs bah
c'est une représentation jusqu'à présent l'hygiène faisait une représentation on va dire cartographique touristique du
réseau routier des randonnées des fameux chemins de randonnées là aujourd'hui cette cartographie 3D a vraiment pour
vocation de répondre au défis de la transition écologique et et d'accompagner l'État et les acteurs
publics et les territoires sur tout le les impacts de risque de changement
climatique donc c'est c'est c'est des cartes qui vont être permettre de la simulation et donc c'est vraiment
parlera on en reparlera plus tard l'objectif de l'hygiène vous l'avez dit c'est cartographier pas seulement les
sites sportifs mais toute la France d'ici 2025 donc grâce au lidar et cette
cartographie elle va elle va servir à quoi au final comment elle va être utilisée bah là je vais vous donner des
exemples concrets c'est ça bah on a on observe les forêts avec C liidar on va observer la pente des toit donc
typiquement l'ombrage pourrait être calculé très rapidement facilement et grâce à l'intelligence artificielle on va pouvoir combiner d'autres données ce
qui pourra donner par exemple la création de jumeau numérique c'est quoi un jumeau numérique alors c'est c'est
c'est l'environnement dans lequel vous vivez en trois dimensions donc c'est là-dessus qu'on pourra faire justement
des simulations d'accord donc des simulation par exemple pour tester différents scénarios d'aménagement du
territoire par exempleou installation de de toutes les énergies renouvelables de pouvoir identifier le positionnement
optimal pour ces installations si on passe maintenant euh de ce côté de la carte on a tout un ensemble de de vues
aériennes des photos avant après on peut peut-être se concentrer sur celle de Saint-Étienne justeci juste ici
commentez-nous un peu C ces deux images bah ici vous avez sur la partie droite une photo aérienne ancienne qui date de
1930 qui archivé par l'hygienne et et la version la plus récente de 2022 donc on
voit bien ici que le territoire a complètement été aménagé par rapport à ce fameux stade jeroid Guichard qui est
le fameux chaudron et et de l'équipe de Saint-Étienne et du coup il y a un nombre de terrains un nombre de routes
qui a été créé autour du stade donc le le stade a vraiment façonné le territoire vous pouvez peut-être nous les montrer qu'on voit bien les
différences ah vous voz le nombre de terrains qui ont été créé qui n'existait pas là parce que là on avait juste ce
stade ici et le fameux jeoffroid Guichard qui se trouve ici et toutes les routes qui ont été créées pour desservir
avec cette fameuse rocade aussi qui a été créée pour desservir ce stade il y a vraiment une une transformation du
territoire avec l'implantation de de ces stades c'est quoi de manière plus générale l'intérêt de ces avants après
bah moi ce que je je trouve intéressant c'est de voir par exemple sur Nice on a la la création d'un stade de manière
beaucoup plus récente donc là on est en 2012 si on compare 2012 à 2021 on comprend bien que ici euh pardon ici
vous avez les routes qui étaient déjà existantes et qu'on a vraiment intégré le stade dans les dans l'existant donc
le territoire il y a quand même une réflexion aménagement du territoire pour optimiser l'occupation de l'espace
d'accord donc on voit qu'avant vraiment on avait une grosse différence une grosse transformation du territoire et maintenant on voit qu'on va peut-être
plus s'adapter à ce qui est déjà existant donc ça montre aussi finalement comment on comment nous on implante ces
stat sportif en ayant en tête j'imagine ces objectifs oui tout à fait bah on lutte contre l'artificialisation des
sols en tout cas on essaie de la contrôler donc là on est vraiment dans une réflexion de d'aménagement
intelligent du territoire et on y arrive grâce au donné comme le jumeau numérique qu'on évoquéit pour vraiment réfléchir
de manière intelligente comment aménager l'occupation du sol et d'ailleurs c'est l'Atlas l'hygiène a sorti son nouvel
atlas cartographier l'anthropocène et c'est il est accessible sur le le site
hygien.fr et vous avez une bonne représentation ici de de tout ce qu'on peut faire dans l'aménagement de de
l'espace du territoire je vous laisse le reprendre donc là on s'est vraiment concentré sur les sites sportifs c'est
normal c'est c'est le thème de la fête de la science mais l'hygiène a développé aussi tout un outil en ligne qui
s'appelle remonter le temps et qui permet d'avoir ce ce type d'avant- après mais sur tout le territoire français en
fait bon pour pour ne pas le nommer on a un géant du Web qui a déjà développé des outils similaires à à l'échelle du globe
quel est l'intérêt pour l'hygiène de développer ses propres données géographiques pourquoi faire une donnée supplémentaire finalement alors
l'hygiène bah depuis 80 ans un peu plus de 80 ans cartographie notre territoire
et à sur ce site vous retrouver 4 millions de cartes anciennes et de photographie aérienne ancienne donc
c'est un capital qui est magnifique à regarder moi j'y passe des heures à observer l'évolution des littoraux les
l'évolution des villes je vous invite vraiment à aller sur le site regarder votre quartier depuis plusieurs années
il a forcément eu des évolutions intéressantes à observer et et et et la l'hygiène est garant d'une neutralité
des données et et ça c'est très important surtout aujourd'hui cont à ce qu'on peut avoir sur d'autres logiciels
enfin outreAtlantique les données souveraines c'est c'est quelque chose qu'on revendique parce que c'est vraiment important cette neutralité des
données et pourquoi c'est important justement bah c'est c'est gage de de fiabilité c'est surtout et de non
manipulation de la donnée derrière d'accord si si les gens qui nous regardent veulent retrouver cette carte
où est-ce qu'ils peuvent la trouver alors en fait on a aussi un outil qui s'appelle maarte..fr bon là c'est un clash code
mais pour les personnes qui nous regardent ça va pas être évident donc il faut aller sur macarte.hyine.fr il il a un atlas où on
peut créer sa carte et la déposer dans l'Atlas donc vous retrouvez la carte les lieux du stade et regarder de plus près
l'évolution des stades c'est vraiment intéressant et j'imagine que pareil comme remonter le temps couvre tout le
territoire on peut aller voir un petit peu sa ville sa maison et voir à quoi ça ressemblait il y a 20 ans il y a 30 ans
c'est ça permet de faire ça aussi oui et bien merci Alexandra de nous avoir parlé de cette exposition on retrouve
maintenant Jean sur le podium avec le BRGM oui marine merci on va découvrir
les site des prochains jeux olympiques et paralympiques sous l'angle de la géologie c'est
[Applaudissements] parti à mon tour je vous emmène visiter
La géologie des sites des JO 2024, avec Blandine Gourcerol, Anne-Sophie Serrand et Nicolas Charles du BRGM
les sites des prochains jeux olympiques et paralympiques 2024 pour découvrir ce qui se cache sous les pieds des athlètes
et pour ça je suis accompagné de trois chercheurs du BRGM je bonjour à tous les
trois bonjour bienvenue vous êtes tous les trois géologues et je vais vous présenter donc tout d'abord à ma gauche
il y a Blandine gourcerol bonjour à côté de vous il y a Anne sophine serant et
ensuite on a le plaisir d'avoir Nicolas Charles à l'extrême gauche alors on va
tout de suite partir un peu loin de l'Hexagone puisqu'on va aller dans l'océan Pacifique Sud à Tahiti en
Polynésie française et plus exactement dans le village de theaouo puisque là-bas va se dérouler un
événement sportif Blandine que va-t-il se passer en Polynésie française alors effectivement les l'ensemble des
épreuves de surf va avoir lieu à taaupo qui est un site assez particulier et alors quelle est la particularité du
site pourquoi pourquoi on y va alors il faut savoir que à taaupo on va avoir des vagues de type Rif break qui vont être
des vagues assez régulières très puissantes et de type tube qui vont permettre d'avoir une compétition qui
soit égale entre tous les participants donc c'est des des vagues hors norme et vraiment propice à la à la pratique du
surf alors il faut savoir que dans dans le monde du surf justement ces vagues sont sont très connues elles sont
surtout connues depuis que l'air Hamilton un surfeur américain a réussi à domter une vague de plus de 12 m de haut
donc bon j'aurais pas aimé être à sa place on salue on salut l'exploit alors
comment expliquer qu'on ait des vagues aussi impressionnantes à cet endroitl alors cette spécificité est du à la au
paramètres de l'île de Tahiti où se trouve taaupo en fait il faut comprendre
comment se forme un archipel donc Tahiti fait partie d'un archipel de la société qui comprend un chapelet d'île
volcanique dont fait partie Tahiti qui est également un volcan éteint pour former ces chapelet d'î il
faut un point chaud alors un point chaud c'est une remontée de magma qui va craquer la croûte terrestre soit alors
ça veut dire que le point chaud il est sous le sous l'eau au niveau du Mau exactement et vraiment à l'intérieur
dans la croûte terrestre exactement il va faire une percée sur la croûte océanique et puis il va y avoir
génération d'un volcan lorsque la plaque océanique va s'éloigner progressivement
de la dorsale on va progressivement éloigner le volcan du pointchaud qui lui est fixe et va continuer à émettre du du
magma c'est un peu comme si on avait une feuille de papier et qu'on faisait des petits trous et on déplaçait la feuille de papier systématiquement et comme ça
on se retrouve a hopop plein de petits trous c'est ça exctement c'est exactement ça donc en fait on va créer des volcans successifs qui vont
s'éteindre progressivement et lorsque l'on va éteindre ces volcans la la plaque va s'enfoncer progressivement
parce que les volcans vont refroidir la densité va augmenter et on va avoir une sorte de subsidance de ces volcans puis
une érosion qui sera donc ça c'est le cycle de vie d'un d'un Atol on va appeler ça comme ça on va avoir une île
volcanique qui va se former on va avoir un pour sur le pour autour de ce de cette île on va avoir la formation de
récif fr ça va former une sorte de couronne autour c'est ça directement sur la paroi du volcan ils vont on va
profiter de la peu de profondeur d'eau et beaucoup de lumière pour générer effectivement pour avoir de la vie qui
va se développer et puis au fur et à mesure de la vie de ce de cette île on
va avoir une érosion et on continue à subsider légèrement l'île et là on va
avoir génération d'un lagon entre le récif corayen le lagon et l'île c'est ce qui est le cas de Tahiti par exemple
alors si on va encore plus loin dans l'existence d'un Atol l'île finit par
disparaître elle va être submergée totalement on continue à avoir ce lagon et ce récif barrière et puis lorsque la
la plongée de la plaque océanique est trop importante par rapport à la croissance verticale du récif on
commence à avoir disparition de la tole autrement dit finalement le volcan qui était là au départ va complètement
disparaître et le réf va mourir à un moment donné
très bien ça c'est à quelle échelle ça veut dire que peut-être dans quelques années on pourra plus faire de surf non
non c'est à échelle de quelques millions d'années on a le temps ok bon vous nous rassurez on pourra bien assister à la
compétition pour les Jeux Jeux olympiques et paralympiques alors comment on explique quand même la formation de cette cette vague on a bien
compris donc que là il y avait un récif qui s'était formé mais pourquoi on a une vague maintenant alors le cas de Tahiti
on est sur une un lagon on a une île le lagon et la barrière le récif barrière et en fait lorsque la vague va arriver
elle va monter en puissance parce qu'elle va être frappée contre le récif elle va monter en haut si on veut et en
fait l'eau du lagon va être attiré par la puissance de la vague ça fait une sorte d'aspirationaspiration totalement
et en fait on va avoir la les deux forces qui vont s'aligner et on va avoir formation de tube et c'est pour ça que
voilà on obtient des des vagues aussi impressionnantes alors ce récif c'est
quand même un un mix entre l'animal et le végétal c'est ça alors tout à fait le minéral euh en fait le récif a besoin de
la paroie rocheuse pour se développer et on a des interactions très importantes
ça sert d'habitat pour un certain nombre d'animaux de poisson et c'est un endroit
extrêmement qui représente un écosystème très important pour la planète alors vous disiez donc ça ça sert d'habitat
pour pour la biologie pour les les animaux mais ça aussi a un intérêt pour les populations qui vivent sur les îles
quel est cet intérêt alors le récif barrière comme son nom le le présente il
a vocation à à faire une barrière pour cette île et à préserver le rivage des
tempêtes des vagues et de préserver le lagon avec son écosystème ou encore les
mangroves qu'on peut retrouver un peu plus dans les terres et à préserver à éviter en tout cas de de de de perturber
l'écosystème directement sur place alors c'est marrant parce que finalement on on comprend bien que du coup le récif
forme des vagues mais il est aussi il a aussi un rôle c'est les atténuer exactement c'est c'est amusant euh je me
tourne vers vous Nicolas est-ce que ici plus proche dans l'Hexagone on on n pas
de on n pas de de récif alors comment on peut se protéger comme ça comment on peut protéger nos côtes alors
effectivement c'est un enjeu majeur à l'heure actuelle à l'époque du réchauffement climatique puisqu'on sait qu'il y a une élévation du niveau marin
de quelques millimètres chaque année et donc du coup en fait je peux citer l'exemple sur la côte méditerranéenne à
7 où on a des lidau c'est-à-dire des fines bandes côtière de sable par exemple il y a eu des expérimentations
faites sur le fond de la mer on a posé des énormes boudins pour justement essayer de briser la houle pour que
justement ça ça ça diminue l'activité érosive sur la côte donc il y a des des
recherches là-dessus pour minimiser justement cette érosion littorale très
bien alors puisqu'on est revenu dans l'Hexagone on va se diriger sur un autre site des futurs jeux olympiques et
paralympiques un lieu mythique qui accueillera les les épreuves d'équitation de paraéquitation et de
pentathlon c'est Versailles et alors ce lieu il faut savoir qu'il a une une un
relief particulier anne- Sophie est-ce que pvez nous expliquer à quoi ça ressemble oui tout à fait donc en fait
le le site de versaill est en forme de gouttière donc on est dans un pli sous forme de gouttière alors vous le disiez
dans le jargon on appelle ça un pli s'inclin un cinal tout à fait on a un schéma on va on va le montrer euh et
vous allez nous expliquer ce qu'on voit à l'écran euh donc là on voit le pinclinal donc qu'est-ce qu'on voit à
quoi correspondent les différentes couleurs les structures et cetera donc les différentes couleurs vont représenter les différentes couches les
différentes formation géologique qui ont été plissé dans une forme comme vous voyez ici une forme de gouttière et en
fait c'est un un épisode qui a commencé il y a environ 50 à 40 millions d'années
au moment quelque chose qui peut sembler assez paradoxal plus assez éloigné mais c'est au moment de la formation des Pyrénées donc il y a à peu près 40
millions d'années il faut imaginer qu'on avait l'bérie donc l'actuelle Espagne et et Portugal qui était à peu près au
niveau de la Bretagne qui s'est mis à tourner et ensuite est
venu pousser si vous voulez le bas de l'Hexagone ce qui a produit la création
d'une chaîne de montagne les Pyrénées on va y revenir mais moi je voudrais comprendre déjà à quelle échelle on a ce
pli est-ce que c'est simplement à l'échelle des jardins de Versailles est-ce que c'est àchelle de de de de
toute la ville c'est c'est c'est grand comment alors vous pouvez regarder ici on a un extrait de la carte géologique
de Paris et en fait on est sur quelque chose de l'échelle de plusieurs kilomètres ah oui donc c'est c'est
quelque chose qui s'étend sur sur des grand grand kè tout à fait alors vous le disiez donc ça il y a un lien avec les
Pyrénées oui donc donc au moment en fait où on a eu la création des Pyrénées il y a eu un retentissement en fait sous
forme de de plissement à très longue distance par rapport au Pyréné donc on a même des effets de cette collision
pyrénéenne jusque en Normandie et donc ici également au niveau du bassin
parisien finalement je reprends un peu une une un exemple avec ma feuille de papier c'est un peu comme si on on
faisait une collision entre deux feuilles de papier et qu'on avait des des plis qui qui apparaissaient à l'autre extrémité exactement si vous
voulez on peut le faire voilà ah je vis pas que vous abîiez votre carte quand même c'est exactement le même principe
d'accord et alors étude de du relief ça porte un nom dans les les géosciences
c'est quoi on appelle ça la géomorphologie très bien donc ça constitue à décrire en fait le paysage
en terme de de de pis en terme de de différents reliefs dont un type de
relieff qu'on va dont on va parler Nicolas juste après qu'on appelle les les but témoin et qui en fait nous donne
des indices pour comprendre l'histoire géologique de du secteur très bien vous
vous-même vous travaillez sur sur ça sur les études du relief régulièrement ou ah oui ça peut faire partie du genre
d'études qu'on qui sont mené tout à fait oui très bien travaille d'un géologue alors on va passer à un troisème site ce
sont les les but Montmartre donc on reste dans la région parisienne et là va
se dérouler le parcours du cyclisme Nicolas c'est ça exactement ça fera partie d'un desé cololes classé pour
l'épreuve cycliste alors pour rappel la but montmart c'est le point culminant de la capitale de Paris 130 m
par rapport au niveau de la mer et globalement la hauteur par rapport on va dire au plus bas point de Paris c'est 60
à 70 m de hauteur donc ça fait un petit dénivelé à à grimper et comme le disait
Ann Sophie en fait c'est une structure du relief assez particulière donc c'est encore un élément de géomorphologie on
appelle ça c'est typiquement une structure qu'on appelle une but témoin alors but tout le monde comprend on a un
relief et témoin en fait parce qu'elle est isolée et elle témoigne des terrains qui étaient environnants mais qui
aujourd'hui n'existe plus ont été érodés et cette érosion en fait elle s'est faite de façon assez récente en fait il
y a quelques millions d'années oui tout est relatif quand même récent voilà alors c'est vrai que je me mets dans ma
tête de géologue c'est vrai qu'on est dans le temps long exactement donc la particularité de
la Butte Montmartre c'est typiquement bon tout le monde connaît la la chapelle du sacré cœur il faut savoir que la
chapelle du sacré cœur repose la basilique par et qui repose sur des fondations à 40 m de profondeur alors
pourquoi pour bah parce que ça vient de la nature du sous-sol de cette butte là il se trouve qu'au sommet de la butte en
fait on a ce qu'on appelle les sables de Fontainebleau donc on peut retrouver en hauteur donc là il a un échantillon ici
voilà et d'ailleurs les sables de Fontainebleau Anne Sophie par exemple pour le site de versaill c'est
typiquement le terrain d'équitation olympique ça ça c'est quelque chose qu'on retrouve dans toute la région parisienne finalement c'est qui expité
autour de Fontaine Bau pour notamment sa qualité très pure en terme de silice donc notamment pour fabriquer du verre
typiquement très bien et alors la la meilleure connaissance de de la but montmart a permis de construire la la basilique du Sacré cœur exactement pour
mieux la soutenir c'est mieux quand même de connaître davantage ce qui se passe en profondeur et notamment il y a dû y
avoir une adaptation particulière c'est ça ouais il faut avoir des piliers assez puissant pour pouvoir être sûr de la
stabilité de l'édifice et au-delà de ça en plus la la particularité pardon de la Butte Montmartre c'est que c'était une
zone de carrière c'est-à-dire qu'on exploite le sous-sol on l'exploitait notamment beaucoup au 19e siècle et
qu'est-ce qu'on y exploité on exploitait cette type ce type de roche ici c'est quoi ça donc ça c'est un minéral pour
être plus précis c'est du Gys et le Gys sert à la fbication du plâtre d'ailleurs
dans on va dire la littérature scientifique ou anglo-saxone on passe on parle souvent du plâtre de Paris parce
que historiquement effectivement le plâtre était exploité un peu partout dans la région parisienne très bien Act
actuellement il est encore exploité vers roiss notamment très bien c'est une source de une source très connue enfin
de de Gyps on en trouve ailleurs en en France ou pas euh oui bien sûr dans le sud de la France également et on a
d'autres gisements ailleurs mais globalement c'est largement encore exploité en région parisienne alors j'
reviens à cette fameuse but but montmart donc on parlait de de but témoin euh c'est un vestige euh mais qu'est-ce
qu'on retrouve après sous le sol parisien on retrouve aussi du Gys comme ça euh oui le le Gys on le retrouve à
l'échelle de toute la région parisienne hein donc ben il va sur la but montmart malheureusement on a perdu à cause de
l'urbanisation le l'accès direct aux affleurements mais on peut le retrouver bah dans la région ce que je je vous
évoquaé tout à l'heure vers Roissy ou encore Orly sous Orly on a aussi le Gys parce qu'il faut voir une continuité
donc là on a la carte ici il y a une coupe qu'on appelle géologique c'est comme si on prenait un gâteau et on coupait à la matchette directement et on
peut voir les différentes strates qui se dégagent et on voit la continuité effectivement de de cette couche de GIPS
alors d'où provient ce GIPS comment expliquer que aujourd'hui on est autant de GIPS en région parisienne alors ce
Gys en fait il il date d' y a on va dire environ 35 millions d'années à une
période en fait où assez récent pour vous 35 millions c'est assez récent effectivement pu à l'échelle géologique
puisque la terre ayant 4,5 milliards d'années finalement c'est très jeune he et donc environ 35 millions d'années il
faut savoir qu'à cette époque- là en fait le paysage est bien différent d'aujourd'hui on a une mer très peu
profonde euh et qui en fait cette cette tranche d'eau très peu profonde fait
qu'on a beaucoup d'évaporation et un peu comme dans un Mara salant si vous voulez on va précipiter le minéral qui est le
Gys et qui aujourd'hui on exploite finalement très bien alors est-ce que pouvez nous décrire un peu plus précisément la roche que vous avez
devant vous et ce qu'on trouve à l'intérieur alors donc bah ici finalement on voit des des petites
formes très particulière c'est des cristaux de Gys on appelle ça d'ailleurs en pied d'alouette parce que ça rappelle
ça rappelle typiquement la la forme d'un pied de l'oiseau en fait voilà et
également il y a plusieurs types et c'est typiquement ça qu'on exploite dans les grandes carrières parisiennes que ça
soit à ciel ouvert on dit ou alors en souterrain il y a de véritable cathédral on l'avait eu la chance avec Anne Sophie
d'y aller rendre visite où on a carrément des oui des arcs qui font une douzaine de mètres de haut en profondeur
très bien là aussi Blandine vous avez ramené on n pas parlé des des autres roches que vous aviez devant vous est-ce
que vous pouvez me les décrire qu'est-ce qu'on qu'est-ce que vous avez là alors ce sont des roches volcaniques donc là on a ramené des laves donc là c'est une
lave du vzuve et pourquoi elles ont deux couleurs différentes comme ça alors ça c'est leur composition elles sont un peu
variantes euh celle-ci a peut-être un peu plus de magnésium que celle-ci probablement qui a plus de fer par
exemple d'accord et et et celle-ci aussi devant c'est et celle-ci c'est une bombe
volcanique donc on est sur un une bombe volcanique c'est-à-dire on est sur un type de volcan strobolien qui va émettre
des des des éjectats qui vont cristalliser vol très bien
et comment désamorcé aucun risque ah merci vous nous rassurez alors parlez-nous un peu plus de votre de
votre travail au quotidien au bergm sur sur quels aspects vous travaillez je crois que c'est davantage sur les sur
les métaux Blandin oui moi pour ma part ce sera davantage sur les métaux et les métaux critiques notamment le lithium
comme on avait pu faire une vidéo précédemment très bien et sur à quoi vous intéressez plus spécifiquement sur
cet aspect là en fait on va essayer de savoir où se trouvent les métaux qui sont nécessaires à la à à notre société
et pouvoir avoir un regard critique par rapport à leur exploitation potentielle
ou par rapport à une disons une un critère de d'exploitabilité très bien on
aura l'occasion tout à l'heure de parler des matériaux et justement des métaux dans le sport anneesophie je me tourne
vers vous vous sur quels aspects vous travaillez plus précisément augm oui alors au BRGM en fait on va pouvoir
mener soit des études pour des industriels par exemple qui vont avoir des problématique très concrète
d'approvisionnement certains métaux ou certains minéraux euh parce que les métaux et les minéraux on en trouve
absolument partout je je vous mets au défi d'ailleurs de de trouver quelque chose dans cette salle qui qui n'a pas
une petite once de de minéral dans sa composition donc il y a ce côté appui
appui aux industriels et puis on a aussi un un gros volet d'appui aux politiques publiqu donc où on aide les ministères
ou alors les les services déconcentrés de de l'État à se questionner sur ces questions d'approvisionnement
responsable en matière première ouais justement j'allais dire Nicolas le BRGM
joue un un un rôle clé pour répondre aux enjeux climatiques alors effectivement
VI a tout un tas de de disciplinesin là on a ce document qui est un document de référence pour nous les géologues qui
s'appelle la carte géologique donc ça ça fait partie également de notre travail c'est l'établissement de référence pour la carte géologique en France et c'est
la une base de connaissance pour tout un tas d'autres éléments notamment la gestion des risques au niveau du
territoire on en a beaucoup entendu parler aussi c cet été avec la sécheresse c'est-à-dire la gestion de
l'eau il faut savoir qu'en France plus des 2 tiers de l'eau que l'on consomme quand on ouvre le robinet vient du
sous-sol donc on a besoin de géologu spécialistes de l'eau on appelle ça des hydrogéologues ils ont été largement
sollicités cette année et il se base notamment entre autres sur la connaissance qu'on peut avoir du sous-sol via notamment ce document de
référence et donc bah tout ça forcément c'est en lien avec le réchauffement climatique et l'autre chose aussi vous
l'avez évoqué c'est le temps long le réchauffement climatique qu'on vit à l'heure actuelle ce n'est pas le premier
ça ne sera pas le dernier la planète en a vécu tout au long de son histoire et
mieux comprendre l'évolution des climats de par le passé c'est aussi mieux comprendre de comment on peut atténuer
comment on peut réussir à s'adapter mieux à l'avenir à celui en cours très
bien ben écoutez merci à tous les trois on se retrouve tout à l'heure pour parler des matériaux dans le sport cette
fois-ci mais tout d'abord on va aller retrouver Lorine tu vas nous parler d'énergie c'est ça ouais on va parler
d'énergie et des j avec le fournisseur officiel d'énergie des j c'est EDF on en parle tout de
[Applaudissements] suite cette fois on parle électricité
L'énergie des JO 2024, avec Franck Chauveau d'EDF
énergie innovation et je suis sur le stand DF avec Franck Chauveau bonjour bonjour vous êtes responsable des grands
projets île-de-fance à EDF et donc un peu la référence Paris 2024 chez EDF
c'est ça pour DF ouais pour nos activités en lien avec les filiales notamment ouis alors ces Jeux Olympiques
il y a une volonté de réduire l'impact carbone aujourd'hui les organisateurs ont annoncé qu'on partait sur des gios
qui allaient mettre 1 million et demi de tonnes de CO2 je crois que c'est deux
fois moins c'est ça que les précédents j alors avant covid donc c'était londresant covid par exemple ouais et
Rio c'est ça euh par quoi ça passe ça passe notamment par l'intervention de DF en fournisseur
d'électricité votre objectif c'est c'est quoi c'est ça c'est d'avoir une production en fait 100 % d'énergie renouvelable c'est la demande de Paris
2024 et pour faire ça en fait on racordte tous les sites provisoires au réseau public de distribution
d'électricité alors que habituellement on met des groupes diesel c'était le cas notamment à Londres où 4 millions de
litres de fouel avait été brûlé dans les groupes diesel pour alimenter les sites provisoires des jeux alors les sites provisoires ça peut être par exemple les
les jardins de Versailles là où va y avoir les épreuves d'équitation c'est le Champ de Mars c'est la Concorde c'est là
où il y av il y aura de la consommation d'électricité supplémentaire parce que on installe des écrans parce qu'on
installe je des FO trck des foot trcks et tout ce qu'il faut pour faire vivre ce petit monde c'est ça euh donc cette
cette assurance d'avoir 100 % d'énergie verte vous comment vous faites pour assurer que sur le réseau à ce moment-là à l'instanté on a tant d'électricité
verte qui qui circulle alors effectivement c'est un un challenge pour nous puisqu'il faut enregistrer en temps
réel finalement la production de champs notamment d'éolienne qui aura été identifié comme étant les champs
d'éoliennes pour les J d'accord et on va regarder au pas horaire si la quantité produite par les éoliennes correspond
bien à la quantité totale de consommation d'électricité de tous les sites de compétition alors par contre c'est pas qu'on précise bien on n pas le
champ d'éolienne qui est relié directement à un site un électron n'a pas de de couleur entre guillemets donc
c'est juste s'assurer qu'à ce moment-là c'est ça que les Jos mais aussi tous les gens qui ont souscrit à des contrats énergie verte chez EDF et bien il y a
assez sur ce réseau là d'énergie verte alors c'est enregistré de manière sérieuse c'est il y a une garantie d'origine qui engistré sur un registre
tout ça est sécurisé sur un plan administratif et juridique alors sur les Jeux Olympiques vous intervenez aussi
sur d'autres aspects directement sur les infrastructures notamment le centre aquatique qui est un peu une
construction emblématique il y a pas énormément de construction dans cesgos mais il y a ce centre aquatique vous intervenez notamment sur le toit
qu'est-ce que vous allez mettre sur le toit alors on va mettre une belle canopé solaire donc effectivement l'objectif c'est de produire 20 % de l'électricité
de ce bâtiment qui est remarquable qui est entièrement en bois donc c'est un beau savoir-faire français on a d'ailleurs je crois un record du monde
puisque la la charpante fait 90 m de long ce qui est voilà assez remarcable charpente en bois voilà en bois et elle
est incurvé en sens inverse qu'on a l'habitude de voir tout ça pour en fait enlever 30 % du volume total du bâtiment
d'accord c'estàd qu'à l'intérieur en fait le le le le le toit plonge dedans donc on a on a moins d'air à refroidir
ou à chauer chauffer et du coup on gagne 30 % de consommation d'énergie est-ce que c'était un défi d'installer ces
panneaux solaires sur ce toit incurvé alors du coup oui parce que comme c'est un bâtiment en bois et bien il peut
varier de 50 cm entre le moment où par exemple il est chargé en neige et puis un moment où il y a pas de neige et donc
faut que toute l'installation photovoltaïque puisse suivre ses mouvements à l'intérieur de du toit
voilà très bien je crois qu'il y a aussi un système de récupération de l'air on utilise l'air qui est alors on chauffe
une piscine he pour les pour les athlètes aussi pour les gens du dimanche qui viendront ensuite dans cette dans ce centre aquatique cette il est réchauffé
par la présence des gens aussi et vous arrivez à utiliser cette énergie là voilà donc qu quand on enlève de l'air
d'un bâtiment ne serait-ce que pour renouveler l'air de bâtiment et bien on perd des calories parce que c'est de
l'air à 25°gr qui sort de la piscine par exemple bah là on va essayer de récupérer ces calories de les capter et
de les réinjecter dans le système énergétique du bâtiment ce qui fait qu'on vise 80 % 90 % pardon d'énergie
renouvelable ou de récupération pour ce bâtiment qui sera du coup une pépite en
tant que bâtiment sportif à l'échelle mondiale c'est une première oui oui à ce
niveau-là ouais et ça marche même s fait 35°gr dehors ça marche tout le temps puisque c'est de l'air qui de toute
façon est réchauffé ouii tout à fait on récupère la chaleur et si c'est pas de la chaleur ça va être du froid enfin
tout ça est récupéré de manière à ce que Al il y a Mme même l'objectif d'installer un petit data center dans
les sous-sols pour récupérer la chaleur des ordinateurs pour à nouveau améliorer le rendement total de l'installation ok
très intéressant alors les panneaux solaires on les retrouve un peu partout on les retrouve pas que sur les toits on les retrouve aussi de manière provisoire
alors sur l'eau on voit ici le le ponton solaire qui est qui est installé près du
village des athlètes qu'est-ce que vous pouvez nous dire sur ce ponton solaire qu'est-ce qu'il y a de particulier alors effectivement on a eu une idée un peu
folle c'est d'essayer d'utiliser les espaces disponible à l'intérieur du village qui qui est très très
dense 15000 athlètes et accompagnants qui vont y loger donc c'est une ville qui est qui est bien dense ou on crée
une petite ville très dense exactement donc du coup on a peu d'espace et pour installer du solaire provisoire parce que là on va Ess
d'autoconsommer voilà le sur surconsommation d'électricité lié au jeu et là aussi il y aura des écrans géants
des foot trck un certain nombre d'éléments à alimenter en électricité et donc on a décidé d'installer une
installation solaire sur la scène donc sur un ponton qui va faire 12 m de large 70 m de long donc c'est déjà une belle
installation et sur lequel on va mettre une installation qui est démontable en fait c'est un container dans lequel il y
a une installation solaire photovoltaïque qui est repliée et qu'on déplie comme des tables de ping-pong puisque chaque panneau est est déjà
prérelié et en en une journée et demi on va dire à deux personnes on peut déployer toute une installation donc ça
pour des événements ponctuels c'est très intéressant au-delà de des JO on pourrait imaginer que sur des événements
plutôt que de ramener des groupes électrogènes vous en avez parlé tout à l'heure à Londres ils ont consommé énormément de fou on peut imaginer
amener ces solutions là est-ce que c'est c'est beaucoup plus cher que du que des groupes électrogènes c'est un peu plus cher mais les prix baissent puisque
effectivement au fur à mesure on industrialise et du coup les prix vont se croiser au moment où le pétrole va
augmenter et le solaire va baisser ouais forcément euh le flottant l'éolien le le solaire
flottant pardon ça existe déjà on en voit sur des lacs notamment là pourquoi vous l'avez mis sur un ponton et pas
directement en flottant sur le sur la scène on a bien essayé au début ouais il
y a eu des essais voilà il y enfin des essais théoriques mais le problème c'est que la scène risque voilà d'être en crue
une cru d'été ça peut arriver et pour l'instant ce qu'on a mis comme solaire sur des L il y a pas de il y a pas de
courant oui ça ne bouge pas ça ne bouge pas et et du coup euh les les flotteurs utilisés pour les lacs n'étaient pas
adaptés à un où il y a il risque d'y avoir du courant assez fort qui arracherait toute l'installation et et
on veut que ce soit stable et qu'il y ait pas de problème pour les panneaux solaires voilà d'accord est-ce que c'est je crois que c'est intéressant de mettre
les panneaux sur l'eau l'eau est plus fraîche que le oui du coup effectivement on bénéficie d'un environnement plus
voilà plus frais et un panneau frais c'est un panneau qui va avoir un rendement qui va augmenter ok voà c'est
pour ça qu'on met par exemple on parle d'agroltaïsme ça compose des panneaux solaires souvent sur la végétation parce
qu'on améliore le rendement parce que avec les vapau transpiration des des des cultures de du bitum ou une toiture très
très sombre OK et alors vous avez aussi une autre innovation c'est sur une nbrière solaire et là c'est du solaire
souple c'est donc c'est des panneaux qu'on peut mettre dans le sens qu'on veut on peut les plier en qure exactement donc là aussi une idée un peu
folle on se dit bien on a une gare routière sur lequelle les athlètes vont aller sur les sites de compétition et
d'entraitement c'est une énorme gare il y a 50 bus qui peuvent si stationn
encore une fois c'est très ponctuel commee demande d'énergie tout à fait ça va être en plus ça va être transformé en
parc urbain avec enin ça va être végéalisé après les Jeux donc on est vraiment sur quelque chose d'éphémère et
du coup on s'est dit mais ce serait bien que le monde de l'événemen cel toujours pareil pour élimer éliminer les les groupes électrogènes puissent bénéficier
de solaire mais très facile à mettre en place donc là on va installer une structure provisoire classique comme un
gros barnom on va dire qui va permettre aux athlètes d'être à l'intempérie et du soleil et éventuellement des orages ou
autres pour attendre les bus et en même temps on va produire l'électricité et avec du solaire comme vous le disiez qui
est souple on va poser simplement une peau solaire sur cette structure peau solaire voilà et cette peau solaire peut
se plier et se rouler du coup donc lorsqu'on démonte le barnom et qu'on va l'installer pour la fête de Luma ou pour
un voilà un festival quelconque et bien on peut on peut redérouler euh la partie solaire photovoltaïque et comme c'est de
la couche mince c'est une nouvelle technologie du coup qui est très peu carbonée donc on a une vraiment une technologie très bas carbone euh du coup
on a quelque chose qui a vraiment du sens parce que c'est pas les mêmes composants que dans un panneau statique classique les panneaux c'est du silicium
ça c'est du silicium voilà qu'on on est obligé de chauffer un pain de silicium ensuite on découpe des tranches et c'est ce qui fait euh la cellule en elle-même
là on vaporise simplement des substrats et c'est cette vaporis fait des couches
pour ça qu'on appelle ça aussi les couches minces fait des couches très très minces de l'ordre du microond et c'est ça qui va créer finalement
l'électricité avec le photo volta ok impressionnant donc on pourra maintenant installer des panneaux solaires comme de la moquette ou ou de la pelouse
synthétique c'est ça d'ailleurs sur la dernière course du Rome il y a quelques bateaux qui en avaient de cette
technologie là et c'est une technologie française alors il faut aussi des batteries c'est pas juste des panneaux solaire il faut aussi de quoi stocker
cette énergie j'imagine o tout doit utilisé à l'instant T alors oui mais là on va pas mettre de batterie pour
justement le bilan carbone de notre projet on va autoconsommer dans la journée tout ce que l'on va produire
dans un bâtiment utile pour Paris 2024 qui va être juste à côté qui est le team processing centerc qui est le sas
d'entrée en fait des délégations d'athlètes qui vont rentrer dans le village mais on est sûr que on n pas besoin de stocker cette cette énergie là
on consomme beaucoup d'électricité et que tout ce qu'on va produire va partir dans voàoui et le surplu nécessaire va
être pris sur le réseau VO qui normalement vient non vraiment on a fait le calcul on va ah ok rien ne va partir
sur le réseau ok même si on enfin non mais je veux dire si on consomme l'énergie de ces panneaux solaires on a tout le temps assez d'énergie à cette
soleil qui est produit par ces panneaux pour alimenter ce ce ah non dès que le soleil bien sûr n'est plus là il faut
faire appel au l'lectricité du réseau ok très bien euh pardon vous avez mis aussi en place
des solutions de mobilité il y a toute une flotte de véhicules électriques qui est mis en place pour les gios ça c'est vous qui les mettez en place ou vous
mettez en place juste les bornes juste les bornes juste les bornes OK c'est combien de B on construit pas encore de véhicules c'est combien de de bornes
alors on va mettre en place en fait en gros 900 bornes mais il y a 700 bornes provisoires qui vont être installés sur
trois sites parce que là aussi pour décarboner les jeux bien il faut des véhicules électriques donc éliminer la
consommation de diesel et d'essence dans ces dans ces véhicules donc l'enjeu c'est de basculer vers une flotte électrique donc on va accompagner le
basculement voilà lancé avec ces ces Jeux Olympiques et donc le défi pour
nous bah c'était de recharger tous les soirs deux à tr V sur un même site et donc on va mettre en place ces bornes
voilà pour répondre à la demande et ces bornes vont devenir quoi ensuite alors c'est c'est là que ça nous intéresse
parce que mettre installer 300 B dans un endroit où le reste du temps il ne se passe pas grand choseout c'est les stades donc on va êre obligé de libérer
l'espace aprsnut jouer sur ce stade donc en fait ce qui est intéressant c'est que nous on est lancé dans un EDF est lancé
dans un projet EV1 c'est le projet qui vise avoir 100 % de la flotte électrique avant 2030 d'accord et donc on installe
sur nos propres a 2000 bornes par an OK et donc on a choisi les mêmes bornes on a fait ça intelligemment et donc ça va
être du gagnant gagnant ça va être des bornes pas cherres pour Paris 2024 et nous on va récupérer des bornes d'occasion pour installer sur nos
propres sites alors les voitures électriques on les retrouve aussi dans le sous-sol d'un bâtiment un peu particulier il s'appelle E3 E3 c'est
pour parce que c'est c'est un voilà c'est un un des lots enfin ce qu'on appelle un lot c'est un secteur du village des athlètes voilà c'est un/art
du village qui s'appelle e parce que lorsque le terrain était commercialisé il était appelé eu voilà d'accord ok tout
alors ces voitures là elles vont avoir une particularité enfin es vont avoir une comment dire une fonctionnalité particulière dans ce sous-sol il y a des
panneaux solaires sur le toit et elles vont servir de stockage plutôt que d'installer des batteries c'est ça comment ça marche alors ça c'est oui Mo
si j'ai envie de rouler enfin bon j'imagine que les personnes dans ce bâtiment là vont avoir besoin de cette voiture à un moment T comment on s'assure que à ce moment-l il y a de la
batterie dans la voiture alors c'est bah c'est tout l'enjeu voilà de cette technologie qu'onappelle le véhicule to
grid c'est le véhicule ne se contente pas de se recharger en faisant appelle à l'électricité du réseau mais par moment
il va donner de l'électricité pour justement passer les pointes du réseau donc ce bâtiment qui les pointes du
réseau c'est alors c'est les points de consommation vous savez dans la journée il y a toujours des moments où on consomme plus et là malheureusement
c'est généralement des moments où les centrales thermiques sont en fonctionnement donc c'est des moments qui sont chargés en CO2 et qui sont
généralement très coûteux à produire en électricité on cherche à les écraser à
les éliminer complètement et donc l'enjeu de ce bâtiment alors je précise que ce bâtiment va accueillir tout le
service administratif de Paris 2024 pour gérer le village donc on a la chance d'avoir un bâtiment qui va réellement
servir pendant les jeux et qu'on va pouvoir tester du coup cette innovation qui bah bien sûr va pomper l'électricité
des panneaux qui sont en toiture on va on va avoir une batterie statique dans le bâtiment dans lequel on va stocker un
petit peu d'électricité et puis on va voir nos fameux véhicules avec leur batterie dans lequel on va pouvoir aller chercher de l'électricité on pourrait
imaginer qu'un jour à une échelle nationale ça puisse servir à gérer l'intermittence des ég des énergies renouvelables sur sur tout un sur tout
un pays c'est ça c'est important parce que une voiture électrique maintenant c'est 500 kg de batterie ouais bah si
vous avez 10 véhicules vous avez 5 tonnes de batterie si on a 5 tonnes de batteries dans tous les bâtiments en France et bien on résout une bonne
partie du problème de l'intermance l'intermittence justement de l'énergie électrique renouvelable et on peut
stocker pour le lendemain lorsqu'on en aura besoin voilà donc ce bâtiment il va avoir il va faire Rael aussi à à des
algorithmes oui pour baisser la consommation pour gérer la consommation de ce bâtiment et surtout en fonction de
ce qui va se passer le lendemain si le lendemain on a un temps couvert et qu'on va avoir peu de production solaire photovoltaïque et ben on va on va savoir
qu'on va peu produire donc il faut stocker plus pour voilà tenir compte de ça ok très bien oui parce que l'idée
c'est quand même aussi d'aller vers plus de sobriété on le rappelle on va quand même mettre pas mal de tonnes de CO2 si on peut réduire au maximum c'est le cas
dans le bâtiment aquatique et ce sera le cas sur ce bâtiment là aussi de réduire alors c'est une expérimentation mais qui pourrait un jour peut-être se
généraliser on espère tout à fait merci beaucoup Fran chevau pour toutes ses explications et la journée elle va
continuer avec Fred en plateau et je crois que Fred tu nous parles aussi des Jos oui Lorine exactement va prolonger
le propos que vous aviez à l'instant en essayant de voir de mesurer les impacts
d'un grand événement sportif sur une ville et sur sa population on y
va alors vous imaginez bien les grands événements sportifs quel que tels que
L'héritage des événements sportifs, avec Malika Grim Yefsah de l'IGN
les Jeux Olympiques et paralympiqu ou encore les coupes du monde ont des
impacts importants sur les villes qui les accueillent et évidemment sur les
populations alors des impacts environnementaux par exemple on vient d'en parler ou encore bah des impacts
sociaux des impacts économique le plus difficile quand même c'est d'apprendre enfin de savoir mesurer ses impact c'est
ce qu'on va voir tout de suite avec Malik grim bonjour Malica bonjour vous
allez bien ça va merci alors on va on va explorer un travail qui est en
cours faut le dire c'est un travail alors vous vous êtes enseignant chercheuse à l'IGN je rappelle que c'est
l'Institut national de l'information géographique et forestière et vous encadrez un travail de thèse d'une
doctorante donc d'une jeune chercheuse tout à fait c'est ça s'appelle visal benjira et l'objectif de cette thèse
c'est de mettre en place des outils pour mesurer ce que je disais à l'instant les impacts d'un événement sur une ville
c'est ça c'est ça ok alors qu'est-ce qu'on cherche exactement à mesurer parce que vous vous parlez d'héritage c'est
quoi un héritage alors oui on parle je je voudrais préciser donc c'est le
travail de test de Wisel benira que je coencadre avec Nicolas traver de
l'association tion Léonard de V et fat atigi qui est au knam benénedict bcher
qui est comme moi à l'IGN on s'intéresse aux événements sportifs parce que ils
ont un impact sur sur la ville sur les territoire qui les organisent c'est donc
c'est ce qu'on appelle un héritage l'héritage c'est quoi c'est toutes les traces qui sont laissé par l'événement
sportif qui qui est organisé ça peut être des trace tangible ça veut
dire ce qui est visible les bâtiments les instructions qui sont laissées les
infrastructures et ça peut être des des traces intangibles est-ce que le taux de
chômage a augmenté ou l' baissé est-ce que la satisfaction des
citoyens voilà voilà donc et c'est pour ça que on dit que l'héritage des
événements sportifs il pe être économique sociétal mais aussi on environnemental du fait qu'il touche à
l'urbanisme à l'environnement quelle est quelle est la finalité finalement c'estette permettre à à une ville ou à
une collectivité territoriale de comparer avant après alors oui alors la finalité est double de de ce travail la
première finalité c'est effectivement permettre à une ville de comparer l'avant et l'après le passage
d'événement sportif mais l'autre l'autre finalité c'est par rapport aux autres
villes qui vont V être candidat aux événements sportifs c'est leur permettre d'anticiper les impacts sur le sur leur
ville mieux organiser le les événements sportifs et àir ti là dans cette ville
il y avait les Jeux Olympiques paralympiques mais il y a eu tel problème donc n atttionme voilà attention donc il faut anticiper voilà
et aujourd'hui on dispose d'outils assez extraordinaires pour faire ça on va rentrer un petit peu dans la méthode que
que vous utilisez bien évidemment vous parlez et vous partez de de donn
mais alors ce sont des données qui sont extrêmement variées qu' on pas forcément
des liens les unes avec les autres on va dire que c'est complètement hétérogène
hétérogène tout à fait comme je disais donc l'héritage il est sur plusieurs volets économique
sociétal environnemental donc voilà comme le montre donc cette cette image
pour tout tout ce qui est satisfaction des riverins ou des touristes on va se
on va analyser les twites ou par exemple les articles de journaux et et il y a des techniques telles que les
traitements automatiques du langage mais aussi on va utiliser des données qui
viennent de l'yn Alexandra sendrin tout à l'heure elle a montré donc comment l'IGN elle a capter ces données donc
tout ce qui concerne l'infrastructure et l'évolution de la ville mais ça peut être des données de
l'INC pour avoir plutôt l'aspect économique ou sociétal aussi d'accord donc un très
grand nombre de données j'imagine que vous utilisez de l'intelligence artificielle pour ça parce que il faut
quand même réussir oui tout à fait donc pour faire parler ces données voilà donc on parle de de l'analyse des données
donc on peut avoir des algorithmes de traitement automatique du langage mais aussi des des algorithmes d'intelligence
artificielle pour faire le le regroupement entre ces données ou les
classifier et cetera tout ça ça se retrouve on l'a vu dans l'image là instant dans ce qu'on appelle un Data
Lake on peut traduire un lac un lac de donné qu'est-ce qui se passe dans le lac c'est pas
simplementors un lac de donnée c'est une structure numérique ou un dépôt qui qui
est différent de des structures par exemple base de données relationnelles donc c'est une un entrepôt qui va
permettre de regrouper plusieurs données hétérogènes diversifié mais pour ces
données on va garder le structure et leur format d'origine voilà donc on va juste
mon avoir un accès unique pour tous les utilisateurs on peux voir un exemple par
exemple je crois que c'est sur l'Euro 2016 euh oui euh le championnat de R de
foot qui a eu lie en France voilà donc c'est un peu technique he expliquez alors donc dans cet exemple on
utilise ce qu'on appelle le le grap c'est des bases de données orienté grap qui pour faire des liens entre les nœuds
qui sont des entités du monde réel et les arcs donc c'est c'est ces liens on a par exemple en rose la fédération qui
organise un événement qui ont violé c'est l'Euro 2016 cette l'Euro 2016
utilise plusieurs a utilisé plusieurs équipements qui sont en bleu et ces
équipements sont localisés c'est des font partie des infrastructures qui est en vert ces infrastructures sont
localisés dans une dans une zone et cette zone donc tout ce qui est bleu et vert il vient des données de l'hygne et
le le orange c'est les zones qui sont définies par l'INC et autour de ces zones sont localisés les transports en
commun d'accord pour bien comprendre alors une fois qu'on a ça après on va pouvoir comparer ce qu'on disait tout à l'heure avant pendant après on va
prendre l'exemple de la coupe du monde de foot en 1998 qui a été étudié ou qui
est en cours d'étude dans dans la thèse donc là on est avant on est avant la Coupe du Monde et alors on veut voir
faut le préciser l'impact sur la ville de Saint-Denis où bien sûr a été construit le stade pour l'événement voà
donc pour pour étudier donc l'héritage on est amené à voir le territoire avant
pendant et après donc si on prend cet exemple de la Coupe du Monde de 2018
depuis la l'acceptation de la candidature de de la France il y a eu
des travaux qui ont commencé donc au démar à l'acceptation on avait que le Parc des Princes dans la
capacité le ST de France n'existait pas voilà le Stade de France n'existait pas donc il y a eu la décision politique
pour construire ce stade de France mais construire le Stade de France en plus donc avoir tous les transports en commun
qui mène voilà donc si on prend le de pour le Parc des Princes on a un
transport en commun donc là c'est quand une fois que le le S a été inauguré
c'est pour la réalisation c'est pendant l'événement il y a eu donc d'autres infrastructures en rose euh de transport
en commun qui ont été créées et qui dessert pas simplement le Stade de France mais aussi une autre zone
géographique de de Saint-Denis alors qu'est-ce qu'on constate dans les trois zones euh donc c'est juste si on revient
en arrière avant il y a eu voilà donc on est à 14000 9000 et 21 % et 19 % de
chômage on va voir que pendant si on revient à la page voilà c'est pendant les les Jeux Olympiques la population a
augmenté mais le taux de chômage a diminué très nettement voilà très nettement d'accord voilà après il y a
une corrélation ou pas mais c'est c'est sûr que l'imaginer voilà on l' imagine queil y a eu des des travaux saisonniers
des nouveaux emplois donc effectivement euh le chômage a baissé la population la
population c'est pas simplement la population qui réside mais aussi les touristes et les visiteurs absolument
alors après les événements sportifs du fait que il y a tout un métro donc on voit autour du métro et et autour de la
nouvelle zone géographique qui a été créée il y a des centres commerciaux des hôtels des qui qui ont été créés donc il
y a toute une un aspect économique qui s'est développé sûrement dans dans ces
zones et là on voit que bah la population aussi à a descendu un petit
peu voilà donc là la population a baissé un peu donc on imagineé un petit peu
voilà euh effectivement donc le chômage a remonté un peu ben il y a des emplois qui ont qui ont disparu et tous les
résidents tous les touristes tout toutes les personnes qui sont venues pour le stade pour cet événement ne sont plus là
d'accord al on va résumer tout ça à travers un grap on est un petit peu technique là mais voilà là on a deux
courbes en bas qui nous parlent très bien il y a la courbe du Tau de chômage et il y a la courbe des émissions de CO2
voilà euh donc qu'est-ce qu'on peut dire les héritages il peuvent être positif et peut être négatif si je prends le
chômage donc on voit que donc au milieu c'est pendant les événements sportifs on
voit que le la la courbe de chômage a baissé ouis par contre le CO2 on en parlait tout à l'heure
voilà voilà a augmenté toujours en tant que scientifique on fait on dit y a-t-il
une corrélation directe ou pas il y a quand même une corrélation bien sûr acheminer t les
touristes tous les sportifs oui effectivement le taux de de carbone
d'émission de carbone a augmenté d'accord on va voir vous travaillez aussi sur des événements qui se
renouvelle chaque année on prend l'exemple de Roland Garos oui voilà on va regarder ce que vous faites sur
Roland Garos avec le prochain schéma voilà voilà donc là c'est pour vous
montrer voilà tous les les centres d'entraînement pour pour Roland
Garros d'accord euh et on va regarder celui d'après peut-être qui va nous aider à mieux mieux comprendre si vous
pouvez nous l'envoyer merci alors donc qu'est-ce que montre
donc on a toutes les collectivités donc les collectivités territoriales qui interviennent on a les
organisateurs les donc sur le schéma d'avant on voyait bien euh les voilà
comme tout à l'heure donc on voit toutes les données qui viennent des bases de données HGN qui viennent des transports
voilà qui c'est des données hétérogènes qui viennent de plusieurs sources d'accord alors toutes ces analyses là
elles sont utiles on l'a dit aux collectivités euh mais pas seulement
euh oui elles sont aussi utiles pour les organisateurs des des événements sportifs pour les transports pour les
transports donc SNCF RATP les les bus mais aussi pour les pour les les
anonciateurs publicitaires ça peut être aussi pour la cultureou pour la pub aussi ça peut être pour les annonceurs
parce qu'on va se dire tiens à tel endroit là il y a une grande concentation aujourdhui on a partout des panneaux publicitaires numériques c'est
c'est un c'est c'est des lieux attractifs mais mais aussi pour la culture euh on peut faire le lien comme
on l'a montré on peut faire le lien entre les événements sportifs les infrastructures des événements sportifs
et tous les tous les sites historiques qu'on peut visiter après un événement historique c'est quoi l'intérêt pourquoi
l'hygiène se lance dans cette aventure euh alors pourquoi l'hygiène ben nous sommes vraiment au cœur des quatre
missions de l'hygin acquérir produire de la acquérir de la donnée produire de la donnée la transformer la diffuser et
l'utiliser et donc comme on sait donc ces trois missions permettent à l'igè
d'être le partenaire godata des services publics et cette fois-ci donc l'IGN est partenaire godata
des Goos Olympiques qui vont avoir cet été en 2024 fourn un service on fournit
un service et on va développer encore d'autres services pour montrer donc cet héritage par lequel on a commencé cette
cette séance d'accord il y a encore beaucoup de travail parce que là ça c'est quand même en cours euh oui oui
c'est beaucoup de travail donc oui sal comme je dit Wiel benira a démarré sa thèse en février
2023 là elle est inscrite en 2e année et là actuellement on est en train de
travailler on a dépassé cette l'intégration mais on est en train de travailler sur un autre aspect c'est
comment interroger ce lac de données apporter et construire quelques
indicateurs pour la ville durable donc on on on touche à un autre aspect qui
est les objectifs des développements durables qui est les objectifs de 2023 de 2030 et
de 2050 pour la France d'accord est-ce que ça va avoir une utilisation pour
2024 pour les pour les Joos euh le
alors notre notre travail non mais comme l'a montré tout à l'heure Alexandra s
Alexandra sandrain le fait de renser tous les infrast toutes les infrastructures sportives et les les
équipements sportifs et les et les transports en commun qui sont à côté pourquoi pas les sites tistiques qui
sont autour oui c'est une utilité pour 2024 d'accord c'est un petit peu des nouveaux métiers qui se présentent avec
toutes ces données qu'il faut gérer et ces nouveaux outils d'intelligence artificii tout fait oui tout à fait donc
c'est alors on peut se dire qu'on s'inscrit dans la science de la donnée dans l'utilisation des
algorithmes de l'intelligence artifici pour faire parler ces données d'accord et bien je crois qu'on va retrou
tout de suite également l'IGN avec Marine pour nous parler d'une
autre innovation est-ce bien ça ma chère marine oui tout à fait Fred je suis avec
Les risques du cyclisme en ville, avec Emmanuel Clédat de l'IGN et Dirk Lauinger du MIT
Emmanuel Cléda bonjour enseignant chercheur à l'hygienne l'Institut national de l'information géographique
et forestière et je suis également avec Dirk lawinger postdoctorant au MIT bonjour bonjour alors vous allez nous
parler d'un projet qui consiste à mettre en lumière les risques auxquels sont exposés les cyclistes notamment en ville
alors Dirk d'où vient cette idée ça répond à quelle problématique oui alors on sait tous qu'on est dans
une crise climatique et euh c'est assez étonnant si on regarde les statistiques même pour les trajets de moins de 1 km
entre le domicile et le lieu de travail il y a quand même plus de 40 % de ces trajets là qui sont fait en voiture et
alors on s'est demandé pourquoi est-ce qu'il y a tellement de gens qui qui roulent en voiture et puis une des
premières raisons c'est que ils se sentent en ils pensent que c'est serait dangux dangereux de rouler en vélo c'est
la la principale raison pour laquelle ils prennent pas le vélo exactement oui et donc le but c'est de les inciter à
prendre davantage le vélo j'imagine oui alors déjà notre but c'était d'étudier ce danger parce que bon si on veut
changer quelque chose d'abord il faut avoir un plan et du coup pour faire ça on a développé un projet pour mesurer
les distances lors des déplacements entre les voitures et et les vélos alors
justement le moment où les cyclistes sont le plus exposés aux accidents c'est le moment du dépassement vous l'avez dit
quelle est la la distance de sécurité normalement réglementaire quand on dépasse un vélo alors le code de la
route préconise que c'est une distance de 1 m en agglomération et 1 M50 hors
agglomération d'accord et pour pour mesurer les risques auquel sont os les cyclistes vous vous avez équipé un vélo
donc on peut montrer ici avec ce qu'on appelle des capteurs de distance lidar alors etmanuel vous pouvez nous
expliquer peut-être nous montrer où ils sont ce que c'est c'est quoi les images lidar par exemple du coup le Lidar c'est
cet instrument de mesure qui va envoyer de la lumière infrarouge vers n'importe
quel objet donc par exemple un véhicule qui dépasse la lumière lidar va toucher
le véhicule et revenir au niveau du capteur lidar en mesurant le temps que la Pulse infrarouge pour faire l'aller
et le retour et en connaissant la vitesse de la lumière 300000 km on arrive à mesurer la distance entre le
capteur et le véhicule qui dépasse ce moment vous prenez prenez une image
capteur prend une image alors du coup chacun des capteurs ne prend pas une image chacun des capteurs prend une
distance et en plus de ça il y a effectivement une image qui est pris pour contextualiser le
dépassementord euh il y a une une détection du véhicule au moment où il dépasse et une mesure de la distance
pour exactement il y a une détection de quel véhicule quel type de véhicule dépasse est-ce que effectivement c'est
un véhicule qui dépasse c'est pas un véhicule qui est en face ou est-ce que c'est pas euh un objet qui est immobile
donc un détection de dépassement et une détection de la distance de dépassement d'accord alors l'étape d'après une fois
que vous avez récupéré ces images euh c'est euh et bien de d'anoter on peut peut-être se rapprocher de l'écran c'est
euh d'anoter les images que qui ont été prises et donc en fait vous prenez chaque chaque situation de dépassement
et euh vous vous expliquez vous notez si la situation est dangereuse moyennement
dangereuse ou pas du tout dangereuse est-ce qu'on peut on peut voir peut-être avec un extrait vidéo à quoi ça
ressemble donc l'idée c'est de voir le dépassement donc ici par exemple il y a
un véhicule assez large qui entame une manœuvre de dépassement il est détecté ici par les différents capteurs lidar
ouais on peut mettre pause et chacun des capteurs lidar nous donne une distance
euh et donc cette distance nous permet de dire ici que le déplacement est clairement dangereux puisque ici on est
à combien de distance donc ici la distance est à peu près de 50 cm ce qui est évidemment bien en DESS ça du code
de la route qui préconise un MRE et donc là à ce moment-là vous quand vous voyez ça vous notez en haut à droite on voit
vous indiquez qu'il y a un danger exactement donc je j'indique manuellement que il y a un danger et
donc euh la mesure de 50 cm est très intéressante pour derrière faire des statistiques d'accord on peut voir
d'autres cas de figure d'autres dépassements donc en fait ici on a la suite de trois dépassements les uns
derrière les autres ça c'est un deuxième dépassement qui est beaucoup plus sécuritaire puisqu'il est pileepil dans
la limite de 1 m qui est la distance réglementaire on est on est à la limite quoi et donc on est pilepoil à la
limite euh quand même écrit légèrement inquiétant oui parce que c'est tout pile
la limite et nous ce qu'on espère c'est que nous on préfère ce genre de de
dépassement qui sont avec un dépassement de 1,50 du coup qui est ici
clairement clairement sécuritaire ouis d'accord l'Étap d'après c'est non pardon
ces images on est d'accord que c'est vous qui les avez collecté donc vous êtes vous êtes monté sur ce vélo vous avez roulé dans plein de rues de de
quelle ville beaucoup noisil le grand et puis les villes autour de l'Est parisien et
donc finalement on peut dire que vous vous êtes un peu mis en danger pour récupérer ces ces données non ah oui on a on a donné de de notre corps pour la
science mais l'idée effectivement c'est que j'ai roulé avec différents modes de conduite donc en fait il faut savoir que
en tant que cycliste le premier réflexe quand on est cycliste débutant c'est de coller le bord droit de la route pour
essayer de se faire le plus petit possible h c'est pas une bonne idée du tout c'est vraiment pas une bonne idée
alors du coup moi je me suis amusé à rouler des kilomètres et des kilomètres en collant le bordeur de la route et
clairement c'était dangereux ne refaites pas ça chez vous pas bonne idée et j'ai montré que en mesurant ces distances
c'était effectivement dangereux donc c'est là qu'on a le les dépassements les plus dangereux c'est avec c'est là qu'on a les dépassements les plus dangereux et
après coup j'ai suivi les différentes règles bah soit de la Fédération des usagers de la bicyclette soit de provélo
qui préconisent eux de de justement prendre sa place de prendre sa place sur la route en laissant par exemple 1 MRE
entre sa trajectoire et le bord droit de la route de manière à obliger les différents usagers de la route à faire
attention leheure de leur manœuvre de dépassement et donc ce que j'ai prouvé en faisant ces différentes mesur c'est
que oui ces règles elles font sens et donc en tant que cycliste il faut d'abord prendre sa place et donc
s'assumer prendre la place que l'on mérite en tant que cycliste et inversement ben quand on est quand on
voit un cycliste au milieu de la route c'est pas s'il est au milieu de la route c'est pas pour embêter les gens derrière
en fait s'il est au milieu de la route c'est que c'est là qu'il est le plus en sécurité c'est là qu'il est censé être aussi et c'est là qu'il est censé être
exactement une fois que vous avez vous avez an noté manuellement toutes ces images vous avez en fait une
représentation sous forme de carte qui vous indique les zones les plus dangereuses finalement les endroits dans la ville où il y a plus de dépassement
dangereux est-ce qu'on peut la on peut la montrer à l'écran Super donc là on est sur une vue de noisis le grand c'est
ça exactement sont les endroits qui sont qui posent problème c'est j'imagine c'est les endroits en rouge exactement
ici par exemple on a le pont de nei qui est célèbre dans la région pour être
l'endroit dangereux pour les cyclistes d'ailleurs il y a un projet de passerelle à cet endroit là on espère
que les différentes mesures qui sont ici poussent ce projet de
passerelle et effectivement on voit la différentes les les différents dépassements qui
sont très dangereux ou moyen dangereux et en fait il faut être
conscient que le problème n'est pas uniquement le point noir qui est ici mais potentiellement ça peut être un
point noir et tout l'acheminement toute l'avenue qui mène vers un point noir justement on va parler avec Dirk des des
solutions une fois qu'on a prouvé qu'il y avait un problème et que qu'on avait un souci qu'on mettait les cyclistes en danger c'est quoi l'étape d'après c'est
d'aller peut-être interpeller les politiques pour changer l'aménagement des villes
oui ça c'est une solution par exemple plus de pistes cyclables qui sont séparés de la route là où c'est possible
euh après c'est aussi euh donner un fond euh scientifique ou
plus de fond scientifiqu au aux mesures de sensibilisation comme Manu l'avait déjà évoqué de bien encourager les les
cyclistes à à coincer leur bulles à prendre leur place parce que euh si on le faisait pas on avait à peu près 24 %
de déplassements qui étai dangereux donc euh avec moins de 1 m de de distance de
sécurité et et si on coincit sa bule là on avait moins de la moitié donc
peut-être 12 % de des dépassements qui étaient classés dangereux donc si je
résume bien il faut agir sur plusieurs points à la fois vraiment adapter la ville pour qu'elle ne soit pas centrée
que sur le déplacement par exemple en voiture ou autre véhicule mais aussi centré sur le vélo parce que on parlait
on parlait de réchauffement climatique et de crise climatique c'est important aujourd'hui d'inciter les gens à prendre davantage leur vélo et il faut aussi
informer les cyclistes est-ce qu'on doit aussi informer peut-être les autres véhicules qui sont sur la route qu'est-ce qu'on peut leur dire quand ils
vont un cycliste alors un message déjà qu'on peut passer que c'est s'il y a un
cycliste qui roule au milieu de la route c'est pas pour embêter les voitures c'est pour se Sener en sécurité d'accord
donc on arrête la haine contre les cyclistes et les les cllaxonnes inutiles par exemple par exemple merci beaucoup
de merci dir pardon merci beaucoup Emmanuel on va retrouver Jean sur sur le
podium qui va nous parler sport et climat et pas avec n'importe qui j'en n'est-ce pas exactement oui on va parler
du sport avec Valérie Masson delmot on va voir comment le sport doit évoluer s'il ne veut pas déclarer forfait face
au changement climatique c'est
[Applaudissements] parti alors face aux enjeux du
Sport et changement climatique, avec Valérie Masson-Delmotte du CEA
changement climatique le sport doit-il rester spectateur ou passer à l'attaque on en discute avec Valérie maassonelmot
bonjour bonjour Merci d'être présente sur le plateau vous êtes directrice de recherche CEA au laboratoire sciences du
climat et de l'environnement à saclé et jusqu'en juillet dernier vous étiez coprésidente d'un des groupes du JC le
le JC vous pouvez nous rappeler pour celles et ceux peut-être qui qui découvrent en fait le GC c'est un
marathon qui mobilise des milliers de scientifiques dans le monde pour passer en revue l'état des connaissances
vis-à-vis du changement climatique des risques et des options d'action et les communiquer de la manière la plus claire
possible et c'est une coconstruction avec les représentants de tous les pays qui en fait expriment leur besoin de
connaissance contribu à lacture des rapports et approuve leur résumés donc
ça fait un socle scientifique commun reconnu par tous très bien alors en mars dernier le JC a publié la synthèse de
son 6e RPP rapport que faut-il en retenir si on veut faire l'état des lieux actuels des connaissances alors
moi je le résume en trois points la gravité de la situation actuelle où en fait partout les caractéristiques du
changement climatique s'intensifient avec des impacts qui s'aggravent dans chaque région et qui touchent à des
aspects de sécurité en eau je pense à Mayotte par exemple des aspects de sécurité alimentaire avec parfois des
chutes de rendement ou des difficultés d'accès à l'alimentation des aspects liés à la santé aux infrastructures et
bien sûr aux écosystèmes et à leur santé par exemple en France on a une augmentation de la mortalité des armes
des dépérissements de forêts mais aussi la moitié des espèces étudiées se déplacent sur terre comme en mer donc la
gravité de la situation actuelle compte tenu des risques qui augmente pour chaque 10e chaque demi-dgré
supplémentaire l'urgence à changé d'échelle pour éviter des risques ingérables et puis surtout je pense le
point le plus important c'est la capacité à agir on a par exemple un potentiel technique qui pourrait per
permettre de diviser par de les émissions de gaz à effet de serre dans le monde avec une partie d'action qui
relève de l'innovation technologique une partie qui relève de notre demande de
nos façons de vivre avec l'efficacité et la sobriété et puis une partie où en fait on peut s'appuyer sur les solutions
de la nature notamment la capacité des milieux naturels à stocker du carbone ouais on a finalement on a des enjeux
incroyables donant face à nous des enjeux à la fois sanitaires des enjeux d'adaptation oui tout à fait et donc le
le changement climatique bien sûr affecte la santé par exemple l'été dernier on a eu des températures en
France à plus de 40°gr dans certaines régions du monde pas très loin de chez nous en Grèce au Proche Orient à plus 45
50° là on voit bien on a des conditions à plus de 30°r début octobre et en fait quand on a des températures très élevées
ça va toucher à la physiologie humaine donc à plus de 40°gr ben il y a pas d'activité physique en extérieur hein il
y a pas d'activité sportive on doit rester à l'ombre et au frais et donc ça affecte aussi ben l'activité
physique les activités récréatives et puis les plus fragiles d'une manière très grave en fait he parce qu'on a
aussi une surmortalité liée à la chaleur extrême alors vous commenciez à l'évoquer là du coup c'est ces
changements climatiques ont un impact sur notre pratique sportive donc au quotidien mais aussi pour des événements de taille plus importante oui alors
parmi les caractéristiques d'un climat qui se réchauffe on a par exemple les événements chauds plus fréquents plus
intenses on a aussi les pluies extrêmes qui devient plus intens et donc lorsqu'elles sont diluviennes concentré
en quelques heures on a des inondations très rapides et souvent qui empêche d'accéder à des infrastructures pour des
grands événements par exemple et puis le dernier volet c'est une aggravation des sécheresses notamment qui touche à
l'humidité des sols les sécheresses agricoles et l'approvisionnement en eau c'est aussi une contrainte pour des grands événements ou pour la pratique
sportive et et donc un climat qui change ça va affecter la pratique sportive des individus ça ça
va aussi affecter l'organisation ou même le calendrier de grands événements et puis un exemple typique c'est
l'enngement en montagnees donc un degr en plus c'est à peu près un mois d'enneigement au moins à 1500 m
d'altitude donc bien sûr tous les sports de montagne qui dépendent de l'enneiggement je pense au ski de fond
je pense aux activités de ski sont affectés en première ligne he quasiment sans oublier les sports d'eau vive aussi
qui sont aussi impactés parce que j'imagine dans les cours d'eau la réduction des débits et cetera oui oui
et donc on a des sportifs de haut niveau par exemple qui font des activités en N vive ceux qui font des activités en montagne ou en mer qui sont aux
premières loges pour observer les impacts les pertes les dommages d'un climat qui se réchauffe pas seulement sur leur pratique mais pour la nature
pour les sociétés qui qui vivent qui sont affectés par par ces impacts là un peu comme les scientifiques du climat
comme moi glaciologue qui observent aussi les conséquences d'un climat qui change sur ce qu'on étudie en fait hein
sur vraiment ce qui fait le cœur de de nos pratiques et donc on a aussi des sportifs de haut niveau qui se font les
témoins de ce climat qui change s'en font aussi parfois des ambassadeurs alors à l'inverse le sport a aussi un
impact sur l'environnement et sur le changement climatique quel est cet impact alors les activités sportives
elles vont jouer par les déplacements les déplacements pour sa pratique sportive si on y va en voiture c'est des émissions de gaz à effet de serre sur
les infrastructures la construction l'aménagement B ça va être du béton de l'énergie pour chauffer pour refroidir
et puis aussi par le matériel sportif plus on le renouvelle plus ça a une empreinte en fait en terme d'énergie en
terme de matière et donc oui les activités sportives le sport de haut niveau a une empreinte environnementale
qui s'alourdit à mesure en fait de ses infrastructures et de ses déplacements notamment le le sport finalement il
concentre un peu toutes les problématiques presque on pourrait dire en fait le sport il touche à tous les
secteurs d'activité et aussi en fait à des pratiques des styles de vie une forme de consumérisme ou de tourisme de
masse qui font partie des déterminants de pratiques qui sont pas soutenables et qui sont à l'origine d'émission très
élevé de gaz à effet de serre pour à peu près 3 milliards et demi de personnes dans le monde le sport c'est pas quelque
chose qui se vit au quotidien ce sont des personnes qui ont des émissions de gaz à effet de serre très faibles et qui
sont dans des contextes hautement vulnérables et à l'inverse dans d'autres régions du monde on a des émissions de gaz à effet de serre très élevé et
certaines pratiques sportives elles véhiculent en fait un style de vie qui a une empreinte environnementale très
lourde est-ce qu'on s'est estimé à peu près aujourd'hui l'impact du sport sur les sur les émissions
alors j'ai pas de chiffr à l'échelle planétaire en tête et justement un des enjeux c'est d'arriver à avoir des
inventaires d'émissions qui soient fiable où on alloue à chaque secteur d'activité les émissions induites
d'habitude nous on regarde transport bâtiments industrie voyez par les grands
secteurs d'activité donc par exemple le secteur de la santé c'est diffus hein comme le sport c'est à peu près 8 % des
émissions de gaz à effet ser si on regarde un autre aspect le tourisme c'est à peu près 8 % des émissions de
gaz a effet de serre donc je pense en fait he que le sport dans son ensemble doit être à peu près dans cet ordre de grandeur d'accord en revanche ce qu'on
sait de manière sûre c'est que le transport aujourd'hui est le le premier responsable des émissions de gaz à effet
de serre alors dans le monde le premier responsable c'est l'industrie à peu près à hauteur d'un tiers et à l'échelle
mondiale le les transports c'est à peu près 15 %. en France c'est un peu différent parce que comme notre électricité est décarbonée et bien ce
sont les transports qui utilisent du pétrole qui sont le le premier facteur des émissions de gaz à effet de serre à peu près à hauteur d'un donc là le
levier les leviers d'action sont très importants alors je dis le transport parce que je voudrais évoquer avec vous
une nouvelle puisque mercredi dernier mercredi 4 octobre la FIFA a annoncé qu'en en 2030 la coupe du monde de foot
se déroulera sur trois continents différents et dans six pays différents alors est-ce que c'est encore bien
raisonnable de d'avoir des compétitions organisées de cette manière alors moi j'ai pas encore vu du côté de la FIFA
une communication responsable sur ces émissions de gaz à effet de serre les tendances récentes et sur sa capacité
finalement à être à hauteur de l'accord de Paris sur le climat qui vise à limiter le réchauffement largement sous 2 degrés proche de 1°r et demi et ça ça
veut dire une baisse des émissions de gaz à effet de serre d'un/4 à une une moitié entre maintenant et 2030 et donc
l'enjeu c'est d'avoir d'aligner finalement ces annonces avec les trajectoires de baisse d'émission de gaz
à effet de serre et on peut avoir des effets ambigu par exemple si on offre la possibilité à des spectateurs qui aiment
le foot d'aller dans leur propre pays ou avec des déplacements limités voire des matchs ou chez eux là on réduit les
émissions liées au transport des spectateurs qui est le premier facteur par contre plus on va avoir des pays différents des déplacements d'équipe
différents plus ça va entraîner forcément des émissions du transport des athlètes et de leur staff plus
importantes c'est mathématique et et donc pour ça on a besoin d'avoir des éléments factuels chiffrés et on a une
communauté scientifique maintenant qui monte en puissance qui fait ses évaluations d'émissions mais la la
communication des l'Organisation Internationale du sport n'est souvent pas encore à la hauteur des enjeux avec parfois des effets de green washing par
exemple prétendre organiser un événement neutre en carbone parce que on achète des droits des quotas carbon qui
consistent à préserver des forêts et là par contre les éléments scientifiques sont très clairs ça ça ça ne permet pas
d'enlever les émissions qui ont été mises dans l'atmosphère les extraire de manière durable et ça c'est quelque chose qu'il faut vraiment éviter très
bien en tout cas ce qui est sûr c'est que le sport doit montrer l'exemple et pour pourquoi c'est aussi important
alors dans la culture du sport il y a le respect le respect de soi mais le respect de l'environnement ça fait partie des principes fondateurs le
respect de l'adversaire il y a la l'effort et la performance et donc les valeurs du sport si on a des sportifs de
haut niveau engagés qui font rêver qui sont des modèles pour pour beaucoup de personnes et si ils montrent l'effort
qui est fait dans le monde du sport ils peuvent avoir un effet d'entraînement formidable au lieu d'avoir un effet qui
est celui actuel le plus véhiculé de style de vie absol absolument non soutenable aujourd'hui les sportifs de
haut niveau véhiculent un modèle très consumériste des déplacements une surconsommation on peut imaginer autre
chose et certains sportifs commencent à le faire en renonçant parfois à des déplacements à l'autre bout du monde et
en se montrant eux-mêmes acteurs de transformation de pratique donc les sportifs ont aussi leur part à à jouer
finalement dans ce changement tout et j'ai eu beaucoup d'échanges avec des sportifs de haut niveau des sportifs en reconversion qui pour beaucoup
souhaiteraient porter ses valeurs mais sont encore actuellement très très contraint sur leur communication par leurs sponsors qui eux-mêmes sont des
entreprises à fort impact environnemental et ne souhait pas que les athlètes s'expriment sur ces sujets
comment vous voyez-vous évoluer le sport dans les dans les années à venir alors on voit monter en puissance des acteurs
du sport notamment du sport amateur qui souhaitent eux-mêmes contribuer justement à une approche responsable et
corresponsable donc on voit des initiatives de covoiturage on voit des initiatives de fresque du du sport et du
climat par exemple qui permet de faire une pédagogie on va dire engageante ludique pour notamment les plus jeunes
je pense que la pression que la société exerce sur le sport de haut niveau va continuer à à augmenter donc par exemple
l'année dernière dans un contexte de crise d'approvisionnement énergétique électricité gaz prix du gaz on a vu par
exemple le ministère du sport en France mobiliser les acteurs du sport les appeler à faire évoluer les pratiques à
l'angle de la sobriété avec des retours qui sont vraiment intéressants on n'est pas obligé de chauffer les lieux où on fait du sport amateur ou les refroidir
donc on a vraiment des leviers d'action assez pragmatiques qu'on peut mettre en œuvre et donner à voir est-ce que vous
pensez qu'on assistera un jour bah du coup non puisque j'imaginer des compétitions sans sans spectateurs
est-ce que vous alors par exemple je je vais donner un autre exemple qui est celui de la recherche scientifique ça ressemble en fait on a besoin pour
repousser les limites de se confronter finalement au progrès des connaissances sens dans les
autres régions du monde bon il y a des choses qu'on peut faire en visionférence on peut aussi avoir des hubs régionaux
où on va se réunir les scientifiques d'un continent donné pour écouter ensemble ceux d'autres continents par
exemple et donc on peut aussi imaginer par exemple d'avoir des événements dans un pays et des retransmissions dans des
stades d'autres pays où les gens se réunissent mais plus proches de chez eux des sortes de de Fan Zone en quelqu sort
ça comme des Fan Zone mais qui utiliseent des infrastructures existantes qui sont utilisées finalement très peu de temps et il y a un point que
j'ai oublié d'aborder quand on a des événements extrêmes les infrastructures sportives peuvent être des vecteurs de
résilience donc vous avez des lieux qui permettent d'être abrités euh protéger des conditions extérieures avec l'accès
à l'eau à l'assainissement et tout le reste et souvent quand on a par exemple des incendies des gens déplacés ou des
inondations des gens déplacés les infrastructures sportives elles peuvent être pensées pour être plus résilientes
et permettre aux gens d'être à l'abri donc il y a aussi cette vocation qui peut être importante une sorte de de de
de de cocon de de protection ouis on peut trouver un refuge lorsque on doit
être déplacé de chez soi j'en reviens tout à l'heure à la question sur sur le sport et l'importance qu'il a à à devoir
changer à montrer l'exemple c'est aussi parce que ça dépend de de ce qu'on veut mettre en avant en fait quel quel mode
de vie quelle société on veut montrer tout à fait c'est l'effet de modèle de rôle modè en fait que peuvent avoir les
sportifs de haut niveau et j'ai eu l'occasion d'être invité notamment par les industriels du sport en France donc
qui produisent l'équipement pour les sportif de haut niveau ou les sportifs au quotidien qui eux-mêmes sont très
sensibles à ce sujet perçoivent une évolution des attentes aussi des sportifs des consommateurs et cherche à
développer une utilisation de seconde main une économie circulaire une réutilisation réduction de l'empreinte
environnemental pour les équipements du sport donc ça montre en fait que dans ce domaine tous les acteurs en fait de
l'affilière sport peuvent être porteurs de solution donc ça veut dire qu'il y a déjà une réflexion qui est engagée pour commencer à à modifier la façon dont on
voit le sport oui oui on a des grands industriels qui vendent des équipements abordables euh je vais pas citer de
marque hein en France mais qui commen à avoir un un suivi très sérieux de l'empreinte environnementale de chaque
produit vendu le communique aux utilisateurs et c'est une manière en fait en informant les utilisateurs les
sportifs les amateurs cette information elle est importante je sais que sur certains événements sportifs il y avait
eu par exemple des billets d'entrée qui étaient à tarif réduit si on venait en covoiturage ou si on venait en transport en commun on voit parfois que les grands
aménagements sportifs commencent à intégrer des parkings à vélo c'est pas toujours le cas mais ça monte en puissance voilà donc ça fait partie des
pratiques qui peuvent être donné à voir davantage c'est c'est bien c'est ça va dans le bon sens mais c'est encore un
peu timide faut être un peu plus ambitieux non vous pensez pas oui en fait ça va évoluer avec le cadre
réglementaire he c'est pas la bonne volonté qui compte c'est le fait d'avoir un cadre réglementaire comme tous les autres domaines d'activité qui va
permettre de changer d'échelle est-ce que les scientifiques sont consulter à l'occasion de l'organisation des grands événements comme par exemple les Jeux
olympiques et paralympiques 2024 alors il y a en fait des scientifiques dont c'est vraiment le domaine de compéten et
qui vont travailler sur différents aspects donc les outils de suivi de l'empreinte environnementale une réflexion
stratégique mais aussi l'amélioration des performances pour les athlètes donc on voit de plus en plus qu'on a
également une communauté scientifique spécialisé sport et performance et pas
seulement performance des athlètes mais performance des activités sportifes dans leur ensemble est-ce que vous par
exemple vous avez été consulté alors tout au départ dans les réflexions initiales par rapport à la candidature
Paris 2024 avec un certain nombre de principes qui étit par exemple le fait d'avoir des infrastructures qui a une
deuxième vie qui est un héritage une réutilisation au maximum c'est-à-dire que si on a à un moment donné des
investissements pour un événement au maximum que cela puisse permettre d'améliorer la vie au quotidien par la
suite on a alors quand on regardes dans le monde ouais les les les les grands les grands événements les grandes
infrastructures qui ont entraîné le plus de surcout ça a été les Jeux Olympiques donc c'est des dépenses publ en plus des
sponsors et souvent parce que les infrastructures qui ont été faites un peu en vitesse ensuite sont ensuite
tombé en ruine ça c'est une catastrophe voilà c'est oui c'est c'est un peu du de l'usage unique presque donc ce qui un
peu voilà et puis je sais aussi que par exemple dans certains jeux olympiques dans le passé je pense à Rio certains
scientifiques ou à Londres certains scientifiques avaient été mobilisés pour à l'occasion de cérémonie d'ouverture
donner à voir le changement climatique sous forme d'infographie d'illustration
je pense aux bandes du réchauffement vous savez où et et donc finalement c'est aussi l'occasion de faire rentrer
les enjeux du climat qui changent dans la culture populaire qui va avec les grands événements sportifs en tout cas
qui sont de plus en plus contestés par rapport à leur effet tourisme de masse hein ça c'est évident en tout cas vous
le disiez donc la la la thématique du sport est de plus en plus présente dans la recherche scientifique ça ça
s'intensifie oui oui en fait moi j'avais fait de la veille en fait en en croisant sur les
publications scientifiques sur sport et climat c'était assez net on n' pas dans les rapports du GC d'évaluation
spécifique de l'empreinte environnementale du sport ce sera peut-être le cas la prochaine fois avec le tourisme ou la mode par exemple he
des des thématiques importantes mais par contre sur les leviers d'action on a en fait les mobilités Activ qui ont été
évalué dans les leviers d'action qui largement dans la société peuvent permettre de réduire l'empreinte
environnementale alors très bien vous vous me faites une une belle transition puisque effffectivement dans le 6e rapport le J à trava sur le le vélo
comme alternative quel était quel travail ils ont mené alors sur la partie
mobilité il y a un ensemble de leviers d'action qui ont été identifiés qui permettent en fait de réduire les
émissions de gaz à effet de serre d'améliorer la qualité de l'air et dans ces leviers d'action la pratique en fait
au quotidien de la marche et du vélo ressort très nettement comme un levier d'action abordable à multiples bénéfices
qui demande des investissements limités et qui contribuent à un cooup bas à réduire les émissions de gaz à effet de
serre mais alors on a là on est confronté à l'infrastructure euh puisque pour développer le vélo pour qu'en tout
cas les les gens se déplacent à vélo il faut des infrastructures tout à fait donc ce qui a été analysé c'est à la
fois le potentiel d'innovation donc vélo vélo électrique qui permet de rendre plus accessies les déplacements au
quotidien quand on a des côtes quand on est un peu fatigué ensuite la deuxième chose c'est les le véloartage qu'est-ce
qu'il permet de faire en se substituant à d'autres usages et puis enfin ça s'inscrit plus largement dans un
ensemble de stratégies qui rendent accessible des styles de vie sobr en carbone ou c'est pas le choix individuel
qui compte c'est le fait d'avoir une vision stratégique qui le rend accessible notamment avec des infrastructure cyclable sécurisé et avec
des espaces pour stocker les vélos hein près de chez soi ou près de son lieu de travail vous parlez de véloartage c'est quoi c'est le système Vélib à Paris par
exemple he c'est-à-dire quand on ne veut pas avoir son propre vélo des flottes de vélo mises à disposition et là il y a
beaucoup d'études qui sont faites pour voir ce que ça permet d'éviter comme recours à la voiture individuelle par exemple et queles en sont les bénéfices
et donc cela fait partie des leviers d'action c'est nouveau en fait hein ça n'existait pas il y a quelques décennies on a vu aussi des retours d'expérience
assez passionnant sur à quelle vitesse on peut favoriser la pratique du vélo au quotidien donc en France c'est à peu
près quelques pourent des déplacements en dehors des grandes villes ça reste faible c'est ce que j'allais dire il une
inégalité en fonction des territoires tuimagine que c'est plus facile en ville de développer ça que ce qui a été étudié
c'est des études de villes qui ont permis d'accélérer la pratique du vélo notamment par exemple dans les années 70
aux Pays-Bas qui ont conçu la ville pour le vélo sans voiture avec d'ailleurs des bénéfices en terme de qualité de vie et
de vie en bonne santé longtemps c'est ça le le bénéfice il est pas que pour le climat il est aussi pour pour la santé notamment tout à fait et notamment dans
le cadre du covid-19 de la pandémie on a beaucoup de villes dans le monde et y compris dans des pays en développement
qui ont fait d'une politique sanitaire une politique de ville cyclable et qui
ont parfois multiplié par 6 la pratique du vélo en un an donc on voit qu'on peut aussi aller très vite quand on veut
permettre aux gens de se déplacer sans être entassés dans des transports en commun et donc les bénéfices en terme de santé c'est contribuer à améliorer la
qualité de l'air c'est également donc une mobilité active au quotidien donc important pour la santé physique et
mentale c'est aussi un vecteur d'acclimatation c'est-à-dire quand on fait un exercice physique régulier on
résiste mieux au vagues de chaleur par exemple donc c'est aussi une stratégie d'adaptation et en fait l'aménagement
cyclable on voit que sa qualité joue sur la pratique et les gens sont prêts à faire des déplacements plus longs si en
fait ils ont des espaces agréables arborés avec des espaces verts et là en
fait on peut aligner de l'aménagement du territoire des trames vertes pour la biodiversité permettre le mouvement des
espèces le long de ses voies cyclables et rendre accessible voilà des mobilités de ce type et là est-ce que le le
gouvernement a pris des mesures pour aller dans ce sens là alors moi j'aurais aimé que le Président de la République dise j'aime la bagnole le train et le
vélo il a surtout mis l'accent sur la voiture et ça reflète l'alignement construit depuis plusieurs
décennies de l'industrie de l'automobile de l'aménagement du territoire qui parfois crée des effets de verrouillage
où on est dépendant de la voiture et on a pas d'autres alternative et et donc ce que voit c'est que depuis quelques
années il y a vraiment des politiques publiques qui montent en puissance sur le vélo qui rendent l'accès à des
financement disponiblebl pour les petites communes pour les collectivités et ça c'est un formidable accélérateur
et on le voit fait avec parfois même une offre de tourisme durable qui se construit ancrée sur le vélo qui crée
des emplois le tourisme à vélo est est davantage créateur d'emploi dans les
régions qui le développent que d'autres formes de tourisme et avec également des enjeux industriels très important sur
l'ensemble de la filière vélo donc c'est pas simplement en fait un enjeu on va dire climat c'est un enjeu également de
politique de santé publique et je veux terminer sur ce pointl ou ce qu'on observe c'est que la plupart des jeunes
Français ne font pas assez d'AC activité physique au quotidien c'est un enjeu de santé tout au long de la vie de
bien-être vous avez vous avez raison de le dire d'ailleurs l'an est présent ici à l'occasion de la Fête de la Science et
ils ont publié récemment un rapport qui montre que on est tous très sédentair tout à fait et donc par exemple les Jeux
Olympiques ça peut être l'occasion d'avoir des initiatives qui vont permettre en sécurité d'aller à l'école
au collège ou au lycée à vélo ou à l'université par exemple et donc de de mettre chacun en situation d'être
sportif au quotidien là d'ailleurs je je vous vous vous parlez des des Jeux Olympiques des futurs jeux olympiques
qu'est-ce que vous pensez de ce qui a été mis en place d'un point de vue justement sur l'environnement et limiter l'impact sur l'environnement alors ce
qu'on voit sur les Jeux olympiques de Paris 2024 c'est que cet aspect là a été pris en compte notamment sur la partie
infrastructure j'espère qu'il y aura des choses plus durables sur la partie alimentation par exemple il y a toujours
des compromis qui sont faits avec les sponsors qui véhiculent certains modes de vie pas tout à fait aligné avec les
enjeux santé et bien-être et climat et après donc moi je pense que ce qui sera vraiment important c'est d'avoir une
analyse précise de ce qui contribu aux émissions de gaz à effet de serre pour Paris 2024 comparé aux événements
précédents en tirer les leçons par rapport à l'alignement de ce que fait le Comité olympique par rapport au facteur
1/4 ou demi de baisse des émissions de gaz à effet de serre qui est vraiment nécessaire là ils se sont fixés comme objectif de de de ne pas dépasser 1,58
million de tonnes si je me trompe pas d'émission de gaz vous ave fait de ser par quand même ce sera ce sera principalement les transports liés au
déplacement par avion pour assister à l'événement et ça c'est un vrai enjeu pour le sport comme pour tous les autres
secteurs d'activité si on regarde en fait dans le monde c'est une partie de la mobilité qui augmente le plus mais
avec seulement une fraction de la population mondiale qui utilise l'avion avec des enjeux où les les l'innovation
technologique qui permet de décarboner l'avion elle sera pas disponible avant une quinzaine d'années ou mieux et donc
vraiment là l'enjeu d'arriver à à maîtriser la demande et critiques et donc ça pose vraiment la question
d'arriver à offrir des espaces festifs liés à des jeux olympiques en réduisant
les déplacements par avion alors pour conclure est-ce que vous auriez un message à faire passer une une dernière
un dernier message au public qui nous regarde bah peut-être que si vous vous intéressez par exemple au sport ça peut
motiver pour des parcours scientifiques techniques parce que il y a effectivement un ensemble de leviers
d'action qui peuvent mobiliser des compétences scientifiques et que et donc je m'adresse notamment aux plus jeunes
les jeunes filles les jeunes garçons pour souligner l'importance de s'engager dans des filières scientifique parce que
ça peut répondre à des passions personnelles le sport mais aussi parce que pour vraiment faire face aux enjeux
du changement climatique beaucoup des solutions passent par des compétences scientifiques et techniques très bien
ben merci beaucoup Valérie Masson delmot direction le terrain on va retrouver Loren pour prendre un bold
d'air
[Applaudissements] merci Philippe schifffman bonjour vous
Flair, la valise qui respire, avec Philipp Schiffmann d'IFPEN
êtes ingénieur chercheur à IFP énergie nouvelle et vous êtes venu avec un condensé de technologie un vrai
laboratoire ambulant qui vous permet d'analyser la qualité de l'air alors qu'est-ce que vous pouvez repérer avec
avec cet analyseur là avec cette analyseur là on peut mesurer une multitude des poant
euh polluant ou odorant parce que ok c'est quel type de de
molécule par contre par exemple l'ammoniaque SO2 les oxyazotes
ou d'autres molécules odorants comme naftaline ou alors ces molécues là parce que nous en tant que novice on sait pas
forcément à quoi ça correspond dans quelle situation on peut les croiser ok l'ammoniaque ça ça vient beaucoup des
des fermes des agriculteurs ça peut venir des PO d'échappement des véhicules OK ou ça se présente aussi naturellement
sur notre peau par exemple d'accord donc là j'ai mets du de l'ammoniac avec avec ma peau exactement OK et combien de
molécules aujourd'hui vous êtes capable de repérer avec la flirbox aujourd'hui on a à peu près une trentaine de
molécules qui sont calibré sur la flirbox mais on a la capacité de voir
encore plein plein d'autres molécules estce queever oui vous pouvez rajouter autant de molécules que vous voulez en
soi il suffit de calibrer la machine pour qu'elle fonction dé il faut que la molécule a un certaine absorption dans
l'ultraviolet ah oui parce qu'on va le voir vous utilisez la lumière ultraviolet pour savoir ce qu'il y a
dans l'air exactement bah écoutez je vous propose de d'ouvrir la boîte et on va carrément regarder à l'intérieur ce
qu'il y a dedans alors par où rentre l'air et quel
chemin elle fait dans tout ce petit barda alors vous voyez ici ça c'est le filtrre d'air d'accord là on donc l'air
va rentrer par l'extérieur ici arrive par par la gauche ok elle rentre dans la cavité elle se disperse ici d'ord et
c'est là-dedans qu'on a de la lumière UV exactement c'est là où la mesure prend lieu alors ben tout le reste ça sert à
quoi alors ici on a la saource lumineuse qui injecte la lumière dans la cavité OK
et la lumière interagit avec la molécule dans l'air et ici on récupère le signal
avec le spectromètre en fait les comment ça se passe les les molécules les atomes
qui sont dans l'air vont aspirer un peu du V comment dire ex il y a c'est un processus d'absorption du coup la
molécule elle prend un peu de l'égie de la lumière dans sa gamme caractéristique
donc on on compare ce qu'on a ce qu'on envoie comme faisau à l'entrée avec ce qu'on récupère à la exactement on peut
imaginer ça comme dans le visible une un verre un peu coloré du coup si on met un
vert bleu on verra la couleur bleu donc ça veut dire qu'il a absorbé le reste du du spectre lumineux et qui nous a laissé
que cette lumière bleu là exactement bon alors là nous on le voit pas de nos propres yeux puisque c'est elles sont
pas sensibles dans l'v est-ce que vous pouvez nous montrer par exemple alors vous parler de l'ammoniaque sur la main qu'est-ce que ça donne donc on aura la
courbe sur l'ordinateur VO déjà légèrement qu'on a un petit fa fond de
sur dans la salle si si je mets ma main à l'entrée l'inspiration ouais on voit
ah tout de suite ça ça monte caractéristique de l'Amon alors ça cette forme là avec tous ces différents
pics plusieurs pics cl sont vraiment caractéristiqu pour l'ammoniaque vous vous vous reconnaissez l'ammoniaque voà
c'est moi en d'expert je reconnais l'ammoniaque on a amené différentes
molécules qu'on peut proposer à l'analyseur on a toujours donc ce petit
bouruit de fond et là on change de molécul on change des molécules là c'est molécules qu'on peut trouver sur les
plastiques les cchou et elle a une forme beaucoup plus lisse avec une CPE d'absorption euh comme celle-ci mais
alors dans l'air il y a beaucoup beaucoup beaucoup de molécules qui cohabitent vous vous en repérez une exactement on peut une trentaine comment
on sait sur un spectre d'absorption qui va être peut-être très complexe là c'est que c'est très concentré on lui met de
l'ammoniaque directement on va dire dans le nez mais quand on a plusieurs molécules qui cohabitent comment on fait
la différence comment on discrimine et on sait qu'est-ce qui compose notre air voilà on a dans l'air plusieurs polluant
qui sont présents à très faible concentration des fois des pas par milliard que l'anal donc milliard ça
veut dire que on en a un pour 1 milliard de molécules de de poulon qui est dilué
dans 1 milliard de mollécules d'air d'accord et du coup on peut avoir plusieurs polons et l'algorythme dans la
flirbox arrive à démêler les différents mélanges les différents gaz selon leur
euh conc SP bien caractéristique à cette
mollécule là c'est fort parce qu'on imagine que tout se superpose il y a des spectres d'absorption qui doivent être parfois un peu aux mêmes endroits et il
arrive à à déconvoluer ce signal on peut dire ça comme ça exctement c'est c'est pour ça on développe nous chercheurs des
algorithme chimiométrique d'accord qui arrive un algorithme chimiométrique voilà alors vous avez aussi un autre
analyseur infrarouge qui est juste derrière alors je me permets on va aller regarder ce que ça donne c'est la page qui est juste derrière voilà et alors
l'analyseur infrarouge il est dans cette petite boîte qui est là on va regarder juste après ce qu'il y a dedans mais est-ce que vous pouvez nous expliquer ce
qu'il détecte cet analyseur du coup ici on va la coupe de des concentration de CO2 en ppm dans le musée depuis sa ou
voiture ah oui là ça c'est il est ici on a eu une matinée plutôt calme il y avait pas trop de gens qui expirai le CO2 et
depuis environ ce midi on a des plus VO que la courbe de CO2 grimpe drastiquement depuis le début bon c'est
sans risque on est d'acord c'est sans risque on est toujours sur des bons niveaux mais ça pourrait servir de de mesures de fréquentation
euh de la bouche d'aspiration ici on voit que les concentrations augmentent euh de CO2 assez important c'est pour ça
que parfois on a des petits pics c'est des gens qui sont venus essayer exactement où moi je me suis approché de la c'est ce sont des appareils vraiment
très sensibles ok ouais et alors sur ce côté-là le le graphique bleu qu'est-ce que c'est sur le côté droite on a des
particules fines PM euh 10 et pm25 alors PM ça veut dire ça c'est c'est des
particules particul m d'accord et c'est la concentration masse des particules qui sont soit plus petits que 2,5
micromè en diamètre ou euh 10 micromè c'est les particules dont on entend
parler parfois dans des pics de pollution on nous dit attention alerte aux particules fines mais c'est quoi ces particules fines c'est iles peuvent être
d'origine frraim diverse ça peut être soit de l'activité humaine d'accord euh
combustion et cetera ça peut être des événements naturels des polen des du S
des SAR du virus des béries voilà c'est c'est vraiment Pasch tout mais c'est mesure assez facile à faire et en temps
réel pour alerter des gens en cas de vous me dites il y a un peu tout dedans j'imagine qu'il y a des choses qui sont
peut-être pas très dangereuses mais on estime que si on voit ces particules là augmenter dedans la concentration de
polluant va quand même être grande et c'est le fait qu'elle soit surtout petite qui ve pas poser problème ex pe
être pénétrer très profondément les poumons et passer même la la barrière
quand on descend exactement et c'est particules des particules fines il
peuvent avoir des effets néfastes sur les poumons les systèmes cardiovasculair
et OK et donc là quand on nous dit il y a une alerte au particulle fine c'est un analyseur de ce type là infrarouge qui
sont qui sont disposés dans les villes euh c'est c'est des analysess plus plus grands plus
euh stationnair qui peuvent avoir plusencambement son encore plus précis que cette analyse ok
mais c'est de l'infrarouge aussi ou pas forcément est-ce que c'est de l'infrarouge aussi ou pas forcément les particules non pas forcément ok est-ce
que vous pouvez nous montrer ce qu'il y a dedans du coup à quoi ça ressemble ici l'analyse gaz effet de ser
du coup il mesure le méthane et le CO2 OK et pour chaque molécule on a un un
laser pour chaque molécule on a un laser ouis par molécule on a besoin alors que là on avait un seul faisceau un seul
faiseau lumineux mais qui est met sur un très large gamme des longue dent du coup
des couleurs et chaque laser il a une gamme très très serrée ah oui un laser c'est
quelques longueurs d' seulement exactement donc il va paser plusieurs choses qui vont passer par là c'est rare d'IR quel chose passe juste une rie
d'absorbance d'c des mollécules d'accord ok et alors donc vous avez vous vous
produisez deux rayons euh laser laser qui sont infrarouges dans les fibres optiques ici amené ensemble et après on
a une cavité optique ici c'est fris bijou technologique parce que le faisau
laser il paru plusieurs kilomètres dans cette dans cette toute petite boîte on a plusieurs kilomètres de faisau pour
avoir assez des sensibilité ah oui pour éviter qu'il passe que une seule fois à travers le faisceau on le on met des miroirs pour
que ça se réfléchisse et que ça passe je sais pas 50 fois 100 fois dedans 1000li
fois d'accord c'est la même chose sur cette sur le dans Luv on a pas besoin d'un chemin optique si long du cou ici
on est plutôt sur des 10 15 m chemin optique d'accord bon il y a quand même un peu de de miroir du coup par qu'on il
y a pas 15 m là non non non il y a quand même des jeux de miroir qui permet d'augmenter la interaction entre la
lumière et les molécules qu'on essaie de mesurer OK et alors avec tous ces analyseurs vous produisez ce genre de
carte là c'est vous êtes balader autour de Paris et vous êtes capable comme ça de savoir d'où viennent les molécules
malodorantes ou les poant et vous avez plein d'autres solutions comme ça et ça vous les baladez à pied ou vous c'est là
on s'est baladé à pied en sac à dos on on s'est baladé en vélo ou en voiture ok
oui vous avez une voiture spéciale même la FL vous l'appelez la flire car vous avez on a la fler car exactement et
cette voiture là on peut équiper avec des nombreuses analysers oui vous rajoutez une station météo on a des
stations météo des GPS intégré standardement parce que n'importe quelle concentration en mesure il faut les
ramener avec augmenter avec l'information du vent ah pour savoir d'où ça vient donc on a analyur de vent
de et vous même vous produisez je crois des des vous savez analyser des panaches et pouvoir remonter à la source au
mettre près sur d'où vient la source de méthane par exemple tout elle vient et quel débit quelle concentration quel
débit une F de gaz par exemple ou parce que les concentration il diminue fait à mesure de la distance de la fuite mais
ce qu'on veut savoir c'est vraiment le débit de la fuite d'où est et quelles zones vont être impacté par une éventuel
d'ord incroyable bah d'ailleurs on va voir tout de suite que vous voyagez beaucoup beaucoup avec ces dispositifs
mais pour ça je vous laisse rejoindre Fred en plateau Fred je crois que tu es avec Guillaume aussi de IFP énergie
nouvelle je te laisse Philippe qui va te rejoindre et je te laisse continuer de parler de ce beau projet flair qui est
assez itinérant je crois MERCI Lorine Philippe on vous attend vous nêtes pas très loin vous allez nous rejoindre je
Sport et qualité de l'air, avec Guillaume Berthe et Philipp Schiffmann d'IFPEN
suis effectivement avec Guillaume Bert bonjour Guillaume alors Guillaume
également l'IFPEN vous vous êtes docteur en géochimie en géochimie oui
environnementale d'accord et vous êtes chef de projet qualité de l'air IFP IFP
n c'est bien çan énergie nouvelle et chef de projet qualité de l'air dans le projet flair là qu'on porte en petit
logo ouais vous êtes venu avec votre voiture qui flire là ou pas pas sur le Trocadero on a amené nos appareils dans
le musée donc on fait de la mesure comme l'a montré Philippe à l'intérieur du musée donc c'est assz intéressant
d'accord bon en tout cas avec ces équipements là mais on va le voir bonjour ça va Philippe ça vas bien merci
et vous ouais ça va merci on va voir que vous déplacz en France vous pouvez aller
partout mais vous allez aussi assez loin je voudrais avant qu'on dise un mot d'une appli que vous lancez qui
s'appelle g alors g oui c'est nos collègues de l'IFP qui ont mis en place cette
application elle est elle est pas récente enfin ça fait déjà plusieurs mois qu'elle est en service donc c'est
une application gratuite ouais que je vous invite à télécharger euh surtout g
r gecor il y a le petit QR code à à flasher sur notre stand h et euh bah
pour l'occasion aussi de la journée nationale de la quit de l'IR qui sera la semaine prochaine c'est un bon moyen de contribuer donc GCR est dédié à à la
mobilité et à comment on peut améliorer notre mobilité et réduire notre IMPAC de carbone sur avec notre mobilité c'est
quoi le principe ça marche comment alors le principe c'est qu'elle reconnaît nos déplacements que ce soit en vélo en
voiture en transport en commun elle fait la distinction si je suis à vélo j'ai pas besoin de elle fait la distinction
tout seul OK et elle vous donne votre contribution en carbone donc à la fin de
l'année vous avez votre Bilan Carbone lié à votre mobilité ah je vous posez une colle comment elle peut savoir si je
suis dans un TGV ou dans un train à vapeur la vitesse sérieux la vitesse
bien sûr ah ouais et donc comme ça j'accumule je peux gagner des points si je suis un bon citoyen alors pour vous
oui oui c'est c'est très bien on peut se comparer aussi avec d'autres d'autres communautés d'autres nationalités voilà
donc on est plutôt bien placé en France on a notre contribution est plutôt bonne
il y a différents widgets aussi sur le sur l'application vous avez la météo pour optimiser votre vos transport en
vélo savoir quand partir s'il fait beau voilà il y a un widget aussi sur les pics de pollution qui peut être pratique
pour savoir si on prend le vélo où on passe voilà où on passe je sais pas si
non et puis aussi si si on veut faire du sport par exemple on réduit l'intensité
sportive quand il y a un pic de pollution voilà c'est ce qui est ce qui qui est conseillé d'accord est-ce que
vous allez suivre au moment des Jeux olympiques et paralympiques avec votre voiture ou avec vos équipements la qualité de l'air on aimerait bien faire
ça ouais se balader autour des stades ou des piscines ou il y a plein de plein
d'options bon en attendant on va se balader parce que vous faites des beaux métiers vous vous analysez la qualité de
l'air en France mais votre travail vous emmène aussi à l'étranger on va prendre
deux exemples alors je sais pas si vous étiez tous les deux enfin Guillaume on va commencer par l'Islande vous étiez
parti en Islande c'était quoi le but de la mission alors l'Islande c'était lien un projet européen de réinjection du
flit thermique donc en Islande c'est une île volcanique et donc le le sous-sol
est chaud et on utilise cette chaleur la géothermie bah pour le pour l'eau chaude le chauffageit voilà ça rappelons quand
même ce que c'est que la géothermie en gros comment ça fonctionne on a beaucoup de chaleur là-bas en Island soussol
parce que c'est volcanique voilà mais on a aussi de la chaleur ici dans le sol parisien très profondément c'est c'est
une chaleur qu'on peut utiliser bien de bah de chauffage ou de d'électricité donc on extrait de l'eau
chaude plus ou moins chaude en fonction de l'endroit où ouais c'est ça et puis on fait chauffer bah des radiateurs ou
alors on fait chauffer tourner des turbines pour créer de l'électricité là il faut qu'elle soit très chaude pour avoir de la vapeur et faire tourner les
turbines voilà voilà et alors la chance en Islande bah c'est que comme c'est volcanique on a énormément de chaleur
ouais donc il y a pas besoin de creuser profond non plus pour avoir de de la chaleur on le voit là je sais pas si
c'est vous qu'on voit de oui c'est nous alors là c'était près du volcan qui est en éruption ces dernières ces deux
dernières années là où il y a des cou de lave très récurente je vous demanderais pas comment il s'appelle non impossible
à prononcer d'accord et donc vous étiez sur ce volcan ben malheureusement quand on y allait il venait de de d'arrêter de
couler donc mais on avait encore les les laves chaudes et les fumeserolles donc céit très intéressant d'accord donc là
donc on a une terre qui est extrêmement volcanique et qui donc utilise énormément la géothermie hein je sais
plus 95 % peut-être de l'énergie c'est combien oui oui même les particuliers font leur propres pu dans leur jardin et
utiliseent le chaud de chez eux euh et puis alors la la particularité de de l'Islande c'est que c'est souffré enfin
il y a dans le volcanisme il y a beaucoup de soufre donc il y a il y a une odeur de soufre qui qui règne un peu
dans la campagne islandaise et donc et donc on allit là-bas pour nous faire bah pendant la réinjection de de Flut
geothermique voir s'il y avait un impact sur cette nuisance olfactive dans l'exploitation de FL gemique d'accord
alors et expliquez-nous parce que normalement on extrait euh cette eau très chaude voilà alors là le but c'est
de la réinjecter la réinjecter dans le sous-sol et voir si bah si si un impact
si si on a on améliore notre impact gaz effet de serre et nuisance voilà donc
nous on on était là-bas pour cette mission et donc on a cartographier une ville qui s'appelle evergardi qui est
dans une zone très volcanique et on a mesuré bah les les sfrets aussi les gaz
à effet de ser donc le but là c'était vraiment pour voir les odeurs nuisibles
ou ou aussi les émissions de de de de gaz de gaz de gaz Effetre donc méthane CO2 et ét en Islande on en a profité
pour faire un peu de de voyage et on allait se promener autour du géser par exemple d'accord je sais pas si on va
voir ces images mais en tout cas vous étiez quand même dans des conditions il avait l'air de faire un petit peu un peu
froid non il faisait froid oui c'était en quelle période là c'était en décembre 2022 si
je me trompe pas 2021 mais c'était pendant une tempête de neige on avait des températures le matin moin 1 cétait
créé ouais c'était et avec quel matériel là vous partez dans ces CASL alors là donc
on peut pas prendre notre voiture justement la FLC on y va en avion et donc on part avec bah l'équipement sac à
dos qui est exposé ici d'accord donc qui est assez lourd et donc le balon le voit
à l'image donc on avait pris un autocollant donc sur la voiture de location on avait mis notre logo flire
mais la voiture pas la voiture n'est pas équipée mais on peut faire des mesures depuis la voiture
quand on a fait la la ville des vergardis par exemple et là ben c'est Philippe je te laisse expliquer ce que
tu fais c'estementi avec la flirbox ici du coup analy des poulons on était à
côté des sites des sauces chaudes naturelles qui étent au flan de la
montagne à côté des des puit fait par humain qui sont exploités pour le pour
le voilà exactement on voit à quelle température à ça Bou c'est très chaud
et et voilà donc là c'est des des émissions naturelles euh donc c'est pour
ça que l'environnement islandais est quand même souffré donc ça sent le
souffre en fait le moment c'est ça ça sent le souffre et et et ces mesures
elles permettent d'aller vers quoi ensuite c'est quoi le but bah là nous c'était vraiment une mission sur le
l'exploitation de de la géothermie donc sur les centrales géothermiques si on si
on rinjecte ce fluide est-ce que on réduit l'impact lié à l'utilisation de
cette cette ressource d'accord parce que c'est une nuisance vraiment pour les gens qui habitent là alors les islandais
sont habitués euh nous quand on est arrivé on se dit ou là là ça sent quand même très mauvais même quand on prend une douche ça sent ça sent le souffre
l'au l'eau est souffré et et voilà donc eux ils sont habitués donc ils ont pas trop vite
différence non plus parce que le comme l'environnement est très souffré ça sent
ça sent vraiment mauvais d'accord mais le but c'est quand même de trouver des solutions pour essayer de on voit
justement les les cheminées de de géothermie donc voilà donc c'est typiquement le la vapeur d'eau qui qui
est rejetée dans dans l'atmosphère et ça c'est en permanence et ça c'est en permanence voilà donc là l'idée c'était
de réinjecter cette vapeur dans le sous-sol pour réduire cet impact d'accord donc mais le but de la
réintroduction dans le sous-sol c'est justement pour enlever les nuisance sollfactiv ou ça a d'autres ob et puis
aussi garder dans le réservoir cette cette ressource voilà donc là c'est pas notre domaine il y a des ingénieurs
enothermo qui qui connaissent mieux ça mieux que nous on était vraiment là sur
la mesure qualité de l'air et sonore d'ailleurs on a fait des et pourquoi sonore parce que les les cheminées qu'on
voit sont assez assez bruillantes et on voulait voir si bah si on on évite cette
cet évent vers l'atmosphère si on réduit aussi la la nuisance sonore bon il s'avérrait que c'est c'est un c'est un
ronrond gentil plutôt grave donc il n'est pas très nuisible et assez loin assez loin du de la ville des vergardis
donc ça va d'accord on va on va changer de destination on va aller au Canada alors là je sais pas c'est Philippe qui
étaitement qui est en mission avec un tésard de nous qui a cou ce jet les
émissions du du permafrost qui ont une période dég alors le permafros qu'on
appelle aussi le pergilol Perol c'est ça expliquez-nous
ce que c'est bon Vy j'y vaisasy vasy alors pergol c'est bah c'est le sol
qu'on trouve généralement dans les hautes latitudes qui est gelé en permanence et avec le réchauffement
climatique se dégèle voilà on voit des images de de l'arrivée de Philippe sur
la station scientifique de arrivé en hydravion alors là là ce qu'on voit là
ce sont ces sols qui dégèent voilà donc là c'est des sols alors en dessous donc il y a y a une première couche qui qu'on
appelle la couche active qui qui peut geler et dégeler durant l'année donc là l'hiver ceite est complètement inaccessible et
en dessous il y a un sol gelé en permanence qu'on appelle pergéisol et donc là le le tard qui travaille avec
nous étudie bah cette couche active donc il étudie une sur une thématique sol
justement qui est aussi à iFPEN la capacité des sols enfin à
retenir le carbone ou à le libérer donc lui il va regarder comment ce ce carb
qui est continue dans le sol évolue et donc il a fait il fait des mesures
combinées de sol et de mesure de gaz insitus qu' a fait à ce moment-là de gaz
effet de serre d'accord parce que bon ce qu'il faut rappeler quand même c'est que normalement ces sols sont toujours gelés
enfin étai toujours gelés avec le changement climatique il se dégèle et en
dégelant et bien tout le carbone enfin une partie du carbone qui a été stocké pendant des milliers des milliers et des
milliers d'années est en train de partir est en train de partir il y a un stock énorme parce que c'est c'est une très grosse capacité de carbone c'est éorme
voilà donc c'est il y en a qui appelleent ça la bombe la bombe climatique on sait pas encore comment ça va ça va
évoluer vraiment mais voilà c'est cette boucle rétroactive qui est un peu qui fait peur et qui est un peu infernale
c'est que plus il va faire chaud et plus on va enfin on va réchauffer le sol et
baisser la couche active et perdre en Perger sol et voilà d'accord et et donc
tout ça ça s'en va dans l'atmosphère et ça alimente les gaz à effet de serre et c'est un cercle sans fin puisque ça va
encore augmenter le le changement climatique ça c'est un projet aussi sur lequel travaille IFP oui le la
thématique sol est un nouveau projet IFP voilà qui qui est très intéressant et
qui il me semble qu'il vont être au salon de l'agriculture d'accord alors par de ça parlons du côté un petit
peu plus expédition dans quelles conditions VI v làbas parce qu'on est au
milieu de nulle part on est au milieu de nulle part du coup on a déjà pris trois
avions commercials pour arriver à la dernière ville de la frontière du du
sauvage et là on a pris un hre avion 300 km pour arriver à cette station de recherche qui est construite
ement détente ouis c'est des tentees un peu renforcé et autour de cette
campement on avait une barrière électrifiée anti-ours parce que on est
au zone des chrisly ah ah d'accord parce que il y a des ours là-bas vous avez eu de la visite nous heureusement pas mais
les années précédents il y avait des chis qui sont passé la nuit
et ils ont donné au chercheurs présents à cette époque là une frie frayeur parce
que les tentes sont des dentas la nuit et pour aller aux toilettes ou B ver
d'au il faut sentir c'est la clôture qu'on voit là exactement c'est la p Clure vous êtes dans la nature mais vous
vous enfermez bah oui c'est nous dans ces cas-là dans à l'intérieur
du à l'intérieur de de de de de l'enclos et alors dans dans cette tente on va le
voir hein il y a une cuisine des labos euh oui il y a des des labos comme on va
ici pour la préparation des des échantillons de l'eau de
des terres vous êtes combien là on était une petite dizaine c'était une population de re
chercheurs qui qui fluctu assez de manière assez important des gens qui regardaient comme nous sur
les échanges gaz dans les perma France gens qui avaient un focus sur l'eau et
d'autres biologistes qui regardaient le comment est-ce que le réchauffement
climatique impacte la euh les plantes et
d'accord ce sont des équipes c'est un laboratoire international oui il y avait des chercheurs bon bien
sûr Canadiens euh nous on était allemand et mexicain
travaillant pour laboratoires français il y a des collaborateurs Allemands des universités allemandes qui qui vont
régulièrement oui le Tesar est mexicain donc c'est on on est une équipe internationale vous êes à l' FPN déjà
une équipe internationale d'accord combien de temps ça dure ce genre de mission on passe 10 jours sur vraiment
dans la station de recherche mais avec les les avions et tout ça qu'il fallait pour y aller ça nous a déjà pris TR 3
jours pour pour arriver dans la ville même de Yellow kn d'accord donc votre
travail c'est quoi c'est d'aller voir si le sol se dégèle vous prenez des mesures
vous faites quoi oui oui on a pris multitude de mesures sur comme guillum a dit on a au-dessus
du du permafrost la la couche active du coup on a mesuré la profondeur de la couche active sur ce que vous appellez
la couche active c'est c'est la couche qui gèle et dégèle pendant durant l'année d'accord ouis et là la
profondeur est entre 30 et 30 cm et 1 m
coup on avait pris des pics pour prober les la profondeur du sol on a pris des
échantillons d'eau et de l'air et on a fait aussi des mesures en direct des
concentrations de méthane CO2 et des des poulant qu'on mesure avec la flirbx d'accord parce
qu'on parlait du carbone mais il y a aussi le méthane qui est un gaz extrêmement un gaz à effet de serre très
très très très puissant mais alors tout ça pour bien comprendre c'est vous prenez des mesures sur une certaine
étendue parce que c'est immense vous pouvez pas tout faire et vous faites des calculs après a en extrapolant en disant
bah voilà combien ça peut émettre de gaz à effet de serre là on a différencié différents écosystèmes dans ce dans ce
milieu donc il y a là on est dans une Tundra principalement et donc on regarde
dans la Tundra ou dans des des des wetland al j'ai plus le nom en français mais des des zones humides voilà euh
quel quel écosystème contribue le plus aux émissions de gaz effet de serre ou comment va évoluer le sol dans ces dans
ces deux écosystèmes donc le le t et aller faire ses mesures mais aussi il est revenu avec des échantillons sur
lequel des échantillons de sol sur lequel et de gaz sur lequel il est en train de faire des analyses voilà donc c'est une thèse en cours d'accord
souvenir de cette expédition en dehors des grizzly qui venaent vous chauiller les pieds le soir dans la franchement la
solitude là-bas quand on sort du campement on sait à 200 km et il y a
personne d'autre que que nous et on entend aucun un bruit s'il y a pas
de vent c'est la silence complète il fait froid nous qu' on était là il
faisait assez bon comme on a l'équipement tout ça on était on était
bien mais ouais la première nuit il y avait quand même le du gel et on était pas préparé
pour ça avec nos petit sac de couchage de de vous avez une chance incroyable
quand même on va le voir en image mais vous avez dû le voir plusieurs fois des horurures Boréal ça aussiéit magnifique
moi c'est mon meilleur souvenir je pense en Islande c'est les horures Boréal voil on les voit à l'image c'est toujours un
phénomène naturel absolument extraordinaire vous en avez vu beaucoup
nous on a vu pendant de nuits des Boréal et aussi les ciel qui sont magnifiques
dégagés de toute pollution de lumière qu'on a pas d'habitude à voir ici sur
Paris VO c'est vraiment magnifique pour des hommes qui chassent la pollution les
mauvaises odeur et tout c'est bien là-bas là-bas on respire ouais ouais là ouais et et en Islande
aussi en Islande aussi malgré les mauvaises odeurs c'est c'est un très bon
air et puis les horur Boréal aussi en Islande moi c'est un de mes plus beaux souvenirs oui la première la première hor Boréal ça fait quelque chose
d'accord ça vous arrive régulièrement de faire des missions comme ça à l'étranger ben on a cette chance ces dernières
années de pouvoir partir donc j'espère que ça va continuer oui ouis et parce que iFPEN travaille avec différents pays
où on appelle des des vos vos services qui sont spécifiques en fait ben on a
des thématiques et on essaie de trouver des partenaires sur sur ce thématique donc là par exemple sur sur le pergellisol et ben on a contacté
beaucoup d'universités canadiennes pour essayer de monter un partenariat avec notre savoir-faire et leur savoir faire
parceque c'est pas une thématique sur lesquell nous on était très à l'aise au départ sur sur le pergol voilà donc on apprend et on on essaie de de monter les
les projets de cette façon d'accord et ben écoutez Philippe et Guillaume merci beaucoup si vous voulez discuter encore
plus avec eux ou participer aux expériences là aux expériences on a on a
un petit jeu de reconnaissance d'odeur voilà ils sont juste là juste juste
derrière la scène merci à vous pour vos témoignages et après ce voyage
finalement dans le Grand Nord on va se réchauffer un petit peu ma chère Marie
oui Fred on va on va parler de chaleur puisque c'est l'heure de showud pour les j c'est
[Applaudissements] parti alors je suis avec Yanne Bauten
L'acclimatation des sportifs à la chaleur, avec Janne Bouten de l'INSEP
bonjour vous êtes postdoctorante à l'INSEP l'Institut National du Sport de l'expertise et de la performance et on
va parler d'acclimatation à la chaleur pour améliorer la performance sportive alors Yan dites-nous s'entraîner sous de
fortes chaleur c'est quelque chose auquel sont souvent confrontés les les sportifs euh bien sûr certainement dans
les compétition les athlètes sont souvent exposés à des chaleurs très haut
par exemple les j à Tokyo à 2022 2021 où la coupe du monde de foot
l'année passée mais même la Coupe du monde de rugby un des premiers matchs c'était aussi à 30°gr à 30°gr oui
jusqu'où on peut aller en terme de de température excusez-moi jusqu'où on peut aller en terme de de température ça peut
dépasser les 30°gr souvent les compétitions oui exactement et j'imagine
que avec le réchauffement climatique ça va pas s'améliorer j'ai je crains que non ouais non des températures de plus
en plus élevées et la chaleur ça a un vrai impact sur les performances des athlètes oui exactement parce que
l'exercice ça donne déjà un stress sur le corps mais la chaleur ça donne un stress de plus parce que c'est plus
difficile de perdre la chaleur que tu produis pend pendant l'exercice à l'environnement d'accord et quels sont
précisément les les effets de la chaleur sur le sportif euh la deux plus plus
clair c'est la température bien sûr qui va monter mais aussi la fréquence cardiaque qui va monter et on est moins
performant quand on a une température plus élevée ou quand on a une fréquence cardiaque plus haute exactement c'est
beaucoup plus dur d'accord est-ce que ça le la chaleur a le même impact peu
importe la discipline sportive ou il y a des différences entre les sports oui il y a des grandes différences parmi
les sport les sport très très court et explosif là par contre tu auras un effet qui est mieux qui va améliorer ta
performance c'est quoi les sports très courts et explosifs vous avez des exemples oui l'exemple la meilleure
exemple c'est le 100 m sprint en athlétisme donc là si tu peux faire la performance à une température un peu
plus élevée ça va améliorer ton temp d'accord mais pour d'autres sports ça va être négatif les lesquels exactement là
l'exemple le plus extrême c'est le marathon un sport d'endurance de longue durée parce que le plus long que tu es
en chaleur le plus grand l'effet sera d'accord alors vous vous proposez une
solution pour aider les les sportifs à ne pas trop perdre en performance c'est finalement de de les acclimater
d'habituer leur organisme à la à la chaleur pour donc limiter les effets négatifs et comment ça se passe on leur
fait faire du sport sous 40°gr et puis c'est bon c'est facile après on va pas le faire comme ça on va quand même bien
suivre ce qu'ils font une M qu'on utilise fréquemment c'est pour avoir un
une période de 7 à 14 jours où il on faut faire des séances de 60 à 90
minutes d'entraînement en théorie on veut le faire à température et humidité quon attend le que sera le cas
au j oui mais bien sûr c'est un peu difficile à prévoir la météo ah oui à
Paris par exemple on peut pas vraiment savoir si ça sera 23°gr ou peut-être en été 35° et du coup comment vous faites à
quelle température vous vous mettez on le met souvent à 36° d'accord et qu'est-ce que vous leur faites faire
comme exercice parce que j'imagine que on peut pas toujours reproduire les conditions d'une compétition on va pas
refaire une piste de 100 m pour un athlète qu'est-ce qu'ils font comme exercice oui euh on va faire une
exercice endurance de longue durée donc 60 minutes souvent d'intensité légère ça
peut être sur le vélo par exemple et il y a d'autres d'autres exemples ça peut aussi être sur le tapis euh dépendant à
le stress que l'entraîneur aussi veut l'impact biomécanique alors il y a plein de plein de disciplines sportives et
donc forcément on prépare pas son corps de la même façon en fonction des sports donc est-ce que vous leur faites faire
la même acclimatation les mêmes exercices pour toutes les disciplines où il y a des petites différences selon les sports h oui pour quelques disciplines
ça sera plus pertinent comme le marathon que des autres qui sont un sal mais l'acclimatation c'est quand même
important pour tous et là même pour le même sport on peut faire des différences un peu en fonction de leur planification
et de leur autrre entraînement donc on va toujours discuter avec les entraîneurs sur qu'ils font un côté
souvent ça sera l'exercice l'intensité léger mais en discussion avec les entraîneurs et
individualisé ça peut être aussi des intensités un peu plus dur ou donc vous
vous adaptez finalement à à chaque sportif oui et ça peut paraître un peu bête comme question mais pourquoi au
lieu de les habituer à la chaleur on est c'est pas de les rafraîchir on fait les deux d'accord donc on les adapte avant
mais le moment même c'est bien de leur rafraîchir avant donc il y a des solutions surtout s'il fait vraiment
très chaud on peut mettre des vêtements donc des vestes en glace d'accord on
peut leur laisser boire des boissons fr froides ou des imerser en eau froide
donc on fait ça avant et aussi pendant tu peux injester des boissons fraîches donc c'est la combinaison à la fois de
bien se préparer en avance et se rafraîchir avant qui marche qui marche bien euh pendant ces test
d'acclimatation à la chaleur pour savoir si bon bah si ça marche bien et et les
informations sur le sportif les athlètes sont équipés de plusieurs instruments de mesure et on en a trois à présenter
justement ici est-ce que vous pouvez nous expliquer un peu ce qui est sur cette table devant nous oui donc quand
l'athlète entre chez nous dans le labo pour faire ces Séan d'acclimatation on va leur donner un gelule à ingest
donc là c'est un gle dans le vert c'est un géule ah ça ressemble à n'importe
quel cachet qu'on prendrait pour se soigner ou exactement donc l'athlète va manger ça quelques heures avant la
séance et ça va sortir la voix naturelle donc là il y a une signale à Bluetooth
montrez-nous bien le l'écran oua je vais le mettre là et la signale va être
connectée à cette boîte et on peut voir la température corporelle et comme comme ça on peut suivre l'athlète pendant
l'entraînement donc c'est une gule thermomètre en fait oui donc je vis le mettre dans ton main tu peux le mettre là juste accrocher dans quelques minutes
on peut voir la différence donc maintenant on est à presque 25 degr normalement ça va monter ok donc ça
c'est le premier truc qu'on fait pour voir si la tête ou comment évolue la
température pendant la séance d'entraînement on va mettre ça entre les
épaules ça se colle en fait oui ça colle on va mettre ça avant la séance et après
on va collectionner de la sueur comme j'ai fait ici avec juste une solution et
là je vais mesurer je vais ah h là donc on le met dans des ionomètres et
là on va mesurer la concentration des sel et ça nous apporte quoi comme
information ça si il y a beaucoup de s dans la transpiration ou pas et là on le
fait avant et avant la première séance et aussi pendant les séances pendant la période d'entraînement et là on voit des
données de concentration de sel et on voit que pendant la période ça baisse
donc après entraînement que c'est un peu moins donc on a on a perdu des beaucoup d'ONS beaucoup d'électrons dans la sueur
beaucoup de sels minéraux finalement mais plus on s'habitue moins on perd finalement oui donc on va transpirer
plus en volume mais la concentration des celles qu'on perd ça sera
d'accord et le dernier le dernier instrument que vous voulez nous nous présenter oui ça c'est un
rractomètre quoi ça sert à quoi ça sert ça va mesurer la gravité spécifique donc
la densité de l'urine je vais essayer de le faire comme ça non c'est bon
voilà et ça va mettre un une lumière
pour mesurer la densité et pourquoi on a besoin de connaître densité de ça c'est pour
mesurer l'état des de hydratation de l'athlète avant parce que si tu es pas bien hydraté ça va aussi avoir un effet
plutôt négatif sur la performance nous comme scientifique on aime bien le faire avec des chiffres comme ça on peut faire
des statistiques aussi euh en pratique pour les athlètes il y a aussi les échelles comme ça et ça marche très bien
tu regardes tu compares ton urine avec ça et tu vois si tu es bien hydraté ou
pas oui donc là par exemple il faut boire plus oui exactement donc merci pour les les instruments on voit que la
température a augmenté d'ailleurs on est à 35°gr voilà donc c'estou donc ça c'est la température du pot de ta main oui et
donc bon ben le but c'est de savoir si laacclimatation a des résultats on a deux graphiques ici qui montrent en fait
la différence entre avant l'acclimatation donc quand le sportif n'est pas habitué à la chaleur et puis
après 7 à 14 jours vous vous vous avez expliqué montrez-nous ici ce qu'on voit ça c'est un exemple de cyclisme c'est un
test en labo où les ou des athlètes ils ont fait euh une séance en froid en bleu
donc là c'est la température exact à 8 de ils ont fait une contre la montre de
43 km et on voit la puissance pendant la la contre la montre en rouge en bas
on voit la même performance en chaleur en 37°r et on voit quand même une avant la climatation en fin de l' climatation
donc là on a une chute vraiment de la de la performance c'est oui oui c'est vraiment pertinent là
par contre si on va faire d'acclimatation après une semaine c'est en orange tu vois que tu rapproches déjà
à ton niveau et après 2 semaines tu es pas encore au même niveau mais quand même tu es plus proche de ton niveau
initial d'accord et là c'est pareil sur l'autre graphique oui là on voit les
mécanismes qui expliquent ça donc on voit ici donc ça c'est tout au long de la
période d'acclimatation là on est à zéro et là c'est au bout de 2 semaines exacte quels sont les paramètres physiologiques
qu'on voit ici donc en rouge on voit la fréquence cardiaque qui baisse donc ce
qui veut dire que ça monte moins en chaleur après la climatation qu'avant et ça c'est bien parce que ça veut dire
qu'il y a moins de stress d'cord d'accord euh en bleu on voit la volume en place a monté on voit que la volume
de sueur en gris on voit que ça a monté h ici donc oui on voit que psychologiquement le confort le ressenti
est mieux aussi et tous les changements physiques il ils permettent à monter
moins en température corporel donc on a de on a de vrais bénéfices donc de l'acclimatation on peut reposer ceci ex
alors on rappelle quand même que le but c'est pas de dire aux gens pour améliorer vos performances sportives
alleer courir sous 40°gr et vous serez super fort c'est c'est dans des conditions contrôler n'est-ce pas oui
oui oui exactement parce que pour les gens si tu es tu as pas bien suivi si tu
veux juste faire du sport pour toi vraiment évite dealler faire en chaleur et suis bien la recommandation des
santé ça peut être très dangereux sinon et bien merci Yan pour ses réponses direction le podium on retrouve Jean
avec le CNRS alors comme ça Jean tu vas nous parler de mathématiques exactement on va parler des maths au service du
sport c'est
parti [Applaudissements]
La stratégie de course, avec Amandine Aftalion du CNRS
saviez-vous qu'un strtinct se gagne en décélérant c'est un des nombreux des nombreux enseignements que on tire de
vos travaux de mathématiques Amandine afalion bonjour bonjour vous êtes mathématicienne directrice de recherche
au CNRS au Centre d'analyse et de mathématique sociale c'est exact c'est ça le HS l'École des hautes études en
sciences sociales très bien et alors vous avez écrit ce livre pourquoi pourquoi est-on penché dans les virages
publiés chez CNRS édition c'est quoi c'est une synthèse de
vos travaux de recherche non pas tout à fait c'est comment vous avez pensé ce livre ce livre c'est un livre vraiment
grand public pour qui est fait de questions une grosse quarantaine de questions pour qu'on peut se poser quand
on pratique le sport quand on aime le sport quand on regarde le sport et qu'on veut mieux comprendre la performance
quand on se dit mais pourquoi les champions font comme ça pourquoi est-ce que moi il faudrait que je fasse
différemment pour faire mieux l'idée c'est que le sport c'est le mouvement le mouvement c'est la vitesse et et la
vitesse on peut la quantifier on peut l'expliquer avec des mathématiques de la physique et la performance en général on
peut l'expliquer très bien avec la science donc ce livre il est formé de
six chapitres le premier s'appuie sur mes travaux de recherche sur la course à pied mais le reste j'ai essayé un peu de
faire le tour du sport après différentes questions de journalistes sur sur mes travaux et sur d'autres choses pour
essayer d'informer le grand public sur le sport et la science alors dit c'est pour le grand public he donc c'est c'est
c'est volontairement plus accessible et donc c'est n'importe qui peut le consulter et en apprendre beaucoup sur
le sport alors grâce à vos travaux mathématiques vous avez mis en évidence notamment que les athlètes courent un
sprint d'une façon un peu particulière quelle est cette façon de courir le sprint alors en fait quand on mesure sur
la la vitesse des sprinters on observe que ils accélèent évidemment au début on
les voit partir mais qu'il n'arrivve pas à accélérer sur toute la course qu'à partir de 60 70 m ça dépend des
Champions il il perd de la vitesse il décélère et les aucun sprinter ne passe
la ligne d'arrivée en accélérant même quand on voit fball à Budapest au
dernier championnat du monde où les commentateurs disent elle elle part ça y est elle sème ses concurrents c'est pas
qu'elle accélère qu'elle accélère plus vite que qu'elle c'est juste que les autres décélèrent plus et et comment
expliquer ça c'est c'est parce qu'à la fin ils sont fatigués d'une certaine manière oui c'est en fait la meilleure
façon de courir c'est-à-dire si on avait des surop ils auraient un stock d'énergie anaérobi exceptionnel et ils
seraient capable de d'accélérer ou en tout cas de maintenir la vitesse en fait la meilleure façon de courir et ça c'est
un théorème de math qu'on arrive à comme à l'école avec le théorème et la preuve on arrive à montrer que la
meilleure façon c'est de partir à force maximale mais cette force maximale en fait les les coureurs même sur un 100 m
n'arrivent pas à la tenir donc au bout de 60 70 m la force diminue la force de
propulsion diminue et et il décélère alors le en général les champions c'est ceux qui décélèrent le moins évidemment
c'estàd le but n'est pas de décélérer sur la ligne d'arrivée c'est de maintenir autant que possible sa vitesse
alors avant d'en arriver là il faut réussir à modéliser l'effort du corps humain et pour ça vous vous appuyez sur
des des lois physiques quelles sont ces lois donc on a trois grands principes
sur lesquels on s'appuie le premier c'est la mécanique la loi de Newton Newton c'était un
scientifique au 18e siècle qui a décrit le mouvement alors il a observé la pomme
tombée il a décrit le mouvement des planètes et ces équations permettent aussi de décrire beaucoup de choses dans
le sport dans la science et et en gros sa deuxième loi dit que la variation de vitesse est égale à la
somme des forces donc ça c'est la la mécanique ensuite un coureur c'est un humain donc
il manque deux choses il manque le cerveau et et l'énergie donc l'énergie
elle vient de deux sources l'énergie qui vient de l'oxygène on respire et l'énergie pour schématiser qui vient du
glucose de la nourriture donc on écrit une nouvelle loi sur bah on a deux
sources énergie et on va les dépenser pour fournir un effort la troisième
c'est qu'on a un cerveau on court pas comme ça comme un
comme une une machine qu'on pousse voilà merci donc on a un cerveau et on va
modéliser le contrôle moteur c'est-à-dire le fait que on va faire passer une information du cerveau au
muscle et ça ça nécessite du temps ça nécessite du mental et c'est la dernière
chose et et on close ce système en disant qu'on veut minimiser en général
le temps en ayant utilisé sur toute son énergie donc ça ça va nous indiquer
comment doit se répartir l'effort donc finalement vous arrivez à à à transformer l'effort physique sous forme
d'équation mathématique tout à fait et et le mental aussi et le mental alors cette approche avec ces trois lois c'est
c'est nouveau c'est la première fois qu'on utilise ces trois loi pour pour étudier la performance oui mettre les
tris en même temps c'est nouveau parce que c'est très dur de couplé des équations donc en général ça fait très
longtemps que la physique est modélisée que la mécanique est modélisée ça c'est bien connu l'énergétique était en
général modélisé séparément c'est rare que les gens modélisent les deux en même temps mais en tout cas les trois en même temps personne ne l'a fait ça nécessite
des techniques mathématiques derrière qui sont assez avancé sophistiqué même si les résultats comme je vous ai parlé
du sprint peuvent après être exprimés de manière assez simple finalement alors finalement donc réussir à à à
transformer cet effort physique et mental sous forme d'équation c'est ce qu'on on peut dire que c'est modélisé finalement la performance jusqu'où vous
allez là ça devient un peu technique mais jusqu'où vous allez dans cette modélisation du du corps humain et du mental on va jusqu'à à peu près tout ce
dont on a besoin pour déterminer la meilleure façon de courir la seule chose sur lesquelle on n'est pas entré je
dirais c'est le détail de la foulée on considère que le le sportif va
choisir sa taille de foulée parfois il y en a qui diminuent leur taille de foul ou qui vont l'augmenter sur la ligne
d'arrivée donc c'est c'est le seul domaine sur lequel on n' pas on n'est pas entré dans le le détail mais sinon
c'est c'est une bonne modélisation de ce parce que sinon on peut rajouter tous les ingrédients qu'on veut en fait heoui
on peut mettre le vent on peut mettre les virages on peut mettre les côte on on peut mettre le mental on peut mettre
le lièvre qui est devant pour entraîner le coureur parce qu'il a une chose qu'il faut savoir c'est que courir derrière
quelqu'un ça aide sur sur un tour de stade sur 400 m ça permet de gagner une seconde donc c'est pour ça que sur des
marathons par exemple on entraîne les coureurs là on l'a vu avec le marathon féminin à Berlin ouais il y a des
lièvres devant ça aide beaucoup ça permet de battre les records alors vous êtes appuyé sur des données de de vrais coureurs pour vos travaux tout à fait
donc c'est les les des données qui ont été mesurées avec GPS sur les championnats d'athlétisme les
championnats mondiaux les Jeux Olympiques c'est des données toutes les 10 miseondes on a la position et et le
temps les temps et donc ça permet d'avoir des accès à la vitesse de manière très très précise vous êtes
aussi intéressé donc là on a parlé du sprint mais vous êtes aussi intéressé aux courses d'endurance et là encore
vous avez identifié les meilleures stratégies de course à à à à à prendre
voilà donc on a travaillé essentiellement sur le 1500 le 10000 ouais le 1500 5000 10000 donc il y a une
chose qui est générale sur la course d'endurance c'est que il faut partir fort pour mettre en route le système
aérobi pour que l'oxygène démarre ouais d'ailleurs on on a un graphique à à montrer j'aais qu'on s'appuie dessus
est-ce que vous pouvez me me le commenter s'il vous plaît alors la la première courbe à regarder c'est la
courbe rouge ouais la courbe rouge c'est c'est la course optimale donc il faut il
faut démarrer il faut accélérer pour mettre en route le système aérobi et ensuite il y a une vitesse de croisière
avant l'accélération finale alors il y a une façon de courir je précise quand même ce qu'on le les en abscisse donc ce
qu'on a hor distance là c'est pour00 pour que ce soit plus visible à l'écran voilà donc ça c'est 1500 m c'est la
distance et puis à la verticale c'est V la vitesse ok donc là vous disiez donc le rouge c'est l'optimal si on part si
on part trop fort donc souvent un un gros défaut c'est de partir trop fort se dire bah je pars allez je mimé et je
reste trop fort et en fait si on part trop fort en général la vitesse de croisière est inférieure mais le gros
risque c'est surtout de pas être capable de faire le sprint final d'accord la la
l'erreur la moindre à faire c'est de partir moins fort donc c'est la courbe en
pointiller ça permet de courir après un peu trop un peu plus vite et et de fournir l'accélération finale donc c'est
c'est pas la meilleure stratégie de course on va un peu moins vite mais c'est moins la catastrophe que si on part trop fort oui c'est ça on voit à la
fin proche des 1500 m un petit rebond de la courbe en Pointier c'est ça donc l'accélération finale qui permet
peut-être on sait des fois que ça se joue à très peu de choses milli de secondes donc alors les courses
d'endurance ce sont des des courses de longue distance lorsqu'elle se déroule dans des stades il y a les virages on
peut pas y échapper et là quel queles sont l'influence de ces virages sur sur la course alors l'influence des virages
elle est vraiment très importante alors il y a quelque chose qu'il faut savoir par exemple sur les les coureurs en
fauteuil par exemple il courent le marathon plus en vitesse moyenne plus grande que le 10000 M ou que le 800 même
que le 800 m ils vont courir un marathon à une vitesse moyenne plus importante qu'un 800 m pourquoi parce que justement
le virage ça frine encore plus le coureur en fauteuil que le coureur valide et alors que le marathon ne se
court pas sur piste se court en ville donc ça c'est c'est c'est une preuve je dirais expérimentale que les virages
c'est pas bon donc les virages on sait les modéliser euh
c'est ça nécessite ça ça fait ralentir le coureur et et donc on le prend en
compte évidemment plus il y en a plus plus c'est compliqué et en particulier sur les stades intérieurs où les virages
sont plus serrés puisqueune piste intérieure ça fait 200 m les les virages sont plus court les rayons de courbure sont plus petits c'est ce que j'allais
dire ça dépend du couloir dans lequel on est non oui ça dépend du couloir peut-être on peut regarder une on a oui
on a effectivement on a une autre un autre graphique donc là qu'est-ce qu'on voit VO donc là ce qu'on a modélisé c'est un 200 m et donc la courbe noire
c'est quelqu'un qui court tout seul donc quelqu'un qui court tout seul il vaut mieux qu'il aille se mettre sur le couloir extérieur le couloir 8 parce que
c'est là qu'il fera la meilleure performance puisque la force centrifuge celle qui vient de qui est celle qui
ralentit et la plus faible mais un coureur c'est comme je le disais tout à l'heure il a un cerveau donc il regarde
les gens qui sont devant lui et quand il est dans une dans un couloir au milieu
il voit du monde devant il voit c'est un peu comme le lièvre qui va le chercher et donc il a il a envie de le rattraper
et ça ça aide beaucoup donc ce qu'on voit c'est la courbe rouge quand on est sur les couloirs 4 5 6 la performance
est assez similaire parce que il y a du monde sur le côté et que ça ça équilibre
le l'effet négatif de la force cendrifuge donc en fait ça n'a rien à voir avec le l'effet aérodynamique non
non non non non c'est pas du tout aérodynamique c'est pas les les coureurs ne vont pas à des vitesses ça c'est
importante pour que l'aérodynamique est est une influence donc autant en vélo il faut se mettre derrière quelqu'un pour
se protéger pour avoir un effet d'aspiration en natation ça peut
effectivement fonctionner aussi dans l'eau parce que la traînée de l'eau a cet effet mais en course non c'est un
c'est un effet mental qui fait que courir derrière quelqu'un on réfléchit pas à son rythme on y va on suit et donc
ça ça fait gagner de l'énergie qu'on qu'on peut utiliser pour faire un meilleur temps très bien donc là si je
comprends bien donc il faut plutôt viser les couloirs 4 5 6 hein c'est ça les couloirs voilà alors ce qu'il faut
savoir aussi c'est que on les choisit pas les couloirs ils sont tirés au sort donc ils sont tirés au sort en fonction
des de la performance en demi-finale en quart de finale et les couloirs 3 4 5 6
sont tirés au sort pour les quatre meilleurs donc on met les meilleurs dans les meilleurs couloirs ensuite les couloirs 7 et 8 sont attribués au aux
deux suivants par tirage au sort et les couloirs 1 et 2 sont distribués aux deux plus mauvais
euh donc en fait on a aucune chance de voir un champion sur le couloir 1 et 2 parce que comme on l'a vu sur la courbe
le le couloir 1 c'est vraiment très dur alors je sais pas si vous avez suivi les championnats du monde à Budapest à
Budapest c'est un stade tout neuf donc il y a neuf couloirs et non pas huit et il y a beaucoup de courses en couloir
qui étaient couru sur les couloirs 2 à 9 au lieu de 1 à 8 ce qui permet d'éviter le couloir 1 où la force centrifuge est
très importante en tout cas tout le monde part pas avec les les mêmes chances au départ et puis quand on fait une course d'endurance aussi on on voit
souvent tous les coureurs qui se regroupent sur la ligne une donc finalement pour les courses d'endurance ça joue pas vraiment alors voilà pour
les courses d'endurance tout le monde tout le monde a le même souci la force centrifuge importante donc ça c'est une
réflexion qu'on a mené à avec World Athletics est-ce que on pourrait envisager de rabattre les courses d'endurance sur un couloir 2 par exemple
plutôt qu'un couloir 1 très bien alors finalement quelle est la la la meilleure forme de stade à adopter parce que
l'idéal ce serait la ligne droite mais bon une course d'endurance de 10000 M on va pas faire une ligne droite de 10000 M
qui traverse toute la vie donc comment on fait donc nous alors il y a quelque chose qu'il faut savoir dans
les années 60 il y a eu un article dans l'équipe qui proposait le stade circulaire et ça a pas été suivi parce
qu'évidemment un stade circulaire ce serait un rayon de 60 m c'està-dire à peu près deux fois plus large que les stades actuel et donc il y a un vrai
souci pour les spectateurs qui sont du côté opposé pour y voir quelque chose mais en fait un stade circulaire ou une
ligne droite un stade circulaire de circonférence 400 m évidemment S ch la
longueur de la piste d'athlétisme la performance serait assez similaire par contre ce qu'on a calculé
aussi parce que c'est ça là on n'est pas sur du big data on est sur des équations qu'on peut simuler qui sont
déterministes sur lesquelle on peut changer les paramètres et ce qu'on est arrivé à montrer c'est qu'en fait les
les lignes actuelles qui sont à 80 m sont pas si bonnes que ça pour la
performance si on les raccourcissait de 20 m donc on les passe à 60 m on peut gagner quelques sur les 200 m les 400 m
mais jusqu'à 7 secondes sur un 10000 M donc nous notre suggestion c'était un peu de raccourcir les lignes droites
actuellement là quelles sont les les distances à la fois en ligne droite la la ligne droite sur un stade standard
fait 85 m donc on proposerait de la raccourcir de 25 m ce qui est beaucoup ouais donc ça fait des lignes droites
courtes c'est pas tellement raccourcir la ligne droite en fait ce qu'il faut c'est surtout et augmenter le rayon du
virage pour que le virage soit moins serré et que les coureurs a moins de de soit moins freiné dans le virage
d'accord mais alors en admettant qu'on qu'on fasse ça qu'on fasse ces modifications est-ce qu'on pourrait déjà
à faire de nouveaux records sportifs et est ce qui serait comparable à à ceux
actuels puisque finalement on comparerait pas des records sur les les mêmes bases alors la première chose pour
que les records soient homologués il faudrait que la piste soit homologuée par l'instance international d'athlétisme ce qui n'est pas encore le
cas du tout ils sont pas très chauds pour homologuer de nouveau par contre c'est sûr quand on change la
technique par exemple vous voyez en natation il y a eu une époque où on a conseillé de d'augmenter la profondeur
des piscines de 2 à 3 m parce qu'on s'est rendu compte que si la piscine est plus profonde les vagues qui
ralentissent le nageur vont ne vont pas être aussi importante mais on on s'est pas dit pour autant on change les
records donc les avancées techniques les avancées technologiques font partie de l'amélioration des records en parlant de
natation je crois qu'on a on a un graphique justement à montrer est-ce que là aussi vous pouvez me me le commenter donc ça c'est le record du 100 m nage
libre donc il y a les années en bas et puis à gauche on voit le le temps en
secondes voilà donc que montre qu'est-ce qui montre ce ce ce graphi donc on voit on parce que souvent on pose la question
est-ce qu'on peut encore battre les records donc souvent les gens disent ah bah oui mais là on est arrivé à au
maximum on va pas arriver à faire mieux et et ce ce graphe alors si on regarde dans les années 70 là entre les années
70 et 75 on voit qu'il y a une pente verticale où ils ont gagné à peu près 3 secondes sur le record c'est énorme 3
secondes hein sur un record et donc là tout de suite on se dit qu'est-ce qui s'est passé donc ce qui s'est passé dans
ces années-là c'est qu'il y a eu un un entraîneur Jim cancelman aux États-Unis qui était un physicien qui a mis en
équation d'une certaine manière la façon de nager et il a écrit un livre de 500 pages sur la physique de la natation et
il a eu deux champions speits et byondi et ils ont ils ont filmé la natation
sous l'eau et ils ont compris comment améliorer la technique de nage là c'était pas la technologie c'était
vraiment la technique de nage et ça a permis de faire tomber les record ensuite il y a un autre une autre petite
ligne verticale là je sais pas si on peut revoirer ouais ouais voilà dans les années 2008 là on avait un français
c'était l'année des combinaisons donc on a introduit les combinaisons en natation
qui ont limité le le frottement et donc ont permis au nageurs d'aller plus vite
et puis ces combinaisons ont été interdites et là on voit pendant de nombreuses années il s'est plus rien
passé parce qu'il fallait revenir en agant sans combinaison pour arriver à nager aussi vite que ces nageurs avec
combinaison et ça a été le cas en 2022 le record a à nouveau été battu donc moi
ma conclusion c'est que les avancées techniques les avancées technologiques ça ça permet d'améliorer les records
mais il y a toujours des Champions avec un mental extraordinaire avec avec des entraîneurs qui ont des idées qui
permettent d'aller plus loin de toute façon voilà ça il y a beaucoup de paramètres qui rentrent en jeu peut-être que votre livre va donner des idées et
faire changer les records aussi merci en tout cas d'avoir été avec nous on a beaucoup parlé de cours ensemble on va
ralentir un peu le pas et on va s'intéresser à la marche avec toi Lorine et oui on va découvrir Jean que notre
façon de marcher des PL de plein de paramètres et surtout qu'il y a plus il n'y a pas qu'une seule façon de marcher
on voit ça tout de suite avec les chercheurs du Musée de l'Homme
[Applaudissements] et je suis avec un spécialiste de la marche on peut dire
L'évolution de la marche, avec Gilles Berillon et Antoine Perrier du MNHN
ça Gilles billon vous êtes Paléo anthropologue et chercheur au CNRS et
vous travaillez ici au Musée de l'Homme alors le fait de marcher sur ces deux pieds plus scientifiquement vous vous
parlez de bipédie c'est ça c'est le fait de se la bipédie c'est le fait de se tenir sur ces deux pieds ou de marcher sur ces deux pieds
c'est les deux ok très bien c'est une bonne réponse non c'est les deux oui
c'est le fait de de tenir en posture sur ces deux pieds et de éventuellement se déplacer d'utiliser ces deux pieds pour
se déplacer voilà donc c'est c'est ça ouais est-ce que c'est le propre de
notre espèce Homo sapiens ou est-ce qu'il y a d'autres espèces qui pratiquent la
bipédie
pour être capable d'imaginer sa façon de marcher
euh je dirais à 4,5 millions d'années il y a ardipiteec donc ardipitecus ramidus
pour avoir une idée oui le squelette est relativement bien conservé maintenant il est il a été encore trop peu trop peu p
étudier donc on va on va attendre un peu plus de de travaux là-dessus à ce jour
l'espèce que l'on connaît le mieux c'est australopythecus saarin 6 c'est-à-dire la fameuse Luce voilà enfin donc Lucy
est un représentant ou on a retrouvé notamment des traces de pas alors on a trouvé des squelettes
avant tout les traces de pas c'est assez problématique parce que comme on trouve pas le pied qu'il a les a faites au
moment où on les découvre on a du mal enfin on peut pas directement associer les empreintes de pas à aux squelettes
et aux espèces BAE euh pendant très longtemps on l'a associé à australopitecus saarinis pourquoi parce
que dans cette chronologie et dans cette région de l'Afrique c'était la seule espèce avérée du point de vue
squelettique et craniodentaire mais maintenant c'est pas la seule voilà donc il y en a d'autres
il y a unaminis potentiellement qui est contemporaine d' pharinis à cette période c'est-à-dire à peu près 3,8
millions d'années et puis il y a d'autres voilà d'autres espèces connues et et donc et en plus il y a eu d'autres
découverte d'empreunte à latholi qui laisse penser que probablement plusieurs espèces se sont baladé sur ce terrain et
alors vous parlez de Lucy sur laquelle on a beaucoup de donné enfin à farensis vous avez réussi même à
modéliser une hypothèse en tout cas de marche pour luciy comment vous êtes arrivé à cette de cette reconstruction
alors nous on est on n pas modélisé enfin on n pas allé vers une hypothèse on a plutôt test tenté de tester une
hypothèse alors c'est d'abord c'est pas moi qui l'ai fait et je l'ai pas fait seul c'estàdire c'est un travail d'équipe c'est forcément travail
pluridisciplinaire parce que moi je suis voilà je connais l'anatomie je connais les fossiles je connais des empreunes
mais pour simuler enfin modéliser anatomiquement et simuler une marche il faut avoir des compétences dans bien
d'autres domaines et que je n'ai pas et ce projet ben on l'a monté il y a il y a déjà bien longtemps avec des collègues
biomécaniciens notamment de de l'Université de Rennes d'ailleurs il y a Fran Multon que je salue voilà salut Fran si tu
m'entends et et donc voilà on a on a commencé à échir à une manière euh de de tester des
hypothèses locomotrices pour des espèces dont on connaît qu'une partie du squelette et euh voilà donc en teste et
et essaie de trouver de développer une approche qui couple l'anatomie la description de l'anatomie d'un squelette
et la rend compatible avec les outils de simulation de la marche tels qu'ils sont développés par ces spécialistes et vous
en avez vu plusieurs déjà ici euh donc voilà nous on est on s'est dit ben euh
on était tous les deux en début de carrière donc ça remonte à à quelques années et décennies même et euh on on
s'est dit ben on va essayer de trouver un moyen de converger et euh et finalement on a trouvé un moyen de
converger en adaptant nous nos données anatomiques et la manière dont on les décrit à l'outil de calcul et Franck et
ses collègues en adaptant l'outil de calcul à nos problématiques vous qu'est-ce qui vous passionne dans aller
chercher ces autres bipédie là c'est de découvrir la la façon qu'ils avaient de se déplacer ça peut permettre de faire
des hypothèses sur d'autres choses de leur d'autres éléments de leur évolution de leur la façon de vivre oui euh c'est
vrai historiquement dans l'histoire enfin s'agissant l'histoire de nos travaux on va pas parler d'histoire quand même c'est un peu prétentieux mais
dans dans dans notre approche des choses euh initialement ce qu'on voulait ce
qu'on voulait c'est euh euh c'est c'est
euh montrer euh comment un ensemble de d'articulations hein pouvait fonctionner
ensemble ja éé fait cétait c'était bien fait c'est pas la question mais ça
utilis des principes mécaniques mais cétait fait par un seul cerveau et le cerveau humain il a beau être assez
performant il est pas capable à lui seul d'intégrer un ensemble de
d'informations de lois de physique de lois de la mécanique et cetera donc on s'est dit on va utiliser les outils
informatiques et ils étaient en plein développement à ce moment-là et et commencer à être adapté donc nous on
s'est dit ben on va voir si si on est capable il y un petit challenge technique derrière et technologique et
méthodologique on va essayer de voir si'il a si on est capable de simuler quelque chose de plausible pour cette espèce donc c'était ça qui nous
intéressait au départ et ensuite ben parallèlement on était dans les années 90 2000 2000 même euh dans les années
2000 et parallèlement il y a eu énormément les paléoanthropologues sur le terrain ont découvert beaucoup de fossiles euh beaucoup de nouvelles
espèces ont été décrites et qui des nouvelles espèces d différences morphologique et donc ben la question s'est posée tout est était plus ou moins
associé aux ominines donc n dans notre phylogénie et on sa Ben et toutes donc
avait potentiellement euh des traits qui pouvaient être rapportés à leur
squelette locomoteur et qu'on pouvait interpréter et comme tous ces traits étaient différents comment on fait
pour faire concorder une une anatomie structurelle les os que vous trouver et
cette marche cette anatomie fonctionnelle alors que ça dépend aussi de de plein de tissus mou qui ont
disparu et qui ne n'ont pas été fossilisés ouais et là c'est là que vous faites beaucoup de recherches je crois alors sur les humains actuels mais aussi
les primat et vous passez par plein de billets différents la dissection de la l'imagerie médicale oui il y a il y a il
y a plusieurs il y a en fait il y a de très très nombreuses approches là derrière effectivement si on reste sur
l'aspect simulation modélisation du mouvement donc ce qu'on a fait en premier enfin ce qu'on a essayé de faire
euh à quoi on a besoin de donneré de comparaison pourquoi un pour euh euh
parce que surtout pour valider notre outil hm hm voilà hein euh c'est bien de
simuler une marche mais euh voilà tout le monde peut simuler enfin tout le monde non mais tous les outils peuvent simuler une marche mais comment être sûr
qu'elle est plausible pour cette espèce- là donc euh là on a besoin de données comparatives chez des espèces pour
lesquelles on connaît le mouvement donc on s'est mis à travailler moi sur des primats nonhains en l'occurrence le Baboin et puis on a utilisé également
les données humaines et les données disponibles dans la littérature pour du chimpan la et ca et donc en en testant
l'outil notamment sur du chimpané de l' l'humain donc mes collègues de reen ont montré que l'outil était fiable pour ces
deux espèces et donc on va dire si c'est fiable pour l'humain si c'est fiable pour des primates non humains on va dire
que tout ce qui est dans cette variation morphologique devrait enfin pour tout ce
qui est dans cette variation morphologique on devrait pouvoir restituer une marche qui est relativement plausible voilà donc
effectivement il y a pas les tissus mous pour le moment il y a que le squelette il y a que les données squelettiques
mais et pour les pour les données fonctionnelles et anatomiques vous allez aussi chercher auprès du grand public et
c'est ce que vous venez faire aujourd'hui avec cette animation fait marcher la science joli joli titre oui
c'est pas de nous mais il y a votre collègue Antoine Perier avec qui vous travaillez bonjour Antoine je vais venir
essayer cette animation que vous avez mis en place est-ce que vous pouvez m'expliquer le principe et qu'est-ce que
je suis censé faire principe de l'animation ici c'est d'analyser la structure du pied des
visiteurs vu qu'on a la chance d'avoir des visiteurs qui viennent du monde entier et de les mettre en relation avec deux fonctions principales qui sont la
station debout tenir debout en équilibre et la marche en ligne droite OK et donc pour ça on on se sert d'un système qui
mesure la force et la pression je peux y aller exactement vous allez pouir vous installer je vais faire juste le statique exactement et donc sur cet
écran alors je vous demander juste de rester ici pour qu'on puisse toujours vous voir sur cet écran là on verra
apparaître une empreinte exactement donc allez-y vous pouvez monter
dessus voilà donc on là je tourne ma tête donc je suis un peu déséquilibré
voà on va pouvoir visualiser vos empreintes Ahou on voit que si je bouge exactement la stratégie de anatomique
pour le faire et puis les conséquences du centre de gravité on va dire ça comme ça d'accord donc vous allez regarder
bien droit devant vous les bras le long du corps vous respirez normalement et vous ne bougez plus et là j'essaie d'être le plus statique possible exact
OK et alors donc on enregistre sur une certaine durée pour que ce soit reproductif faut un minimum de temps et
ensuite on va pouvoir analyser certains paramètres notamment la stratégie anatomique que vous utilisez pour poser votre pied au sol quelles sont les EAU
utilisé et chacun en fait un potentiel structurel et un potentiel fonctionnel donc le vôtre on verra finalement lequel
il est et puis donc on verra si je suis capable de bien tenir en équilibre si je dois alors plutôt comment vous faites
pour tenir correctement en équilibre et ensuite on verra la qualité l'équilibre aujourd'hui vous avez récolté beaucoup
de données grâce à cette cet atelier al on a commencé depuis un an en milieu de
visite et on en est à peu près 450 500 visiteurs qui ont participé à la collecte et ça vous arrivez à traiter
toutes ces données là et ça vous apporte donc des informations pour faire correspondre une anatomie fonctionnelle
et enfin une anatomie morphologique structurelle les EAU les comment on se tient et enfin fonctionnel comment on se
tient exactement alors en fait on a un vrai problème qui est la norme al act on a aucune idée de ce qui est la
morphologie normale et la réalité c'est qu'il n en a pas donc c'est fini il n'y a pas de morphologie finalement normale
on va dire ça comme ça et on n pas beaucoup de données on n pas de données sur la diversité de ces morphologies en fonction de l'âge du genre des origines
et finalement l'idée de mettre en adéquation ces mixité de cette diversité
de morphologie avec la diversité de fonctions et pour ça vous faites aussi des acquisitions 3D vous faites aussi
des acquisitions de personnes en train de marcher exactement mais alors là ça se limite au pied mais la marche ça
dépend de plein d'autres éléments j'imagine no nos jambes nos hanche en fait la déjà l'équilibre va dépendre de
beaucoup d'entrées différentes donc va y avoir la vision pour se placer dans l'espace va y avoir le vestibule
l'oreille interne pour savoir les accélérations de son corps la mâchoire qui donne l'information de la gravité d'cord en suspension savoir si que je
suis droit ou pas droit et puis chaque articulation va donner l'information d'une position par rapport à l'autre et enfin les pieds donnent information du
corps par rapport au sol OK et donc on cumule ces informations donc là on va pouvoir analyser un petit peu les choses
donc alors là on voit que j'appuie beaucoup sur mes talons ça c'est normal voà alors c'est pas anormal mais dans
votre stratégie à vous c'est la manière la plus économe que vous avez trouvé pour être en équilibre ce qu'on va
regarder on va modifier l'échelle de couleur pour voir au niveau de l'avant du pied quelles sont les zones du pied que vous utilisez donc au niveau du pied
gauche vous allez utiliser le 4è métatarcian c'est un os qui est à l'extérieur du piedord d'accord au
niveau du pied droit ça va être plus le milieu du pied qui va être utilisé donc il y a des asymétries c'est pas normal
votre poid du corps ou enfin la normalité en tout cas la pathologie c'est que si ça me pose un problème
alors voilà vous avez un potentiel structurel c'est votre morphologie vous avez un potentiel fonctionnel c'est la manière don votre cerveau a construit
son utilisation tant que votre fonction est en adéquation avec votre structure il y a pas de souci puisici trop
longtemps vous dépassez la fonction par rapport à la structure là vous risquez d'avoir des petits problèmes vous croisez parfois des gens ici qui
découvrent avec vous qui ILT des choses en tout cas ils mettent des mots sur des choses qui pouvaient les déranger depuis
long exement ils peuvent mettre des mots sur les choses qu'ils perçoivent après en contexte de visite comme ça on n' pas le droit de faire du diagnostic d'accord
oui parce que voilà je l'ai pas dit vous êtes aussi podologue vous êtes ingénieur ingénieur en biomécanique et
docteur en biomécanique et je travaille sur ça en fait c'est sur ces techniques là le problème qu'on a c'est que faut
pas créer un effet qu'on appelle Nobo c'estd que si quelqu'un ne sait pas qu'il a quelque chose et que ça
ou problème pe lui créer d'autres soucis derrière très bien on est précautionné
làdessus et donc ce qu'on peut dire sur votre équilibre si vous le souhaitez ouais avec plaisir fait-moitit c'est le fait que vous avez un équipe qui est
très performant et cette performance de l'équilibre vient du fait que vous avez
cette petite ligne ici qui se déplace la traduction voilà de votre
stratégie pour vous équilibrer d'accord oui on est tout le temps en mouvement en fait on n jamais parfaitement statique exactement et donc bah par ex vous êtes
capable de le faire dans toutes les directions avec une amplitude qui est modérée donc ça c'est signe d'un bon équilibre ok très bien mais merci
beaucoup à tous les deux on pourrait dire beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup de choses sur ce sujet notamment toutes
les applications que vous en faites aussi dans la santé aujourd'hui pour parfois refaire marcher les gens en utilisant des des orthèses des prothèses
qui s'inspirent parfois de de de primat nonhain mais voilà tout ça c'est ça fera
l'objet d'une prochaine émission je l'espère en attendant je vais passer la main à Jean sur le podium de de quoi
donc tu vas nous parler Jean et bien laoren on va parler des matériaux dans le sport c'est
[Applaudissements] parti alors on va passer les équipements
Les matériaux du sport, avec Blandine Gourcerol, Anne-Sophie Serrand et Nicolas Charles du BRGM
sportifs à la loupe à la loupe des experts j'ai le plaisir de retrouver Blandine courseroll Anne Sophie seran et
Nicolas Charles je rappelle que vous êtes tous les trois géologues au BRGM le le bureau de recherche géologique et
minière et ensemble on va s'intéresser on va se pencher sur des matériaux et
des équipements sportifs sur trois types d'équipement sportifs donc on a d'abord
la boule de curling ensuite on va parler des terrain de tennis et dans un troème
temps on parlera de la médaille ce que vous avez autour du coup Blandine alors on va commencer avec le curling euh je
rappelle pour celles et ceux qui qui nous regardent hein le curling vous savez c'est ce fameux euh sport qu'on
joue sur la glace avec donc une grosse boule en pierre on n dit pas plus pour l'instant on va découvrir exactement ce
qui se cache à l'intérieur alors le but est simple he on applique une petite impulsion et on doit laisser la boule
glisser toute seule sur la glace jusqu'au centre d'une d'une cible bien définie alors Nicolas quelle quelle
pierre compose la la boule de curling donc cette boule fait environ 20 kg et
d'un point de vue de roche c'est un granit un granit écossé ok jusque là rien de
rien d'extraordinaire granite ok mais comme vous le dites il vient d'Écosse ce granit et c'est ça sa particularité
exactement en fait pour les boules de curling il y a une seule carrière au monde qui fournit ce type de pierre en
particulier on peut citer une seconde carrière au pays de gale mais bon voilà mais principalement il y a une seule un
seul endroit où est extrait ce type de roche donc ce que vous êtes en train de me dire c'est que on a en face de nous un objet très rare et très précieux donc
on va on va on va y faire attention alors ce granit s'est formé il y a 60 millions d'années environ pour quelle
raison à à cette époque donc 60 millions d'années on est encore au Crétacé comme époque donc les dinosaures viennent de
disparaître de la surface de la Terre et il se passe un événement particulier c'est l'ouverture de
l'Atlantique Nord en fait on sait que les océans naissent et disparaissent au fur et à mesure du temps lié au
mouvement des plaques tectoniques ce qu'on appelle la tectonique des plaques et il y a 60 millions d'années en fait à
cette période là la croûte terrestre est soumise à un étirement va commencer à se briser et ça va avoir pour effet en
profondeur de générer des magmas et ces magmas en fait sont à terme des granites
très bien pourquoi on obtient du granit qu'est-ce qu' fait il y a une une température spéciale comment expliquer
qu'on est du granit spécifique alors pour ce granit là en particulier ça se forme à plusieurs kilomètres de
profondeur en l'occurrence celui-là l'origine c'est le manteau terrestre donc c'est-à-dire sous la croûte
terrestre et en fait ben le magma c'est quelque chose qui est liquide qui va remonter à travers les différentes
couches de la planète via des fractures et parfois elle se retrouve bloquée en
profondeur et tranquillement ça va refroidir donc quand on parle de température c'est plusieurs centaines de degrés Celsus hein et le refroidissement
dure plusieurs centaines de milliers d'années voire millions d'années très bien alors le vous parliez de de
l'Écosse c'est sur une île en par particulier qu'on retrouve ce granit voilà l'île en particulier on peut la
nommer c'est alssakreg donc c'est une toute petite île au large de l'Écosse et il y a
effectivement historiquement une ancienne carrière où on a taillé des boules et on vient exploiter de temps en
temps encore finalement on a découvert et on a inventé le le curling un peu par hasard enfin avec de la chance quoi
c'est parce qu'on est tombé sur du granit qui est qui qui était propice alors justement je voudrais qu'on s'intéresse aux propriétés de ce granit
pour quelle raison on utilise celui-là pour le curling et pas un autre alors sa plus forte propriété à ce granit là
c'est qu'il est extrêmement homogène donc c'est-à-dire qu'il a très peu de défaut autrement dit il n'est pas
fracturé donc il a des propriétés très cohésives l'autre chose aussi c'est que
on parle en géologie il est isotrope c'est-à-dire que n'importe quelle orientation dans l'espace les minéraux
vont être orienté dans la même façon c'est-à-dire que la roche n'a pas subi de déformation donc c'est-à-dire qu'il y
a une homogénéité l'échelle de la roche ce qui est extrêmement important en terme d'équilibre quand il s'agit de
pousser ou de même faire interchoquer entre autres boules de curling et le le le fait aussi que ce soit homogène comme
ça c'est ça résiste mieux aux températures aussi ça c'est c'est aussi intéressant pour le curling alors bon pour la température en tant que telle vu
à la température à laquelle ça s'est formé c'est-à-dire 7800° bon être sur la glace je pense que ça lui fait pas
grand-chose en général alors du granit on en retrouve ailleurs dans le monde he il y en a pas qu'en Écosse où est-ce
qu'on en retrouve alors on peut en trouver en France bien sûr donc ici on peut en trouver à quelques milliers de mètres de profondeur à la plombe Paris
mais sinon bien sûr si on veut le voir de visu il y en a en Bretagne il y en a dans le Massif Central notamment dans le
milevache ou le Limousin on en peut en trouver aussi dans les Sévines on en trouve bien sûr en Corse et on en trouve
dans certaines zones centrales dans les Pyrénées par exemple le massif du Canigou ou encore le massif du
Mont-Blanc dans les Alpes et qu'est-ce qui différencie par exemple le granit de Bretagne de celui de Corse qu'est-ce
alors il peut y avoir bien sûr l'âge exa et aussi également le contexte de formation d'un point de vue géologique
certains sont liés à un étirement de la croûte alors que d'autres peuvent être lié au contraire à la collision entre
deux plaques et ce qui fait qu'en fait on va avoir des chimies différentes et donc des minéraux différents qui vont
créer toute une tint de famille et de diversité de granit ouais on a aussi des couleurs différentes he alors les
couleurs exactement il peut y avoir des granites extrêmement clair donc ça on peut en trouver en Limousin par exemple
et là en l'occurrence on a plutôt un granit assez foncé et son ça c'est lié en fait à la nature des minéraux que
l'on trouve dedans et à la chimie de ces minéraux là et alors ce granite si spécifique qu'on trouve en Écosse est-ce
qu'on pourrait le retrouver ailleurs dans le monde alors pour ses propriétés on va dire mécaniques cette carrière là
est vraiment réputée comme étant la seule à l'heure actuelle par contre en terme de contexte géologique qu'on
disait tout à l'heure par rapport à l'ouverture de l'Atlantique Nord ces granit là ont des cousins on va dire en
Irlande du Nord également encore au pays de Gall ou encore carrément au grosenland d'accord donc effectivement
en fait quand les les continents se sont séparés et que la mer est apparue en fait les les les les la géologie les les
le comment dire le le contenu des couches géologiques c'est réparti de chaque côté c'est ça en fait les les
continents se sont trouvés séparés par la naissance de l'Atlantique mais au départ faut voir qu'ils étaient voisins
en fait côte à côte donc c'est pour ça qu'on retrouve de part et d'autrre de l'Atlantique des roches de cette nature
là qui ont le même âge alors bien sûr le le granit on trouve pas sous cette forme là dans la nature là il est façonné pour
le le curling et ça suit des règles très précises he une boule de curing alors effectivement c'est très normé donc j'ai
pas les chiffres en tête mais en terme de dimension et de poids pour pouvoir effectivement être à pied d'égalité sur
le le terrain j'ai envie de dire glacé du curling très bien bon bah écoutez on a compris beaucoup de choses sur le
curling maintenant on va s'intéresser au tennis au terrain de tennis alors on l'oublie souvent mais ça fait aussi partie des équipements sportifs et pour
l'occasion on va s'intéresser au stade de Roland Garos puisque c'est là-bas que vont se dérouler les les compétitions de
tennis pour les Jeux Olympiques et paralympique 2024 et alors contrairement
à ce qu'on pourrait croire le sol de Roland Garos est assez spécifique et sa
sa spécificité c'est notamment sa couleur sa couleur ocre anneesophie je vous laisse m'expliquer d'où vient cette
couleur alors donc là vous voyez on a une reconstitution de la composition d'un terrain de tennis en TER battu et
donc ce que vous voyez ce qui lui donne sa couleur pas si caractéristique de couleur orangée ocre ne tient en fait
qu'à une couche d'un à 2 mm en surface c'est vraiment superfici c'est vraiment la première couche he tout à fait juste
en surface donc on a une couche de 1 à 2 mm et c'est de la brique pilée la brique
qu'on trouve sur les TR de maisons tout simplement exement exactement et vous voyez en dessous on a une colonne donc
là la la maquette est pas totalement à l'échelle normalement on a une colonne d'environ 80 cm de hauteur on trouver
des des superpositions de différentes couches alors il y a une petite histoire quand même derrière l'utilisation de de
la brique pilée d'où ça vient cette idée d'utiliser la brique pilé alors donc en fait le le l'invention des cours de
tennis en terre batue date d'environ 1880 auparavant le tennis éétait
pratiqué sur du gazon et en fait les les donc il y a deux frères qui se sont rendus compte que jouer au tennis sur la
Côte d'Azur en plein été le gazon était extrêmement sec donc c'est à ce moment-là ils ont eu l'idée d'utiliser
une autre surface pour pouvoir jouer sur cette surface toute l'année très bien alors vous le disiez donc c'est une
couche très superficiel hein la brique et au total le la couche de du terrain de tennis ça fait combien de centimètres
donc au total on fait 80 cm d'accord du haut au bas et donc là on voit qu'à l'intérieur donc c'est composé de de
plusieurs couches est-ce que vous pouvez nous les décrire alors donc si on part du du bas vers le haut euh donc on
commence on a une couche de calcaire très grossier d'accord de 15 à 20 cm qui
va permettre en fait de drainer l'eau au-dessus on va avoir une couche de calcaire un petit peu plus fin qui va
participer également à ce côté drainage et au-dessus vous voyez alors ici on a
un niveau qui est marron qui est composé donc soit de pzolan c'est-à-dire une
roche volcanique vous voyez on en a ici des des petits échantillons c'est une roche qui est extrêmement poreuse est-ce
que c'est ce qu'on utilise aussi dans les les pots de fleurs quand on fait du du jardinage tout à fait et on l'utilise pour les mêmes propriétés c'est-à-dire
sa porosité qui va lui permettre de stocker de l'eau et de la restituer en cas de en cas de besoin donc cette
couche de scori peut être ou de ou de pzolan peut être emplacée également par du mchefire c'est-à-dire des résidus de
central d'incinération au-dessus de cette couche on va avoir une couche de calcaire plus
fin et là elle joue quel rôle celle-là alors celle-ci elle va permettre en fait
de maintenir une plasticité du sol et au-dessus donc cette couche très
fine de terre batue de de brique pilée alors aujourd'hui la la la la couche de
de terre batue de brique pilé elle a aussi d'autres avantages pour les sportifs lesquels par exemple
alors un des intérêts d'utiliser cette brique pilée c'est d'avoir un gros contraste de couleur entre la balle de
tennis qui est jaune et la brique pilier qui est orange mais elle permet aussi d'avoir de pouvoir faire des glissades
par exemple donc en fait les joueurs de tennis professionnel qui vont notamment
être être performants sur les terrains de terre batue vont pouvoir développer des techniques de justement de glissade
du fait de ces différentes couches qui vont pas pouvoir utiliser sur d'autres surfaces telles que le synthétique très
bien et alors il y a des des joueurs qui s'en sortent mieux que d'autres on citera notamment Raphaël Nadal alors
merci pour pour cet aspect sur les terrains de tennis de ronand Garos pour la petite anecdote à l'occasion des Jeux
Olympiques ça n'accueillera pas seulement les compétitions de tennis ça accueillera aussi les compétitions de
box alors on va passer maintenant à un autre type de matériaux un autre
équipement sportif ce sont les médailles le symbole du sport on peut pas passer à côté et donc Blandine c'est vous qui
allez nous en parler donc comme vous le savez il existe la médaille d'or d'argent de bronze et finalement la
composition et pas forcément celle qu'on pense alors qu'est-ce qui compose de ces médailles alors effectivement il faut
savoir que tout d'abord la médaille d'or elle est constitué principalement d'argent et elle vient être plaquée par
6 g d'or juste en plaquage ils sont un peu arnaqués en fait les sportifs c'est
une PL léèement et donc effectivement on retrouve quelques traces de cuivre
beaucoup d'argent et un petit peu d'or après on va voir la médaille d'argent qui elle est composée principalement
d'argent et de cuivre et puis on retrouve la médaille de bronze qui est en fait du laiton qui est composé de
zinc de cuivre et un petit peu d'éint parfois jusqu'à 0,5 % et on est surtout
sur des médailles qui qui pèsent de 500 à 400 g voilà très bien alors en fait ce
sont des alliages c'est ce qu'on appelle des alliages les mélanges de métaux comme ça est-ce que vous savez combien on va en distribuer de médailles au
cours des Jeux Olympiques et quelle quantité ça représente de métaux alors il faut savoir que pour les jeux
paralympique et les Jeux Olympiques on a à peu près 50000 médailles qui vont être distribué alors j'ai pris mes petites
notes ouais oui av raison parce que effectivement on a 25 on a
2535 médailles olympiques qui vont être distribuées contre 2411 médailles pour les paralympiques et ce qui va
représenter au total 9,7 kg d'or 1780 g
d'argent et 800 800 kg de cuivre zinc ça
fait ça ent quand même des grandes quantités surtout qu'on sait que les métaux et certains métaux précieux sont
quand même indispensables notamment pour la transition énergétique ça c'est ce sur quoi vous travaillez Blandine oui
tout à fait alors l'argent l'or le cuivre et le zinc sont des métaux qui sont utilisés pour leur propriétés
notamment dans tout ce qui va être stockage d'énergie donc les panneaux voltaïques l'éolien on va les retrouver
aussi dans tout ce qui va être la connectique et puis on va les retrouver également dans
tout dans tout ce qui va être électromobilité avec les voitures électriques très bien et alors
actuellement est-ce que ça rentre en compétition avec la demande alors on a fait des petit exercices les 800 kg de
de cuivre correspondent environ à l'équivalent de 10 voitures électriques
en cuivre contenu ce qui est relativement modeste mais mis bout à bout au nombre de compétitions qui peut
y avoir effectivement ça peut représenter un petit budget mais bon c'est quand même restreint par rapport
comparatif de la société et et de manière plus générale comment quelle est la demande en en métau actuellement
alors sur les métaux de la transition énergétique on a beaucoup de demandes les demandes sont croissantes
exponentiellement pour la plupart des métaux notamment pour le cuivre qui est un métau classé comme stratégique par
l'Europe et effectivement on va avoir besoin de plus en plus de ces métaux avec le changement de parc automobile
avec le développement des panaux voltaïques et cetera dans le futur donc ça va être une une augmentation
croissante donc il y a un enjeu pour trouver des nouvelles sources comment on fait alors pour les nouvelles sources il
faut faire des étude métallogénique où effectivement nous en tant que géologue on va essayer de déterminer et de
prédire certains endroits géologiques ou sur le globe où on peut retrouver ces ces métaux et puis si on on peut faire
une étude pour évaluer le potentiel de production de ces sites pour pouvoir en
extraire le le plus possible et de manière le plus responsable possible alors pour éviter de de prélever trop de
métau dans le milieu naturel il y a une initiative originale lors des Jos de Tokyo qui a été utilisé pour fabriquer
les médailles est-ce que vous pouvez nous raconter alors c'est c'est très intéressant effectivement le projet Tokyo metal Project qui a eu qui s'est
qui a été lancé pardon en 2017 par le comité d'organisation des j avait pour but de de collecter un ensemble de
smartphone d'ordinateur afin de de construire enfin de recycler ces ces ces
ces tis pour créer des médailles qui soient complètement recyclé recyclé pour l'ensemble des compétitions et il faut
savoir que à partir de ça de cette initiation ils ont reçu presque 50000
tonnes de de matériaux à recycler et qu'ils ont pu effectivement produire les médailles pour les GO pour de manière
recyclable voilà très bien alors je reviens à notre demande en Méau pour la transition énergétique le recyclage
c'est pas le la la seule solution enfin on va pas s'en sortir avec ça effectivement c'est une des solutions
elle fait partie de celle qu'il faut étudier mais elle n'est pas une réponse en soi puisque comme je viens de le
préciser la demande est croissante et que l'ensemble de du recyclage possible ne peut pas compenser l'ensemble des
demandes sur l'ensemble des métaux que l'on peut avoir et sur le développement technologie qui sont à venir également
très bien alors on parle des médailles mais je voudrais qu'on parle aussi d'un autre symbole du sport c'est c'est la
coupe la coupe du monde de foot en particulier et alors contrairement à ce que qu'on pourrait croire elle est
creuse c'est exact Nicolas je vous laisse peut-être me dire comment vas-y
vas-y comment évoluer ça sa forme au cours de l'histoire alors effectivement elle a évolué au cours de l'histoire
puisque vous savez qu'au nombre de on va dire de victoires est attribué au pays
au bout d'un certain nombre de fois la la coupe alors celle à l'heure actuelle elle est principalement composée d'or
mais pas complètement en fait c'est aussi un système d'alliage avec d'autres métaux que l'or et effectivement quand
on connaît la densité de l'or c'est 20 fois plus lourd que l'eau euh on pourrait pas voir les footballeurs la
porter ou la brandir puisqu'elle fait à peu près 6 kg à l'heure actuelle et si c'était effectivement entièrement
constitué d'or donc non creuse elle ferait plusieurs dizaines de kilos OK et l'autre chose aussi c'est que Blandine
devant elle a un petit caillou vert on appelle ça de la malquite et pour les personnes qui ont en tête la Coupe du
monde de football il y a deux petits iser ver voilà on a des images on va montrer on a des images pour voir la
Coupe du monde mais effectivement il y a un petit lis r ver c'est ça à la base en bas à la base et c'est typiquement en
fait voilà voyez les deux petits lis vert mais en fait c'est cette Malakite donc qui est un minéral dont on extrait
notamment le cuivre dont Blandine a largement parlé et qui participe notamment à la transition énergétique
est-ce que est-ce que c'est bien raisonnable encore d'utiliser des métaux comme ça si précieux pour pour les
coupes du monde ça n'a pas d'impact d'un point de vue c'est comme tout à l'heure pour les
médailles vis-à-vis de l'industrie automobile c'est en rapport ce n'est rien en fait alors si on veut en
apprendre plus où est-ce qu'on peut vous retrouver là à l'occasion de de la Fête de la Science alors on est juste on est
juste derrière le plateau et effectivement on a un jeu de loi pour que tous les enfants et les grands
enfants puissent venir jouer et découvrir les géosciences c'est un grand jeu de loi au sol c'est ça exactement et
alors qu'est-ce qu'on peut apprendre avec ce jeu de lois on peut apprendre les métiers des géosciences les
spécificités de du sol et du sous-sol et euh et apprendre quelques anecdotes coursillantes sur l'histoire de la Terre
très bien et ben écoutez merci à tous les trois merci d'être venu et nous avoir présenté les matériaux dans le
sport on regardera les les prochaines compétitions sportives sous un autre œil on va retrouver laorine qui va nous
parler de football justement n'est-ce pas Lorine euh tout à fait mais de football virtuel c'est
[Applaudissements] parti je suis avec Fran Multon que je
Le football en réalité virtuelle, avec Franck Multon et Valentin Ramel d'Inria
retrouve cette fois-ci pour une simulation de football alors je rappelle vous êtes chercheurs à lineria c'est
bien ça jusque là on bon exaement ça vous nous avez déjà présenté une simulation de box vendredi dernier et là
vous êtes venu avec une simulation de football on est en train de voir ils sont en train de se mettre en place juste derrière vous quel est l'objectif
de cette simulation là alors quand on est gardien de de football il y a plein de compétences qu'on doit développer on
doit développer des compétences physiques on doit développer des des compétences cogni pour savoir quel choix faire et aussi des compétences
perceptives et savoir repérer les adversaires préparer comprendre le terrain comprendre le jeu qui est en
train de se faire la stratégie qui est en train de se mettre en œuvre pour pouvoir contrecarrer ce que va faire l'adversaire ou faut imaginer on a 20
joueurs qui arrivent devant nous avec un ballon qu'on doit arrêter et il faut qu'on soit capable de savoir où sont les
joueurs même à notre gauche qu'on a peut-être pas vu depuis 5 minutes c'estàd que quand on débute si on demandait à chacun d'ici de de suivre un
match on va suivre celui qui a le ballon ouis on va regarder à droite on va il va partir sur la droite on va le suivre on
va mettre son attention visuelle dessus et on va complètement oublier ce qui se passe à gauche et si ça se trouve à gauche il y a une situation de jeu hyper
compliqué qui est en train de se mettre en place il suffit d'une passe et une passe et là on découvre malheureusement qu'on est pas du tout dans la bonne
situation pour arrêter le le but donc vous vous avez crit une simulation pour pouvoir affiner et améliorer une
compétence en particulier c'est comme ça que ça marche le sport de niveau c'est améliorer chaque petit détail exactement c'est comme quand vous faites de la
préparation physique par exemple vous entraînez votre corps à subir physiquement des contraintes là on va
faire une simulation qui va permettre d'entraîner la prise d'information l'anticipation de ce que fait l'adversaire et la perception de son
environnement c'est une une souscompétence qu'on isole de tout le reste et donc c'est surtout la j'imagine
la vision périphérique qu'on va essayer de développer exactement c'està-dire que là aujourd'hui on va vous le présenter
sur un casque de rété virtuel qui limite un peu le champ de vision mais dans la vraie expérimentation va dans une salle imersive qui fait 12 m de large 4 m de
haut avec des retours visuels sur les côtés donc on a 180 de champ de vision qui sont pris et on peut vraiment
travailler sur la vision périphérique et là on va pouvoir effectivement entraîner les personnes à ne pas suivre celui qui
a le ballon à se concentrer sur le milieu de l'environnement et suivre dans la vision périphérique ce qui se passe
être capable de dire ce joueurl il est à tel endroit ce jouurlà il est à tel endroit à tout moment du jeu alors pour
l'occasion on a un volontaire qui a bien voulu se prêter au jeu sur votre stand il vient d'être briefé par Julien sur
comment marche cette simulation ma merci d'avoir accepté de faire cette simulation alors Julian je te laisse
démarrer peut-être avec lui cette simulation donc là on nous désigne des joueurs c'est les joueurs à suivre avec
les petites flèches jaunes c'est ça voilà donc dans le casadre de cette simulation on a trois personnages qui sont indiqués par des flèches jaune et
donc le le but de mail ça va être de suivre leur comportement et leur déplacement ok très bien donc on va lancer une séquence alors pour ça on va
déjà le l'équiper avec des capteurs sur les sur les pieds parce qu'en fait on a trois niveaux de difficulté donc le premier niveau de difficulté ce sera
sans sans contrôler la la balle et ensuite on aura des scénari va falloir
que tu as il y a pas la balle dans le il y a pas la balle dans la simulation on voit juste les joueurs qui vont se déplacer il va falloir retrouver à
postériori où sont passés les joueurs qu'on avait repérés au début ex donc dans cette simulation dans cette démo là
on va on n pas de balle ensuite on va essayer un nouveau scénario avec ma on verra si s'il arrive donc une balle qui
circule sur l'équipe moi je l'ai déjà tester la simulation j'ai le plaisir de la faire hier effectivement le premier
niveau on trouve ça relativement accessible on se dit bon bah c'est dans mes cordes j'ai une bonne vision périphérique je suis prête à être
gardienne de foot bon dès qu'on a rajouté la balle je vous avoue que j'ai très vite perdu le fil donc là on voit
ma qui regarde ses pieds c'est bon il a des belles chaussures de foot on va pouvoir essayer un coup tu es prêt ma ok
donc là on a les joueurs qui sont en rose P et en bleu pâ qui sont désignés par des flèches dès que vous lancez
l'animation donc on voit les joueurs qui se déplacent voilà donc là on simule le
déplacement d'une vraie éipe de foot he c'est vraiment des capteurs une simulation qui a été prise en direct et
là maintenant je vais demander à Mel de Me sélectionner de me montrer avec son trur TR qui ont été sélectionné qui ont
bougé donc là ou ce que disait Julien vous avez vous êtes allé capter un vra derrière ok c'est bon
effectivement pour récupérer donc les les déplacements des joueurs sur le terrain donc tu te souviens bon ma ne
souvient plus du dernier bon bon bah premier niveau mal compliqué VO donc là
on va regarder si tu avais la bonne réponse voilà donc là tu as le score parfait 3 sur TR bravo Mael félicitation
je vais te lancer une nouvelle une nouvelle simulation alors est-ce qu'on a un ballon non alors pour revenir sur le
sur le l'acquisition d'un déplacement de joueur parce que comment ça passé on a
on a capturé en fait avec des des vidéos en fait on peut traquer la position des joueurs en 2D sur le terrain des des
deux équipes et donc on récupère cette trajectoire et on peut comme ça donner un scénario à chacun des joueurs qui
sont là pour suivre exactement ces trajectoir là et on rejoue une scène de jeu réelle qui s'est passé pendant une
compétition pendant un match et et et donc le le gardien se retrouve dans une situation où il est immergé en en
immersif dans quelque chose qui ressemble à un terrain avec quelque chose qui ressemble à des joueurs et des vraies trajecttoires de joueur alors là
les joueurs on voit qu'ils sont quand même un petit peu différents que des vrais joueurs on est plus sur du des petits joueurs de baby
foot ça c'est voulu parce qu'en fait si on met une animation complète avec un rendu complet on va venir en fait
surcharger d'information l'environnement et on vient travailler une autre une autre compétence et là on veut juste la
compétence de suivi de trajectoire parce que c'est quand même plus simple de suivre des joueurs quand ils ont chacun un peu leur identité propre celui-là il
a des cheveux différents de l'autre mais c'est aussi beaucoup plus compliqué parce que parce que on a plusieurs joueurs qui ont des formes différentes
alors que là on veut juste suivre des bleus et des rouge OK et c'est plus facile àon c'est un autre exercice on
essaye maintenant avec on on a retrouvé un ballon je te redonne la parole Julien et ma sur ce scénario là on a bien un
ballon donc Maë pourra le ballon se trouve sur la gauche et donc on a la même chose donc sur ce scénario là on va
lancer l'appli et tu vas tu vas essay nous retrouver les trois les trois ah oui le ballon on le voit il est juste à la gauche dans les pieds d'un joueur
rouge ok c'est parti ma donc tu suis bien le le ballon du du
regard et ta vision périphérique devrait faire le travail faire le travail pour
la position des des joueurs ah oui c'est plus dur avec le
ballon effectivement alors en fait d'un point de vue fondamental le fait de rajouter une nouvelle tâche qui est de
suivre le ballon et de l'intercepter fait que on appelle ça la double tâche et d'un point de vue cognitif c'est
comme un ordinateur il s faire un nombre d'opérations par seconde et on lui demande là de prendre une partie de ses ressources pour suivre le ballon et donc
ça veut dire qu'il a moins de ressources pour suivre les autres joueurs donc ça devient plus difficile quand à conduire et qu'on a un milliard de choses à
penser on est épuisé après 2 he de conduite exactement et donc là l'idée de ces souscompétences c'est d'être capable
de les débloquer les unes après les autres on s'entraîne à une une fois qu'on a débloqué une on va débloquer une autre de plus en plus difficile alors
verdict sur cette simulation on a les résultats de Mael donc effectivement on va peut-être pas l'embaucher au stade René demain en tant que gardien il aura
certainement une autre fonction dans le dans le stade on est on est à combien on en a zé sur TR ouais bon je comprends
non mais je je dirais rien j'ai fait pareil hier merci beaucoup est-ce que tu veux essayer peut-être une simulation de
coup franc si on att temp peut vous on peut vous laisser tester une simulation de coup franc qui est assez impressionnante aussi ces simulations là
elles sont testées par des joueurs professionnels oui tout à fait alors on les développe en collaboration avec eux
c'est qu'à un moment donné le les questions elles viennent souvent du monde du sport il y a un questionnement par exemple ici sur ce qu'on vient de
voir qui venaient des entraîneurs et des gardiens qui disaient bah moi voilà j'aimerais j'aimerais qu'on m'entraîne sur cette compétence là sur ce qu'on va
voir juste après c'était aussi une question du terrain qui était de dire lorsque j'ai un coup franc j'ai la question de savoir où placer le le le
mur et combien de joueurs je mets dans le mur et ça quand on le fait en vrai bah on sait pas trop parce que les
conditions changent tout le temps en fait puis il faut recruter aussi il faut garder avoir des avoir des joueurs qui soient là pendant en réité virtuel on va
pouvoir répéter 15 20 50 fois le même tir en changeant juste le mur de position et voir si on a des meilleures
performances ou pas statistiquement alors est-ce qu'ils ont des meilleures performance les joueurs qui ont utilisé vos simulations vous le savez ça c'est
une grande question en fait ce qui est très difficile dans notre domaine c'est comme une compétence est décomposée en
sous-compétence quand on on travaille une souscompétence on sait pas à la fin quel impact ça a réellement sur la le
score globalou parce que vous avez des pistes quand même pour pouvoir objectiver c'est alors on a quand même des informations des remontées par
exemple des entraîneurs qui nous disent que sur ce qu'on a vu tout à l'heure sur la perception périphérique ils observent
que les joueurs changent de comportement après avoir vécu cette simulation quand ils vont sur le terrain d' au début le
gardien qui va débuter en P par exemple il va avoir ce comportement gestuel de
suivre tout ce qui se passe et dès qu'il s'est entraîné on se rend compte que la stratégie change complètement il est
beaucoup plus immobile beaucoup plus statique donc il est il a compris en fait qu'il pouvait prendre de de l'information périphérique donc ça on
sait que c'est gagné on sait que la compétence est acquise et elle est transférée sur le terrain par contre on peut pas traduire ça en il va arrêter
plus de bus de but parce que il suffit que l'autre en face soit meilleur oui et ça c'est extrêmement multifactoriel
exactement Julien est-ce que c'est bon pour vous de votre côté pour lancer la simulation de coup franc Maë tout va
bien est-ce que ma a dit ça va pas c cette simulation là aussi elle est
utilisée par des professionnels au stade riné au tout à fait elle a été développée en collaboration avec eux c'était benoî ctille en fait qui nous a
beaucoup aidé à développer cette parti qui était le gardien du stade Ren qui a été gardien remplaçant de l'équipe de France et donc grâce à lui on a pu
effectivement rentrer dans ce domaine professionnel et derrière l'entraîneur des gardien de but aujourd'hui nous fait
confiance et continue à travailler avec nous sur ces deux simulations là ils ont un grand écran comme ça dans leur lieu
de formation alors en fait nous on leur met à disposition notre grand écran à nous donc on les accueille chez nous régulièrement donc on a un contrat avec
eux voilà et euh ça vous déplait pas de recevoir quelques t intéressant on peut
prendre des autographes en passant c'est pas mal et ce qui est intéressant c'est que la démo que vous voyez là sur le coup franc elle elle peut se faire avec
le casque là pour le coup on peut aller chez eux dans une salleou il a besoin de pas grand chose un peu d'espace quand
même pour pas se jeter dans les me mais sin c'est bien oui parce que il se
jette vraiment par terre quand Ilou ça c'est une des premières choses qu'on a apprise aussi c'est quand on a fait cette première simulation avec des pros
ils ont tout de suite sauté et nous le mieux le sol était en béton et donc on a entendu on s'est dit bon faut aller
investir dans des tapis va mettre des tapis on aé acheter des tapis voilà bon là ma va peut-être pas se jeter par terre je ne sais pas c'est peut-être un
footballeur aguéri on va voir ça tout de suite c'est bon alors du coup ma on l'a réembauché comme gardien de but
finalement parce qu'on voudraitest au tir but pason déjà on va te demander de placer ton mur par que c'est quand
même important alors tu vas nous dire droite
ou gauche
gauche c'est bon comme ça c'est bon alors du coup on va tirer un
coup Vy bravo c'est un un bel
arrêt arê on va faire un deè d'un point de vue fondamental une des grosses
questions c'est est-ce que là je dois laisser le M sachant que il permet de bloquer le
ballon le type deapp qu' va faire et j'ai un compromis à trouver sur la position du mur pour me
permre vient de foncer dans Juli un peu plus loin
là tu peux faire tu pouris tendre le micro à notre volontaire lui
demander un peu ses sensations attention je suis là ma alors ne te jette pas par terre question est-ce que c'est réaliste
est-ce que tu te sens à l'intérieur de ce stade de foot de ce stade de foot oui je me sens franchement dans le stade de foot et c'est c'est vachement parce
qu'on sent vraiment tout petit en fait là-dedans et on a l'impression qu'on a énormément d'espace alors que il y a le mur juste à côté c'est pas un risque
effectivement là vous on a vu la démonstration de foot il y a de jours c'était la démonstration de boxe nous
avvez parlé aussi sur le plateau de relais 4 x 100 m de gymnastique dans tous les sports aujourd'hui on fait de
la simulation c'est devenu un un un passage obligé mais aujourd'hui on voit quand même un engouement de plus en plus
fort qui est lié à la démocratisation des casques de réalité virtuell qui sont beaucoup moins chers les les simulations
sont aussi beaucoup plus faciles à faire avec tous les outils qui ont été développés autour du méaverse et cetera ça a permis d'alimenter en logiciel donc
c'est beaucoup plus facile aujourd'hui d'avoir un avatar par exemple de l'animer c'est beaucoup plus facile d'avoir un casque de réalité virtuelle
avec des manettes donc ça ouvre des perspectives après il y a des la grande question qui est derrière c'est comment
on fait cette simulation pour qu'elle soit utile ou et il faut surtout pas faire chercher à reproduire la réalité
fidèlement des fois comme là par exemple on isole un petit bout un tout petit morceau on est pas en train de faire un
FIFA on fait pas un match complet on fait pas et on fait pas un jeu on fait on fait pas un jeu fait un jeu sérieux
fait un jeu sérieux c'est ça comment la France se positionne aujourd'hui dans
les liens justement entre entre science et Sport et notamment les simulations dans le sport est-ce qu'on est leader
sur le sur ce marché là alors on est très bien placé il se trouve que pour pour parler de ma chapelle donc àin RA
on a investi dans ce domaine là et c'était un gros Paris en 2000 donc début des années 2000 ça fait plus de 20 ans
donc à cette époque là la réalité virtuelle n'était pas du tout celle qu'elle est aujourd'hui donc c'est un vrai Paris donc c'est il fallait déjà
démontrer en fait au monde du sport que ce qu'on faisait en réité virtuel ça avait du sens on avait travaillé avec
avec le handb à l'époque sur la le gardien face à des tireurs dans une
situation de penalty et on avait pu démontrer que le comportement du gardien dans la réalité virtuelle était le même
lorsqu'il était dans le réel c'était la même chose les personnes le vivent tel quel ils ne modifie pas le comp ils
savent qu'ils sont dans une réalité virtuelle ils savent que c'est une simulation avec des avatars et surtout qu'à l'époque en 2000 les avatars étaient moins jolis ouout mais malgré
tout leur comportement est exactement le même donc ça nous permet de dire c'est donc un bon outil pour analyser leur
comportement et et l'améliorer puisque ça va stimuler les mêmes systèmes de
prise de décision de prise d'information est-ce que avec l'arrivée des Jeux Olympiques à Paris ça a boosté un peu
votre activité bien avec les les les Jeux Olympiques en fait la France a mis on en a parlé hier sur avant-hier sur la
table les projets PPR sport de ha niveau avec 20 millions d'euros qui ont permis effectivement de bah de booster les
choses et surtout ce qui est très important est ce qu'il faut retenir de ces projets c'est non seulement les avancées scientifiques mais c'est
surtout le rapprochement des communautés sport et sciences parce que depuis des années le des STAPS par exemple qui est
très connu sciences et technique des activités physiques et sportives dans les universités travaille avec le monde sportif mais c'est extrêmement difficile
parce qu'on n pas dans le même discours on n'est pas sur les mêmes temporalités quand un entraîneur vient nous voir il a envie d'avoir une réponse dans les 15
jours 3 semaines et nous on lui met une thèse de 3 ans donc ça marche pas on on n pas le même langage et c'est très
difficile et donc on on a avec ces PPR sport on a mis en place un moyen de
dialoguer avec ces avec le monde du sport on s'est rapproché on a trouvé des langages communs on a trouvé des moy
humain qui font le lien entre les deux et ça c'est très important donc des ingénieurs qui connaissent le sport et
l'ingénéri faut trouver les bons profils exactement et bon ça ça se fait rare et donc on a aussi parallèlement à ces
projets là des formations qui ont ouvert on a une àen mais il pas pas que àen spécialisé dans cette cette double
compciplinarité exactement et donc on a par exle leur digport l'école universitaire de recherche qui prend des
gens qui viennent par exemple de mécatronique de dat qui prennent des gens d'informatique et de STAPS et qui vont leur faire
travailler la compétence complémentaire je prendre un exemple très simple si vous voulez faire du Data science pour le foot si vous faites du Data science
vous êtes très fort en data science vous allez sortir des statistiques qui n'intéressent pas les joueurs de foot potentiellement ça peut mais
potentiellement si vous êtes dans le monde du sport vous avez envie de statistiqu mais vous savez pas comment les calculer et donc en faisant cette
formation pluridisciplinaire on produit en fait des ingénieurs qui vont être capables de faire ces interfaces et sur
les en le monde de la recherche un des élé for du monde de la recherche c'est la coopération entre les équipes que
soit nation mais aussi international le foot enfin le foot Paron le sport c'est l'inverse c'est plutôt la compétition
c'est des clubs au sein d'un même pays et puis c'est carrément des pays qui s'affrontent sur les Jeux Olympiques comment on fait pour coopérer avec
d'autres équipes quand on travaille avec des joueurs qui ne veulent pas partager peut-être leur données alors ça c'est
une vraie difficulté mais en fait on arrive nous internationalement à travailler sur des méthodologies sur des
techn et cetera et là internationalement il y a une grande coopération qui s'est mise en place h par contre quand on
vient travailler avec les féd les données elles restent à l'intérieur elles sortent pas bien Endou donc vous arrivez à décorréler les technologies en
elles-mêmes de la manière dont on les exploite donc la technologie on peut partager la manière dont on l'utilise
c'est plus difficile bon vous l'avez dit un petit peu il y a besoin de beaucoup de monde désolé il y a pas de souci vous
avez besoin de beaucoup de monde pour faire évoluer ces ces simulations et faire évoluer ce domaineelà les liens
avec le sport vous avez toute une équipe ici vous avez d'ailleurs des super t-shirts pour l'occasion et vous avez il
y a normalement un il est là Valentin Ramel qui est juste là qui va nous rejoindre alors Valentin bonjour et vous
vous êtes en thèse dans le même laboratoire que frankck oui c'est ça alors vous sur quel sport vous travaillez chacun sur sport alors moi
c'est sur le cyclisme du coup ok c'est quoi ton objectif alors l'objectif donc c'est de repérer en fait les paramètres
dans le mouvement des cyclistes qui permet de caractériser en fait le lancement d'une attaque ouais ok euh
pour ensuite créer des situations en réalité virtuelle ou réalité augmentée donc c'est les attaques notamment les
attaques de de de vélo quand est-ce qu'on démarre quand est-ce que c'est le bon moment pour démarrer comment anticiper ce que les autres cyclistes font devant ou ouais en fait l'idée
c'est par exemple quand vous êtes en échappé voilà il peut y avoir deux trois cyclistes qui se suivent euh le deuxième
par exemple va lancer une attaque et lui le troisème va vouloir suivre cette attaque donc ce qu'il va falloir faire
pour lui c'est de repérer en fait l'instant où le deuxième va déclencher son attaque pour réagir très vite en
fait et se mett essayer de repérer des éléments très fins dans l'attitude du joueur devant qui vont nous permettre de
même presque inconsciemment de se dire là je sens qu'il y a une attaque qui va qui va se faire oui voilà tout à fait ok
très bien et alors comment tu t'es retrouvé à travailler sur ce domaine là toi c'est via le sport ou alors via la technologie alors via le sport
principalement parce que j'ai fait un une licence et un master en STAPS à l'université de r d'accord donc St c'est
l'université du sport on dit classiquement s du sport que du sport c'est de la biomécanique c'est la
biomécanique de la physiologie de la psychologie OK et c'était une volonté de
te retrouver à travailler sur la simulation quand est-ce qu' à quel moment tu t'es dit c'est c'est ça que je veux faire bah à la fin de mon Master en
fait donc en STAPS je me suis dit bah j'ai envie de travailler dans la recherche euh et bah travailler avec le
numérique m'intéressa également du coup je suis parti en fait compléter ma formation par un Master 2 en
informatique d'accord ok ah oui tu as quand même rajouté une formation purement informatique oui ça c'est
important aussi de bah de recruter des jeunes et d'avoir des jeunes qui font des testes qui font avancer cette
science oui c'est c'est essentiel parce que à un moment donné il faut des des forces vives pour développer des idées
avoir des idées neuves suivre les évolutions technologiques et effectivement alors ce que dit pas
Valentin c'est que il est aussi cycliste donc et très souvent quand vous allez voir un petit peu sur les stand les les
les doctorants qui sont dans dans les différents domaines ils font du sport ils sont intéressés ils sont passionnés
et et on arrive à attirer des gens qui sont passionné d'un sport et qui ont envie d'apporter à leur discipline ce
qui le cas de Valentin et il y a beaucoup de doctorants comme ça et nous c'est vraiment important qu'on ait ces forces vives parce que on peut pas tout
faire tout seul en tant que chercheur on est sur 10000 projets et il faut à un moment donné être comment on dit les mains dans le cambouille ou être à la
paillasse comme on dit au niveau physiologie pour pour aller préparer les choses il faut des gens comme Julian par
exemple pour développer des des des systèmes informatiques complexes il faut des gens comme Valentin qui savent qui
sachent les exploiter pour que ça parle au domaine du sport il faut aussi des gens en psychologie en sociologie les
les sciences humaines et sociales sont très importantes dans ce domaine là parce qu'elles doivent nous aider à comprendre l'acceptabilité de ces
technologies qu'est-ce que les gens attendent de ces technologies qu'est-ce que ça change disciplinaire on a beso
besoin de toutes les forces pour avoir une approche complète dans le projet RVA par exemple vous avez des gens en neuroscien et en psychologie dont le
travail c'est de comprendre en quoi ces technologies change le comportement des entraîneurs la vie des entraîneurs le quotidien c'est pas seulement la
personne qui qui teste la simulation mais c'est tout la côté qui peut changer aussi qu'est-ce que ça change dans le système dans la perception qu'on a de ce
système là en fait d'entraînement merci beaucoup merci Valentin merci Franck merci Julien et merci ma de de s'être
porté volontaire et vous et chez vous je vous laisse avec Fred en plateau Fred de
quoi tu vas nous parler c'était impressionnant Lauren ce que vous nous avez montré mais on va peut-être faire
mieux on va vous proposer un entraînement sportif sans les mains sans les pieds sans casque virtuel uniquement
avec avec la tête vous allez voir c'est surprenant on y
[Applaudissements] va bon évidemment pour atteindre le plus
Neurofeedback, le sport cérébral, avec Margaux Izac et Camille Jeunet du CNRS
haut niveau les sportifs sentraîne physiquement mais il s'entraînent aussi
mentalement par exemple en s'imaginant faire des mouvements mais comment savoir si ces exercices mentaux sont efficaces
et bien c'est tout l'objectif des entraînements neurofedback dont nous
allons parler maintenant alors pour tout comprendre sur ce sport cérébral j'ai le plaisir d'accueillir Camille Junet
bonjour Camille bonjour vous êtes chargé de recherche au CNRS et vous travaillez à l'incia c'est l'Institut de
neurosciences cognitives et intégratives d'akiten c'est à Bordeaux tout à fait oui à Bordeaux voilà
oh ma chère marine je vois que nous
allons faire des petits exercices avec ton cerveau merci de te prêter au jeu et juste à côté de toi il y a margaot Isaac
alors je sais pas par où je commence margaot parce que sportive très sportive championne de boxe thaïlandaise c'est
bien ça ça marche ça marche pas si ça marche ça marche tu vois thaïandaise
c'est ça et et également alors tu es diplômé en éducation sportive et en
sciences techniques des activités physiques et sportives c'est ça tu es doctorant tu es en 2è année de thèse et
vous travaillez ensemble on va dire ça comme ça avec Camille justement sur le projet de neurofeedback exactement
Camille qui est ma directrice de thèse bon alors pour bien comprendre le neurofeedback he quand même parce que pas tout mélanger on va prendre les
choses par le début Camille euh on va parler d'abord d'imagerie
motrice visuelle c'est quoi ça tout à fait alors les athlètes en plus de leur
pratique physique font aussi de l'imagerie motrice c'est-à-dire qu' imagine faire les mouvements sans bouger
il y a deux types deux grands types d'imagerie motrice le premier l'imagerie motrice visuelle consiste simplement à à
s'imaginer une personne soi même une tierce personne en train de faire le mouvement moi alors par exemple je va m'entraîner entraîner mon coup droit de
tennis je bouge pas comme ça je ferme les yeux ça m'aide un peu et là je suis en train de faire des coups droits ça ça
c'est de l'imagerie visuelleàdire c'est comme si vous vous voyez juste en face
d'une caméra d'une vidéo en train de réaliser le mouvement d'accord je me vois en train de faire le mouvement ok
exactement alors ensuite on va avancer un peu tout à fait l'imagerie motrice
kinesthésique alors alors là ça va être l'étape du dessus où en fait au-delà de
juste se voir on va carrément ressentir les sensations comme si on faisait le mouvement les sensations de pression de
température de contraction musculaire ah oui on va essayer de ressentir tout ça comme si vraiment on envoyait une
commande motrice sans faire le geste au final d'accord donc il faut vraiment avoir la sensation vraiment comme si on le
faisait mais on le fait pas on ressent dans le corps aussi tout à fait alors c'est pas facile bah oui
c'est ce que j'allais dire margaot quand même un petit commentaire là-dessus parce que vous vous pratiquez
ça il faut il faut une habitude il faut être formé à ça ou pas avec la pratique
effectivement c'est rendu plus facile mais pour ceux qui pratiqueraient pas ou peu ou qui trouveraient l'imagerie
motrice difficile ce qu'on peut faire c'est ce qu'on appelle de imagerie motrice progressive donc on va commencer par exécuter le geste donc par exemple
vous avez pris l'exemple du tennis donc on va prendre sa raquette et on va s'exercer à faire des coups droits puis
progressivement on va faire le mouvement avec un peu moins d'amplitude jusqu'à par exemple s'asseoir poser sa raquette
être immobile et se remémorer les sensations qu'on a ressenti pendant ce geste d'accord c'est un travail
progressif hein quand même pour vraiment bien réussir à le faire voilà exactement ok mais alors tout ça c'est bien joli
mais il faut savoir si c'est efficace ou pas c'est là que ça intervient le neureedback tout à fait alors en fait la
l'imagerie motrice c'est déjà pratiqué globalement par les athlètes et il y a des preuves scientifiques qui montrent
que rien que le fait de s'imaginer faire des mouvements permet d'améliorer la précision voir la force ou la souplesse
lors des mouvements et ce parce que rien que le fait de s'imaginer faire un mouvement permet de solliciter des
réseaux cérébraux qui sont similaires à ceux qui sont sollicité pendant l'exécution motrice d'accord quand on
pense faire un mouvement par exemple et bien le lui il réagit comme si on
faisait réellement le mouvement c'est ça en quelque sorte oui c'est très similaire alors attention par contre selon le type d'imagerie ah oui c'est
pas pareil c'est-à-dire que si l'on fait de l'imagerie purement visuelle on va surtout solliciter le cortex visuel qui
est à l'arrière du cerveau d'accord si maintenant on fait de l'imagerie kinesthésique on ressent les sensations
là on va solliciter le cortex sensorim moteur qui est cette bande de cerveau entre nos deux oreilles ici et qui est
aussi la bande de cerveau qui est sollicitée quand on fait les mouvements même c'est le même c'est à peu près le
même exactement donc c'est ça qui nous intéresse on veut inciter les athlètes à faire de l'imagerie kinésthésique pour
solliciter au mieux leur cortex sensor moteur et optimiser le gain de performance motrice d'accord mais c'est
pas si simple que ça il faut quand même du matériel sous la main donc vous vous développez un protocole et puis des
cobail marin il faut aussi et vous développez un protocole en laboratoire
il consiste en quoi alors en fait c'est vrai que ce que j'ai pas précisé c'est que les évidemment n'importe qui d'entre
vous quand on fait de l'imagerie motrice on sait pas ce qui se passe dans notre cerveau donc on a beau essayer d'adopter telle ou telle stratégie on n pas de
feedback on a pas de retour sur ce qui se passe dans notre cerveau d'où l'intérêt du neurofedback qui consiste à
mesurer l'activité cérébrale des athlètes en temps réel pendant qu'ils font de l'imagerie motrice de manière à les informer de quelle zone cérébrale
ils activent pendant l'imagerie motrice donc ça a quatre avantages un on objective la performance pour l'athlète
et le coach on lui dit quelle zone est activée de on le guide c'estàdire qu'on lui dit quelle stratégie adopter pour
solliciter au mieux le cortex sensor moteur 3 on peut suivre sa progression et 4 on peut le motiver parce que mettre
un athlète s'asseir comme ça et juste imaginer c'est pas toujours facile sans feedback là nous on propose sous forme
de jeu ce qui permet Deah garder de maintenir la motivation de l'athlète en plus c'est ludique donc l'expérience
qu'on va faire maintenant c'est ce que vous faites en labo c'est exactement ça c'est à peu pr ce qu'on va faire ce
qu'on fait en labo en version un petit peu plus courte parce que sinon vous serez là pendant 3 He avec nous ce sera un peu long oui donc là le principe
c'est que Marine elle est installée en face de l'ordinateur on lui a installé un casque électroencéphalographique sur
la tête donc un casque EEG qui permet de mesurer les courants électriques générés au niveau de son cerveau voilà donc là
on voit à l'écran vous pouvez voir le public on voit à l'écran le retour ce que Marine a sous les yeux alors on
attend 2 secondes avant de lancer juste l'idée c'est que avant de commencer
avant de venir sur scène ce qu'on a fait c'est qu'on a calibré le système tout le monde chacun chacune d'entre nous a une activité cérébrale différente donc il
faut entraîner d'abord l'ordinateur à reconnaître ce qui se passe dans le cerveau de marine quand elle est au repos d'accord maintenant que ça c'est
fait en fait ce qu'on va pouvoir demander à Marine c'est de faire de l'imagerie motrice donc de s'imaginer en
train de faire des mouvements et elle va voir ce qui se passe dans son cerveau en temps réel sur l'écran donc vous voyez
qu'il y a deux informations vous voyez le petit cerveau qui est sur la gauche en fait ce cerveau il a deux zones
particulièrement intéressant qui sont illuminé le cortex exactement le cortex sans Sori moteur en vert c'est celui
qu'on veut que Marine module et le cortex visuel à l'arrière du cerveau qui est en rouge d'accord donc marine elle
peut moduler son cortex visuel mais on veut surtout qu'elle module son cortex sensor moteur d'cord en plus de ça on
lui donne une indication de performance donc vous voyez le ballon qui est situé au-dessus du panier l'idée c'est qu'au
départ avant l'ESS il est trop gros pour rentrer dans le panier si Marine module correctement son activité qu'on détecte
cette modulation le ballon va rétrécir et à la fin de l'essai il passera dans le panier si elle on ne détecte pas bien
là pour le coup le ballon rebondira et elle aura pas de point d'accord on y va alors on y va tu peux
dire qu'il y a les 10 secondes repart
oui donc là on va lancer un enregistrement et pour le départ marine doit simplement fixer l'écran sans
bouger parce que si elle bouge même simplement dans les mâchoires ça aura un impact sur les signaux et nous ça rendra
compliqué la détection des modulations donc je vais lancer
l'enregistrement il faut pas des conditions de concentration particulière parce que là il y a beaucoup de monde il
y a bah c'est peut-être pas on va dire que c'est pas les conditions optimales mais on l'a déjà fait ça ça peut marcher
ça peut marcher donc là il y a 10 secondes où on va laisser marine se concentrer essayer de faire abstraction de tout ce qui se passe autour d'accord
donc on on va rappeler qu'est-ce qu'elle doit faire en fait dans sa tête elle
doit s'imaginer en train de faire un lancerfan de basket ouais et essayer de faire en sorte de moduler au mieux son
cortex sansor moteur pour avoir le plus de verre possible et le ballon le plus petit possible donc là elle est toujours dans la phase de
concentration là maintenant ça va démarrer dès qu'on voit la barre verte ok ça démarre là elle imagine là ça veut
dire qu'elle est en train d'imaginer elle se concentre sur son et vous voyez qu'elle s'en sort très très bien alors
elle arrive pas encore à faire de manière très stable h mais en moyenne elle a réussi donc ça
lui fait un point bravo attention ça recommence on l'a déconcentré là ok ok
donc là vous avez vu sur le début de l'essai elle y arrivait pas trop mais sur la fin elle arrive à faire quelque chose de très stable super marine un
deuxè point on recommence une trème
fois ok donc là elle va y arriver ça va ê très bien ce que je vous propose c'est
de faire un dernier essai vous allez voir on va augmenter la difficulté tu peux mettre à de parce que comm marine y
arrive bien en fait il faut imaginer qu'on a l'activité au repos la marine pour avoir un feedback positif il faut qu'elle module disons de ça par rapport
à son activité au repos comme elle est super forte et bien on va lui demander de moduler de ça pour avoir le même
feedback positif donc on va voir si elle y arrive toujours avec avec cet
aspect ok ok elle est vraiment très forte
elle a jamais fait je précise ça passe on peut continuer à discuter voir
si margaot elle met un seuil carrément plus haut tu peux mettre à 4 ou 5 on va voir si là quand même on
arrive donc ça c'est l'exercice que vous faites avec des sportifs actuellement
Dansou alors c'est ça ah ça y est on a réussi à la faire louper donc en fait ce qu'on fait avec
les sportifs on a créé cette expérimentation dans un but d'optimiser le protocole de neurofeedback pour les
sportifs en fait l'un des enjeux cruciaux ça va être d'une part de cibler les activités cérébrales les plus
pertinentes pour optimiser l'efficacité et d'autre part de savoir quel feedback on donne aux athlètes pour que ils
apprennent le mieux possible il y a plein de sortes de feedback qui sont possibles nous on propose c'est deux donc le feedback le cerveau c'est ce
qu'on appelle un feedback explicatif puisqu'il indique à l'athlète pourquoi il y a arrive ou il arrive pas et le le
ballon qu'on voit audessus là c'est un feedback évaluatif on lui donne juste une indication de sa performance et bien en laboratoire on va utiliser un casque
de réalité virtuelle avec à l'intérieur un night tracker pour regarder où est-ce que l'athlète porte son regard pendant
l'entraînement ça nous permettra de savoir qu'est-ce qu'il considère comme étant l'information la plus importante
et en fonction de son profil on pourra après personnaliser les entraînements à chaque alète d'accord mais est-ce que ça veut dire qu'on peut aussi essayer de de
changer le mode de fonctionnement du cerveau s'entraîner autrement alors
notre idée est vraiment pas de euh d'avoir une quelque sorte sorte de d'opage ou de changement grâce à la
technologie il faut vraiment voir le neurofeedback comme une montre connectée si vous voulez ou la montre connectée si
vous mettez juste votre montre et ben il va rien se passer par contre si vous entraînez avec votre montre elle va vous donner des indications sur vos capacité
physiologique et cetera qui vont vous permettre d'adapter votre entraînement et d'adapter vos stratégies le neurofeedback c'est pareil on fait de
l'imagerie motrice dans tous les cas avec cette technologie là on peut optimiser les stratégies d'imagerie
motrice pour l'athlète pour le coach pour trouver les meilleures stratégies d'accord un petit témoignage marine
est-ce que ton micro est bien allumé d'ailleurs non il marche pas voilà alors explique-nous un petit peu ce qui s'est
passé pour toi dans ta tête tiens prends le micro ouais bah comme comme on m'a
dit j'essayie de bien me visualiser de bien ressentir le le lancer c'est assez dingue parce que que j'ai l'impression
de juste penser donc ça a pas l'air d'être un truc énorme mais le fait de voir vraiment les zones s'activer on en
il y a une preuve concrète que je suis en train de penser de manière précise donc c'est assez bleuvant mais tu l'avais tu l'as jamais fait avant ah non
non c'est la première fois qu'on met ça sur la c'est la première fois mais on t'a pas dérangé tu étais concentré quand même alors c'est bon il y a du monde
c'est pas hyper facile mais faut réussir à faire abstraction ouais et qu'est-ce que tu ressens alors au moment où bah
j'ai comme une sensation dans les bras comme si j'étais vraiment en train de lancer mais il bouge pas mais comme si
les muscles allaient se contracter en fait ça fait un peu ça ça c'est assez dingue mais en général oui parce que
choisi la bonne cobaille hein parf c'est vrai merci beaucoup marine alors bon je
disais quand même il faut des équipements particuliers il faut un casque quand même donc voilà tout cela
écoute relativement cher votre objectif à vous c'est de sortir du labo pour
confier des équipements comme ça à une dizaine de sportifs oui alors je peux
laisser margaot parler parce c'est son sujet de thèse donc elle va vous expliquer ça fait parti du sujet de thèse alors voilà exactement donc en
général ce qui se fait beaucoup c'est de développer une solution puis de la donner au grand public mais nous ce
qu'on aimerait faire c'est développer une première version la tester sur donc comme vous disiez une dizaine d'athlètes
et un petit peu sonder les athlètes sur ce qu'ils pensent de la solution donc un petit peu leur acceptabilité leur
utilisabilité et moi aussi enfin nous de notre côté on travaille aussi sur
comment leur donner ce feedback donc là vous pouvez voir par exemple sur cette expérience il y a deux types de
neurofeedback un qui est plutôt qu'on appelle évaluatif donc ça c'est le ballon et donc là l'athlète c'est s'il a
réussi ou non mais c'est tout alors que par exemple le cerveau c'est ce qu'on appelle un feedback explicatif parce
qu'il vient expliquer pourquoi on a réussi si le lancer ou non c'est-à-dire
qu'on a effectivement créé des modulations qui ont permis de lancer le ballon dans le panier ou pas donc en
fait en fait ce qu'on fait dans notre approche dans le laboratoire c'est vraiment de partir des besoins des athlètes au lieu de créer une solution
en laboratoire et d'essayer de la transférer ce qui peut amener à ce qu'elle soit jamais utilisée on essaie de vraiment partir des besoins des
athlètes leur fournir la solution avec notre expertise scientifique et puis après d'itérer avec eux de manière à
concevoir des systèmes qui sont le plus adapter possible à leurs besoins et à leurs attentes mais à chaque fois il
faut que vous adaptiez aussi le logiciel en fonction du sport pratiqué comment ça se passe non parce que en fait on ne
mesure pas avec ce genre de technologie on ne peut pas savoir quel mouvement exactement est réalisé ce qu'on peut
savoir c'est quelle zone du cerveau est sollicité donc en fait ça peut s'adapter à à peu près n'importe quel sport mais
l'imagerie motrice est particulièrement utilisé dans les sports disons où il y a des gestes stéréotypés le lancerfan en
basket décorer de de danse des plongeons et cetera parce qu'il va falloir essayer de répéter de la manière la plus précise
possible et la moins variable possible le même geste d'accord est-ce que vous
en profitez de travailler sur le sujet pour utiliser le feedback aussi margaot alors Act avec le sport avec la box oui
je pratique l'imagerie motrice mais comme on disait actuellement c'est plutôt à un stade recherche c'est tout
récent que il y ait des casques qui soit commercialisé et accessible mais du coup ça permettrait
effectivement de d'optimiser potentiellement les gains que m'apporte l'imagerie motrice ou- Arve àuer
oui alors il existe pas mal d'études scientifiques en fait le neurofeedback c'est pas nouveau ça date des années ça
datent des années 90 et les premières études scientifiques datent des années 90 donc on a aujourd'hui beaucoup
d'analyses qui montrent l'efficacité du neurofeedback pour améliorer la performance sportive et
aussi oui on fait un petit jeu de micro j'ai un micro qui marche plus il y a un micro qui marche plus je vais rester à
côté de vous ok donc euh il y a en gros il y a beaucoup d'études qui montrent
que le neurofeedback permet d'améliorer la performance mais ces études sont assez inégales parce que on n pas encore
ciblé suffisamment bien les marqueurs eg les marqueurs cérébraux à optimiser et que on n pas fait suffisamment d'efforts
pour développer des entraînement qui soit adapté donc nous euh vraiment notre objectif c'est aussi de travailler sur
ces deux aspectsl d'accord je disais en début d'émission quand même qu'effectivement faut continuer de de s'entraîner physiquement et puis c'est
peut-être plus plaisant mais c'est combien de temps on pourrait y passer normalement un sportif il pourrait y
passer combien de temps et qu'est-ce que ça lui apporterait ça lui éviterait déjà de se déplacer pour aller au stade ou
sur le ring de box effectivement alors la pratique est nécessaire et
primordiale je ne pourrais pas devenir Mohamed Ali juste en m'imaginant faire de la boxe malheureusement mais oui
c'est sûr que actuellement donc on fait l'imagerie motrice mais ça ça nous permettrait de savoir ce qui se passe
dans notre cerveau et optimiser les stratégie la question
c'était combien de temps on pourrait l'utiliser raisonnablement puisque vous vous êtes sportif comment vous voyez les
choses alors il y a plusieurs façons de l'utiliser il y a des sportifs qui vont dédier une grosse heure par exemple dans
leur journée à cette pratique d'autres qui vont plutôt le faire un peu avant l'entraînement pendant après avant de se
coucher mais actuellement on n pas les données qui nous permettent de dire qu'il faudrait pratiquer 5 minutes ou 1 heure
ou quoi mais c'est pour ça que nous on travaille du coup avec chercheurs athlètes et entraîneurs pour essayer de
trouver des expériences qui Perm qui nous permettrait potentiellement d'adapter ses temps et d'optimiser
l'efficience de ses entraînements alors pour terminer parce que c'est quand même
intéressant là on parle de de de l'utilisation pour les sportifs mais il y a des utilisation aussi très utile
pour des personnes par exemple qui ont fait un AVC ou pour les personnes qui
ont la maladie de Parkingson c'est ça aussi ce que vous développez tout à fait tout à fait donc au sein de notre équipe
on a trois grands projets effectivement sport pour laavc pour la maladie de Parkinson donc je vais vous détailler un
tout petit peu pour l'utilisation qu'on fait pour les personnes qui ont eu un accident vasculaire cérébral donc très
fréquemment les personnes qui ont fait un AVC ont des séquelles motrices notamment souvent une paralysie ou une
de mobilité du bras par exemple gauche et dans ces cas-là le thérapeute va demander au au patient d'essayer de
bouger et en même temps il va mobiliser son bras le problème c'est que le thérapeute ne peut pas savoir exactement
quand est-ce que le patient essaie de bouger donc la mobilisation du bras n'est pas synchronisée avec la tentative
de mouvement avec le neurofeedback on arrive à détecter comme je vous le disais tout à l'heure les modulations d'activité dans le cortex sensor moteur
quand la personne essae de bouger et donc on peut lui fournir un feedback synchroniser avec sa tentative de
mouvement et ça ça permet si vous voulez en quelque sorte de clore la boucle sens motrice donc de faire croire au cerveau
qu'il a réussi à bouger de renforcer la plasticité synaptique et donc de
renforcer d'améliorer la récupération motrice et on commence là-dessus des essais alors il y a déjà eu beaucoup
d'études là-dessus euh on a des preuves maintenant de l'efficacité de cette approche par rapport à une thérapie
classique mais ce n'est pas encore adopté dans les cliniques il y a beaucoup de raisons à cela euh des
aspects techniques des aspects aussi d'acceptabilité des aspects de moyens de formation des soignants et donc nous
dans l'équipe on trava notre projet exactement on travaille vraiment sur cette acceptabilité qu'est-ce qu'il faut
mettre en œuvre pour permettre de sortir du laboratoire d'accord et bien écoutez merci beaucoup c'est passionnant en tout
cas merci Camille merci margaot merci marine aussi pe vous applaudir
voilà et on va retrouver tout de suite laorine sur le
forumou vous avez du mal à faire du sport on va essayer de comprendre pourquoi vous êtes pas trop motivé c'est
[Applaudissements] parti rebonjour à tous je suis avec
Rester motivé avec PsychoCoach, avec Margarita Anastassova du CEA
Margarita anastasova vous êtes chercheuse au CEA vous êtes psychologue et ergonome et grâce à vous il se
pourrait qu'un jour nos applications de sport ou de iinté soient parfaitement calibrées pour nous maintenir motivés
alors je pourrais peut-être enfin respecter mes bonnes résolutions mais pour le moment vous travaillez dans un cadre très précis c'est la rééducation
après des AVC alors comment ça se passe c'est des gens qui ont été rééduqués à l'hôpital et qui ensuite rentrent chez
eux racontez-nous tout à fait donc c'est des gens qui commencent leur rééducation à l'hôpital qui arrive à un niveau de
performance motrice assez bon mais qui souvent une fois rentrée à domicile ne
respecte pas les bonnes résolutions comme tout le monde en fait comme beaucoup de personnes euh et parce
qu'ils ont des exercices à faire chez eux à suivre tout un protocole pour gagner regagner en mobilité soit ils ont
des exercce à suivre soit ils doivent bouger en fait donc marcher euh sortir
euh et c'est ce n'est pas toujours très évident pour eux d'ailleurs vous avez développé des outils pour pouvoir
justement les suivre à domicile et savoir avoir vraiment de pouvoir objectifier de pourir objectiver euh ces
ces résultats là et savoir si effectivement ils ont du mal à les suivre vous avez développé notamment une semelle connectée c'est ça donc ça
permet de suivre les mouvements comment ça marche tout à fait c'est une semelle qui comporte des capteurs inertiels et
des capteurs de pression donc on arrive à suivre combien il marche et aussi
comment il reporte la charge sur un pied sur une jambe ou une autre ah oui parce qu'il il y a des
subtilités dans la marche tout à fait s'ils sont paralysés après la VC ils ont tendance parfois à reporter la charge
sur le membre 10 donc sur l'autre membre pas le paralyser ce qui crée des complications alors un AVC touche pas
que les jambes ça peut toucher tous les membres vous avez aussi pour ça développé des pour les membres supérieurs vous avez développé une
orthèse de main qui capte elle la pression qu'on met dans les doigts tout à fait donc quand le bras ou la main
sont paralysé euh les patients en fait ont tendance à trop serrer la main donc
parfois oui ça devient crisp en fait dispastique c'est ça tout à fait en dispastique
et du coup ça peut créer des des problèmes encore donc ce qu'on voudrait
voir c'est déjà combien il bouge le bras parce que ça c'est important aussi et également combien la spasticité comment
la spasticité évolue donc il y a des petits capteurs au bout de chaque doigt sur cette orortè donc on l'enfile comme
un gant en fait c'est ça tout à fait tout à fait donc en plus en fait les patients sont souvent habitués à porter
des orortèes comme ça mais sans capteur donc nous on a ajouté des capteurs en
plus pour un service en plus d'accord et alors est-ce que vous avez des résultats sur ces données que vous avez pu
récolter effectivement les patients ont du mal à suivre les recommandations des médecins tout à fait donc à la longue
les patients ont du mal à suivre ou certains patients ont du mal à suivre quand même une majorité
euh c'est plus de 50 % plus de la moitié oui oui plus en fait souvent les
résultats de nos études également de la littérature montre autour de 60 70 % des
person avec des maladies chroniques qui ne suivent pas les recommandations Ahou d'accord de manière générale il y a des
études qui ont été fait sur des patients souffrant de maladie chronique et là on a donc 60 à 70 % c'est ce que vous
disiez qui ne respecte pas les recommandations en population générale on a une idée aussi des du suivi ou pas
de des recommandations alors que on a beaucoup entendu ce weekend notamment sur la sédentarité le fait de devoir bouger ça les gens non plus les respecte
pas au quotidien donc en fait il respectent un peu mieux donc ça dépend
des pays mais par exemple en France on est autour de 25 à 30 % des gens qui n'ont pas d'activité physique mais une
grande parti ont quand même une activité physique 66 % qui ont une seule activité
et une trentaine de pour qui ont deux activités sur une année d'accord alors en regard de ces dispositifs que vous
avez développé pour suivre ces personnes à domicile vous vous avez développé une application au CEA c'était quoi l'idée
derrière cette application donc l'application était développé pour poigner justement ces
dispositifs pour voir en fait comment les attitudes des personnes évoluent une
fois les dispositifs utilisés donc l'objectif est d'utiliser des réponses à des
questions issu de questionnaires psychologique validé pour voir comment
les gens prennent une décision de s'engager dans un comportement bénéfique pour la santé à quelle phase ils sont à
cette de cet engagement par que ce que vous dites c'est de décider qu'on va pas se mettre à à prendre des bonnes
résolutions c'est vraiment conscient comme décision oui c'est conscient et c'est pas un processus ça se passe pas
comme ça facilement la personne passe par plusieurs phases de décision donc
des phases où elle a plus besoin de d'information des phases où elle a plus besoin d'encouragement ou des phases où elle
rechute malheureusement donc elle a besoin de d'être motivé remotivé pour pouvoir réengager une
activité physique parce que derrière l'idée c'est ce que vous disiez de d'avoir des messages adaptés d'avoir une application qui s'adapte à chaque
personne c'est ça ce serait juste des messages qui s'affichent ça on peut imaginer d'autres choses euh donc en
fait c'est une application qui permet aussi une meilleure connaissance de soi en répondant aux questions on comprend
aussi mieux ses propres raisonnement et également avoir des messages adaptés à la personne et à la phase de prise de
décision mais juste avec quelques questions on est capable de connaître une personne de savoir qu'est-ce qui la
motive ça paraît étonnant il faut il faut j'imagine un questionnaire de de 100 questions pour avoir une idée ou
comment on fait donc l'application se base sur plusieurs questionnaires des questions des questionnaires qui portent
sur les valeurs de la personne sur les attitudes envers le risque par exemple est-ce que on a plus tendance à prendre
des risques y compris des risques pour sa propre santé euh des questionnaires
qui essae de voir sur comment prend une décision est-ce que on est influencé par
les autres plus ou par sa propre motivation ce qu'on appelle la motivation intrinsèque donc il y a plusieurs
questionnaires le problème c'est que plus il y a des questions moins les gens sont motivés pour répondre ah oui il y a
une balance fine à trouver mais aujourd'hui vous êtes capable de nous dire combien de questions sont nécessaires pour que vous puissiez faire
le le le profil motivationnel je sais pas si on peut appeler ça comme ça d'une personne euh là on est sur quand même
effectivement une centaine de questions mais on essaie de réduire et d'avoir voir des informations qui sont
collectées aussi d'une manière automatique sans que les personnes puissent nécessairement répondre à ces
questions par rapport à son mode de vie tout simplement commououi par rapport à l'utilisation du téléphone par rapport
vous pour récolter des données sur d'autres applications tout à fait ok alors concrètement c'est quoi les
facteurs de la motivation qu'est-ce qui nous influence à à prendre une décision à la tenir donc ce qui nous influence en
fait en gros on peut dire que la motivation peut être soit interne donc Intrinsec ou
extrinsec influencé par des facteurs externes donc si c'est interne ça dépend
souvent de l'intérêt il faut varier aussi donc vous avez un exemple de de
motivation ex intrinsèque pardon de facteur intrinsèque c'est ça nous plaî tout simplement c'est ce que vous disz
c'est aussi un trait de caractère il y a des gens qui sont plus motivés parfois à faire des choses que
d'autresok pas làdus ou sa propre satisfaction aussi en fait pour certaines personnes la satisfaction tion
ou la valeur qu'ils donnent eux-mêmees à une activité plus importante que par exemple ce que disent les autres d'cord
alors que quand on a une motivation extrinsecte c'est plutôt en fait
qu'est-ce que qu'est-ce que disent les autres est-ce que j'ai reçu une récompense de mon enseignant de mon
conjoint de et quand on fait du sport par exemple pour je sais pas pour perdre du poids ou parce qu'on se trouve plus
beau quand on est plus musclé ça c'est intrinsèque ou c'est extrinsè parce que c'est pour nous mais en même temps c'est défini par des normes de société ça
dépend ça dépend en fait de la personne il y a des personnes qui sont plus influencées par ce que disent par
exemple les médias et d'autres personnes qui sont plus influencées par le fait que elles vont voir leur poids changer
tous les jours sur la balance et ça vous arrivez à discriminer juste avec des questions oui ça on arrive à le
discriminer avec des questions ok est-ce que vous avez eu des résultats par rapport soit à l'application soit au questionnaires que vous avez mené sur
leur efficacité oui on a eu des résultats préliminaires avec des personnes qui ont eu des les AVC on a vu
que le fait de poser des questions ça les aidait quand même et ce qui les aidait aussi beaucoup c'est d'avoir un
lien avec les professionnels de santé donc onvoyait ces questions aux professionnels et après discuter de tout
ça en rencontre ou parce que à côté de tout
ça c'est aussi du coup une prise en charge qui peut-être plus intense parce que justement il y a ce programme là qui est mis en place et ça ça c'est ça joue
le rô ce lien humain tout à fait plus intense et plus approfondi alors tout ce que vous nous racontez là sur la
motivation le fait de de détricoter un petit peu l'esprit humain pour comprendre no motivation j'imagine que
ça peut être utilisé à des fins un peu moins bénéfiques que ça je pense à nous
faire acheter consommer certaines choses est-ce que c'est une question que vous avez souvent en tête de vous dire là ce
que je produis comme données en tant que chercheuse est-ce qu'elles peuvent servir à des fins malveillantes ou des fins commerciales ou tout à fait c'est
un vrai risque à la fois pour donc du marketing pas très bienveillant ou ou
aussi à des fins politiques euh donc on essaie de prendre ça en compte
et de d'expliquer aussi aux personnes qui utilisent l'application comment
protéger leurs données euh et aussi leur expliquer en quoi c'est utiliser en fait
com comment sont collectés les données quel type de données euh et comment elles vont être après traitées donc on
essaie de faire de l'éducation aussi du patient vous les données là que vous récoltez dans le cadre de cette
application j'imagine qu'elles sont très sécurisées vous ne tout à fait elles sont anonymisées comment comment on
s'assure que ces données là elles vont elles ne vont pas être elles ne vont pas être piratées elles ne vont pas être utilisées pour d'autres fins euh donc
c'est sécurisé et on travaille aussi sur des projets où on va sécuriser encore
plus ce type de données mais je pense que ce qui est important aussi c'est de sensibiliser les personnels même euh sur
les risques qui peut y avoir derrière l'utilisation de ces données vous avez des conseils pour nous alors que ce soit
pour l'utilisation des données enfin pour la protection de nos données mais aussi de pas se faire avoir parfois par certains billets cognitifs de motivation
dans lesquell on peut plonger euh s rend compte oui bah peut-être essayer de voir
effectivement quel type de données on donne surtout dans des applications du type jeux concours ou autre où ça
pourrait paraître très anodin et en fait on collecte beaucoup de données derrière
tout ce qui est photo vidéo et ESS VO qui les utilise qui les collect
comment utiliser les données ensuite et alors vous personnellement qu'est-ce qui vous motive dans votre travail c'est
intrinsèque ou c'est extrinsè c'est plus intrinsèque merci beaucoup margarite
anastasova pour toutes ces explications je vais repasser la parole à Fred qui va s'intéresser aux athlètes féminines je
crois exactement on va s'intéresser au sport féminin et on va voir comment les
certaines recherches scientifiqu peuvent aider ses athlètes bah pourquoi
pas à gagner plus de médailles au prochains jeux olympiques et paralympique c'est
[Applaudissements] parti bonjour Juliana Antero bonjour
Adapter l'entraînement des athlètes féminines, avec Juliana Antero de l'INSEP
vous allez bien très bien ça me fait plaisir d'être là avec vous et ben nous aussi ça nous fait plaisir que vous vous
soyez là vous êtes en train de mener des études passionnantes alors vous êtes chercheuse épidémiologique à
épidémiologiste à linep votre programme de recherche actuelle a pour objectif
d'améliorer les performances des athlètes féminines françaises donc les aider à gagner plus de médailles au jop
comment et bien en essayant de mieux adapter leur entraînement je résume he pour le moment on rentrera dans le détail après en essayant de mieux
adapter leur entraînement en tenant compte de leur physiologie et de leur cycle hormonal bah autrement dit de leur
cycle menstruel on va y venir dans le détail mais alors moi il y a quelque chose en préparant cette intervention
qui m'a complètement surpris j'ai appris que les protocoles qui soient médicaux
nutritionnels d'entraînement qui sont appliqués aujourd'hui aux sportifes
françaises ne sont en fait que l'adaptation de recherches scientifiques
qui n'ont été fait que sur sur des hommes autrement dit les études scientifiques sont basées sur un corps
masculin et ensuite transposé aux femmes sans tenir compte bah des différence à
la fois physiologique ou hormonale quoi c'est incroyable oui tout à fait il y a
beaucoup plus des recherches qui porte chez les sportifs masculins que chez la
sportive et de ce fait les recommandations que nous avons en terme d'adaptation de la charge d'entraînement
des récupération des protocoles de nutrition sont majoritairement basé chez la phys sur la physiologie
masculine mais c'est incroyable parce qu'il y a quand même des scientifiques qui travaillent là-dessus ça c'est une démarche qui est absolument pas scientifique comment il justifie ça
c'est pas une démarche exclusivement française c'est mondial globalement les femmes sont moins étudié que c'est là
soit dans les milieux de sport ou en médecine les femmes sont moins étudiées
que les hommes l'une des raisons évoqué c'est notamment l'influence des
fluctuations hormonal au cours du cycle menstruel ah benah ça devrait être une
raison suffisante justement pour faire des études différentes non tout à fait et c'est ce que nous essayons de faire à
l'incep on investigue l'influence de toutes ces fluctuations hormonales qui
ont lieu au cours du cycle menstruel desportifes pour savoir quantifier quelle est la réelle influence des ces
fluctuations hormonales sur leur performance d'après vous l'absence de
d'études spécifiques sur les femmes sportives comme ça est-ce que ça explique je dis bien en partie quand
même les moindres performances des femmes qu'on peut observer parce que
quand on regarde les médailles en fait on s'aperçoit que les femmes en ont moins que les hommes en proportion et en
particulier en France d'ailleurs il y a une différence des performances entre
les hommes et les femmes cette différence de performances elle est quantifiée des études épidémiologiques
c'est-à-dire on prend plusieurs mesures de plusieurs données et on quantifie les différences en effet il a une différence
d'environ 10 % des performances qu'on compare les meilleurs performeurs hommes
et les meilleurs performeerss femmes ça ça été mesuré sur les derniers Jeux Olympiques et paraolympiques ça ça a été
mesuré au cours de l'histoire olympique mais quand compare ce qui se passe au podium on voit qu'il y a encore un écart
entre le nombre de médailles masculines et le nombre de médailles féminine et c'est ça c'est cet équilibre là qu'on
cherche à retrouver en France particulièrement en France hein d'ailleurs parce que si on prend sur le podium des ou
nations premières en olympisme la
France en France on voit vraiment une différence en effet en anglaterre aux États-Unis en Chine qui sont les les
nations les plus primé aux Jeux Olympiques normalement les podiums il est 50 % représenté par les hommes 50 %
représentés par les femmes en France ça a commencé à changer à Tokyo et on espère que ça sera le cas déjà à Paris
donc vous avez lancé une étude quel est son objectif précisément l'étude que nous avons lancé s'appelle empowerer
dont l'objectif est de comprendre l'influence des différentes phases
hormonales associées soit au cycle menstruel soit la prise d'une
contraception hormonale sur l'entraînement et la performance des athlètes en préparation pour les Jeux
Olympiques donc en fait il s'agit d'identifier un profil hormonal pour chaque sportive et d'adapter son
entraînement ou non en fonction de ça tout à fait la première chose c'est d'identifier si leur cycle et quand je
parle cycle il est important de mentionner que je ne suis pas en train de parler des règles je suis en train de parler de toutes les fluctuations
hormonales qui ont lieu entre une règle et la prochaine c'est ça que c'est les
cycles ce n'est pas que cette partie visible et peut-être dérangeante qu'on voit et donc on on investigue
l'influence de chacune de ces phases pour essayer de comprendre quelle est la meilleure phase pour prendre des muscles
quelle est la meilleure phase pour les entraînements des puissances et pour les entraînements d'endurance ensuite on
identifie ca pour chaque athlète et la première chose aussi c'est d'écarter
tous les troubles du cycle parce qu'on va pas adapter en entraînement un cycle qui a des soucis c'est-à-dire si
l'athlète elle souffre beaucoup elle a trop de douleurs elle a trop des symptômes elle dort mal en ces moments
il faut d'abord corriger tous ces soucis pour ensuite adapter l'entraînement et
l'adaptation de l'entraînement c'est en fait l'optimisation de leur propres
ressources physiologiques c'est-à-dire là où elles sont en mesure de réaliser leur meilleure performance là où elles
sont en mesure de réaliser plus de puissance c'est là qu' on va essayer déplacer plus de séances de puissance
donc votre étude elle porte aujourd'hui sur combien d'athlètes féminines nous avons déjà suivi plus d'une centaine des
sportifes on est à 120 athlètes déjà et le protocole c'est quoi vous leur
demandez de participer de quelle façon alors on a essayé de faire quelque chose qui soit le moins contraignant possible
pour l'athlète parce qu'elles ont pas le temps oui c'est ce qu'on nous dit depuis toujours les sportifs n'ont pas le temps
pas le temps donc elles vont remplir tous les matins on appli où elles vont renseigner leur état de forme de façon
général un questionnaire c'est un petit questionnaire rapide moins d'une minute elles vont remplir si elles ont bien
dormi comment elles se sentent sielles ont des symptômes associé au cycle menstruel sielles ont leur règle pas
plusieurs questions les sportifs de niveau sont déjà habitués à remplir ce type de questionnaires qui on appelle
les monitoring de l'athlète et en parallèle on va collecter leurs données d'entraînement c'est c'està dire si
elles utilisent les GPS on aura toutes les déplacements toutes les vitesses toutes les accélérations si elles
utilisent des capteurs de puissance sur les vélos on va collecter la vitesse l'altitude tout tous les kilomètres
qu'elles l'ont fait et elles vont évaluer la qualité de leur entraînement et lesff pu oui parce qu'il faut faire
la corrélation entre les deux en fait le moment de voilà est-ce qu'il y a des sports qui sont plus difficiles la
performance est plus difficile à évaluer je veux dire pour avoir les résultats scientifiquement oui il y a des sports
que c'est plus facile parce que c'est chronométrable par exemple l'athlétisme on va mesurer la vitesse de l'athlète
tandis qu' un aviron par exemple c'est un peu plus compliqué parce que ça dépend de les conditions de la technique
et puis des conditions extérieures aussi peut-être de l'environnement exement oui et on va faire cette distinction pour
chaque sport pour essayer de comprendre quelle est l'influence de chaque phase
hormonale sur leur entraînement et leur bien-être d'accord et vous leur faites des
prélèvements aussi je crois quelquefis oui pour certaines sportifes on va réaliser des prélèvement salivairire
c'est tout simple elles vont cracher dans un petit tube et on va mesurer là dans leurs salives les principales
hormones féminines c'est-à-dire les estrogènes la progestérone et la
testostérone qui c'est une hormone masculine mais qui est présente aussi chez les femmes et donc on va mesurer C
là au cours du cycle menstruel ou alors au cours de la prise de la pilule pendant tout le cycle CYC ou toutes les
phases de la pilule on suit les les les deux types c'est la question c'est la question que je voulais vous poser les
femmes qui les femmes sportives qui prennent la pilule ell rentrent dans l'étude aussi elle rentre dans l'étude mais on est en mesure d'identifier des
phases hormonales seulement pour celles qui prennent la pilule il font la pose c'est-à-dire et c'est les cas les plus
commun elles prennent la pilule pendant 21 jours elles font la pose des jours ou
4 jours ça dépend mais en ce moment pour comparer ce qui se passe pendant la pause et pendant la prise de la pilule
pour identifier l'impact de cette pilule sur l'activité sportive on va faire un
petit rappel quand même on va revenir en classe sur le rôle des hormones le rôle des
strogènes par exemple d'accord alors je vais faire un schéma rapide ici pour
être plus simple les cycles menstruels commence au premier jour des règles
ensuite il va finir lors des prochaines règles et au cours du cycle menstruel
nous avons globalement quatre phases donc il y a deux phases avant l'événement principal du cycle menstruel
qui c'est l'ovouation et ensuite nous avons deux autres phases après l'ovouation donc au total nous avons
quatre phases la première phase c'est la phase de menstruation la deuxème phase c'est la phase près et au
la trème phase c'est la phase postovouatoire et la 4è phase c'est la phase prémenstruelle et les hormones il
fluctu au cours de ces phases là et il est à savoir que nous avons les femmes
deux hormones qui vont avoir une influence directe ou indirecte sur l'entraînement sportif j'aime faire un
parallèle pour être plus simple que si ces hormones là étaient des superhéroïnes les estrogènes serait la
Wonder Woman parce que la Wonder womanom c'est cette hormone qui va donner la pêche l'énergie qui favorise la
construction des muscles qui favorise aussi la construction du capital osseux
la santé évite les fractures enfin ça évite les fractures ça a un lien avec euh il y a un lien pour éviter les
blessures euh par fracture donc c'est la hor c'est cette hormone là on peut
l'appeler la Wonder Woman et la Wonder Woman elle a un pic avant l'ovouation et
un autre pic après l'ovulation ok ok et puis il a il a un deuxème hormone que si
c'était une superhéroïne serait la BAT pourquoi parce que son action c'est plus
des concentration c'est plus des calmes apaisé donc quand nous sommes en
présence de cette hormone on est plutôt calme c'est la progestérone qui va avoir un pic après
l'ovouationone et ce qui fait qu'il a des profils hormonales différents entre les sportives c'est cette relation qui
nous nous aurons entre la bat et la Wonder Woman parce que si elles sont
bien équilibré les cycles il est très bien ilne c'est vraiment très différent
d'abord le cycle ne dure pas aussi longtemps pour tout le monde cycle dur en moyenne 28 29 jours mais pour
certaines peut durer un peu plus longtemps et pour d'autres va durer un peu moins longtemps et si les cycles
pour les sportives de niveau ce qui se passe parce que certaines auront des cycl qui sont de plus en plus long
jusqu'à ne plus avoir le règle et ça c'est très commun mais mais ce n'est pas normal et et vous savez pourquoi parce
que quand elles ont plus leur règles il va manquer une hormone
qui et donc elles seront plus à risque des blessures elles seront plus à risque
de plafonner leur performance c'est on va essayer d'éviter ok donc le but on a
bien compris le rôle de chaque hormone c'est après de dire pour être très concret bah à tel moment faut
s'entraîner ou pas s'entraîner ou éviter c'est ça l'idée c'est qu'elle soit les sportifs sont en mesure de performer
alors meilleure forme dans toutes les phases de leur cycle donc s'il y a des phases du cycle notamment pour la
plupart des athlètes la phase de menstruation ça pose un problème c'est parce qu'il a des choses qui doiv être
corrigé là-dessus par exemple si l'athlète elle souffre trop si entre si
dans une échelle des 1 à 10 on demande une sportive qu'elle est auon niveau des douleurs elle nous dit 4 5 6
bah il faut voir un médecin parce que ça sera pas possible de bien performer
qu'on a ce niveau de douleurs et donc on essaie de corriger cela mais pour celles
qui n'ont plus ce type de soucis oui là oui là on peut adapter l'entraînement
placer les séances selon leur propre physiologie pour optimiser leur
entraînement d'accord est-ce que ces donnéesl sont transmises aux entraîneurs d'abord ces donnéesl sont transmises aux
athlètes parce qu'elles sont maîtres des l'ORD donné et le but de notre projet c'est de rendre les athlètes autonomes
qu'elles puissent mieux connaître leur propre cor scientifique comment vous arrivez est-ce que les entraîneurs ne vous disent pas dites donc ça me
concerne c'est mon athlète la première chose que nous faisons c'est des r tout anonyme on va rendre en rapport à
l'athlète si elle les souhaite elle partagera avec l'entraîneur dans c'est c'est les cas de la majorité des
sportifs vont partager avec leur entraîneurs et là en ce moment on va discuter de leur cas pour l'adaptation
de l'entraînement d'accord si on résume à la fin parce que c'était très intéressant mais il faut adapter en
fonction c'est vraiment individualisé individuel c'est individualisé donc il y a pas des
recettes magiques du type dans telle phase du cycle il faut faire ceci dans l'autre phase de cycle il faut faire
cela non il faut d'abord comprendre quel est la les risques senti de l'athlète
dans chaque phase différente et après on pourra adapter l'entraînement d'accord
et c'est vraiment très nouveau ce que vous faites c'était pas du tout pris en
compte par les médecins du sport et peut-être même pas par les gynécologues qui s'occupé de sportive oui
malheureusement il manque encore beaucoup d'informations et des formations à Cees sujets parce qu'il a
pas beaucoup des gynécologues formés dans l'influence du sport sur toutout C
question et malheureusement parfois j'ai des sportives qui ne sont pas bien prises en charge mais heureusement à
l'INP nous travaillons avec Carole maîre gynécologue du sport qui est to top et
ben ça va être votre travail dans les mois et les années à venir merci beaucoup Juliana d'avoir été avec nous
merci et on retrouve tout de suite marine sur le forum cette grande
émission est bientôt terminée mais Marine c'est pas une question une raison quand même pour s'endormir tout suite
bah Fred après l'effort on dort on va parler sommeil ensemble c'est
[Applaudissements] parti je suis avec Mathieu Nedelec
L'optimisation du sommeil chez les sportifs, avec Mathieu Nédélec de l'INSEP
bonjour chercheur en physiologie à linsep et on va parler de sommeil et
surtout de l'optimisation du sommeil chez les sportifs de haut niveau alors Mathieu évidemment les sportifs de haut
niveau n'ont pas le même mode de vie que la tion générale qu'est-ce qui différencie la fatigue du sportif de ma
fatigue par exemple alors effectivement ça va être avant tout lié au volume d'entraînement qui va être vraiment très
important chez les sportifs de haut niveau dans certaines disciplines on constate que les sportifs s'entraînent jusqu 35 40 he par semaine donc
effectivement ça va induire une fatigue sur les les différents plans de de l'organisme tout à fait différente de la
fatigue de monsieur madame tout le monde si je peux me permettre et j'imagine que il les sportifs ont certaines
contraintes li aussi à leur pratique qui qui impactent le leur fatigue et leur sommeil oui effectivement on considère
d'une part des facteurs spécifiques au sport ça va par exemple être l'heure des entraînements l'heure des compétitions
les nombreux voyages avec décalage horaire et puis aussi des facteurs de stress non spécifique au sport et qui
concerne la population dans son ensemble vous m'expliquez avant avant cette séquence que certains entraînements en
natation par exemple peuvent être très tôt ou qu'au contraire des matchs de de des de sport collectifs peuvent finir
très très tard et après on a un sommeil qui est perturbé c'est ça oui effectivement pour les pour les nageurs
ça va être les entraînements matinaux hein certains nageurs sont à 6h 6h30 dans dans la piscine donc effectivement
ça ça nécessite un lever très matinal et puis dans dans les disciplines dans les sports collectif ça va être davantage
les compétitions en soirée c'est régulièrement sur le coup de de 21h et pour le coup là ça va conduire à un
coucher et un endormissement très tardif et donc qui dit fatigue différente dit sommeil différent aussi les besoins au
sommeil des sportifs de niveau ne sont pas les mêmes que que ceux des autres oui tout à fait il y a quelques premiers
travaux scientifiques qui tendent à montré que les les besoins de sommeil des des sportifs sont supérieurs à ceux de la population générale et on se
situerait davantage entre 9 et 10h de sommeil par cycle de 24 he contre 7 à 9 he pour un adulte de la population
générale alors évidemment on imagine que un manque de sommeil peut avoir de vrais impacts sur la performance des sportifs
quel sont les quels sont les effets négatifs du manque de sommeil alors le manque de sommeil va impacter différents déterminants de la performance de la
récupération quelques exemples la vitesse de resynthèse des stocks de glycogène va être ralenti la vitess
conséence donc effectivement ça va finalement empêcher des performances brèves explosives dans les jours qui
suivent la vitesse de ciccatrisation des dommages musculaires aussi elle va être ralentie il y a potentiellement un
risque de blessure qui est qui est majoré et il y a enfin aussi un système immunitaire qui est qui est
potentiellement déficient et est-ce que les les effets du manque de sommeil sont les mêmes pour toutes les disciplines sportives vraiment il y en a qui doivent
absolument dormir sinon ils ont des de gros problèmes alors c'est vrai que le manque de sommeil va davantage impacter
les la performance en endurance où effectivement il faut maintenir une intensité élevée sur de de longues
périodes effectivement dans ces cas-là le manque de sommeil va avoir tendance à exacerber la fatigue mentale et du coup
rendre plus difficile l'engagement et la motivation nécessaire pour être performant dans ces disciplines vous parlez d'endurance on pense à quel sport
on pense notamment à la course la course de fond on pense au au triadlon on a
évoqué la la natation donc il y a aussi des des longues distances en natation he par exemple la natation en eau libre donc tout ça c'est des disciplines qui
peuvent être impactées et donc votre objectif c'est tout simplement de les aider à mieux dormir pour limiter les effets
négatifs sur leur performance mais avant de les aider il faut déjà comprendre leur sommeil donc pour ça vous avez
mesuré le sommeil de 800 sportifs à l'INP et vous avez plusieurs outils pour mesurer le sommeil donc vous m'avez
parler d'actimètre par exemple qu'est-ce que c'est ouis donc l'actimètre c'est c'est la montre là qui est sur la la table de chevet donc qui va enregistrer
les les mouvements au cours de la nuit et pour chaque minute passée au lit donc sur la base d'un d'un algorithme qui est
validé scientifiquement la monde va définir est-ce que le sportif il est éveillé ou endormi et on va en déduire différentes variables autour de la
fragmentation de son sommeil le temps d'éveil après initiation du sommeil justement on a ce qu'on appelle un
actogramme juste à côté de nous et donc là comment comment on interprète un document comme celui-ci donc
effectivement la nuit est bornée entre le moment où le sportif s'est couché et le moment où il s'est levé la montre
estime combien de minutes après le coucher il s'est endormi et vous voyez pour chaque minute passée au lit il y a
un recueil de son activité et donc effectivement de savoir si son sommeil est plutôt calme récupérateur ou au
contraire plutôt agité fragmenté donc là si je lis on voit que les lumières se sont éteintes à 23h47 qui s'est endormi
à minuit et il s'est réveillé en fait à 8h24 donc c'est plutôt une bonne nuit
alors effectivement on va s'intéresser aussi à à ce qu'on appelle l'efficacité de sommeil avec un seuil fixé à à 85 5 %
et effectivement ici l'efficacité de sommeil est de l'ordre de 93 % donc c'est une nuit de plutôt bonne qualité
une autre méthode de de mesure reconnue c'est la polysomnographie donc en résumé
on on colle des électrodes sur le le crâne du dormeur qui viennent mesurer l'activité électrique de son cerveau
qu'est-ce que ça nous donne comme information la polysomnographie c'est vraiment la la méthode de référence d'enregistrement du sommeil avec la
mesure de de l'activité électrique du cerveau au cours de la nuit donc on va avoir accès aux différents stades de
sommeil et notamment savoir combien de temps le sportif passe en sommeil l profond le stade N3 c'est un stade qui
est important pour la récupération effectivement c'est c'est notamment à ce momentl que que l'hormone de croissance est sécrétée donc c'est un stade
vraiment déterminant pour la récupération notamment physique de l'organisme justement encore une fois on
a un tracé de polysomnographie alors là ça me parle pas trop quand quand je vois ça mais est-ce qu'on peut dire que là le
le sportif dort bien à quoi on voit comment vous lisez ça donc effectivement écan là c'est c'est l'activité traduite
par les différentes électrodes placées sur les différents endroits de de la tête du sportif et puis là on peut voir
à l'écran effectivement ce qu'on appelle un micro éveil qui dure quelques quelques quelques secondes et qui va
venir fragmenter le sommeil et potentiellement bah empêcher le sportif d'aller vers ce stade N3 ce sommeil lent
profond que l'on recherche donc quand on a un pic c'est un micro réveil par exemple effectivement c'est c'est un
changement d'activité au niveau au niveau cérébral et là effectivement il c'est un micro rveil que que l'on
constate à ce niveau-là et enfin un troisième outil que vous utilisez c'est l'agenda de sommeil donc dans lequel le
sportif vient consigner son ressenti par rapport à sa nuit donc c'est vraiment un ressenti subjectif mais je me demande si
on a déjà plein d'outils pour mesurer son sommeil précisément pourquoi on a besoin de de son avis sur la question
alors c'est c'est c'est une bonne question effectivement un agenda de sommeil est systématiquement distribué
en parallèle des des méthode d'enregistrement et on y insèt plusieurs questions effectivement sur le le
ressenti de la nuit on lui demande quoi par exemple alors on va lui demander est-ce que combien de temps est-ce qu'il
a mis selon lui à s'endormir est-ce qu'il a fait des rêves au cours de la nuit quel est son état de fraîcheur au
matin et effectivement c'est nécessaire d'associer des données objectives et des données subjectives sur le sommeil et
c'est vraiment en compilant les deux qu'on arrive vraiment à appréhander dans toute sa sa complexité le sommeil du sportif alors une fois qu'on a bien
mesuré avec tous ces instruments tous ces outils le sommeil du sportif le but c'est de proposer des stratégies
personnalisées pour optimiser leur sommeil alors au début de cette séquence j'étais sur le lit qui est juste devant
et il a un matelas un peu spécial vous pouvez nous expliquer alors effectivement c'est un un surmatelas
thermorégulant qui favorise les échanges thermiques entre le le dormeur le sportif et le le surmatela l'objectif
c'est de tranquillement refroidir l'organisme notamment sur les premières minutes les premières heures de la nuit
afin notamment de de favoriser la la qualité de son sommeil donc c'est un un surmadelin sur lequel on a fait
plusieurs travaux et que l'on compte continue d'affiner la la méthodologie en
tout cas avec Ben des des études aussi autour de de la charge d'entraînement et du lien avec le le sommeil parce qu'il
est pardon parce qu'il est important de baisser sa température pour bien pour bien dormir effectivement vous l'avez
déjà tous constaté en période de canicule en général on dort un petit peu moins bien donc effectivement il y a un lien étroit entre diminution de la
température corporelle de la température centrale et initiation du sommeil donc effectivement et avec avec ce sur
matelas on perd combien en TER de température combien de j'imagine que ça se joue pas en terme de nombre de degrés mais en dessous alors effectivement de
manière générale il faut perdre de l'ordre d'un demi degr Celsus pour favoriser l'endorbissement et lorsqu'on compare ce type de surmadel avec un
surmadel j'ai envie de dire classique 100 % mousse on constate que la température centrale est moins
importante sur un tel surmadla comparativement un surmadla contrôle alors au-delà des équipements il y a
aussi des des habitudes des gestes à implémenter pour améliorer le sommeil et la récupération des sportifs est-ce que
vous avez quelques exemples quelques conseils à nous donner B oui là actuellement nous développons des des programmes d'éducation au sommeil autour
ben de l'importance de la régularité d'un jour sur l'autre et d'une nuit sur l'autre des rythmes veille sommeil
l'intérêt éventuellement de la sieste lorsqu'on est aussi en en dette de sommeil et puis ben tous les les comportements propices à un sommeil de
qualité que ce soit d'un point de vue nutritionnel du point de vue de la détente cérébrale ou encore de la bonne
utilisation des écrans et des nouvelles technologies alors j'ai déjà entendu que pour pour mieux dormir certains prenaient des
douches glacées ou des des bains glacés est-ce que c'est a un vrai intérêt al dans le milieu sportif c'est vrai que l'immersion en eau froide le bain froid
c'est une stratégie de récupération à part entière donc on cherche à voir dans quelle mesure ça pourrait aussi favoriser le sommeil et puis
sinon plus à viser relaxante c'est vrai que que le bain chaud réalisé à distance
du coucher une à 2 heures avant le coucher ça va aussi favoriser la qualité de sommeil donc refroidir réchauffer on
cherche à déterminer les meilleurs moments pour le faire un problème qui concerne concne beaucoup de sportifs de haut niveau c'est le JAT lag causé par
le décalage horaire alors quel quel conseil on leur donne pour pour gérer ce décalage c'est vrai que nous on
travaille avec certains sportifs qui sont 150 jours par an en dehors de chez eux à gauche à droite sur différents
sites de compétition donc effectivement les accompagner sur cette question du décalage horaire c'est important donc déjà il y a différents types de jetl en
fonction de en fonction de la direction du déplacement tout à fait se déplacer
et se décaler vers l'est c'est plus complexe que se décaler vers vers l'ouest parce que vers l'Est il faut
avancer l'horloge biologique ce qui est plus contraignant que que de la repousser donc effectivement ça va
donner lieu à à différentes recommandations B sur les rythmes de lever de coucher avant le départ ainsi
que sur les heures d'entraînement par exemple dans la période qui précède le voyage et donc on leur donne tout un
ensemble de conseils pour réussir peu à peu à à se caler oui eu pour finir on rappelle que beaucoup de ces stratégies
finalement peuvent aussi être utiles pour les non sportifs parce que les troubles du sommeil touchent une grande partie de la population vous avez des
chiffres par rapport à ça oui donc effectivement c'est notamment une enquête de santé publique France qui montrait en en 2019 que le temps de
sommeil moyen des Français était de l'ordre de de 6h42 en en semaine ce qui est insuffisant ce qui est sous le seuil
des 7h que l'on évoquait tout à l'heure donc effectivement dans nos sociétés
dans nos sociétés occidentales et contemporaines c'est c'est nécessaire de de juste prendre le temps de s'attarder
sur son sommeil et de de chercher à à l'améliorer l'optimiser donc voilà Nou pas ce soir surtout on limite le temps
d'écran et on va se coucher plus tôt merci Mathieu d'avoir répondu à mes questions la journée touche déjà à sa
fin Fred jean-loren c'est c'est l'heure d'aller se coucher non non pas du tout pas du tout viens vite nous rejoindre
regarde on a un magnifique plateau là effectivement et bien on arrive au terme de ces 3 jours de direct depuis le Musée
Conclusion
de l'Homme à Paris c'était bien oui c'était bien et ça se poursuit parce que la Fête de la Science ça continue
jusqu'au 16 octobre partout tout en France et du 10 au 27 novembre en outreem et à l'internationale bravo ça
[Musique] continue et si vous voulez connaître tous les événements proches de chez vous
direction le site internet de la Fête de la Science vous avez toutes les informations nécessaires dessus voilà et
puis pour conclure on voudrait remercier le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche merci aux équipes du
Muséum pour leur accueil merci
beaucoup merci à tous les organismes de recherche au scientifi vous pouvez vous
applaudir à tous les partenaires il y avait la C il avait F et ce bravo à vous
merci également à toutes les équipes techniques de VO vous pouvez pas les
voir ils sont en train de travailler en régie il s'applaudissent ouais et puis
merci à toute l'équipe de l'esprit sorcier tvra plisir PL encore une fois
de travailler avec vous j'espère qu'on oublie personne bah si on vous oublie vous et vous le public merci d'être venu
nombreux vous avez le droit de vous applaudir voilà on vous dit ciao pour
pour cette année et puis très bonne fête de la science à tout le monde bye bye ciao salut les
orciers
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