En replay : lancement national de la Fête de la science 2023

Cérémonie de lancement
Crédits : MESR

Assistez en replay à l'inauguration nationale de la 32e édition de la Fête de la science, au Musée de l'Homme, en présence de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau.

Pour marquer le coup d’envoi national de cette 32e édition de la Fête de la science, un événement exceptionnel Science en Direct est organisé au musée de l’Homme de Paris.

Durant trois jours, les vendredi 6, samedi 7 et dimanche 8 octobre 2023, le musée ouvrira gratuitement ses portes aux visiteurs, qui pourront profiter d’une expérience unique à la croisée entre sport et science.

Science en direct - Replay du dimanche 8 octobre  

 

Fête de la science 2023 en direct du Musée de l'Homme - Dimanche 8 octobre
cover
Transcription textuelle
Transcription textuelle

 

Introduction avec Emilia Riquet, du Musée de l'Homme

[Applaudissements]

[Applaudissements]

bonjour à toutes et à tous nous sommes le dimanche 8 octobre et nous sommes de

retour pour ce 3è jour d'émiss en direct du Musée de l'Homme à Paris évidemment à

l'occasion de la Fête de la Science consacrée cette année au sport et à

l'activité physique et si vous n'êtes pas très loin bah vous pouvez toujours nous rejoindre place du Trocadero

l'entrée est libre et gratuite et sinon ben vous pouvez nous suivre en direct sur la chaîne Youtube de l'esprit

sorcier TV ou alors sur Ben sur notre chaîne télé qui est disponible sur les boxes bug Free et Orange les numéros des

chaînes s'affichent en bas de votre écran et je vous rappelle que la fête de la science ne fait que commencer et oui il y a des animations partout dans

l'Hexagone jusqu'au 16 octobre et pour l'outreemire et à l'Inter naational ce sera du 10 au 27 novembre vous avez

toutes les informations sur le site Internet de la Fête de la Science au programme aujourd'hui une démonstration

de foot en réalité virtuelle des conseils pour bien dormir et un zoom sur

la géologie spécifique des sites des futurs jeux olympiques et paralympiques

2024 et on se questionnera sur la responsabilité du monde du sport face à l'enjeu climatique on en parlera avec

Valérie maassonelmot on s'intéressera aussi à l'optimisation des performances des athlètes féminines et on verra que

sport et math et ben ça forme plutôt une belle équipe très bien bon programme et pour ouvrir cette émission nous avons le

plaisir d'être avec Émilie rquet bonjour bonjour alors vous êtes responsable du service médiation et action culturelle

du Musée de l'Homme d'abord merci de nous accueillir chez vous mais merci à

vous c'est un honneur c'est un honneur et et et alors expliquez-nous n votre travail c'est de faire le lien entre les

chercheurs parce qu' faut expliquer ici qu'on est dans un musée mais il y a des chercheurs aussi entre les chercheurs et

le public exactement le Musée de l'Homme c'est un musée de sciences et de société dans lequel il y a un pôle de recherche

mais il y a aussi des médiateurs scientifiques des animateurs qui font vivre au quotidien ce musée auprès des

visiteurs et donc il y a différentes formules tous les jours pour rendre ce lieu dynamique et attractif exactementre

les sciences attractives ludique exactement les sciences et surtout ici on parle d'évolution de l'homme

d'évolution de l'espèce humaine dans le temps long partout sur la planète donc le programme est prog colossal alors

c'est un musée de science mais c'est également euh un musée de société en

fait de question de société exactement tout à fait c'est un musée qui n'est pas tout jeune puisque il a été créé dans

les années 30 dans le but de lutter contre contre les préjugés contre le racisme et aussi de comprendre l'espèce

humaine face aux enjeux contemporains aussi aujourd'hui donc comment on va

vivre comment on vivait dans le passé mais comment on va vivre aussi dans le futur alors quel est le lien entre le

sport et le Musée de l'Homme il paraît assez évident quand même exactement alors comme on a l'ambition de parler de

l'aventure humaine des questions contemporaines ben forcément à un moment

donné on parle de Mar on parle de bipédie on parle des différentes façons

de chasser la façon dont on a de de de fabriquer des outils on parle aussi

également comment on va réparer l'homme dans le contexte d'après-guerre et

comment on va augmenter les capacités de l'homme et donc là le sport s'intéresse

à cette évolution technologique donc la résilience le dépassement de soi toutes

ces problématiques qui sont abordées ici dans notre Musée de l'Homme donc venez au Musée de l'Homme à Paris place du

Trocadero et venez nous voir aujourd'hui l'entrée est gratuite comme on vous le disait tout à l'heure je crois qu'on va

rejoindre marine qui est quelque part est-ce que tu nous entends marine oui Fred on va parler ensemble des des

stades qui accueilleront les grands moments sportifs de 2024 c'est

[Applaudissements] parti je suis avec Alexandra Sandrin bonjour

La carte des stades de France, avec Alexandra Sandrin de l'IGN

bonjour marine chargée de communication à l'ignn l'Institut national de l'information géographique et forestière

alors on connaît l'hygiène pour ces cartes de randonnée mais c'est d'une autre carte dont on va parler aujourd'hui alors Alexandra dites-nous

un peu décririvez-nous un peu la carte qu'on a sous les yeux on a voulu faire à l'occasion de la Fête de la Science qui

est sur la thématique science et sport la carte des lieux du stad en fait on a repris les les stades qu'on avait pour

la Coupe du monde de rugby qui a lieu en ce moment et pour les Jos 2024 qui approchent très vite les neuf stades qui

seront utilisés à cette occasion et de faire une représentation cartographique de ces neuf stades et ce qui saute tout

de suite aux yeux sur cette carte ce sont des images très colorées qui sont c'est pas n'importe quel type d'image ce

sont des images lidar on peut s'approcher peut-être de celle de du Stade Vélodrome de Marseille alors c'est

quoi une image lidar alors une image lidar c'est une représentation en trois

dimensions de notre territoire c'est-à-dire qu'on a les avions qui volent avec les avions hygiènes qui

volent avec ces fameux capteurs lidar et ils ont vocation dans un programme

national de survoler toute la France jusqu'en 2025 pour recouvrir de manière continue tout le territoire avec cette

volonté de précision fine de 10 points par mètre carré ce qui nous donnera une précision centimétrique qu'on a jamais

eu jusqu'à présent donc un facteur d'innovation pour créer de nouvelles données intelligentes énormees et une

socle un socle de données qui qui n'a jamais été atteint aujourd'hui et si on

veut comprendre un petit peu le le principe du lidar peut-être c'est c'est un peu comme un radar mais c'est avec des des ongles lumineuses c'est ça bah

si vous connaissez la chauve-souris c'est ce principe de de de de l'ADAR qu'elle utilise voilà avec ces lasers

donc nous n nos lasers partent de l'avion connait la vitesse de la lumière à partir du moment où elle a l'impact

elle revient et on sait à ce moment-là la distance qu'elle a parcouru donc on peut positionner exactement le point ce qui nous permet d'avoir ces fameux 10

points au mètre carré et à quoi ça vous sert d'avoir des des représentations des images leadar des stades sportifs bah

c'est une représentation jusqu'à présent l'hygiène faisait une représentation on va dire cartographique touristique du

réseau routier des randonnées des fameux chemins de randonnées là aujourd'hui cette cartographie 3D a vraiment pour

vocation de répondre au défis de la transition écologique et et d'accompagner l'État et les acteurs

publics et les territoires sur tout le les impacts de risque de changement

climatique donc c'est c'est c'est des cartes qui vont être permettre de la simulation et donc c'est vraiment

parlera on en reparlera plus tard l'objectif de l'hygiène vous l'avez dit c'est cartographier pas seulement les

sites sportifs mais toute la France d'ici 2025 donc grâce au lidar et cette

cartographie elle va elle va servir à quoi au final comment elle va être utilisée bah là je vais vous donner des

exemples concrets c'est ça bah on a on observe les forêts avec C liidar on va observer la pente des toit donc

typiquement l'ombrage pourrait être calculé très rapidement facilement et grâce à l'intelligence artificielle on va pouvoir combiner d'autres données ce

qui pourra donner par exemple la création de jumeau numérique c'est quoi un jumeau numérique alors c'est c'est

c'est l'environnement dans lequel vous vivez en trois dimensions donc c'est là-dessus qu'on pourra faire justement

des simulations d'accord donc des simulation par exemple pour tester différents scénarios d'aménagement du

territoire par exempleou installation de de toutes les énergies renouvelables de pouvoir identifier le positionnement

optimal pour ces installations si on passe maintenant euh de ce côté de la carte on a tout un ensemble de de vues

aériennes des photos avant après on peut peut-être se concentrer sur celle de Saint-Étienne justeci juste ici

commentez-nous un peu C ces deux images bah ici vous avez sur la partie droite une photo aérienne ancienne qui date de

1930 qui archivé par l'hygienne et et la version la plus récente de 2022 donc on

voit bien ici que le territoire a complètement été aménagé par rapport à ce fameux stade jeroid Guichard qui est

le fameux chaudron et et de l'équipe de Saint-Étienne et du coup il y a un nombre de terrains un nombre de routes

qui a été créé autour du stade donc le le stade a vraiment façonné le territoire vous pouvez peut-être nous les montrer qu'on voit bien les

différences ah vous voz le nombre de terrains qui ont été créé qui n'existait pas là parce que là on avait juste ce

stade ici et le fameux jeoffroid Guichard qui se trouve ici et toutes les routes qui ont été créées pour desservir

avec cette fameuse rocade aussi qui a été créée pour desservir ce stade il y a vraiment une une transformation du

territoire avec l'implantation de de ces stades c'est quoi de manière plus générale l'intérêt de ces avants après

bah moi ce que je je trouve intéressant c'est de voir par exemple sur Nice on a la la création d'un stade de manière

beaucoup plus récente donc là on est en 2012 si on compare 2012 à 2021 on comprend bien que ici euh pardon ici

vous avez les routes qui étaient déjà existantes et qu'on a vraiment intégré le stade dans les dans l'existant donc

le territoire il y a quand même une réflexion aménagement du territoire pour optimiser l'occupation de l'espace

d'accord donc on voit qu'avant vraiment on avait une grosse différence une grosse transformation du territoire et maintenant on voit qu'on va peut-être

plus s'adapter à ce qui est déjà existant donc ça montre aussi finalement comment on comment nous on implante ces

stat sportif en ayant en tête j'imagine ces objectifs oui tout à fait bah on lutte contre l'artificialisation des

sols en tout cas on essaie de la contrôler donc là on est vraiment dans une réflexion de d'aménagement

intelligent du territoire et on y arrive grâce au donné comme le jumeau numérique qu'on évoquéit pour vraiment réfléchir

de manière intelligente comment aménager l'occupation du sol et d'ailleurs c'est l'Atlas l'hygiène a sorti son nouvel

atlas cartographier l'anthropocène et c'est il est accessible sur le le site

hygien.fr et vous avez une bonne représentation ici de de tout ce qu'on peut faire dans l'aménagement de de

l'espace du territoire je vous laisse le reprendre donc là on s'est vraiment concentré sur les sites sportifs c'est

normal c'est c'est le thème de la fête de la science mais l'hygiène a développé aussi tout un outil en ligne qui

s'appelle remonter le temps et qui permet d'avoir ce ce type d'avant- après mais sur tout le territoire français en

fait bon pour pour ne pas le nommer on a un géant du Web qui a déjà développé des outils similaires à à l'échelle du globe

quel est l'intérêt pour l'hygiène de développer ses propres données géographiques pourquoi faire une donnée supplémentaire finalement alors

l'hygiène bah depuis 80 ans un peu plus de 80 ans cartographie notre territoire

et à sur ce site vous retrouver 4 millions de cartes anciennes et de photographie aérienne ancienne donc

c'est un capital qui est magnifique à regarder moi j'y passe des heures à observer l'évolution des littoraux les

l'évolution des villes je vous invite vraiment à aller sur le site regarder votre quartier depuis plusieurs années

il a forcément eu des évolutions intéressantes à observer et et et et la l'hygiène est garant d'une neutralité

des données et et ça c'est très important surtout aujourd'hui cont à ce qu'on peut avoir sur d'autres logiciels

enfin outreAtlantique les données souveraines c'est c'est quelque chose qu'on revendique parce que c'est vraiment important cette neutralité des

données et pourquoi c'est important justement bah c'est c'est gage de de fiabilité c'est surtout et de non

manipulation de la donnée derrière d'accord si si les gens qui nous regardent veulent retrouver cette carte

où est-ce qu'ils peuvent la trouver alors en fait on a aussi un outil qui s'appelle maarte..fr bon là c'est un clash code

mais pour les personnes qui nous regardent ça va pas être évident donc il faut aller sur macarte.hyine.fr il il a un atlas où on

peut créer sa carte et la déposer dans l'Atlas donc vous retrouvez la carte les lieux du stade et regarder de plus près

l'évolution des stades c'est vraiment intéressant et j'imagine que pareil comme remonter le temps couvre tout le

territoire on peut aller voir un petit peu sa ville sa maison et voir à quoi ça ressemblait il y a 20 ans il y a 30 ans

c'est ça permet de faire ça aussi oui et bien merci Alexandra de nous avoir parlé de cette exposition on retrouve

maintenant Jean sur le podium avec le BRGM oui marine merci on va découvrir

les site des prochains jeux olympiques et paralympiques sous l'angle de la géologie c'est

[Applaudissements] parti à mon tour je vous emmène visiter

La géologie des sites des JO 2024, avec Blandine Gourcerol, Anne-Sophie Serrand et Nicolas Charles du BRGM

les sites des prochains jeux olympiques et paralympiques 2024 pour découvrir ce qui se cache sous les pieds des athlètes

et pour ça je suis accompagné de trois chercheurs du BRGM je bonjour à tous les

trois bonjour bienvenue vous êtes tous les trois géologues et je vais vous présenter donc tout d'abord à ma gauche

il y a Blandine gourcerol bonjour à côté de vous il y a Anne sophine serant et

ensuite on a le plaisir d'avoir Nicolas Charles à l'extrême gauche alors on va

tout de suite partir un peu loin de l'Hexagone puisqu'on va aller dans l'océan Pacifique Sud à Tahiti en

Polynésie française et plus exactement dans le village de theaouo puisque là-bas va se dérouler un

événement sportif Blandine que va-t-il se passer en Polynésie française alors effectivement les l'ensemble des

épreuves de surf va avoir lieu à taaupo qui est un site assez particulier et alors quelle est la particularité du

site pourquoi pourquoi on y va alors il faut savoir que à taaupo on va avoir des vagues de type Rif break qui vont être

des vagues assez régulières très puissantes et de type tube qui vont permettre d'avoir une compétition qui

soit égale entre tous les participants donc c'est des des vagues hors norme et vraiment propice à la à la pratique du

surf alors il faut savoir que dans dans le monde du surf justement ces vagues sont sont très connues elles sont

surtout connues depuis que l'air Hamilton un surfeur américain a réussi à domter une vague de plus de 12 m de haut

donc bon j'aurais pas aimé être à sa place on salue on salut l'exploit alors

comment expliquer qu'on ait des vagues aussi impressionnantes à cet endroitl alors cette spécificité est du à la au

paramètres de l'île de Tahiti où se trouve taaupo en fait il faut comprendre

comment se forme un archipel donc Tahiti fait partie d'un archipel de la société qui comprend un chapelet d'île

volcanique dont fait partie Tahiti qui est également un volcan éteint pour former ces chapelet d'î il

faut un point chaud alors un point chaud c'est une remontée de magma qui va craquer la croûte terrestre soit alors

ça veut dire que le point chaud il est sous le sous l'eau au niveau du Mau exactement et vraiment à l'intérieur

dans la croûte terrestre exactement il va faire une percée sur la croûte océanique et puis il va y avoir

génération d'un volcan lorsque la plaque océanique va s'éloigner progressivement

de la dorsale on va progressivement éloigner le volcan du pointchaud qui lui est fixe et va continuer à émettre du du

magma c'est un peu comme si on avait une feuille de papier et qu'on faisait des petits trous et on déplaçait la feuille de papier systématiquement et comme ça

on se retrouve a hopop plein de petits trous c'est ça exctement c'est exactement ça donc en fait on va créer des volcans successifs qui vont

s'éteindre progressivement et lorsque l'on va éteindre ces volcans la la plaque va s'enfoncer progressivement

parce que les volcans vont refroidir la densité va augmenter et on va avoir une sorte de subsidance de ces volcans puis

une érosion qui sera donc ça c'est le cycle de vie d'un d'un Atol on va appeler ça comme ça on va avoir une île

volcanique qui va se former on va avoir un pour sur le pour autour de ce de cette île on va avoir la formation de

récif fr ça va former une sorte de couronne autour c'est ça directement sur la paroi du volcan ils vont on va

profiter de la peu de profondeur d'eau et beaucoup de lumière pour générer effectivement pour avoir de la vie qui

va se développer et puis au fur et à mesure de la vie de ce de cette île on

va avoir une érosion et on continue à subsider légèrement l'île et là on va

avoir génération d'un lagon entre le récif corayen le lagon et l'île c'est ce qui est le cas de Tahiti par exemple

alors si on va encore plus loin dans l'existence d'un Atol l'île finit par

disparaître elle va être submergée totalement on continue à avoir ce lagon et ce récif barrière et puis lorsque la

la plongée de la plaque océanique est trop importante par rapport à la croissance verticale du récif on

commence à avoir disparition de la tole autrement dit finalement le volcan qui était là au départ va complètement

disparaître et le réf va mourir à un moment donné

très bien ça c'est à quelle échelle ça veut dire que peut-être dans quelques années on pourra plus faire de surf non

non c'est à échelle de quelques millions d'années on a le temps ok bon vous nous rassurez on pourra bien assister à la

compétition pour les Jeux Jeux olympiques et paralympiques alors comment on explique quand même la formation de cette cette vague on a bien

compris donc que là il y avait un récif qui s'était formé mais pourquoi on a une vague maintenant alors le cas de Tahiti

on est sur une un lagon on a une île le lagon et la barrière le récif barrière et en fait lorsque la vague va arriver

elle va monter en puissance parce qu'elle va être frappée contre le récif elle va monter en haut si on veut et en

fait l'eau du lagon va être attiré par la puissance de la vague ça fait une sorte d'aspirationaspiration totalement

et en fait on va avoir la les deux forces qui vont s'aligner et on va avoir formation de tube et c'est pour ça que

voilà on obtient des des vagues aussi impressionnantes alors ce récif c'est

quand même un un mix entre l'animal et le végétal c'est ça alors tout à fait le minéral euh en fait le récif a besoin de

la paroie rocheuse pour se développer et on a des interactions très importantes

ça sert d'habitat pour un certain nombre d'animaux de poisson et c'est un endroit

extrêmement qui représente un écosystème très important pour la planète alors vous disiez donc ça ça sert d'habitat

pour pour la biologie pour les les animaux mais ça aussi a un intérêt pour les populations qui vivent sur les îles

quel est cet intérêt alors le récif barrière comme son nom le le présente il

a vocation à à faire une barrière pour cette île et à préserver le rivage des

tempêtes des vagues et de préserver le lagon avec son écosystème ou encore les

mangroves qu'on peut retrouver un peu plus dans les terres et à préserver à éviter en tout cas de de de de perturber

l'écosystème directement sur place alors c'est marrant parce que finalement on on comprend bien que du coup le récif

forme des vagues mais il est aussi il a aussi un rôle c'est les atténuer exactement c'est c'est amusant euh je me

tourne vers vous Nicolas est-ce que ici plus proche dans l'Hexagone on on n pas

de on n pas de de récif alors comment on peut se protéger comme ça comment on peut protéger nos côtes alors

effectivement c'est un enjeu majeur à l'heure actuelle à l'époque du réchauffement climatique puisqu'on sait qu'il y a une élévation du niveau marin

de quelques millimètres chaque année et donc du coup en fait je peux citer l'exemple sur la côte méditerranéenne à

7 où on a des lidau c'est-à-dire des fines bandes côtière de sable par exemple il y a eu des expérimentations

faites sur le fond de la mer on a posé des énormes boudins pour justement essayer de briser la houle pour que

justement ça ça ça diminue l'activité érosive sur la côte donc il y a des des

recherches là-dessus pour minimiser justement cette érosion littorale très

bien alors puisqu'on est revenu dans l'Hexagone on va se diriger sur un autre site des futurs jeux olympiques et

paralympiques un lieu mythique qui accueillera les les épreuves d'équitation de paraéquitation et de

pentathlon c'est Versailles et alors ce lieu il faut savoir qu'il a une une un

relief particulier anne- Sophie est-ce que pvez nous expliquer à quoi ça ressemble oui tout à fait donc en fait

le le site de versaill est en forme de gouttière donc on est dans un pli sous forme de gouttière alors vous le disiez

dans le jargon on appelle ça un pli s'inclin un cinal tout à fait on a un schéma on va on va le montrer euh et

vous allez nous expliquer ce qu'on voit à l'écran euh donc là on voit le pinclinal donc qu'est-ce qu'on voit à

quoi correspondent les différentes couleurs les structures et cetera donc les différentes couleurs vont représenter les différentes couches les

différentes formation géologique qui ont été plissé dans une forme comme vous voyez ici une forme de gouttière et en

fait c'est un un épisode qui a commencé il y a environ 50 à 40 millions d'années

au moment quelque chose qui peut sembler assez paradoxal plus assez éloigné mais c'est au moment de la formation des Pyrénées donc il y a à peu près 40

millions d'années il faut imaginer qu'on avait l'bérie donc l'actuelle Espagne et et Portugal qui était à peu près au

niveau de la Bretagne qui s'est mis à tourner et ensuite est

venu pousser si vous voulez le bas de l'Hexagone ce qui a produit la création

d'une chaîne de montagne les Pyrénées on va y revenir mais moi je voudrais comprendre déjà à quelle échelle on a ce

pli est-ce que c'est simplement à l'échelle des jardins de Versailles est-ce que c'est àchelle de de de de

toute la ville c'est c'est c'est grand comment alors vous pouvez regarder ici on a un extrait de la carte géologique

de Paris et en fait on est sur quelque chose de l'échelle de plusieurs kilomètres ah oui donc c'est c'est

quelque chose qui s'étend sur sur des grand grand kè tout à fait alors vous le disiez donc ça il y a un lien avec les

Pyrénées oui donc donc au moment en fait où on a eu la création des Pyrénées il y a eu un retentissement en fait sous

forme de de plissement à très longue distance par rapport au Pyréné donc on a même des effets de cette collision

pyrénéenne jusque en Normandie et donc ici également au niveau du bassin

parisien finalement je reprends un peu une une un exemple avec ma feuille de papier c'est un peu comme si on on

faisait une collision entre deux feuilles de papier et qu'on avait des des plis qui qui apparaissaient à l'autre extrémité exactement si vous

voulez on peut le faire voilà ah je vis pas que vous abîiez votre carte quand même c'est exactement le même principe

d'accord et alors étude de du relief ça porte un nom dans les les géosciences

c'est quoi on appelle ça la géomorphologie très bien donc ça constitue à décrire en fait le paysage

en terme de de de pis en terme de de différents reliefs dont un type de

relieff qu'on va dont on va parler Nicolas juste après qu'on appelle les les but témoin et qui en fait nous donne

des indices pour comprendre l'histoire géologique de du secteur très bien vous

vous-même vous travaillez sur sur ça sur les études du relief régulièrement ou ah oui ça peut faire partie du genre

d'études qu'on qui sont mené tout à fait oui très bien travaille d'un géologue alors on va passer à un troisème site ce

sont les les but Montmartre donc on reste dans la région parisienne et là va

se dérouler le parcours du cyclisme Nicolas c'est ça exactement ça fera partie d'un desé cololes classé pour

l'épreuve cycliste alors pour rappel la but montmart c'est le point culminant de la capitale de Paris 130 m

par rapport au niveau de la mer et globalement la hauteur par rapport on va dire au plus bas point de Paris c'est 60

à 70 m de hauteur donc ça fait un petit dénivelé à à grimper et comme le disait

Ann Sophie en fait c'est une structure du relief assez particulière donc c'est encore un élément de géomorphologie on

appelle ça c'est typiquement une structure qu'on appelle une but témoin alors but tout le monde comprend on a un

relief et témoin en fait parce qu'elle est isolée et elle témoigne des terrains qui étaient environnants mais qui

aujourd'hui n'existe plus ont été érodés et cette érosion en fait elle s'est faite de façon assez récente en fait il

y a quelques millions d'années oui tout est relatif quand même récent voilà alors c'est vrai que je me mets dans ma

tête de géologue c'est vrai qu'on est dans le temps long exactement donc la particularité de

la Butte Montmartre c'est typiquement bon tout le monde connaît la la chapelle du sacré cœur il faut savoir que la

chapelle du sacré cœur repose la basilique par et qui repose sur des fondations à 40 m de profondeur alors

pourquoi pour bah parce que ça vient de la nature du sous-sol de cette butte là il se trouve qu'au sommet de la butte en

fait on a ce qu'on appelle les sables de Fontainebleau donc on peut retrouver en hauteur donc là il a un échantillon ici

voilà et d'ailleurs les sables de Fontainebleau Anne Sophie par exemple pour le site de versaill c'est

typiquement le terrain d'équitation olympique ça ça c'est quelque chose qu'on retrouve dans toute la région parisienne finalement c'est qui expité

autour de Fontaine Bau pour notamment sa qualité très pure en terme de silice donc notamment pour fabriquer du verre

typiquement très bien et alors la la meilleure connaissance de de la but montmart a permis de construire la la basilique du Sacré cœur exactement pour

mieux la soutenir c'est mieux quand même de connaître davantage ce qui se passe en profondeur et notamment il y a dû y

avoir une adaptation particulière c'est ça ouais il faut avoir des piliers assez puissant pour pouvoir être sûr de la

stabilité de l'édifice et au-delà de ça en plus la la particularité pardon de la Butte Montmartre c'est que c'était une

zone de carrière c'est-à-dire qu'on exploite le sous-sol on l'exploitait notamment beaucoup au 19e siècle et

qu'est-ce qu'on y exploité on exploitait cette type ce type de roche ici c'est quoi ça donc ça c'est un minéral pour

être plus précis c'est du Gys et le Gys sert à la fbication du plâtre d'ailleurs

dans on va dire la littérature scientifique ou anglo-saxone on passe on parle souvent du plâtre de Paris parce

que historiquement effectivement le plâtre était exploité un peu partout dans la région parisienne très bien Act

actuellement il est encore exploité vers roiss notamment très bien c'est une source de une source très connue enfin

de de Gyps on en trouve ailleurs en en France ou pas euh oui bien sûr dans le sud de la France également et on a

d'autres gisements ailleurs mais globalement c'est largement encore exploité en région parisienne alors j'

reviens à cette fameuse but but montmart donc on parlait de de but témoin euh c'est un vestige euh mais qu'est-ce

qu'on retrouve après sous le sol parisien on retrouve aussi du Gys comme ça euh oui le le Gys on le retrouve à

l'échelle de toute la région parisienne hein donc ben il va sur la but montmart malheureusement on a perdu à cause de

l'urbanisation le l'accès direct aux affleurements mais on peut le retrouver bah dans la région ce que je je vous

évoquaé tout à l'heure vers Roissy ou encore Orly sous Orly on a aussi le Gys parce qu'il faut voir une continuité

donc là on a la carte ici il y a une coupe qu'on appelle géologique c'est comme si on prenait un gâteau et on coupait à la matchette directement et on

peut voir les différentes strates qui se dégagent et on voit la continuité effectivement de de cette couche de GIPS

alors d'où provient ce GIPS comment expliquer que aujourd'hui on est autant de GIPS en région parisienne alors ce

Gys en fait il il date d' y a on va dire environ 35 millions d'années à une

période en fait où assez récent pour vous 35 millions c'est assez récent effectivement pu à l'échelle géologique

puisque la terre ayant 4,5 milliards d'années finalement c'est très jeune he et donc environ 35 millions d'années il

faut savoir qu'à cette époque- là en fait le paysage est bien différent d'aujourd'hui on a une mer très peu

profonde euh et qui en fait cette cette tranche d'eau très peu profonde fait

qu'on a beaucoup d'évaporation et un peu comme dans un Mara salant si vous voulez on va précipiter le minéral qui est le

Gys et qui aujourd'hui on exploite finalement très bien alors est-ce que pouvez nous décrire un peu plus précisément la roche que vous avez

devant vous et ce qu'on trouve à l'intérieur alors donc bah ici finalement on voit des des petites

formes très particulière c'est des cristaux de Gys on appelle ça d'ailleurs en pied d'alouette parce que ça rappelle

ça rappelle typiquement la la forme d'un pied de l'oiseau en fait voilà et

également il y a plusieurs types et c'est typiquement ça qu'on exploite dans les grandes carrières parisiennes que ça

soit à ciel ouvert on dit ou alors en souterrain il y a de véritable cathédral on l'avait eu la chance avec Anne Sophie

d'y aller rendre visite où on a carrément des oui des arcs qui font une douzaine de mètres de haut en profondeur

très bien là aussi Blandine vous avez ramené on n pas parlé des des autres roches que vous aviez devant vous est-ce

que vous pouvez me les décrire qu'est-ce qu'on qu'est-ce que vous avez là alors ce sont des roches volcaniques donc là on a ramené des laves donc là c'est une

lave du vzuve et pourquoi elles ont deux couleurs différentes comme ça alors ça c'est leur composition elles sont un peu

variantes euh celle-ci a peut-être un peu plus de magnésium que celle-ci probablement qui a plus de fer par

exemple d'accord et et et celle-ci aussi devant c'est et celle-ci c'est une bombe

volcanique donc on est sur un une bombe volcanique c'est-à-dire on est sur un type de volcan strobolien qui va émettre

des des des éjectats qui vont cristalliser vol très bien

et comment désamorcé aucun risque ah merci vous nous rassurez alors parlez-nous un peu plus de votre de

votre travail au quotidien au bergm sur sur quels aspects vous travaillez je crois que c'est davantage sur les sur

les métaux Blandin oui moi pour ma part ce sera davantage sur les métaux et les métaux critiques notamment le lithium

comme on avait pu faire une vidéo précédemment très bien et sur à quoi vous intéressez plus spécifiquement sur

cet aspect là en fait on va essayer de savoir où se trouvent les métaux qui sont nécessaires à la à à notre société

et pouvoir avoir un regard critique par rapport à leur exploitation potentielle

ou par rapport à une disons une un critère de d'exploitabilité très bien on

aura l'occasion tout à l'heure de parler des matériaux et justement des métaux dans le sport anneesophie je me tourne

vers vous vous sur quels aspects vous travaillez plus précisément augm oui alors au BRGM en fait on va pouvoir

mener soit des études pour des industriels par exemple qui vont avoir des problématique très concrète

d'approvisionnement certains métaux ou certains minéraux euh parce que les métaux et les minéraux on en trouve

absolument partout je je vous mets au défi d'ailleurs de de trouver quelque chose dans cette salle qui qui n'a pas

une petite once de de minéral dans sa composition donc il y a ce côté appui

appui aux industriels et puis on a aussi un un gros volet d'appui aux politiques publiqu donc où on aide les ministères

ou alors les les services déconcentrés de de l'État à se questionner sur ces questions d'approvisionnement

responsable en matière première ouais justement j'allais dire Nicolas le BRGM

joue un un un rôle clé pour répondre aux enjeux climatiques alors effectivement

VI a tout un tas de de disciplinesin là on a ce document qui est un document de référence pour nous les géologues qui

s'appelle la carte géologique donc ça ça fait partie également de notre travail c'est l'établissement de référence pour la carte géologique en France et c'est

la une base de connaissance pour tout un tas d'autres éléments notamment la gestion des risques au niveau du

territoire on en a beaucoup entendu parler aussi c cet été avec la sécheresse c'est-à-dire la gestion de

l'eau il faut savoir qu'en France plus des 2 tiers de l'eau que l'on consomme quand on ouvre le robinet vient du

sous-sol donc on a besoin de géologu spécialistes de l'eau on appelle ça des hydrogéologues ils ont été largement

sollicités cette année et il se base notamment entre autres sur la connaissance qu'on peut avoir du sous-sol via notamment ce document de

référence et donc bah tout ça forcément c'est en lien avec le réchauffement climatique et l'autre chose aussi vous

l'avez évoqué c'est le temps long le réchauffement climatique qu'on vit à l'heure actuelle ce n'est pas le premier

ça ne sera pas le dernier la planète en a vécu tout au long de son histoire et

mieux comprendre l'évolution des climats de par le passé c'est aussi mieux comprendre de comment on peut atténuer

comment on peut réussir à s'adapter mieux à l'avenir à celui en cours très

bien ben écoutez merci à tous les trois on se retrouve tout à l'heure pour parler des matériaux dans le sport cette

fois-ci mais tout d'abord on va aller retrouver Lorine tu vas nous parler d'énergie c'est ça ouais on va parler

d'énergie et des j avec le fournisseur officiel d'énergie des j c'est EDF on en parle tout de

[Applaudissements] suite cette fois on parle électricité

L'énergie des JO 2024, avec Franck Chauveau d'EDF

énergie innovation et je suis sur le stand DF avec Franck Chauveau bonjour bonjour vous êtes responsable des grands

projets île-de-fance à EDF et donc un peu la référence Paris 2024 chez EDF

c'est ça pour DF ouais pour nos activités en lien avec les filiales notamment ouis alors ces Jeux Olympiques

il y a une volonté de réduire l'impact carbone aujourd'hui les organisateurs ont annoncé qu'on partait sur des gios

qui allaient mettre 1 million et demi de tonnes de CO2 je crois que c'est deux

fois moins c'est ça que les précédents j alors avant covid donc c'était londresant covid par exemple ouais et

Rio c'est ça euh par quoi ça passe ça passe notamment par l'intervention de DF en fournisseur

d'électricité votre objectif c'est c'est quoi c'est ça c'est d'avoir une production en fait 100 % d'énergie renouvelable c'est la demande de Paris

2024 et pour faire ça en fait on racordte tous les sites provisoires au réseau public de distribution

d'électricité alors que habituellement on met des groupes diesel c'était le cas notamment à Londres où 4 millions de

litres de fouel avait été brûlé dans les groupes diesel pour alimenter les sites provisoires des jeux alors les sites provisoires ça peut être par exemple les

les jardins de Versailles là où va y avoir les épreuves d'équitation c'est le Champ de Mars c'est la Concorde c'est là

où il y av il y aura de la consommation d'électricité supplémentaire parce que on installe des écrans parce qu'on

installe je des FO trck des foot trcks et tout ce qu'il faut pour faire vivre ce petit monde c'est ça euh donc cette

cette assurance d'avoir 100 % d'énergie verte vous comment vous faites pour assurer que sur le réseau à ce moment-là à l'instanté on a tant d'électricité

verte qui qui circulle alors effectivement c'est un un challenge pour nous puisqu'il faut enregistrer en temps

réel finalement la production de champs notamment d'éolienne qui aura été identifié comme étant les champs

d'éoliennes pour les J d'accord et on va regarder au pas horaire si la quantité produite par les éoliennes correspond

bien à la quantité totale de consommation d'électricité de tous les sites de compétition alors par contre c'est pas qu'on précise bien on n pas le

champ d'éolienne qui est relié directement à un site un électron n'a pas de de couleur entre guillemets donc

c'est juste s'assurer qu'à ce moment-là c'est ça que les Jos mais aussi tous les gens qui ont souscrit à des contrats énergie verte chez EDF et bien il y a

assez sur ce réseau là d'énergie verte alors c'est enregistré de manière sérieuse c'est il y a une garantie d'origine qui engistré sur un registre

tout ça est sécurisé sur un plan administratif et juridique alors sur les Jeux Olympiques vous intervenez aussi

sur d'autres aspects directement sur les infrastructures notamment le centre aquatique qui est un peu une

construction emblématique il y a pas énormément de construction dans cesgos mais il y a ce centre aquatique vous intervenez notamment sur le toit

qu'est-ce que vous allez mettre sur le toit alors on va mettre une belle canopé solaire donc effectivement l'objectif c'est de produire 20 % de l'électricité

de ce bâtiment qui est remarquable qui est entièrement en bois donc c'est un beau savoir-faire français on a d'ailleurs je crois un record du monde

puisque la la charpante fait 90 m de long ce qui est voilà assez remarcable charpente en bois voilà en bois et elle

est incurvé en sens inverse qu'on a l'habitude de voir tout ça pour en fait enlever 30 % du volume total du bâtiment

d'accord c'estàd qu'à l'intérieur en fait le le le le le toit plonge dedans donc on a on a moins d'air à refroidir

ou à chauer chauffer et du coup on gagne 30 % de consommation d'énergie est-ce que c'était un défi d'installer ces

panneaux solaires sur ce toit incurvé alors du coup oui parce que comme c'est un bâtiment en bois et bien il peut

varier de 50 cm entre le moment où par exemple il est chargé en neige et puis un moment où il y a pas de neige et donc

faut que toute l'installation photovoltaïque puisse suivre ses mouvements à l'intérieur de du toit

voilà très bien je crois qu'il y a aussi un système de récupération de l'air on utilise l'air qui est alors on chauffe

une piscine he pour les pour les athlètes aussi pour les gens du dimanche qui viendront ensuite dans cette dans ce centre aquatique cette il est réchauffé

par la présence des gens aussi et vous arrivez à utiliser cette énergie là voilà donc qu quand on enlève de l'air

d'un bâtiment ne serait-ce que pour renouveler l'air de bâtiment et bien on perd des calories parce que c'est de

l'air à 25°gr qui sort de la piscine par exemple bah là on va essayer de récupérer ces calories de les capter et

de les réinjecter dans le système énergétique du bâtiment ce qui fait qu'on vise 80 % 90 % pardon d'énergie

renouvelable ou de récupération pour ce bâtiment qui sera du coup une pépite en

tant que bâtiment sportif à l'échelle mondiale c'est une première oui oui à ce

niveau-là ouais et ça marche même s fait 35°gr dehors ça marche tout le temps puisque c'est de l'air qui de toute

façon est réchauffé ouii tout à fait on récupère la chaleur et si c'est pas de la chaleur ça va être du froid enfin

tout ça est récupéré de manière à ce que Al il y a Mme même l'objectif d'installer un petit data center dans

les sous-sols pour récupérer la chaleur des ordinateurs pour à nouveau améliorer le rendement total de l'installation ok

très intéressant alors les panneaux solaires on les retrouve un peu partout on les retrouve pas que sur les toits on les retrouve aussi de manière provisoire

alors sur l'eau on voit ici le le ponton solaire qui est qui est installé près du

village des athlètes qu'est-ce que vous pouvez nous dire sur ce ponton solaire qu'est-ce qu'il y a de particulier alors effectivement on a eu une idée un peu

folle c'est d'essayer d'utiliser les espaces disponible à l'intérieur du village qui qui est très très

dense 15000 athlètes et accompagnants qui vont y loger donc c'est une ville qui est qui est bien dense ou on crée

une petite ville très dense exactement donc du coup on a peu d'espace et pour installer du solaire provisoire parce que là on va Ess

d'autoconsommer voilà le sur surconsommation d'électricité lié au jeu et là aussi il y aura des écrans géants

des foot trck un certain nombre d'éléments à alimenter en électricité et donc on a décidé d'installer une

installation solaire sur la scène donc sur un ponton qui va faire 12 m de large 70 m de long donc c'est déjà une belle

installation et sur lequel on va mettre une installation qui est démontable en fait c'est un container dans lequel il y

a une installation solaire photovoltaïque qui est repliée et qu'on déplie comme des tables de ping-pong puisque chaque panneau est est déjà

prérelié et en en une journée et demi on va dire à deux personnes on peut déployer toute une installation donc ça

pour des événements ponctuels c'est très intéressant au-delà de des JO on pourrait imaginer que sur des événements

plutôt que de ramener des groupes électrogènes vous en avez parlé tout à l'heure à Londres ils ont consommé énormément de fou on peut imaginer

amener ces solutions là est-ce que c'est c'est beaucoup plus cher que du que des groupes électrogènes c'est un peu plus cher mais les prix baissent puisque

effectivement au fur à mesure on industrialise et du coup les prix vont se croiser au moment où le pétrole va

augmenter et le solaire va baisser ouais forcément euh le flottant l'éolien le le solaire

flottant pardon ça existe déjà on en voit sur des lacs notamment là pourquoi vous l'avez mis sur un ponton et pas

directement en flottant sur le sur la scène on a bien essayé au début ouais il

y a eu des essais voilà il y enfin des essais théoriques mais le problème c'est que la scène risque voilà d'être en crue

une cru d'été ça peut arriver et pour l'instant ce qu'on a mis comme solaire sur des L il y a pas de il y a pas de

courant oui ça ne bouge pas ça ne bouge pas et et du coup euh les les flotteurs utilisés pour les lacs n'étaient pas

adaptés à un où il y a il risque d'y avoir du courant assez fort qui arracherait toute l'installation et et

on veut que ce soit stable et qu'il y ait pas de problème pour les panneaux solaires voilà d'accord est-ce que c'est je crois que c'est intéressant de mettre

les panneaux sur l'eau l'eau est plus fraîche que le oui du coup effectivement on bénéficie d'un environnement plus

voilà plus frais et un panneau frais c'est un panneau qui va avoir un rendement qui va augmenter ok voà c'est

pour ça qu'on met par exemple on parle d'agroltaïsme ça compose des panneaux solaires souvent sur la végétation parce

qu'on améliore le rendement parce que avec les vapau transpiration des des des cultures de du bitum ou une toiture très

très sombre OK et alors vous avez aussi une autre innovation c'est sur une nbrière solaire et là c'est du solaire

souple c'est donc c'est des panneaux qu'on peut mettre dans le sens qu'on veut on peut les plier en qure exactement donc là aussi une idée un peu

folle on se dit bien on a une gare routière sur lequelle les athlètes vont aller sur les sites de compétition et

d'entraitement c'est une énorme gare il y a 50 bus qui peuvent si stationn

encore une fois c'est très ponctuel commee demande d'énergie tout à fait ça va être en plus ça va être transformé en

parc urbain avec enin ça va être végéalisé après les Jeux donc on est vraiment sur quelque chose d'éphémère et

du coup on s'est dit mais ce serait bien que le monde de l'événemen cel toujours pareil pour élimer éliminer les les groupes électrogènes puissent bénéficier

de solaire mais très facile à mettre en place donc là on va installer une structure provisoire classique comme un

gros barnom on va dire qui va permettre aux athlètes d'être à l'intempérie et du soleil et éventuellement des orages ou

autres pour attendre les bus et en même temps on va produire l'électricité et avec du solaire comme vous le disiez qui

est souple on va poser simplement une peau solaire sur cette structure peau solaire voilà et cette peau solaire peut

se plier et se rouler du coup donc lorsqu'on démonte le barnom et qu'on va l'installer pour la fête de Luma ou pour

un voilà un festival quelconque et bien on peut on peut redérouler euh la partie solaire photovoltaïque et comme c'est de

la couche mince c'est une nouvelle technologie du coup qui est très peu carbonée donc on a une vraiment une technologie très bas carbone euh du coup

on a quelque chose qui a vraiment du sens parce que c'est pas les mêmes composants que dans un panneau statique classique les panneaux c'est du silicium

ça c'est du silicium voilà qu'on on est obligé de chauffer un pain de silicium ensuite on découpe des tranches et c'est ce qui fait euh la cellule en elle-même

là on vaporise simplement des substrats et c'est cette vaporis fait des couches

pour ça qu'on appelle ça aussi les couches minces fait des couches très très minces de l'ordre du microond et c'est ça qui va créer finalement

l'électricité avec le photo volta ok impressionnant donc on pourra maintenant installer des panneaux solaires comme de la moquette ou ou de la pelouse

synthétique c'est ça d'ailleurs sur la dernière course du Rome il y a quelques bateaux qui en avaient de cette

technologie là et c'est une technologie française alors il faut aussi des batteries c'est pas juste des panneaux solaire il faut aussi de quoi stocker

cette énergie j'imagine o tout doit utilisé à l'instant T alors oui mais là on va pas mettre de batterie pour

justement le bilan carbone de notre projet on va autoconsommer dans la journée tout ce que l'on va produire

dans un bâtiment utile pour Paris 2024 qui va être juste à côté qui est le team processing centerc qui est le sas

d'entrée en fait des délégations d'athlètes qui vont rentrer dans le village mais on est sûr que on n pas besoin de stocker cette cette énergie là

on consomme beaucoup d'électricité et que tout ce qu'on va produire va partir dans voàoui et le surplu nécessaire va

être pris sur le réseau VO qui normalement vient non vraiment on a fait le calcul on va ah ok rien ne va partir

sur le réseau ok même si on enfin non mais je veux dire si on consomme l'énergie de ces panneaux solaires on a tout le temps assez d'énergie à cette

soleil qui est produit par ces panneaux pour alimenter ce ce ah non dès que le soleil bien sûr n'est plus là il faut

faire appel au l'lectricité du réseau ok très bien euh pardon vous avez mis aussi en place

des solutions de mobilité il y a toute une flotte de véhicules électriques qui est mis en place pour les gios ça c'est vous qui les mettez en place ou vous

mettez en place juste les bornes juste les bornes juste les bornes OK c'est combien de B on construit pas encore de véhicules c'est combien de de bornes

alors on va mettre en place en fait en gros 900 bornes mais il y a 700 bornes provisoires qui vont être installés sur

trois sites parce que là aussi pour décarboner les jeux bien il faut des véhicules électriques donc éliminer la

consommation de diesel et d'essence dans ces dans ces véhicules donc l'enjeu c'est de basculer vers une flotte électrique donc on va accompagner le

basculement voilà lancé avec ces ces Jeux Olympiques et donc le défi pour

nous bah c'était de recharger tous les soirs deux à tr V sur un même site et donc on va mettre en place ces bornes

voilà pour répondre à la demande et ces bornes vont devenir quoi ensuite alors c'est c'est là que ça nous intéresse

parce que mettre installer 300 B dans un endroit où le reste du temps il ne se passe pas grand choseout c'est les stades donc on va êre obligé de libérer

l'espace aprsnut jouer sur ce stade donc en fait ce qui est intéressant c'est que nous on est lancé dans un EDF est lancé

dans un projet EV1 c'est le projet qui vise avoir 100 % de la flotte électrique avant 2030 d'accord et donc on installe

sur nos propres a 2000 bornes par an OK et donc on a choisi les mêmes bornes on a fait ça intelligemment et donc ça va

être du gagnant gagnant ça va être des bornes pas cherres pour Paris 2024 et nous on va récupérer des bornes d'occasion pour installer sur nos

propres sites alors les voitures électriques on les retrouve aussi dans le sous-sol d'un bâtiment un peu particulier il s'appelle E3 E3 c'est

pour parce que c'est c'est un voilà c'est un un des lots enfin ce qu'on appelle un lot c'est un secteur du village des athlètes voilà c'est un/art

du village qui s'appelle e parce que lorsque le terrain était commercialisé il était appelé eu voilà d'accord ok tout

alors ces voitures là elles vont avoir une particularité enfin es vont avoir une comment dire une fonctionnalité particulière dans ce sous-sol il y a des

panneaux solaires sur le toit et elles vont servir de stockage plutôt que d'installer des batteries c'est ça comment ça marche alors ça c'est oui Mo

si j'ai envie de rouler enfin bon j'imagine que les personnes dans ce bâtiment là vont avoir besoin de cette voiture à un moment T comment on s'assure que à ce moment-l il y a de la

batterie dans la voiture alors c'est bah c'est tout l'enjeu voilà de cette technologie qu'onappelle le véhicule to

grid c'est le véhicule ne se contente pas de se recharger en faisant appelle à l'électricité du réseau mais par moment

il va donner de l'électricité pour justement passer les pointes du réseau donc ce bâtiment qui les pointes du

réseau c'est alors c'est les points de consommation vous savez dans la journée il y a toujours des moments où on consomme plus et là malheureusement

c'est généralement des moments où les centrales thermiques sont en fonctionnement donc c'est des moments qui sont chargés en CO2 et qui sont

généralement très coûteux à produire en électricité on cherche à les écraser à

les éliminer complètement et donc l'enjeu de ce bâtiment alors je précise que ce bâtiment va accueillir tout le

service administratif de Paris 2024 pour gérer le village donc on a la chance d'avoir un bâtiment qui va réellement

servir pendant les jeux et qu'on va pouvoir tester du coup cette innovation qui bah bien sûr va pomper l'électricité

des panneaux qui sont en toiture on va on va avoir une batterie statique dans le bâtiment dans lequel on va stocker un

petit peu d'électricité et puis on va voir nos fameux véhicules avec leur batterie dans lequel on va pouvoir aller chercher de l'électricité on pourrait

imaginer qu'un jour à une échelle nationale ça puisse servir à gérer l'intermittence des ég des énergies renouvelables sur sur tout un sur tout

un pays c'est ça c'est important parce que une voiture électrique maintenant c'est 500 kg de batterie ouais bah si

vous avez 10 véhicules vous avez 5 tonnes de batterie si on a 5 tonnes de batteries dans tous les bâtiments en France et bien on résout une bonne

partie du problème de l'intermance l'intermittence justement de l'énergie électrique renouvelable et on peut

stocker pour le lendemain lorsqu'on en aura besoin voilà donc ce bâtiment il va avoir il va faire Rael aussi à à des

algorithmes oui pour baisser la consommation pour gérer la consommation de ce bâtiment et surtout en fonction de

ce qui va se passer le lendemain si le lendemain on a un temps couvert et qu'on va avoir peu de production solaire photovoltaïque et ben on va on va savoir

qu'on va peu produire donc il faut stocker plus pour voilà tenir compte de ça ok très bien oui parce que l'idée

c'est quand même aussi d'aller vers plus de sobriété on le rappelle on va quand même mettre pas mal de tonnes de CO2 si on peut réduire au maximum c'est le cas

dans le bâtiment aquatique et ce sera le cas sur ce bâtiment là aussi de réduire alors c'est une expérimentation mais qui pourrait un jour peut-être se

généraliser on espère tout à fait merci beaucoup Fran chevau pour toutes ses explications et la journée elle va

continuer avec Fred en plateau et je crois que Fred tu nous parles aussi des Jos oui Lorine exactement va prolonger

le propos que vous aviez à l'instant en essayant de voir de mesurer les impacts

d'un grand événement sportif sur une ville et sur sa population on y

va alors vous imaginez bien les grands événements sportifs quel que tels que

L'héritage des événements sportifs, avec Malika Grim Yefsah de l'IGN

les Jeux Olympiques et paralympiqu ou encore les coupes du monde ont des

impacts importants sur les villes qui les accueillent et évidemment sur les

populations alors des impacts environnementaux par exemple on vient d'en parler ou encore bah des impacts

sociaux des impacts économique le plus difficile quand même c'est d'apprendre enfin de savoir mesurer ses impact c'est

ce qu'on va voir tout de suite avec Malik grim bonjour Malica bonjour vous

allez bien ça va merci alors on va on va explorer un travail qui est en

cours faut le dire c'est un travail alors vous vous êtes enseignant chercheuse à l'IGN je rappelle que c'est

l'Institut national de l'information géographique et forestière et vous encadrez un travail de thèse d'une

doctorante donc d'une jeune chercheuse tout à fait c'est ça s'appelle visal benjira et l'objectif de cette thèse

c'est de mettre en place des outils pour mesurer ce que je disais à l'instant les impacts d'un événement sur une ville

c'est ça c'est ça ok alors qu'est-ce qu'on cherche exactement à mesurer parce que vous vous parlez d'héritage c'est

quoi un héritage alors oui on parle je je voudrais préciser donc c'est le

travail de test de Wisel benira que je coencadre avec Nicolas traver de

l'association tion Léonard de V et fat atigi qui est au knam benénedict bcher

qui est comme moi à l'IGN on s'intéresse aux événements sportifs parce que ils

ont un impact sur sur la ville sur les territoire qui les organisent c'est donc

c'est ce qu'on appelle un héritage l'héritage c'est quoi c'est toutes les traces qui sont laissé par l'événement

sportif qui qui est organisé ça peut être des trace tangible ça veut

dire ce qui est visible les bâtiments les instructions qui sont laissées les

infrastructures et ça peut être des des traces intangibles est-ce que le taux de

chômage a augmenté ou l' baissé est-ce que la satisfaction des

citoyens voilà voilà donc et c'est pour ça que on dit que l'héritage des

événements sportifs il pe être économique sociétal mais aussi on environnemental du fait qu'il touche à

l'urbanisme à l'environnement quelle est quelle est la finalité finalement c'estette permettre à à une ville ou à

une collectivité territoriale de comparer avant après alors oui alors la finalité est double de de ce travail la

première finalité c'est effectivement permettre à une ville de comparer l'avant et l'après le passage

d'événement sportif mais l'autre l'autre finalité c'est par rapport aux autres

villes qui vont V être candidat aux événements sportifs c'est leur permettre d'anticiper les impacts sur le sur leur

ville mieux organiser le les événements sportifs et àir ti là dans cette ville

il y avait les Jeux Olympiques paralympiques mais il y a eu tel problème donc n atttionme voilà attention donc il faut anticiper voilà

et aujourd'hui on dispose d'outils assez extraordinaires pour faire ça on va rentrer un petit peu dans la méthode que

que vous utilisez bien évidemment vous parlez et vous partez de de donn

mais alors ce sont des données qui sont extrêmement variées qu' on pas forcément

des liens les unes avec les autres on va dire que c'est complètement hétérogène

hétérogène tout à fait comme je disais donc l'héritage il est sur plusieurs volets économique

sociétal environnemental donc voilà comme le montre donc cette cette image

pour tout tout ce qui est satisfaction des riverins ou des touristes on va se

on va analyser les twites ou par exemple les articles de journaux et et il y a des techniques telles que les

traitements automatiques du langage mais aussi on va utiliser des données qui

viennent de l'yn Alexandra sendrin tout à l'heure elle a montré donc comment l'IGN elle a capter ces données donc

tout ce qui concerne l'infrastructure et l'évolution de la ville mais ça peut être des données de

l'INC pour avoir plutôt l'aspect économique ou sociétal aussi d'accord donc un très

grand nombre de données j'imagine que vous utilisez de l'intelligence artificielle pour ça parce que il faut

quand même réussir oui tout à fait donc pour faire parler ces données voilà donc on parle de de l'analyse des données

donc on peut avoir des algorithmes de traitement automatique du langage mais aussi des des algorithmes d'intelligence

artificielle pour faire le le regroupement entre ces données ou les

classifier et cetera tout ça ça se retrouve on l'a vu dans l'image là instant dans ce qu'on appelle un Data

Lake on peut traduire un lac un lac de donné qu'est-ce qui se passe dans le lac c'est pas

simplementors un lac de donnée c'est une structure numérique ou un dépôt qui qui

est différent de des structures par exemple base de données relationnelles donc c'est une un entrepôt qui va

permettre de regrouper plusieurs données hétérogènes diversifié mais pour ces

données on va garder le structure et leur format d'origine voilà donc on va juste

mon avoir un accès unique pour tous les utilisateurs on peux voir un exemple par

exemple je crois que c'est sur l'Euro 2016 euh oui euh le championnat de R de

foot qui a eu lie en France voilà donc c'est un peu technique he expliquez alors donc dans cet exemple on

utilise ce qu'on appelle le le grap c'est des bases de données orienté grap qui pour faire des liens entre les nœuds

qui sont des entités du monde réel et les arcs donc c'est c'est ces liens on a par exemple en rose la fédération qui

organise un événement qui ont violé c'est l'Euro 2016 cette l'Euro 2016

utilise plusieurs a utilisé plusieurs équipements qui sont en bleu et ces

équipements sont localisés c'est des font partie des infrastructures qui est en vert ces infrastructures sont

localisés dans une dans une zone et cette zone donc tout ce qui est bleu et vert il vient des données de l'hygne et

le le orange c'est les zones qui sont définies par l'INC et autour de ces zones sont localisés les transports en

commun d'accord pour bien comprendre alors une fois qu'on a ça après on va pouvoir comparer ce qu'on disait tout à l'heure avant pendant après on va

prendre l'exemple de la coupe du monde de foot en 1998 qui a été étudié ou qui

est en cours d'étude dans dans la thèse donc là on est avant on est avant la Coupe du Monde et alors on veut voir

faut le préciser l'impact sur la ville de Saint-Denis où bien sûr a été construit le stade pour l'événement voà

donc pour pour étudier donc l'héritage on est amené à voir le territoire avant

pendant et après donc si on prend cet exemple de la Coupe du Monde de 2018

depuis la l'acceptation de la candidature de de la France il y a eu

des travaux qui ont commencé donc au démar à l'acceptation on avait que le Parc des Princes dans la

capacité le ST de France n'existait pas voilà le Stade de France n'existait pas donc il y a eu la décision politique

pour construire ce stade de France mais construire le Stade de France en plus donc avoir tous les transports en commun

qui mène voilà donc si on prend le de pour le Parc des Princes on a un

transport en commun donc là c'est quand une fois que le le S a été inauguré

c'est pour la réalisation c'est pendant l'événement il y a eu donc d'autres infrastructures en rose euh de transport

en commun qui ont été créées et qui dessert pas simplement le Stade de France mais aussi une autre zone

géographique de de Saint-Denis alors qu'est-ce qu'on constate dans les trois zones euh donc c'est juste si on revient

en arrière avant il y a eu voilà donc on est à 14000 9000 et 21 % et 19 % de

chômage on va voir que pendant si on revient à la page voilà c'est pendant les les Jeux Olympiques la population a

augmenté mais le taux de chômage a diminué très nettement voilà très nettement d'accord voilà après il y a

une corrélation ou pas mais c'est c'est sûr que l'imaginer voilà on l' imagine queil y a eu des des travaux saisonniers

des nouveaux emplois donc effectivement euh le chômage a baissé la population la

population c'est pas simplement la population qui réside mais aussi les touristes et les visiteurs absolument

alors après les événements sportifs du fait que il y a tout un métro donc on voit autour du métro et et autour de la

nouvelle zone géographique qui a été créée il y a des centres commerciaux des hôtels des qui qui ont été créés donc il

y a toute une un aspect économique qui s'est développé sûrement dans dans ces

zones et là on voit que bah la population aussi à a descendu un petit

peu voilà donc là la population a baissé un peu donc on imagineé un petit peu

voilà euh effectivement donc le chômage a remonté un peu ben il y a des emplois qui ont qui ont disparu et tous les

résidents tous les touristes tout toutes les personnes qui sont venues pour le stade pour cet événement ne sont plus là

d'accord al on va résumer tout ça à travers un grap on est un petit peu technique là mais voilà là on a deux

courbes en bas qui nous parlent très bien il y a la courbe du Tau de chômage et il y a la courbe des émissions de CO2

voilà euh donc qu'est-ce qu'on peut dire les héritages il peuvent être positif et peut être négatif si je prends le

chômage donc on voit que donc au milieu c'est pendant les événements sportifs on

voit que le la la courbe de chômage a baissé ouis par contre le CO2 on en parlait tout à l'heure

voilà voilà a augmenté toujours en tant que scientifique on fait on dit y a-t-il

une corrélation directe ou pas il y a quand même une corrélation bien sûr acheminer t les

touristes tous les sportifs oui effectivement le taux de de carbone

d'émission de carbone a augmenté d'accord on va voir vous travaillez aussi sur des événements qui se

renouvelle chaque année on prend l'exemple de Roland Garos oui voilà on va regarder ce que vous faites sur

Roland Garos avec le prochain schéma voilà voilà donc là c'est pour vous

montrer voilà tous les les centres d'entraînement pour pour Roland

Garros d'accord euh et on va regarder celui d'après peut-être qui va nous aider à mieux mieux comprendre si vous

pouvez nous l'envoyer merci alors donc qu'est-ce que montre

donc on a toutes les collectivités donc les collectivités territoriales qui interviennent on a les

organisateurs les donc sur le schéma d'avant on voyait bien euh les voilà

comme tout à l'heure donc on voit toutes les données qui viennent des bases de données HGN qui viennent des transports

voilà qui c'est des données hétérogènes qui viennent de plusieurs sources d'accord alors toutes ces analyses là

elles sont utiles on l'a dit aux collectivités euh mais pas seulement

euh oui elles sont aussi utiles pour les organisateurs des des événements sportifs pour les transports pour les

transports donc SNCF RATP les les bus mais aussi pour les pour les les

anonciateurs publicitaires ça peut être aussi pour la cultureou pour la pub aussi ça peut être pour les annonceurs

parce qu'on va se dire tiens à tel endroit là il y a une grande concentation aujourdhui on a partout des panneaux publicitaires numériques c'est

c'est un c'est c'est des lieux attractifs mais mais aussi pour la culture euh on peut faire le lien comme

on l'a montré on peut faire le lien entre les événements sportifs les infrastructures des événements sportifs

et tous les tous les sites historiques qu'on peut visiter après un événement historique c'est quoi l'intérêt pourquoi

l'hygiène se lance dans cette aventure euh alors pourquoi l'hygiène ben nous sommes vraiment au cœur des quatre

missions de l'hygin acquérir produire de la acquérir de la donnée produire de la donnée la transformer la diffuser et

l'utiliser et donc comme on sait donc ces trois missions permettent à l'igè

d'être le partenaire godata des services publics et cette fois-ci donc l'IGN est partenaire godata

des Goos Olympiques qui vont avoir cet été en 2024 fourn un service on fournit

un service et on va développer encore d'autres services pour montrer donc cet héritage par lequel on a commencé cette

cette séance d'accord il y a encore beaucoup de travail parce que là ça c'est quand même en cours euh oui oui

c'est beaucoup de travail donc oui sal comme je dit Wiel benira a démarré sa thèse en février

2023 là elle est inscrite en 2e année et là actuellement on est en train de

travailler on a dépassé cette l'intégration mais on est en train de travailler sur un autre aspect c'est

comment interroger ce lac de données apporter et construire quelques

indicateurs pour la ville durable donc on on on touche à un autre aspect qui

est les objectifs des développements durables qui est les objectifs de 2023 de 2030 et

de 2050 pour la France d'accord est-ce que ça va avoir une utilisation pour

2024 pour les pour les Joos euh le

alors notre notre travail non mais comme l'a montré tout à l'heure Alexandra s

Alexandra sandrain le fait de renser tous les infrast toutes les infrastructures sportives et les les

équipements sportifs et les et les transports en commun qui sont à côté pourquoi pas les sites tistiques qui

sont autour oui c'est une utilité pour 2024 d'accord c'est un petit peu des nouveaux métiers qui se présentent avec

toutes ces données qu'il faut gérer et ces nouveaux outils d'intelligence artificii tout fait oui tout à fait donc

c'est alors on peut se dire qu'on s'inscrit dans la science de la donnée dans l'utilisation des

algorithmes de l'intelligence artifici pour faire parler ces données d'accord et bien je crois qu'on va retrou

tout de suite également l'IGN avec Marine pour nous parler d'une

autre innovation est-ce bien ça ma chère marine oui tout à fait Fred je suis avec

Les risques du cyclisme en ville, avec Emmanuel Clédat de l'IGN et Dirk Lauinger du MIT

Emmanuel Cléda bonjour enseignant chercheur à l'hygienne l'Institut national de l'information géographique

et forestière et je suis également avec Dirk lawinger postdoctorant au MIT bonjour bonjour alors vous allez nous

parler d'un projet qui consiste à mettre en lumière les risques auxquels sont exposés les cyclistes notamment en ville

alors Dirk d'où vient cette idée ça répond à quelle problématique oui alors on sait tous qu'on est dans

une crise climatique et euh c'est assez étonnant si on regarde les statistiques même pour les trajets de moins de 1 km

entre le domicile et le lieu de travail il y a quand même plus de 40 % de ces trajets là qui sont fait en voiture et

alors on s'est demandé pourquoi est-ce qu'il y a tellement de gens qui qui roulent en voiture et puis une des

premières raisons c'est que ils se sentent en ils pensent que c'est serait dangux dangereux de rouler en vélo c'est

la la principale raison pour laquelle ils prennent pas le vélo exactement oui et donc le but c'est de les inciter à

prendre davantage le vélo j'imagine oui alors déjà notre but c'était d'étudier ce danger parce que bon si on veut

changer quelque chose d'abord il faut avoir un plan et du coup pour faire ça on a développé un projet pour mesurer

les distances lors des déplacements entre les voitures et et les vélos alors

justement le moment où les cyclistes sont le plus exposés aux accidents c'est le moment du dépassement vous l'avez dit

quelle est la la distance de sécurité normalement réglementaire quand on dépasse un vélo alors le code de la

route préconise que c'est une distance de 1 m en agglomération et 1 M50 hors

agglomération d'accord et pour pour mesurer les risques auquel sont os les cyclistes vous vous avez équipé un vélo

donc on peut montrer ici avec ce qu'on appelle des capteurs de distance lidar alors etmanuel vous pouvez nous

expliquer peut-être nous montrer où ils sont ce que c'est c'est quoi les images lidar par exemple du coup le Lidar c'est

cet instrument de mesure qui va envoyer de la lumière infrarouge vers n'importe

quel objet donc par exemple un véhicule qui dépasse la lumière lidar va toucher

le véhicule et revenir au niveau du capteur lidar en mesurant le temps que la Pulse infrarouge pour faire l'aller

et le retour et en connaissant la vitesse de la lumière 300000 km on arrive à mesurer la distance entre le

capteur et le véhicule qui dépasse ce moment vous prenez prenez une image

capteur prend une image alors du coup chacun des capteurs ne prend pas une image chacun des capteurs prend une

distance et en plus de ça il y a effectivement une image qui est pris pour contextualiser le

dépassementord euh il y a une une détection du véhicule au moment où il dépasse et une mesure de la distance

pour exactement il y a une détection de quel véhicule quel type de véhicule dépasse est-ce que effectivement c'est

un véhicule qui dépasse c'est pas un véhicule qui est en face ou est-ce que c'est pas euh un objet qui est immobile

donc un détection de dépassement et une détection de la distance de dépassement d'accord alors l'étape d'après une fois

que vous avez récupéré ces images euh c'est euh et bien de d'anoter on peut peut-être se rapprocher de l'écran c'est

euh d'anoter les images que qui ont été prises et donc en fait vous prenez chaque chaque situation de dépassement

et euh vous vous expliquez vous notez si la situation est dangereuse moyennement

dangereuse ou pas du tout dangereuse est-ce qu'on peut on peut voir peut-être avec un extrait vidéo à quoi ça

ressemble donc l'idée c'est de voir le dépassement donc ici par exemple il y a

un véhicule assez large qui entame une manœuvre de dépassement il est détecté ici par les différents capteurs lidar

ouais on peut mettre pause et chacun des capteurs lidar nous donne une distance

euh et donc cette distance nous permet de dire ici que le déplacement est clairement dangereux puisque ici on est

à combien de distance donc ici la distance est à peu près de 50 cm ce qui est évidemment bien en DESS ça du code

de la route qui préconise un MRE et donc là à ce moment-là vous quand vous voyez ça vous notez en haut à droite on voit

vous indiquez qu'il y a un danger exactement donc je j'indique manuellement que il y a un danger et

donc euh la mesure de 50 cm est très intéressante pour derrière faire des statistiques d'accord on peut voir

d'autres cas de figure d'autres dépassements donc en fait ici on a la suite de trois dépassements les uns

derrière les autres ça c'est un deuxième dépassement qui est beaucoup plus sécuritaire puisqu'il est pileepil dans

la limite de 1 m qui est la distance réglementaire on est on est à la limite quoi et donc on est pilepoil à la

limite euh quand même écrit légèrement inquiétant oui parce que c'est tout pile

la limite et nous ce qu'on espère c'est que nous on préfère ce genre de de

dépassement qui sont avec un dépassement de 1,50 du coup qui est ici

clairement clairement sécuritaire ouis d'accord l'Étap d'après c'est non pardon

ces images on est d'accord que c'est vous qui les avez collecté donc vous êtes vous êtes monté sur ce vélo vous avez roulé dans plein de rues de de

quelle ville beaucoup noisil le grand et puis les villes autour de l'Est parisien et

donc finalement on peut dire que vous vous êtes un peu mis en danger pour récupérer ces ces données non ah oui on a on a donné de de notre corps pour la

science mais l'idée effectivement c'est que j'ai roulé avec différents modes de conduite donc en fait il faut savoir que

en tant que cycliste le premier réflexe quand on est cycliste débutant c'est de coller le bord droit de la route pour

essayer de se faire le plus petit possible h c'est pas une bonne idée du tout c'est vraiment pas une bonne idée

alors du coup moi je me suis amusé à rouler des kilomètres et des kilomètres en collant le bordeur de la route et

clairement c'était dangereux ne refaites pas ça chez vous pas bonne idée et j'ai montré que en mesurant ces distances

c'était effectivement dangereux donc c'est là qu'on a le les dépassements les plus dangereux c'est avec c'est là qu'on a les dépassements les plus dangereux et

après coup j'ai suivi les différentes règles bah soit de la Fédération des usagers de la bicyclette soit de provélo

qui préconisent eux de de justement prendre sa place de prendre sa place sur la route en laissant par exemple 1 MRE

entre sa trajectoire et le bord droit de la route de manière à obliger les différents usagers de la route à faire

attention leheure de leur manœuvre de dépassement et donc ce que j'ai prouvé en faisant ces différentes mesur c'est

que oui ces règles elles font sens et donc en tant que cycliste il faut d'abord prendre sa place et donc

s'assumer prendre la place que l'on mérite en tant que cycliste et inversement ben quand on est quand on

voit un cycliste au milieu de la route c'est pas s'il est au milieu de la route c'est pas pour embêter les gens derrière

en fait s'il est au milieu de la route c'est que c'est là qu'il est le plus en sécurité c'est là qu'il est censé être aussi et c'est là qu'il est censé être

exactement une fois que vous avez vous avez an noté manuellement toutes ces images vous avez en fait une

représentation sous forme de carte qui vous indique les zones les plus dangereuses finalement les endroits dans la ville où il y a plus de dépassement

dangereux est-ce qu'on peut la on peut la montrer à l'écran Super donc là on est sur une vue de noisis le grand c'est

ça exactement sont les endroits qui sont qui posent problème c'est j'imagine c'est les endroits en rouge exactement

ici par exemple on a le pont de nei qui est célèbre dans la région pour être

l'endroit dangereux pour les cyclistes d'ailleurs il y a un projet de passerelle à cet endroit là on espère

que les différentes mesures qui sont ici poussent ce projet de

passerelle et effectivement on voit la différentes les les différents dépassements qui

sont très dangereux ou moyen dangereux et en fait il faut être

conscient que le problème n'est pas uniquement le point noir qui est ici mais potentiellement ça peut être un

point noir et tout l'acheminement toute l'avenue qui mène vers un point noir justement on va parler avec Dirk des des

solutions une fois qu'on a prouvé qu'il y avait un problème et que qu'on avait un souci qu'on mettait les cyclistes en danger c'est quoi l'étape d'après c'est

d'aller peut-être interpeller les politiques pour changer l'aménagement des villes

oui ça c'est une solution par exemple plus de pistes cyclables qui sont séparés de la route là où c'est possible

euh après c'est aussi euh donner un fond euh scientifique ou

plus de fond scientifiqu au aux mesures de sensibilisation comme Manu l'avait déjà évoqué de bien encourager les les

cyclistes à à coincer leur bulles à prendre leur place parce que euh si on le faisait pas on avait à peu près 24 %

de déplassements qui étai dangereux donc euh avec moins de 1 m de de distance de

sécurité et et si on coincit sa bule là on avait moins de la moitié donc

peut-être 12 % de des dépassements qui étaient classés dangereux donc si je

résume bien il faut agir sur plusieurs points à la fois vraiment adapter la ville pour qu'elle ne soit pas centrée

que sur le déplacement par exemple en voiture ou autre véhicule mais aussi centré sur le vélo parce que on parlait

on parlait de réchauffement climatique et de crise climatique c'est important aujourd'hui d'inciter les gens à prendre davantage leur vélo et il faut aussi

informer les cyclistes est-ce qu'on doit aussi informer peut-être les autres véhicules qui sont sur la route qu'est-ce qu'on peut leur dire quand ils

vont un cycliste alors un message déjà qu'on peut passer que c'est s'il y a un

cycliste qui roule au milieu de la route c'est pas pour embêter les voitures c'est pour se Sener en sécurité d'accord

donc on arrête la haine contre les cyclistes et les les cllaxonnes inutiles par exemple par exemple merci beaucoup

de merci dir pardon merci beaucoup Emmanuel on va retrouver Jean sur sur le

podium qui va nous parler sport et climat et pas avec n'importe qui j'en n'est-ce pas exactement oui on va parler

du sport avec Valérie Masson delmot on va voir comment le sport doit évoluer s'il ne veut pas déclarer forfait face

au changement climatique c'est

[Applaudissements] parti alors face aux enjeux du

Sport et changement climatique, avec Valérie Masson-Delmotte du CEA

changement climatique le sport doit-il rester spectateur ou passer à l'attaque on en discute avec Valérie maassonelmot

bonjour bonjour Merci d'être présente sur le plateau vous êtes directrice de recherche CEA au laboratoire sciences du

climat et de l'environnement à saclé et jusqu'en juillet dernier vous étiez coprésidente d'un des groupes du JC le

le JC vous pouvez nous rappeler pour celles et ceux peut-être qui qui découvrent en fait le GC c'est un

marathon qui mobilise des milliers de scientifiques dans le monde pour passer en revue l'état des connaissances

vis-à-vis du changement climatique des risques et des options d'action et les communiquer de la manière la plus claire

possible et c'est une coconstruction avec les représentants de tous les pays qui en fait expriment leur besoin de

connaissance contribu à lacture des rapports et approuve leur résumés donc

ça fait un socle scientifique commun reconnu par tous très bien alors en mars dernier le JC a publié la synthèse de

son 6e RPP rapport que faut-il en retenir si on veut faire l'état des lieux actuels des connaissances alors

moi je le résume en trois points la gravité de la situation actuelle où en fait partout les caractéristiques du

changement climatique s'intensifient avec des impacts qui s'aggravent dans chaque région et qui touchent à des

aspects de sécurité en eau je pense à Mayotte par exemple des aspects de sécurité alimentaire avec parfois des

chutes de rendement ou des difficultés d'accès à l'alimentation des aspects liés à la santé aux infrastructures et

bien sûr aux écosystèmes et à leur santé par exemple en France on a une augmentation de la mortalité des armes

des dépérissements de forêts mais aussi la moitié des espèces étudiées se déplacent sur terre comme en mer donc la

gravité de la situation actuelle compte tenu des risques qui augmente pour chaque 10e chaque demi-dgré

supplémentaire l'urgence à changé d'échelle pour éviter des risques ingérables et puis surtout je pense le

point le plus important c'est la capacité à agir on a par exemple un potentiel technique qui pourrait per

permettre de diviser par de les émissions de gaz à effet de serre dans le monde avec une partie d'action qui

relève de l'innovation technologique une partie qui relève de notre demande de

nos façons de vivre avec l'efficacité et la sobriété et puis une partie où en fait on peut s'appuyer sur les solutions

de la nature notamment la capacité des milieux naturels à stocker du carbone ouais on a finalement on a des enjeux

incroyables donant face à nous des enjeux à la fois sanitaires des enjeux d'adaptation oui tout à fait et donc le

le changement climatique bien sûr affecte la santé par exemple l'été dernier on a eu des températures en

France à plus de 40°gr dans certaines régions du monde pas très loin de chez nous en Grèce au Proche Orient à plus 45

50° là on voit bien on a des conditions à plus de 30°r début octobre et en fait quand on a des températures très élevées

ça va toucher à la physiologie humaine donc à plus de 40°gr ben il y a pas d'activité physique en extérieur hein il

y a pas d'activité sportive on doit rester à l'ombre et au frais et donc ça affecte aussi ben l'activité

physique les activités récréatives et puis les plus fragiles d'une manière très grave en fait he parce qu'on a

aussi une surmortalité liée à la chaleur extrême alors vous commenciez à l'évoquer là du coup c'est ces

changements climatiques ont un impact sur notre pratique sportive donc au quotidien mais aussi pour des événements de taille plus importante oui alors

parmi les caractéristiques d'un climat qui se réchauffe on a par exemple les événements chauds plus fréquents plus

intenses on a aussi les pluies extrêmes qui devient plus intens et donc lorsqu'elles sont diluviennes concentré

en quelques heures on a des inondations très rapides et souvent qui empêche d'accéder à des infrastructures pour des

grands événements par exemple et puis le dernier volet c'est une aggravation des sécheresses notamment qui touche à

l'humidité des sols les sécheresses agricoles et l'approvisionnement en eau c'est aussi une contrainte pour des grands événements ou pour la pratique

sportive et et donc un climat qui change ça va affecter la pratique sportive des individus ça ça

va aussi affecter l'organisation ou même le calendrier de grands événements et puis un exemple typique c'est

l'enngement en montagnees donc un degr en plus c'est à peu près un mois d'enneigement au moins à 1500 m

d'altitude donc bien sûr tous les sports de montagne qui dépendent de l'enneiggement je pense au ski de fond

je pense aux activités de ski sont affectés en première ligne he quasiment sans oublier les sports d'eau vive aussi

qui sont aussi impactés parce que j'imagine dans les cours d'eau la réduction des débits et cetera oui oui

et donc on a des sportifs de haut niveau par exemple qui font des activités en N vive ceux qui font des activités en montagne ou en mer qui sont aux

premières loges pour observer les impacts les pertes les dommages d'un climat qui se réchauffe pas seulement sur leur pratique mais pour la nature

pour les sociétés qui qui vivent qui sont affectés par par ces impacts là un peu comme les scientifiques du climat

comme moi glaciologue qui observent aussi les conséquences d'un climat qui change sur ce qu'on étudie en fait hein

sur vraiment ce qui fait le cœur de de nos pratiques et donc on a aussi des sportifs de haut niveau qui se font les

témoins de ce climat qui change s'en font aussi parfois des ambassadeurs alors à l'inverse le sport a aussi un

impact sur l'environnement et sur le changement climatique quel est cet impact alors les activités sportives

elles vont jouer par les déplacements les déplacements pour sa pratique sportive si on y va en voiture c'est des émissions de gaz à effet de serre sur

les infrastructures la construction l'aménagement B ça va être du béton de l'énergie pour chauffer pour refroidir

et puis aussi par le matériel sportif plus on le renouvelle plus ça a une empreinte en fait en terme d'énergie en

terme de matière et donc oui les activités sportives le sport de haut niveau a une empreinte environnementale

qui s'alourdit à mesure en fait de ses infrastructures et de ses déplacements notamment le le sport finalement il

concentre un peu toutes les problématiques presque on pourrait dire en fait le sport il touche à tous les

secteurs d'activité et aussi en fait à des pratiques des styles de vie une forme de consumérisme ou de tourisme de

masse qui font partie des déterminants de pratiques qui sont pas soutenables et qui sont à l'origine d'émission très

élevé de gaz à effet de serre pour à peu près 3 milliards et demi de personnes dans le monde le sport c'est pas quelque

chose qui se vit au quotidien ce sont des personnes qui ont des émissions de gaz à effet de serre très faibles et qui

sont dans des contextes hautement vulnérables et à l'inverse dans d'autres régions du monde on a des émissions de gaz à effet de serre très élevé et

certaines pratiques sportives elles véhiculent en fait un style de vie qui a une empreinte environnementale très

lourde est-ce qu'on s'est estimé à peu près aujourd'hui l'impact du sport sur les sur les émissions

alors j'ai pas de chiffr à l'échelle planétaire en tête et justement un des enjeux c'est d'arriver à avoir des

inventaires d'émissions qui soient fiable où on alloue à chaque secteur d'activité les émissions induites

d'habitude nous on regarde transport bâtiments industrie voyez par les grands

secteurs d'activité donc par exemple le secteur de la santé c'est diffus hein comme le sport c'est à peu près 8 % des

émissions de gaz à effet ser si on regarde un autre aspect le tourisme c'est à peu près 8 % des émissions de

gaz a effet de serre donc je pense en fait he que le sport dans son ensemble doit être à peu près dans cet ordre de grandeur d'accord en revanche ce qu'on

sait de manière sûre c'est que le transport aujourd'hui est le le premier responsable des émissions de gaz à effet

de serre alors dans le monde le premier responsable c'est l'industrie à peu près à hauteur d'un tiers et à l'échelle

mondiale le les transports c'est à peu près 15 %. en France c'est un peu différent parce que comme notre électricité est décarbonée et bien ce

sont les transports qui utilisent du pétrole qui sont le le premier facteur des émissions de gaz à effet de serre à peu près à hauteur d'un donc là le

levier les leviers d'action sont très importants alors je dis le transport parce que je voudrais évoquer avec vous

une nouvelle puisque mercredi dernier mercredi 4 octobre la FIFA a annoncé qu'en en 2030 la coupe du monde de foot

se déroulera sur trois continents différents et dans six pays différents alors est-ce que c'est encore bien

raisonnable de d'avoir des compétitions organisées de cette manière alors moi j'ai pas encore vu du côté de la FIFA

une communication responsable sur ces émissions de gaz à effet de serre les tendances récentes et sur sa capacité

finalement à être à hauteur de l'accord de Paris sur le climat qui vise à limiter le réchauffement largement sous 2 degrés proche de 1°r et demi et ça ça

veut dire une baisse des émissions de gaz à effet de serre d'un/4 à une une moitié entre maintenant et 2030 et donc

l'enjeu c'est d'avoir d'aligner finalement ces annonces avec les trajectoires de baisse d'émission de gaz

à effet de serre et on peut avoir des effets ambigu par exemple si on offre la possibilité à des spectateurs qui aiment

le foot d'aller dans leur propre pays ou avec des déplacements limités voire des matchs ou chez eux là on réduit les

émissions liées au transport des spectateurs qui est le premier facteur par contre plus on va avoir des pays différents des déplacements d'équipe

différents plus ça va entraîner forcément des émissions du transport des athlètes et de leur staff plus

importantes c'est mathématique et et donc pour ça on a besoin d'avoir des éléments factuels chiffrés et on a une

communauté scientifique maintenant qui monte en puissance qui fait ses évaluations d'émissions mais la la

communication des l'Organisation Internationale du sport n'est souvent pas encore à la hauteur des enjeux avec parfois des effets de green washing par

exemple prétendre organiser un événement neutre en carbone parce que on achète des droits des quotas carbon qui

consistent à préserver des forêts et là par contre les éléments scientifiques sont très clairs ça ça ça ne permet pas

d'enlever les émissions qui ont été mises dans l'atmosphère les extraire de manière durable et ça c'est quelque chose qu'il faut vraiment éviter très

bien en tout cas ce qui est sûr c'est que le sport doit montrer l'exemple et pour pourquoi c'est aussi important

alors dans la culture du sport il y a le respect le respect de soi mais le respect de l'environnement ça fait partie des principes fondateurs le

respect de l'adversaire il y a la l'effort et la performance et donc les valeurs du sport si on a des sportifs de

haut niveau engagés qui font rêver qui sont des modèles pour pour beaucoup de personnes et si ils montrent l'effort

qui est fait dans le monde du sport ils peuvent avoir un effet d'entraînement formidable au lieu d'avoir un effet qui

est celui actuel le plus véhiculé de style de vie absol absolument non soutenable aujourd'hui les sportifs de

haut niveau véhiculent un modèle très consumériste des déplacements une surconsommation on peut imaginer autre

chose et certains sportifs commencent à le faire en renonçant parfois à des déplacements à l'autre bout du monde et

en se montrant eux-mêmes acteurs de transformation de pratique donc les sportifs ont aussi leur part à à jouer

finalement dans ce changement tout et j'ai eu beaucoup d'échanges avec des sportifs de haut niveau des sportifs en reconversion qui pour beaucoup

souhaiteraient porter ses valeurs mais sont encore actuellement très très contraint sur leur communication par leurs sponsors qui eux-mêmes sont des

entreprises à fort impact environnemental et ne souhait pas que les athlètes s'expriment sur ces sujets

comment vous voyez-vous évoluer le sport dans les dans les années à venir alors on voit monter en puissance des acteurs

du sport notamment du sport amateur qui souhaitent eux-mêmes contribuer justement à une approche responsable et

corresponsable donc on voit des initiatives de covoiturage on voit des initiatives de fresque du du sport et du

climat par exemple qui permet de faire une pédagogie on va dire engageante ludique pour notamment les plus jeunes

je pense que la pression que la société exerce sur le sport de haut niveau va continuer à à augmenter donc par exemple

l'année dernière dans un contexte de crise d'approvisionnement énergétique électricité gaz prix du gaz on a vu par

exemple le ministère du sport en France mobiliser les acteurs du sport les appeler à faire évoluer les pratiques à

l'angle de la sobriété avec des retours qui sont vraiment intéressants on n'est pas obligé de chauffer les lieux où on fait du sport amateur ou les refroidir

donc on a vraiment des leviers d'action assez pragmatiques qu'on peut mettre en œuvre et donner à voir est-ce que vous

pensez qu'on assistera un jour bah du coup non puisque j'imaginer des compétitions sans sans spectateurs

est-ce que vous alors par exemple je je vais donner un autre exemple qui est celui de la recherche scientifique ça ressemble en fait on a besoin pour

repousser les limites de se confronter finalement au progrès des connaissances sens dans les

autres régions du monde bon il y a des choses qu'on peut faire en visionférence on peut aussi avoir des hubs régionaux

où on va se réunir les scientifiques d'un continent donné pour écouter ensemble ceux d'autres continents par

exemple et donc on peut aussi imaginer par exemple d'avoir des événements dans un pays et des retransmissions dans des

stades d'autres pays où les gens se réunissent mais plus proches de chez eux des sortes de de Fan Zone en quelqu sort

ça comme des Fan Zone mais qui utiliseent des infrastructures existantes qui sont utilisées finalement très peu de temps et il y a un point que

j'ai oublié d'aborder quand on a des événements extrêmes les infrastructures sportives peuvent être des vecteurs de

résilience donc vous avez des lieux qui permettent d'être abrités euh protéger des conditions extérieures avec l'accès

à l'eau à l'assainissement et tout le reste et souvent quand on a par exemple des incendies des gens déplacés ou des

inondations des gens déplacés les infrastructures sportives elles peuvent être pensées pour être plus résilientes

et permettre aux gens d'être à l'abri donc il y a aussi cette vocation qui peut être importante une sorte de de de

de de cocon de de protection ouis on peut trouver un refuge lorsque on doit

être déplacé de chez soi j'en reviens tout à l'heure à la question sur sur le sport et l'importance qu'il a à à devoir

changer à montrer l'exemple c'est aussi parce que ça dépend de de ce qu'on veut mettre en avant en fait quel quel mode

de vie quelle société on veut montrer tout à fait c'est l'effet de modèle de rôle modè en fait que peuvent avoir les

sportifs de haut niveau et j'ai eu l'occasion d'être invité notamment par les industriels du sport en France donc

qui produisent l'équipement pour les sportif de haut niveau ou les sportifs au quotidien qui eux-mêmes sont très

sensibles à ce sujet perçoivent une évolution des attentes aussi des sportifs des consommateurs et cherche à

développer une utilisation de seconde main une économie circulaire une réutilisation réduction de l'empreinte

environnemental pour les équipements du sport donc ça montre en fait que dans ce domaine tous les acteurs en fait de

l'affilière sport peuvent être porteurs de solution donc ça veut dire qu'il y a déjà une réflexion qui est engagée pour commencer à à modifier la façon dont on

voit le sport oui oui on a des grands industriels qui vendent des équipements abordables euh je vais pas citer de

marque hein en France mais qui commen à avoir un un suivi très sérieux de l'empreinte environnementale de chaque

produit vendu le communique aux utilisateurs et c'est une manière en fait en informant les utilisateurs les

sportifs les amateurs cette information elle est importante je sais que sur certains événements sportifs il y avait

eu par exemple des billets d'entrée qui étaient à tarif réduit si on venait en covoiturage ou si on venait en transport en commun on voit parfois que les grands

aménagements sportifs commencent à intégrer des parkings à vélo c'est pas toujours le cas mais ça monte en puissance voilà donc ça fait partie des

pratiques qui peuvent être donné à voir davantage c'est c'est bien c'est ça va dans le bon sens mais c'est encore un

peu timide faut être un peu plus ambitieux non vous pensez pas oui en fait ça va évoluer avec le cadre

réglementaire he c'est pas la bonne volonté qui compte c'est le fait d'avoir un cadre réglementaire comme tous les autres domaines d'activité qui va

permettre de changer d'échelle est-ce que les scientifiques sont consulter à l'occasion de l'organisation des grands événements comme par exemple les Jeux

olympiques et paralympiques 2024 alors il y a en fait des scientifiques dont c'est vraiment le domaine de compéten et

qui vont travailler sur différents aspects donc les outils de suivi de l'empreinte environnementale une réflexion

stratégique mais aussi l'amélioration des performances pour les athlètes donc on voit de plus en plus qu'on a

également une communauté scientifique spécialisé sport et performance et pas

seulement performance des athlètes mais performance des activités sportifes dans leur ensemble est-ce que vous par

exemple vous avez été consulté alors tout au départ dans les réflexions initiales par rapport à la candidature

Paris 2024 avec un certain nombre de principes qui étit par exemple le fait d'avoir des infrastructures qui a une

deuxième vie qui est un héritage une réutilisation au maximum c'est-à-dire que si on a à un moment donné des

investissements pour un événement au maximum que cela puisse permettre d'améliorer la vie au quotidien par la

suite on a alors quand on regardes dans le monde ouais les les les les grands les grands événements les grandes

infrastructures qui ont entraîné le plus de surcout ça a été les Jeux Olympiques donc c'est des dépenses publ en plus des

sponsors et souvent parce que les infrastructures qui ont été faites un peu en vitesse ensuite sont ensuite

tombé en ruine ça c'est une catastrophe voilà c'est oui c'est c'est un peu du de l'usage unique presque donc ce qui un

peu voilà et puis je sais aussi que par exemple dans certains jeux olympiques dans le passé je pense à Rio certains

scientifiques ou à Londres certains scientifiques avaient été mobilisés pour à l'occasion de cérémonie d'ouverture

donner à voir le changement climatique sous forme d'infographie d'illustration

je pense aux bandes du réchauffement vous savez où et et donc finalement c'est aussi l'occasion de faire rentrer

les enjeux du climat qui changent dans la culture populaire qui va avec les grands événements sportifs en tout cas

qui sont de plus en plus contestés par rapport à leur effet tourisme de masse hein ça c'est évident en tout cas vous

le disiez donc la la la thématique du sport est de plus en plus présente dans la recherche scientifique ça ça

s'intensifie oui oui en fait moi j'avais fait de la veille en fait en en croisant sur les

publications scientifiques sur sport et climat c'était assez net on n' pas dans les rapports du GC d'évaluation

spécifique de l'empreinte environnementale du sport ce sera peut-être le cas la prochaine fois avec le tourisme ou la mode par exemple he

des des thématiques importantes mais par contre sur les leviers d'action on a en fait les mobilités Activ qui ont été

évalué dans les leviers d'action qui largement dans la société peuvent permettre de réduire l'empreinte

environnementale alors très bien vous vous me faites une une belle transition puisque effffectivement dans le 6e rapport le J à trava sur le le vélo

comme alternative quel était quel travail ils ont mené alors sur la partie

mobilité il y a un ensemble de leviers d'action qui ont été identifiés qui permettent en fait de réduire les

émissions de gaz à effet de serre d'améliorer la qualité de l'air et dans ces leviers d'action la pratique en fait

au quotidien de la marche et du vélo ressort très nettement comme un levier d'action abordable à multiples bénéfices

qui demande des investissements limités et qui contribuent à un cooup bas à réduire les émissions de gaz à effet de

serre mais alors on a là on est confronté à l'infrastructure euh puisque pour développer le vélo pour qu'en tout

cas les les gens se déplacent à vélo il faut des infrastructures tout à fait donc ce qui a été analysé c'est à la

fois le potentiel d'innovation donc vélo vélo électrique qui permet de rendre plus accessies les déplacements au

quotidien quand on a des côtes quand on est un peu fatigué ensuite la deuxième chose c'est les le véloartage qu'est-ce

qu'il permet de faire en se substituant à d'autres usages et puis enfin ça s'inscrit plus largement dans un

ensemble de stratégies qui rendent accessible des styles de vie sobr en carbone ou c'est pas le choix individuel

qui compte c'est le fait d'avoir une vision stratégique qui le rend accessible notamment avec des infrastructure cyclable sécurisé et avec

des espaces pour stocker les vélos hein près de chez soi ou près de son lieu de travail vous parlez de véloartage c'est quoi c'est le système Vélib à Paris par

exemple he c'est-à-dire quand on ne veut pas avoir son propre vélo des flottes de vélo mises à disposition et là il y a

beaucoup d'études qui sont faites pour voir ce que ça permet d'éviter comme recours à la voiture individuelle par exemple et queles en sont les bénéfices

et donc cela fait partie des leviers d'action c'est nouveau en fait hein ça n'existait pas il y a quelques décennies on a vu aussi des retours d'expérience

assez passionnant sur à quelle vitesse on peut favoriser la pratique du vélo au quotidien donc en France c'est à peu

près quelques pourent des déplacements en dehors des grandes villes ça reste faible c'est ce que j'allais dire il une

inégalité en fonction des territoires tuimagine que c'est plus facile en ville de développer ça que ce qui a été étudié

c'est des études de villes qui ont permis d'accélérer la pratique du vélo notamment par exemple dans les années 70

aux Pays-Bas qui ont conçu la ville pour le vélo sans voiture avec d'ailleurs des bénéfices en terme de qualité de vie et

de vie en bonne santé longtemps c'est ça le le bénéfice il est pas que pour le climat il est aussi pour pour la santé notamment tout à fait et notamment dans

le cadre du covid-19 de la pandémie on a beaucoup de villes dans le monde et y compris dans des pays en développement

qui ont fait d'une politique sanitaire une politique de ville cyclable et qui

ont parfois multiplié par 6 la pratique du vélo en un an donc on voit qu'on peut aussi aller très vite quand on veut

permettre aux gens de se déplacer sans être entassés dans des transports en commun et donc les bénéfices en terme de santé c'est contribuer à améliorer la

qualité de l'air c'est également donc une mobilité active au quotidien donc important pour la santé physique et

mentale c'est aussi un vecteur d'acclimatation c'est-à-dire quand on fait un exercice physique régulier on

résiste mieux au vagues de chaleur par exemple donc c'est aussi une stratégie d'adaptation et en fait l'aménagement

cyclable on voit que sa qualité joue sur la pratique et les gens sont prêts à faire des déplacements plus longs si en

fait ils ont des espaces agréables arborés avec des espaces verts et là en

fait on peut aligner de l'aménagement du territoire des trames vertes pour la biodiversité permettre le mouvement des

espèces le long de ses voies cyclables et rendre accessible voilà des mobilités de ce type et là est-ce que le le

gouvernement a pris des mesures pour aller dans ce sens là alors moi j'aurais aimé que le Président de la République dise j'aime la bagnole le train et le

vélo il a surtout mis l'accent sur la voiture et ça reflète l'alignement construit depuis plusieurs

décennies de l'industrie de l'automobile de l'aménagement du territoire qui parfois crée des effets de verrouillage

où on est dépendant de la voiture et on a pas d'autres alternative et et donc ce que voit c'est que depuis quelques

années il y a vraiment des politiques publiques qui montent en puissance sur le vélo qui rendent l'accès à des

financement disponiblebl pour les petites communes pour les collectivités et ça c'est un formidable accélérateur

et on le voit fait avec parfois même une offre de tourisme durable qui se construit ancrée sur le vélo qui crée

des emplois le tourisme à vélo est est davantage créateur d'emploi dans les

régions qui le développent que d'autres formes de tourisme et avec également des enjeux industriels très important sur

l'ensemble de la filière vélo donc c'est pas simplement en fait un enjeu on va dire climat c'est un enjeu également de

politique de santé publique et je veux terminer sur ce pointl ou ce qu'on observe c'est que la plupart des jeunes

Français ne font pas assez d'AC activité physique au quotidien c'est un enjeu de santé tout au long de la vie de

bien-être vous avez vous avez raison de le dire d'ailleurs l'an est présent ici à l'occasion de la Fête de la Science et

ils ont publié récemment un rapport qui montre que on est tous très sédentair tout à fait et donc par exemple les Jeux

Olympiques ça peut être l'occasion d'avoir des initiatives qui vont permettre en sécurité d'aller à l'école

au collège ou au lycée à vélo ou à l'université par exemple et donc de de mettre chacun en situation d'être

sportif au quotidien là d'ailleurs je je vous vous vous parlez des des Jeux Olympiques des futurs jeux olympiques

qu'est-ce que vous pensez de ce qui a été mis en place d'un point de vue justement sur l'environnement et limiter l'impact sur l'environnement alors ce

qu'on voit sur les Jeux olympiques de Paris 2024 c'est que cet aspect là a été pris en compte notamment sur la partie

infrastructure j'espère qu'il y aura des choses plus durables sur la partie alimentation par exemple il y a toujours

des compromis qui sont faits avec les sponsors qui véhiculent certains modes de vie pas tout à fait aligné avec les

enjeux santé et bien-être et climat et après donc moi je pense que ce qui sera vraiment important c'est d'avoir une

analyse précise de ce qui contribu aux émissions de gaz à effet de serre pour Paris 2024 comparé aux événements

précédents en tirer les leçons par rapport à l'alignement de ce que fait le Comité olympique par rapport au facteur

1/4 ou demi de baisse des émissions de gaz à effet de serre qui est vraiment nécessaire là ils se sont fixés comme objectif de de de ne pas dépasser 1,58

million de tonnes si je me trompe pas d'émission de gaz vous ave fait de ser par quand même ce sera ce sera principalement les transports liés au

déplacement par avion pour assister à l'événement et ça c'est un vrai enjeu pour le sport comme pour tous les autres

secteurs d'activité si on regarde en fait dans le monde c'est une partie de la mobilité qui augmente le plus mais

avec seulement une fraction de la population mondiale qui utilise l'avion avec des enjeux où les les l'innovation

technologique qui permet de décarboner l'avion elle sera pas disponible avant une quinzaine d'années ou mieux et donc

vraiment là l'enjeu d'arriver à à maîtriser la demande et critiques et donc ça pose vraiment la question

d'arriver à offrir des espaces festifs liés à des jeux olympiques en réduisant

les déplacements par avion alors pour conclure est-ce que vous auriez un message à faire passer une une dernière

un dernier message au public qui nous regarde bah peut-être que si vous vous intéressez par exemple au sport ça peut

motiver pour des parcours scientifiques techniques parce que il y a effectivement un ensemble de leviers

d'action qui peuvent mobiliser des compétences scientifiques et que et donc je m'adresse notamment aux plus jeunes

les jeunes filles les jeunes garçons pour souligner l'importance de s'engager dans des filières scientifique parce que

ça peut répondre à des passions personnelles le sport mais aussi parce que pour vraiment faire face aux enjeux

du changement climatique beaucoup des solutions passent par des compétences scientifiques et techniques très bien

ben merci beaucoup Valérie Masson delmot direction le terrain on va retrouver Loren pour prendre un bold

d'air

[Applaudissements] merci Philippe schifffman bonjour vous

Flair, la valise qui respire, avec Philipp Schiffmann d'IFPEN

êtes ingénieur chercheur à IFP énergie nouvelle et vous êtes venu avec un condensé de technologie un vrai

laboratoire ambulant qui vous permet d'analyser la qualité de l'air alors qu'est-ce que vous pouvez repérer avec

avec cet analyseur là avec cette analyseur là on peut mesurer une multitude des poant

euh polluant ou odorant parce que ok c'est quel type de de

molécule par contre par exemple l'ammoniaque SO2 les oxyazotes

ou d'autres molécules odorants comme naftaline ou alors ces molécues là parce que nous en tant que novice on sait pas

forcément à quoi ça correspond dans quelle situation on peut les croiser ok l'ammoniaque ça ça vient beaucoup des

des fermes des agriculteurs ça peut venir des PO d'échappement des véhicules OK ou ça se présente aussi naturellement

sur notre peau par exemple d'accord donc là j'ai mets du de l'ammoniac avec avec ma peau exactement OK et combien de

molécules aujourd'hui vous êtes capable de repérer avec la flirbox aujourd'hui on a à peu près une trentaine de

molécules qui sont calibré sur la flirbox mais on a la capacité de voir

encore plein plein d'autres molécules estce queever oui vous pouvez rajouter autant de molécules que vous voulez en

soi il suffit de calibrer la machine pour qu'elle fonction dé il faut que la molécule a un certaine absorption dans

l'ultraviolet ah oui parce qu'on va le voir vous utilisez la lumière ultraviolet pour savoir ce qu'il y a

dans l'air exactement bah écoutez je vous propose de d'ouvrir la boîte et on va carrément regarder à l'intérieur ce

qu'il y a dedans alors par où rentre l'air et quel

chemin elle fait dans tout ce petit barda alors vous voyez ici ça c'est le filtrre d'air d'accord là on donc l'air

va rentrer par l'extérieur ici arrive par par la gauche ok elle rentre dans la cavité elle se disperse ici d'ord et

c'est là-dedans qu'on a de la lumière UV exactement c'est là où la mesure prend lieu alors ben tout le reste ça sert à

quoi alors ici on a la saource lumineuse qui injecte la lumière dans la cavité OK

et la lumière interagit avec la molécule dans l'air et ici on récupère le signal

avec le spectromètre en fait les comment ça se passe les les molécules les atomes

qui sont dans l'air vont aspirer un peu du V comment dire ex il y a c'est un processus d'absorption du coup la

molécule elle prend un peu de l'égie de la lumière dans sa gamme caractéristique

donc on on compare ce qu'on a ce qu'on envoie comme faisau à l'entrée avec ce qu'on récupère à la exactement on peut

imaginer ça comme dans le visible une un verre un peu coloré du coup si on met un

vert bleu on verra la couleur bleu donc ça veut dire qu'il a absorbé le reste du du spectre lumineux et qui nous a laissé

que cette lumière bleu là exactement bon alors là nous on le voit pas de nos propres yeux puisque c'est elles sont

pas sensibles dans l'v est-ce que vous pouvez nous montrer par exemple alors vous parler de l'ammoniaque sur la main qu'est-ce que ça donne donc on aura la

courbe sur l'ordinateur VO déjà légèrement qu'on a un petit fa fond de

sur dans la salle si si je mets ma main à l'entrée l'inspiration ouais on voit

ah tout de suite ça ça monte caractéristique de l'Amon alors ça cette forme là avec tous ces différents

pics plusieurs pics cl sont vraiment caractéristiqu pour l'ammoniaque vous vous vous reconnaissez l'ammoniaque voà

c'est moi en d'expert je reconnais l'ammoniaque on a amené différentes

molécules qu'on peut proposer à l'analyseur on a toujours donc ce petit

bouruit de fond et là on change de molécul on change des molécules là c'est molécules qu'on peut trouver sur les

plastiques les cchou et elle a une forme beaucoup plus lisse avec une CPE d'absorption euh comme celle-ci mais

alors dans l'air il y a beaucoup beaucoup beaucoup de molécules qui cohabitent vous vous en repérez une exactement on peut une trentaine comment

on sait sur un spectre d'absorption qui va être peut-être très complexe là c'est que c'est très concentré on lui met de

l'ammoniaque directement on va dire dans le nez mais quand on a plusieurs molécules qui cohabitent comment on fait

la différence comment on discrimine et on sait qu'est-ce qui compose notre air voilà on a dans l'air plusieurs polluant

qui sont présents à très faible concentration des fois des pas par milliard que l'anal donc milliard ça

veut dire que on en a un pour 1 milliard de molécules de de poulon qui est dilué

dans 1 milliard de mollécules d'air d'accord et du coup on peut avoir plusieurs polons et l'algorythme dans la

flirbox arrive à démêler les différents mélanges les différents gaz selon leur

euh conc SP bien caractéristique à cette

mollécule là c'est fort parce qu'on imagine que tout se superpose il y a des spectres d'absorption qui doivent être parfois un peu aux mêmes endroits et il

arrive à à déconvoluer ce signal on peut dire ça comme ça exctement c'est c'est pour ça on développe nous chercheurs des

algorithme chimiométrique d'accord qui arrive un algorithme chimiométrique voilà alors vous avez aussi un autre

analyseur infrarouge qui est juste derrière alors je me permets on va aller regarder ce que ça donne c'est la page qui est juste derrière voilà et alors

l'analyseur infrarouge il est dans cette petite boîte qui est là on va regarder juste après ce qu'il y a dedans mais est-ce que vous pouvez nous expliquer ce

qu'il détecte cet analyseur du coup ici on va la coupe de des concentration de CO2 en ppm dans le musée depuis sa ou

voiture ah oui là ça c'est il est ici on a eu une matinée plutôt calme il y avait pas trop de gens qui expirai le CO2 et

depuis environ ce midi on a des plus VO que la courbe de CO2 grimpe drastiquement depuis le début bon c'est

sans risque on est d'acord c'est sans risque on est toujours sur des bons niveaux mais ça pourrait servir de de mesures de fréquentation

euh de la bouche d'aspiration ici on voit que les concentrations augmentent euh de CO2 assez important c'est pour ça

que parfois on a des petits pics c'est des gens qui sont venus essayer exactement où moi je me suis approché de la c'est ce sont des appareils vraiment

très sensibles ok ouais et alors sur ce côté-là le le graphique bleu qu'est-ce que c'est sur le côté droite on a des

particules fines PM euh 10 et pm25 alors PM ça veut dire ça c'est c'est des

particules particul m d'accord et c'est la concentration masse des particules qui sont soit plus petits que 2,5

micromè en diamètre ou euh 10 micromè c'est les particules dont on entend

parler parfois dans des pics de pollution on nous dit attention alerte aux particules fines mais c'est quoi ces particules fines c'est iles peuvent être

d'origine frraim diverse ça peut être soit de l'activité humaine d'accord euh

combustion et cetera ça peut être des événements naturels des polen des du S

des SAR du virus des béries voilà c'est c'est vraiment Pasch tout mais c'est mesure assez facile à faire et en temps

réel pour alerter des gens en cas de vous me dites il y a un peu tout dedans j'imagine qu'il y a des choses qui sont

peut-être pas très dangereuses mais on estime que si on voit ces particules là augmenter dedans la concentration de

polluant va quand même être grande et c'est le fait qu'elle soit surtout petite qui ve pas poser problème ex pe

être pénétrer très profondément les poumons et passer même la la barrière

quand on descend exactement et c'est particules des particules fines il

peuvent avoir des effets néfastes sur les poumons les systèmes cardiovasculair

et OK et donc là quand on nous dit il y a une alerte au particulle fine c'est un analyseur de ce type là infrarouge qui

sont qui sont disposés dans les villes euh c'est c'est des analysess plus plus grands plus

euh stationnair qui peuvent avoir plusencambement son encore plus précis que cette analyse ok

mais c'est de l'infrarouge aussi ou pas forcément est-ce que c'est de l'infrarouge aussi ou pas forcément les particules non pas forcément ok est-ce

que vous pouvez nous montrer ce qu'il y a dedans du coup à quoi ça ressemble ici l'analyse gaz effet de ser

du coup il mesure le méthane et le CO2 OK et pour chaque molécule on a un un

laser pour chaque molécule on a un laser ouis par molécule on a besoin alors que là on avait un seul faisceau un seul

faiseau lumineux mais qui est met sur un très large gamme des longue dent du coup

des couleurs et chaque laser il a une gamme très très serrée ah oui un laser c'est

quelques longueurs d' seulement exactement donc il va paser plusieurs choses qui vont passer par là c'est rare d'IR quel chose passe juste une rie

d'absorbance d'c des mollécules d'accord ok et alors donc vous avez vous vous

produisez deux rayons euh laser laser qui sont infrarouges dans les fibres optiques ici amené ensemble et après on

a une cavité optique ici c'est fris bijou technologique parce que le faisau

laser il paru plusieurs kilomètres dans cette dans cette toute petite boîte on a plusieurs kilomètres de faisau pour

avoir assez des sensibilité ah oui pour éviter qu'il passe que une seule fois à travers le faisceau on le on met des miroirs pour

que ça se réfléchisse et que ça passe je sais pas 50 fois 100 fois dedans 1000li

fois d'accord c'est la même chose sur cette sur le dans Luv on a pas besoin d'un chemin optique si long du cou ici

on est plutôt sur des 10 15 m chemin optique d'accord bon il y a quand même un peu de de miroir du coup par qu'on il

y a pas 15 m là non non non il y a quand même des jeux de miroir qui permet d'augmenter la interaction entre la

lumière et les molécules qu'on essaie de mesurer OK et alors avec tous ces analyseurs vous produisez ce genre de

carte là c'est vous êtes balader autour de Paris et vous êtes capable comme ça de savoir d'où viennent les molécules

malodorantes ou les poant et vous avez plein d'autres solutions comme ça et ça vous les baladez à pied ou vous c'est là

on s'est baladé à pied en sac à dos on on s'est baladé en vélo ou en voiture ok

oui vous avez une voiture spéciale même la FL vous l'appelez la flire car vous avez on a la fler car exactement et

cette voiture là on peut équiper avec des nombreuses analysers oui vous rajoutez une station météo on a des

stations météo des GPS intégré standardement parce que n'importe quelle concentration en mesure il faut les

ramener avec augmenter avec l'information du vent ah pour savoir d'où ça vient donc on a analyur de vent

de et vous même vous produisez je crois des des vous savez analyser des panaches et pouvoir remonter à la source au

mettre près sur d'où vient la source de méthane par exemple tout elle vient et quel débit quelle concentration quel

débit une F de gaz par exemple ou parce que les concentration il diminue fait à mesure de la distance de la fuite mais

ce qu'on veut savoir c'est vraiment le débit de la fuite d'où est et quelles zones vont être impacté par une éventuel

d'ord incroyable bah d'ailleurs on va voir tout de suite que vous voyagez beaucoup beaucoup avec ces dispositifs

mais pour ça je vous laisse rejoindre Fred en plateau Fred je crois que tu es avec Guillaume aussi de IFP énergie

nouvelle je te laisse Philippe qui va te rejoindre et je te laisse continuer de parler de ce beau projet flair qui est

assez itinérant je crois MERCI Lorine Philippe on vous attend vous nêtes pas très loin vous allez nous rejoindre je

Sport et qualité de l'air, avec Guillaume Berthe et Philipp Schiffmann d'IFPEN

suis effectivement avec Guillaume Bert bonjour Guillaume alors Guillaume

également l'IFPEN vous vous êtes docteur en géochimie en géochimie oui

environnementale d'accord et vous êtes chef de projet qualité de l'air IFP IFP

n c'est bien çan énergie nouvelle et chef de projet qualité de l'air dans le projet flair là qu'on porte en petit

logo ouais vous êtes venu avec votre voiture qui flire là ou pas pas sur le Trocadero on a amené nos appareils dans

le musée donc on fait de la mesure comme l'a montré Philippe à l'intérieur du musée donc c'est assz intéressant

d'accord bon en tout cas avec ces équipements là mais on va le voir bonjour ça va Philippe ça vas bien merci

et vous ouais ça va merci on va voir que vous déplacz en France vous pouvez aller

partout mais vous allez aussi assez loin je voudrais avant qu'on dise un mot d'une appli que vous lancez qui

s'appelle g alors g oui c'est nos collègues de l'IFP qui ont mis en place cette

application elle est elle est pas récente enfin ça fait déjà plusieurs mois qu'elle est en service donc c'est

une application gratuite ouais que je vous invite à télécharger euh surtout g

r gecor il y a le petit QR code à à flasher sur notre stand h et euh bah

pour l'occasion aussi de la journée nationale de la quit de l'IR qui sera la semaine prochaine c'est un bon moyen de contribuer donc GCR est dédié à à la

mobilité et à comment on peut améliorer notre mobilité et réduire notre IMPAC de carbone sur avec notre mobilité c'est

quoi le principe ça marche comment alors le principe c'est qu'elle reconnaît nos déplacements que ce soit en vélo en

voiture en transport en commun elle fait la distinction si je suis à vélo j'ai pas besoin de elle fait la distinction

tout seul OK et elle vous donne votre contribution en carbone donc à la fin de

l'année vous avez votre Bilan Carbone lié à votre mobilité ah je vous posez une colle comment elle peut savoir si je

suis dans un TGV ou dans un train à vapeur la vitesse sérieux la vitesse

bien sûr ah ouais et donc comme ça j'accumule je peux gagner des points si je suis un bon citoyen alors pour vous

oui oui c'est c'est très bien on peut se comparer aussi avec d'autres d'autres communautés d'autres nationalités voilà

donc on est plutôt bien placé en France on a notre contribution est plutôt bonne

il y a différents widgets aussi sur le sur l'application vous avez la météo pour optimiser votre vos transport en

vélo savoir quand partir s'il fait beau voilà il y a un widget aussi sur les pics de pollution qui peut être pratique

pour savoir si on prend le vélo où on passe voilà où on passe je sais pas si

non et puis aussi si si on veut faire du sport par exemple on réduit l'intensité

sportive quand il y a un pic de pollution voilà c'est ce qui est ce qui qui est conseillé d'accord est-ce que

vous allez suivre au moment des Jeux olympiques et paralympiques avec votre voiture ou avec vos équipements la qualité de l'air on aimerait bien faire

ça ouais se balader autour des stades ou des piscines ou il y a plein de plein

d'options bon en attendant on va se balader parce que vous faites des beaux métiers vous vous analysez la qualité de

l'air en France mais votre travail vous emmène aussi à l'étranger on va prendre

deux exemples alors je sais pas si vous étiez tous les deux enfin Guillaume on va commencer par l'Islande vous étiez

parti en Islande c'était quoi le but de la mission alors l'Islande c'était lien un projet européen de réinjection du

flit thermique donc en Islande c'est une île volcanique et donc le le sous-sol

est chaud et on utilise cette chaleur la géothermie bah pour le pour l'eau chaude le chauffageit voilà ça rappelons quand

même ce que c'est que la géothermie en gros comment ça fonctionne on a beaucoup de chaleur là-bas en Island soussol

parce que c'est volcanique voilà mais on a aussi de la chaleur ici dans le sol parisien très profondément c'est c'est

une chaleur qu'on peut utiliser bien de bah de chauffage ou de d'électricité donc on extrait de l'eau

chaude plus ou moins chaude en fonction de l'endroit où ouais c'est ça et puis on fait chauffer bah des radiateurs ou

alors on fait chauffer tourner des turbines pour créer de l'électricité là il faut qu'elle soit très chaude pour avoir de la vapeur et faire tourner les

turbines voilà voilà et alors la chance en Islande bah c'est que comme c'est volcanique on a énormément de chaleur

ouais donc il y a pas besoin de creuser profond non plus pour avoir de de la chaleur on le voit là je sais pas si

c'est vous qu'on voit de oui c'est nous alors là c'était près du volcan qui est en éruption ces dernières ces deux

dernières années là où il y a des cou de lave très récurente je vous demanderais pas comment il s'appelle non impossible

à prononcer d'accord et donc vous étiez sur ce volcan ben malheureusement quand on y allait il venait de de d'arrêter de

couler donc mais on avait encore les les laves chaudes et les fumeserolles donc céit très intéressant d'accord donc là

donc on a une terre qui est extrêmement volcanique et qui donc utilise énormément la géothermie hein je sais

plus 95 % peut-être de l'énergie c'est combien oui oui même les particuliers font leur propres pu dans leur jardin et

utiliseent le chaud de chez eux euh et puis alors la la particularité de de l'Islande c'est que c'est souffré enfin

il y a dans le volcanisme il y a beaucoup de soufre donc il y a il y a une odeur de soufre qui qui règne un peu

dans la campagne islandaise et donc et donc on allit là-bas pour nous faire bah pendant la réinjection de de Flut

geothermique voir s'il y avait un impact sur cette nuisance olfactive dans l'exploitation de FL gemique d'accord

alors et expliquez-nous parce que normalement on extrait euh cette eau très chaude voilà alors là le but c'est

de la réinjecter la réinjecter dans le sous-sol et voir si bah si si un impact

si si on a on améliore notre impact gaz effet de serre et nuisance voilà donc

nous on on était là-bas pour cette mission et donc on a cartographier une ville qui s'appelle evergardi qui est

dans une zone très volcanique et on a mesuré bah les les sfrets aussi les gaz

à effet de ser donc le but là c'était vraiment pour voir les odeurs nuisibles

ou ou aussi les émissions de de de de gaz de gaz de gaz Effetre donc méthane CO2 et ét en Islande on en a profité

pour faire un peu de de voyage et on allait se promener autour du géser par exemple d'accord je sais pas si on va

voir ces images mais en tout cas vous étiez quand même dans des conditions il avait l'air de faire un petit peu un peu

froid non il faisait froid oui c'était en quelle période là c'était en décembre 2022 si

je me trompe pas 2021 mais c'était pendant une tempête de neige on avait des températures le matin moin 1 cétait

créé ouais c'était et avec quel matériel là vous partez dans ces CASL alors là donc

on peut pas prendre notre voiture justement la FLC on y va en avion et donc on part avec bah l'équipement sac à

dos qui est exposé ici d'accord donc qui est assez lourd et donc le balon le voit

à l'image donc on avait pris un autocollant donc sur la voiture de location on avait mis notre logo flire

mais la voiture pas la voiture n'est pas équipée mais on peut faire des mesures depuis la voiture

quand on a fait la la ville des vergardis par exemple et là ben c'est Philippe je te laisse expliquer ce que

tu fais c'estementi avec la flirbox ici du coup analy des poulons on était à

côté des sites des sauces chaudes naturelles qui étent au flan de la

montagne à côté des des puit fait par humain qui sont exploités pour le pour

le voilà exactement on voit à quelle température à ça Bou c'est très chaud

et et voilà donc là c'est des des émissions naturelles euh donc c'est pour

ça que l'environnement islandais est quand même souffré donc ça sent le

souffre en fait le moment c'est ça ça sent le souffre et et et ces mesures

elles permettent d'aller vers quoi ensuite c'est quoi le but bah là nous c'était vraiment une mission sur le

l'exploitation de de la géothermie donc sur les centrales géothermiques si on si

on rinjecte ce fluide est-ce que on réduit l'impact lié à l'utilisation de

cette cette ressource d'accord parce que c'est une nuisance vraiment pour les gens qui habitent là alors les islandais

sont habitués euh nous quand on est arrivé on se dit ou là là ça sent quand même très mauvais même quand on prend une douche ça sent ça sent le souffre

l'au l'eau est souffré et et voilà donc eux ils sont habitués donc ils ont pas trop vite

différence non plus parce que le comme l'environnement est très souffré ça sent

ça sent vraiment mauvais d'accord mais le but c'est quand même de trouver des solutions pour essayer de on voit

justement les les cheminées de de géothermie donc voilà donc c'est typiquement le la vapeur d'eau qui qui

est rejetée dans dans l'atmosphère et ça c'est en permanence et ça c'est en permanence voilà donc là l'idée c'était

de réinjecter cette vapeur dans le sous-sol pour réduire cet impact d'accord donc mais le but de la

réintroduction dans le sous-sol c'est justement pour enlever les nuisance sollfactiv ou ça a d'autres ob et puis

aussi garder dans le réservoir cette cette ressource voilà donc là c'est pas notre domaine il y a des ingénieurs

enothermo qui qui connaissent mieux ça mieux que nous on était vraiment là sur

la mesure qualité de l'air et sonore d'ailleurs on a fait des et pourquoi sonore parce que les les cheminées qu'on

voit sont assez assez bruillantes et on voulait voir si bah si on on évite cette

cet évent vers l'atmosphère si on réduit aussi la la nuisance sonore bon il s'avérrait que c'est c'est un c'est un

ronrond gentil plutôt grave donc il n'est pas très nuisible et assez loin assez loin du de la ville des vergardis

donc ça va d'accord on va on va changer de destination on va aller au Canada alors là je sais pas c'est Philippe qui

étaitement qui est en mission avec un tésard de nous qui a cou ce jet les

émissions du du permafrost qui ont une période dég alors le permafros qu'on

appelle aussi le pergilol Perol c'est ça expliquez-nous

ce que c'est bon Vy j'y vaisasy vasy alors pergol c'est bah c'est le sol

qu'on trouve généralement dans les hautes latitudes qui est gelé en permanence et avec le réchauffement

climatique se dégèle voilà on voit des images de de l'arrivée de Philippe sur

la station scientifique de arrivé en hydravion alors là là ce qu'on voit là

ce sont ces sols qui dégèent voilà donc là c'est des sols alors en dessous donc il y a y a une première couche qui qu'on

appelle la couche active qui qui peut geler et dégeler durant l'année donc là l'hiver ceite est complètement inaccessible et

en dessous il y a un sol gelé en permanence qu'on appelle pergéisol et donc là le le tard qui travaille avec

nous étudie bah cette couche active donc il étudie une sur une thématique sol

justement qui est aussi à iFPEN la capacité des sols enfin à

retenir le carbone ou à le libérer donc lui il va regarder comment ce ce carb

qui est continue dans le sol évolue et donc il a fait il fait des mesures

combinées de sol et de mesure de gaz insitus qu' a fait à ce moment-là de gaz

effet de serre d'accord parce que bon ce qu'il faut rappeler quand même c'est que normalement ces sols sont toujours gelés

enfin étai toujours gelés avec le changement climatique il se dégèle et en

dégelant et bien tout le carbone enfin une partie du carbone qui a été stocké pendant des milliers des milliers et des

milliers d'années est en train de partir est en train de partir il y a un stock énorme parce que c'est c'est une très grosse capacité de carbone c'est éorme

voilà donc c'est il y en a qui appelleent ça la bombe la bombe climatique on sait pas encore comment ça va ça va

évoluer vraiment mais voilà c'est cette boucle rétroactive qui est un peu qui fait peur et qui est un peu infernale

c'est que plus il va faire chaud et plus on va enfin on va réchauffer le sol et

baisser la couche active et perdre en Perger sol et voilà d'accord et et donc

tout ça ça s'en va dans l'atmosphère et ça alimente les gaz à effet de serre et c'est un cercle sans fin puisque ça va

encore augmenter le le changement climatique ça c'est un projet aussi sur lequel travaille IFP oui le la

thématique sol est un nouveau projet IFP voilà qui qui est très intéressant et

qui il me semble qu'il vont être au salon de l'agriculture d'accord alors par de ça parlons du côté un petit

peu plus expédition dans quelles conditions VI v làbas parce qu'on est au

milieu de nulle part on est au milieu de nulle part du coup on a déjà pris trois

avions commercials pour arriver à la dernière ville de la frontière du du

sauvage et là on a pris un hre avion 300 km pour arriver à cette station de recherche qui est construite

ement détente ouis c'est des tentees un peu renforcé et autour de cette

campement on avait une barrière électrifiée anti-ours parce que on est

au zone des chrisly ah ah d'accord parce que il y a des ours là-bas vous avez eu de la visite nous heureusement pas mais

les années précédents il y avait des chis qui sont passé la nuit

et ils ont donné au chercheurs présents à cette époque là une frie frayeur parce

que les tentes sont des dentas la nuit et pour aller aux toilettes ou B ver

d'au il faut sentir c'est la clôture qu'on voit là exactement c'est la p Clure vous êtes dans la nature mais vous

vous enfermez bah oui c'est nous dans ces cas-là dans à l'intérieur

du à l'intérieur de de de de de l'enclos et alors dans dans cette tente on va le

voir hein il y a une cuisine des labos euh oui il y a des des labos comme on va

ici pour la préparation des des échantillons de l'eau de

des terres vous êtes combien là on était une petite dizaine c'était une population de re

chercheurs qui qui fluctu assez de manière assez important des gens qui regardaient comme nous sur

les échanges gaz dans les perma France gens qui avaient un focus sur l'eau et

d'autres biologistes qui regardaient le comment est-ce que le réchauffement

climatique impacte la euh les plantes et

d'accord ce sont des équipes c'est un laboratoire international oui il y avait des chercheurs bon bien

sûr Canadiens euh nous on était allemand et mexicain

travaillant pour laboratoires français il y a des collaborateurs Allemands des universités allemandes qui qui vont

régulièrement oui le Tesar est mexicain donc c'est on on est une équipe internationale vous êes à l' FPN déjà

une équipe internationale d'accord combien de temps ça dure ce genre de mission on passe 10 jours sur vraiment

dans la station de recherche mais avec les les avions et tout ça qu'il fallait pour y aller ça nous a déjà pris TR 3

jours pour pour arriver dans la ville même de Yellow kn d'accord donc votre

travail c'est quoi c'est d'aller voir si le sol se dégèle vous prenez des mesures

vous faites quoi oui oui on a pris multitude de mesures sur comme guillum a dit on a au-dessus

du du permafrost la la couche active du coup on a mesuré la profondeur de la couche active sur ce que vous appellez

la couche active c'est c'est la couche qui gèle et dégèle pendant durant l'année d'accord ouis et là la

profondeur est entre 30 et 30 cm et 1 m

coup on avait pris des pics pour prober les la profondeur du sol on a pris des

échantillons d'eau et de l'air et on a fait aussi des mesures en direct des

concentrations de méthane CO2 et des des poulant qu'on mesure avec la flirbx d'accord parce

qu'on parlait du carbone mais il y a aussi le méthane qui est un gaz extrêmement un gaz à effet de serre très

très très très puissant mais alors tout ça pour bien comprendre c'est vous prenez des mesures sur une certaine

étendue parce que c'est immense vous pouvez pas tout faire et vous faites des calculs après a en extrapolant en disant

bah voilà combien ça peut émettre de gaz à effet de serre là on a différencié différents écosystèmes dans ce dans ce

milieu donc il y a là on est dans une Tundra principalement et donc on regarde

dans la Tundra ou dans des des des wetland al j'ai plus le nom en français mais des des zones humides voilà euh

quel quel écosystème contribue le plus aux émissions de gaz effet de serre ou comment va évoluer le sol dans ces dans

ces deux écosystèmes donc le le t et aller faire ses mesures mais aussi il est revenu avec des échantillons sur

lequel des échantillons de sol sur lequel et de gaz sur lequel il est en train de faire des analyses voilà donc c'est une thèse en cours d'accord

souvenir de cette expédition en dehors des grizzly qui venaent vous chauiller les pieds le soir dans la franchement la

solitude là-bas quand on sort du campement on sait à 200 km et il y a

personne d'autre que que nous et on entend aucun un bruit s'il y a pas

de vent c'est la silence complète il fait froid nous qu' on était là il

faisait assez bon comme on a l'équipement tout ça on était on était

bien mais ouais la première nuit il y avait quand même le du gel et on était pas préparé

pour ça avec nos petit sac de couchage de de vous avez une chance incroyable

quand même on va le voir en image mais vous avez dû le voir plusieurs fois des horurures Boréal ça aussiéit magnifique

moi c'est mon meilleur souvenir je pense en Islande c'est les horures Boréal voil on les voit à l'image c'est toujours un

phénomène naturel absolument extraordinaire vous en avez vu beaucoup

nous on a vu pendant de nuits des Boréal et aussi les ciel qui sont magnifiques

dégagés de toute pollution de lumière qu'on a pas d'habitude à voir ici sur

Paris VO c'est vraiment magnifique pour des hommes qui chassent la pollution les

mauvaises odeur et tout c'est bien là-bas là-bas on respire ouais ouais là ouais et et en Islande

aussi en Islande aussi malgré les mauvaises odeurs c'est c'est un très bon

air et puis les horur Boréal aussi en Islande moi c'est un de mes plus beaux souvenirs oui la première la première hor Boréal ça fait quelque chose

d'accord ça vous arrive régulièrement de faire des missions comme ça à l'étranger ben on a cette chance ces dernières

années de pouvoir partir donc j'espère que ça va continuer oui ouis et parce que iFPEN travaille avec différents pays

où on appelle des des vos vos services qui sont spécifiques en fait ben on a

des thématiques et on essaie de trouver des partenaires sur sur ce thématique donc là par exemple sur sur le pergellisol et ben on a contacté

beaucoup d'universités canadiennes pour essayer de monter un partenariat avec notre savoir-faire et leur savoir faire

parceque c'est pas une thématique sur lesquell nous on était très à l'aise au départ sur sur le pergol voilà donc on apprend et on on essaie de de monter les

les projets de cette façon d'accord et ben écoutez Philippe et Guillaume merci beaucoup si vous voulez discuter encore

plus avec eux ou participer aux expériences là aux expériences on a on a

un petit jeu de reconnaissance d'odeur voilà ils sont juste là juste juste

derrière la scène merci à vous pour vos témoignages et après ce voyage

finalement dans le Grand Nord on va se réchauffer un petit peu ma chère Marie

oui Fred on va on va parler de chaleur puisque c'est l'heure de showud pour les j c'est

[Applaudissements] parti alors je suis avec Yanne Bauten

L'acclimatation des sportifs à la chaleur, avec Janne Bouten de l'INSEP

bonjour vous êtes postdoctorante à l'INSEP l'Institut National du Sport de l'expertise et de la performance et on

va parler d'acclimatation à la chaleur pour améliorer la performance sportive alors Yan dites-nous s'entraîner sous de

fortes chaleur c'est quelque chose auquel sont souvent confrontés les les sportifs euh bien sûr certainement dans

les compétition les athlètes sont souvent exposés à des chaleurs très haut

par exemple les j à Tokyo à 2022 2021 où la coupe du monde de foot

l'année passée mais même la Coupe du monde de rugby un des premiers matchs c'était aussi à 30°gr à 30°gr oui

jusqu'où on peut aller en terme de de température excusez-moi jusqu'où on peut aller en terme de de température ça peut

dépasser les 30°gr souvent les compétitions oui exactement et j'imagine

que avec le réchauffement climatique ça va pas s'améliorer j'ai je crains que non ouais non des températures de plus

en plus élevées et la chaleur ça a un vrai impact sur les performances des athlètes oui exactement parce que

l'exercice ça donne déjà un stress sur le corps mais la chaleur ça donne un stress de plus parce que c'est plus

difficile de perdre la chaleur que tu produis pend pendant l'exercice à l'environnement d'accord et quels sont

précisément les les effets de la chaleur sur le sportif euh la deux plus plus

clair c'est la température bien sûr qui va monter mais aussi la fréquence cardiaque qui va monter et on est moins

performant quand on a une température plus élevée ou quand on a une fréquence cardiaque plus haute exactement c'est

beaucoup plus dur d'accord est-ce que ça le la chaleur a le même impact peu

importe la discipline sportive ou il y a des différences entre les sports oui il y a des grandes différences parmi

les sport les sport très très court et explosif là par contre tu auras un effet qui est mieux qui va améliorer ta

performance c'est quoi les sports très courts et explosifs vous avez des exemples oui l'exemple la meilleure

exemple c'est le 100 m sprint en athlétisme donc là si tu peux faire la performance à une température un peu

plus élevée ça va améliorer ton temp d'accord mais pour d'autres sports ça va être négatif les lesquels exactement là

l'exemple le plus extrême c'est le marathon un sport d'endurance de longue durée parce que le plus long que tu es

en chaleur le plus grand l'effet sera d'accord alors vous vous proposez une

solution pour aider les les sportifs à ne pas trop perdre en performance c'est finalement de de les acclimater

d'habituer leur organisme à la à la chaleur pour donc limiter les effets négatifs et comment ça se passe on leur

fait faire du sport sous 40°gr et puis c'est bon c'est facile après on va pas le faire comme ça on va quand même bien

suivre ce qu'ils font une M qu'on utilise fréquemment c'est pour avoir un

une période de 7 à 14 jours où il on faut faire des séances de 60 à 90

minutes d'entraînement en théorie on veut le faire à température et humidité quon attend le que sera le cas

au j oui mais bien sûr c'est un peu difficile à prévoir la météo ah oui à

Paris par exemple on peut pas vraiment savoir si ça sera 23°gr ou peut-être en été 35° et du coup comment vous faites à

quelle température vous vous mettez on le met souvent à 36° d'accord et qu'est-ce que vous leur faites faire

comme exercice parce que j'imagine que on peut pas toujours reproduire les conditions d'une compétition on va pas

refaire une piste de 100 m pour un athlète qu'est-ce qu'ils font comme exercice oui euh on va faire une

exercice endurance de longue durée donc 60 minutes souvent d'intensité légère ça

peut être sur le vélo par exemple et il y a d'autres d'autres exemples ça peut aussi être sur le tapis euh dépendant à

le stress que l'entraîneur aussi veut l'impact biomécanique alors il y a plein de plein de disciplines sportives et

donc forcément on prépare pas son corps de la même façon en fonction des sports donc est-ce que vous leur faites faire

la même acclimatation les mêmes exercices pour toutes les disciplines où il y a des petites différences selon les sports h oui pour quelques disciplines

ça sera plus pertinent comme le marathon que des autres qui sont un sal mais l'acclimatation c'est quand même

important pour tous et là même pour le même sport on peut faire des différences un peu en fonction de leur planification

et de leur autrre entraînement donc on va toujours discuter avec les entraîneurs sur qu'ils font un côté

souvent ça sera l'exercice l'intensité léger mais en discussion avec les entraîneurs et

individualisé ça peut être aussi des intensités un peu plus dur ou donc vous

vous adaptez finalement à à chaque sportif oui et ça peut paraître un peu bête comme question mais pourquoi au

lieu de les habituer à la chaleur on est c'est pas de les rafraîchir on fait les deux d'accord donc on les adapte avant

mais le moment même c'est bien de leur rafraîchir avant donc il y a des solutions surtout s'il fait vraiment

très chaud on peut mettre des vêtements donc des vestes en glace d'accord on

peut leur laisser boire des boissons fr froides ou des imerser en eau froide

donc on fait ça avant et aussi pendant tu peux injester des boissons fraîches donc c'est la combinaison à la fois de

bien se préparer en avance et se rafraîchir avant qui marche qui marche bien euh pendant ces test

d'acclimatation à la chaleur pour savoir si bon bah si ça marche bien et et les

informations sur le sportif les athlètes sont équipés de plusieurs instruments de mesure et on en a trois à présenter

justement ici est-ce que vous pouvez nous expliquer un peu ce qui est sur cette table devant nous oui donc quand

l'athlète entre chez nous dans le labo pour faire ces Séan d'acclimatation on va leur donner un gelule à ingest

donc là c'est un gle dans le vert c'est un géule ah ça ressemble à n'importe

quel cachet qu'on prendrait pour se soigner ou exactement donc l'athlète va manger ça quelques heures avant la

séance et ça va sortir la voix naturelle donc là il y a une signale à Bluetooth

montrez-nous bien le l'écran oua je vais le mettre là et la signale va être

connectée à cette boîte et on peut voir la température corporelle et comme comme ça on peut suivre l'athlète pendant

l'entraînement donc c'est une gule thermomètre en fait oui donc je vis le mettre dans ton main tu peux le mettre là juste accrocher dans quelques minutes

on peut voir la différence donc maintenant on est à presque 25 degr normalement ça va monter ok donc ça

c'est le premier truc qu'on fait pour voir si la tête ou comment évolue la

température pendant la séance d'entraînement on va mettre ça entre les

épaules ça se colle en fait oui ça colle on va mettre ça avant la séance et après

on va collectionner de la sueur comme j'ai fait ici avec juste une solution et

là je vais mesurer je vais ah h là donc on le met dans des ionomètres et

là on va mesurer la concentration des sel et ça nous apporte quoi comme

information ça si il y a beaucoup de s dans la transpiration ou pas et là on le

fait avant et avant la première séance et aussi pendant les séances pendant la période d'entraînement et là on voit des

données de concentration de sel et on voit que pendant la période ça baisse

donc après entraînement que c'est un peu moins donc on a on a perdu des beaucoup d'ONS beaucoup d'électrons dans la sueur

beaucoup de sels minéraux finalement mais plus on s'habitue moins on perd finalement oui donc on va transpirer

plus en volume mais la concentration des celles qu'on perd ça sera

d'accord et le dernier le dernier instrument que vous voulez nous nous présenter oui ça c'est un

rractomètre quoi ça sert à quoi ça sert ça va mesurer la gravité spécifique donc

la densité de l'urine je vais essayer de le faire comme ça non c'est bon

voilà et ça va mettre un une lumière

pour mesurer la densité et pourquoi on a besoin de connaître densité de ça c'est pour

mesurer l'état des de hydratation de l'athlète avant parce que si tu es pas bien hydraté ça va aussi avoir un effet

plutôt négatif sur la performance nous comme scientifique on aime bien le faire avec des chiffres comme ça on peut faire

des statistiques aussi euh en pratique pour les athlètes il y a aussi les échelles comme ça et ça marche très bien

tu regardes tu compares ton urine avec ça et tu vois si tu es bien hydraté ou

pas oui donc là par exemple il faut boire plus oui exactement donc merci pour les les instruments on voit que la

température a augmenté d'ailleurs on est à 35°gr voilà donc c'estou donc ça c'est la température du pot de ta main oui et

donc bon ben le but c'est de savoir si laacclimatation a des résultats on a deux graphiques ici qui montrent en fait

la différence entre avant l'acclimatation donc quand le sportif n'est pas habitué à la chaleur et puis

après 7 à 14 jours vous vous vous avez expliqué montrez-nous ici ce qu'on voit ça c'est un exemple de cyclisme c'est un

test en labo où les ou des athlètes ils ont fait euh une séance en froid en bleu

donc là c'est la température exact à 8 de ils ont fait une contre la montre de

43 km et on voit la puissance pendant la la contre la montre en rouge en bas

on voit la même performance en chaleur en 37°r et on voit quand même une avant la climatation en fin de l' climatation

donc là on a une chute vraiment de la de la performance c'est oui oui c'est vraiment pertinent là

par contre si on va faire d'acclimatation après une semaine c'est en orange tu vois que tu rapproches déjà

à ton niveau et après 2 semaines tu es pas encore au même niveau mais quand même tu es plus proche de ton niveau

initial d'accord et là c'est pareil sur l'autre graphique oui là on voit les

mécanismes qui expliquent ça donc on voit ici donc ça c'est tout au long de la

période d'acclimatation là on est à zéro et là c'est au bout de 2 semaines exacte quels sont les paramètres physiologiques

qu'on voit ici donc en rouge on voit la fréquence cardiaque qui baisse donc ce

qui veut dire que ça monte moins en chaleur après la climatation qu'avant et ça c'est bien parce que ça veut dire

qu'il y a moins de stress d'cord d'accord euh en bleu on voit la volume en place a monté on voit que la volume

de sueur en gris on voit que ça a monté h ici donc oui on voit que psychologiquement le confort le ressenti

est mieux aussi et tous les changements physiques il ils permettent à monter

moins en température corporel donc on a de on a de vrais bénéfices donc de l'acclimatation on peut reposer ceci ex

alors on rappelle quand même que le but c'est pas de dire aux gens pour améliorer vos performances sportives

alleer courir sous 40°gr et vous serez super fort c'est c'est dans des conditions contrôler n'est-ce pas oui

oui oui exactement parce que pour les gens si tu es tu as pas bien suivi si tu

veux juste faire du sport pour toi vraiment évite dealler faire en chaleur et suis bien la recommandation des

santé ça peut être très dangereux sinon et bien merci Yan pour ses réponses direction le podium on retrouve Jean

avec le CNRS alors comme ça Jean tu vas nous parler de mathématiques exactement on va parler des maths au service du

sport c'est

parti [Applaudissements]

La stratégie de course, avec Amandine Aftalion du CNRS

saviez-vous qu'un strtinct se gagne en décélérant c'est un des nombreux des nombreux enseignements que on tire de

vos travaux de mathématiques Amandine afalion bonjour bonjour vous êtes mathématicienne directrice de recherche

au CNRS au Centre d'analyse et de mathématique sociale c'est exact c'est ça le HS l'École des hautes études en

sciences sociales très bien et alors vous avez écrit ce livre pourquoi pourquoi est-on penché dans les virages

publiés chez CNRS édition c'est quoi c'est une synthèse de

vos travaux de recherche non pas tout à fait c'est comment vous avez pensé ce livre ce livre c'est un livre vraiment

grand public pour qui est fait de questions une grosse quarantaine de questions pour qu'on peut se poser quand

on pratique le sport quand on aime le sport quand on regarde le sport et qu'on veut mieux comprendre la performance

quand on se dit mais pourquoi les champions font comme ça pourquoi est-ce que moi il faudrait que je fasse

différemment pour faire mieux l'idée c'est que le sport c'est le mouvement le mouvement c'est la vitesse et et la

vitesse on peut la quantifier on peut l'expliquer avec des mathématiques de la physique et la performance en général on

peut l'expliquer très bien avec la science donc ce livre il est formé de

six chapitres le premier s'appuie sur mes travaux de recherche sur la course à pied mais le reste j'ai essayé un peu de

faire le tour du sport après différentes questions de journalistes sur sur mes travaux et sur d'autres choses pour

essayer d'informer le grand public sur le sport et la science alors dit c'est pour le grand public he donc c'est c'est

c'est volontairement plus accessible et donc c'est n'importe qui peut le consulter et en apprendre beaucoup sur

le sport alors grâce à vos travaux mathématiques vous avez mis en évidence notamment que les athlètes courent un

sprint d'une façon un peu particulière quelle est cette façon de courir le sprint alors en fait quand on mesure sur

la la vitesse des sprinters on observe que ils accélèent évidemment au début on

les voit partir mais qu'il n'arrivve pas à accélérer sur toute la course qu'à partir de 60 70 m ça dépend des

Champions il il perd de la vitesse il décélère et les aucun sprinter ne passe

la ligne d'arrivée en accélérant même quand on voit fball à Budapest au

dernier championnat du monde où les commentateurs disent elle elle part ça y est elle sème ses concurrents c'est pas

qu'elle accélère qu'elle accélère plus vite que qu'elle c'est juste que les autres décélèrent plus et et comment

expliquer ça c'est c'est parce qu'à la fin ils sont fatigués d'une certaine manière oui c'est en fait la meilleure

façon de courir c'est-à-dire si on avait des surop ils auraient un stock d'énergie anaérobi exceptionnel et ils

seraient capable de d'accélérer ou en tout cas de maintenir la vitesse en fait la meilleure façon de courir et ça c'est

un théorème de math qu'on arrive à comme à l'école avec le théorème et la preuve on arrive à montrer que la

meilleure façon c'est de partir à force maximale mais cette force maximale en fait les les coureurs même sur un 100 m

n'arrivent pas à la tenir donc au bout de 60 70 m la force diminue la force de

propulsion diminue et et il décélère alors le en général les champions c'est ceux qui décélèrent le moins évidemment

c'estàd le but n'est pas de décélérer sur la ligne d'arrivée c'est de maintenir autant que possible sa vitesse

alors avant d'en arriver là il faut réussir à modéliser l'effort du corps humain et pour ça vous vous appuyez sur

des des lois physiques quelles sont ces lois donc on a trois grands principes

sur lesquels on s'appuie le premier c'est la mécanique la loi de Newton Newton c'était un

scientifique au 18e siècle qui a décrit le mouvement alors il a observé la pomme

tombée il a décrit le mouvement des planètes et ces équations permettent aussi de décrire beaucoup de choses dans

le sport dans la science et et en gros sa deuxième loi dit que la variation de vitesse est égale à la

somme des forces donc ça c'est la la mécanique ensuite un coureur c'est un humain donc

il manque deux choses il manque le cerveau et et l'énergie donc l'énergie

elle vient de deux sources l'énergie qui vient de l'oxygène on respire et l'énergie pour schématiser qui vient du

glucose de la nourriture donc on écrit une nouvelle loi sur bah on a deux

sources énergie et on va les dépenser pour fournir un effort la troisième

c'est qu'on a un cerveau on court pas comme ça comme un

comme une une machine qu'on pousse voilà merci donc on a un cerveau et on va

modéliser le contrôle moteur c'est-à-dire le fait que on va faire passer une information du cerveau au

muscle et ça ça nécessite du temps ça nécessite du mental et c'est la dernière

chose et et on close ce système en disant qu'on veut minimiser en général

le temps en ayant utilisé sur toute son énergie donc ça ça va nous indiquer

comment doit se répartir l'effort donc finalement vous arrivez à à à transformer l'effort physique sous forme

d'équation mathématique tout à fait et et le mental aussi et le mental alors cette approche avec ces trois lois c'est

c'est nouveau c'est la première fois qu'on utilise ces trois loi pour pour étudier la performance oui mettre les

tris en même temps c'est nouveau parce que c'est très dur de couplé des équations donc en général ça fait très

longtemps que la physique est modélisée que la mécanique est modélisée ça c'est bien connu l'énergétique était en

général modélisé séparément c'est rare que les gens modélisent les deux en même temps mais en tout cas les trois en même temps personne ne l'a fait ça nécessite

des techniques mathématiques derrière qui sont assez avancé sophistiqué même si les résultats comme je vous ai parlé

du sprint peuvent après être exprimés de manière assez simple finalement alors finalement donc réussir à à à

transformer cet effort physique et mental sous forme d'équation c'est ce qu'on on peut dire que c'est modélisé finalement la performance jusqu'où vous

allez là ça devient un peu technique mais jusqu'où vous allez dans cette modélisation du du corps humain et du mental on va jusqu'à à peu près tout ce

dont on a besoin pour déterminer la meilleure façon de courir la seule chose sur lesquelle on n'est pas entré je

dirais c'est le détail de la foulée on considère que le le sportif va

choisir sa taille de foulée parfois il y en a qui diminuent leur taille de foul ou qui vont l'augmenter sur la ligne

d'arrivée donc c'est c'est le seul domaine sur lequel on n' pas on n'est pas entré dans le le détail mais sinon

c'est c'est une bonne modélisation de ce parce que sinon on peut rajouter tous les ingrédients qu'on veut en fait heoui

on peut mettre le vent on peut mettre les virages on peut mettre les côte on on peut mettre le mental on peut mettre

le lièvre qui est devant pour entraîner le coureur parce qu'il a une chose qu'il faut savoir c'est que courir derrière

quelqu'un ça aide sur sur un tour de stade sur 400 m ça permet de gagner une seconde donc c'est pour ça que sur des

marathons par exemple on entraîne les coureurs là on l'a vu avec le marathon féminin à Berlin ouais il y a des

lièvres devant ça aide beaucoup ça permet de battre les records alors vous êtes appuyé sur des données de de vrais coureurs pour vos travaux tout à fait

donc c'est les les des données qui ont été mesurées avec GPS sur les championnats d'athlétisme les

championnats mondiaux les Jeux Olympiques c'est des données toutes les 10 miseondes on a la position et et le

temps les temps et donc ça permet d'avoir des accès à la vitesse de manière très très précise vous êtes

aussi intéressé donc là on a parlé du sprint mais vous êtes aussi intéressé aux courses d'endurance et là encore

vous avez identifié les meilleures stratégies de course à à à à à prendre

voilà donc on a travaillé essentiellement sur le 1500 le 10000 ouais le 1500 5000 10000 donc il y a une

chose qui est générale sur la course d'endurance c'est que il faut partir fort pour mettre en route le système

aérobi pour que l'oxygène démarre ouais d'ailleurs on on a un graphique à à montrer j'aais qu'on s'appuie dessus

est-ce que vous pouvez me me le commenter s'il vous plaît alors la la première courbe à regarder c'est la

courbe rouge ouais la courbe rouge c'est c'est la course optimale donc il faut il

faut démarrer il faut accélérer pour mettre en route le système aérobi et ensuite il y a une vitesse de croisière

avant l'accélération finale alors il y a une façon de courir je précise quand même ce qu'on le les en abscisse donc ce

qu'on a hor distance là c'est pour00 pour que ce soit plus visible à l'écran voilà donc ça c'est 1500 m c'est la

distance et puis à la verticale c'est V la vitesse ok donc là vous disiez donc le rouge c'est l'optimal si on part si

on part trop fort donc souvent un un gros défaut c'est de partir trop fort se dire bah je pars allez je mimé et je

reste trop fort et en fait si on part trop fort en général la vitesse de croisière est inférieure mais le gros

risque c'est surtout de pas être capable de faire le sprint final d'accord la la

l'erreur la moindre à faire c'est de partir moins fort donc c'est la courbe en

pointiller ça permet de courir après un peu trop un peu plus vite et et de fournir l'accélération finale donc c'est

c'est pas la meilleure stratégie de course on va un peu moins vite mais c'est moins la catastrophe que si on part trop fort oui c'est ça on voit à la

fin proche des 1500 m un petit rebond de la courbe en Pointier c'est ça donc l'accélération finale qui permet

peut-être on sait des fois que ça se joue à très peu de choses milli de secondes donc alors les courses

d'endurance ce sont des des courses de longue distance lorsqu'elle se déroule dans des stades il y a les virages on

peut pas y échapper et là quel queles sont l'influence de ces virages sur sur la course alors l'influence des virages

elle est vraiment très importante alors il y a quelque chose qu'il faut savoir par exemple sur les les coureurs en

fauteuil par exemple il courent le marathon plus en vitesse moyenne plus grande que le 10000 M ou que le 800 même

que le 800 m ils vont courir un marathon à une vitesse moyenne plus importante qu'un 800 m pourquoi parce que justement

le virage ça frine encore plus le coureur en fauteuil que le coureur valide et alors que le marathon ne se

court pas sur piste se court en ville donc ça c'est c'est c'est une preuve je dirais expérimentale que les virages

c'est pas bon donc les virages on sait les modéliser euh

c'est ça nécessite ça ça fait ralentir le coureur et et donc on le prend en

compte évidemment plus il y en a plus plus c'est compliqué et en particulier sur les stades intérieurs où les virages

sont plus serrés puisqueune piste intérieure ça fait 200 m les les virages sont plus court les rayons de courbure sont plus petits c'est ce que j'allais

dire ça dépend du couloir dans lequel on est non oui ça dépend du couloir peut-être on peut regarder une on a oui

on a effectivement on a une autre un autre graphique donc là qu'est-ce qu'on voit VO donc là ce qu'on a modélisé c'est un 200 m et donc la courbe noire

c'est quelqu'un qui court tout seul donc quelqu'un qui court tout seul il vaut mieux qu'il aille se mettre sur le couloir extérieur le couloir 8 parce que

c'est là qu'il fera la meilleure performance puisque la force centrifuge celle qui vient de qui est celle qui

ralentit et la plus faible mais un coureur c'est comme je le disais tout à l'heure il a un cerveau donc il regarde

les gens qui sont devant lui et quand il est dans une dans un couloir au milieu

il voit du monde devant il voit c'est un peu comme le lièvre qui va le chercher et donc il a il a envie de le rattraper

et ça ça aide beaucoup donc ce qu'on voit c'est la courbe rouge quand on est sur les couloirs 4 5 6 la performance

est assez similaire parce que il y a du monde sur le côté et que ça ça équilibre

le l'effet négatif de la force cendrifuge donc en fait ça n'a rien à voir avec le l'effet aérodynamique non

non non non non c'est pas du tout aérodynamique c'est pas les les coureurs ne vont pas à des vitesses ça c'est

importante pour que l'aérodynamique est est une influence donc autant en vélo il faut se mettre derrière quelqu'un pour

se protéger pour avoir un effet d'aspiration en natation ça peut

effectivement fonctionner aussi dans l'eau parce que la traînée de l'eau a cet effet mais en course non c'est un

c'est un effet mental qui fait que courir derrière quelqu'un on réfléchit pas à son rythme on y va on suit et donc

ça ça fait gagner de l'énergie qu'on qu'on peut utiliser pour faire un meilleur temps très bien donc là si je

comprends bien donc il faut plutôt viser les couloirs 4 5 6 hein c'est ça les couloirs voilà alors ce qu'il faut

savoir aussi c'est que on les choisit pas les couloirs ils sont tirés au sort donc ils sont tirés au sort en fonction

des de la performance en demi-finale en quart de finale et les couloirs 3 4 5 6

sont tirés au sort pour les quatre meilleurs donc on met les meilleurs dans les meilleurs couloirs ensuite les couloirs 7 et 8 sont attribués au aux

deux suivants par tirage au sort et les couloirs 1 et 2 sont distribués aux deux plus mauvais

euh donc en fait on a aucune chance de voir un champion sur le couloir 1 et 2 parce que comme on l'a vu sur la courbe

le le couloir 1 c'est vraiment très dur alors je sais pas si vous avez suivi les championnats du monde à Budapest à

Budapest c'est un stade tout neuf donc il y a neuf couloirs et non pas huit et il y a beaucoup de courses en couloir

qui étaient couru sur les couloirs 2 à 9 au lieu de 1 à 8 ce qui permet d'éviter le couloir 1 où la force centrifuge est

très importante en tout cas tout le monde part pas avec les les mêmes chances au départ et puis quand on fait une course d'endurance aussi on on voit

souvent tous les coureurs qui se regroupent sur la ligne une donc finalement pour les courses d'endurance ça joue pas vraiment alors voilà pour

les courses d'endurance tout le monde tout le monde a le même souci la force centrifuge importante donc ça c'est une

réflexion qu'on a mené à avec World Athletics est-ce que on pourrait envisager de rabattre les courses d'endurance sur un couloir 2 par exemple

plutôt qu'un couloir 1 très bien alors finalement quelle est la la la meilleure forme de stade à adopter parce que

l'idéal ce serait la ligne droite mais bon une course d'endurance de 10000 M on va pas faire une ligne droite de 10000 M

qui traverse toute la vie donc comment on fait donc nous alors il y a quelque chose qu'il faut savoir dans

les années 60 il y a eu un article dans l'équipe qui proposait le stade circulaire et ça a pas été suivi parce

qu'évidemment un stade circulaire ce serait un rayon de 60 m c'està-dire à peu près deux fois plus large que les stades actuel et donc il y a un vrai

souci pour les spectateurs qui sont du côté opposé pour y voir quelque chose mais en fait un stade circulaire ou une

ligne droite un stade circulaire de circonférence 400 m évidemment S ch la

longueur de la piste d'athlétisme la performance serait assez similaire par contre ce qu'on a calculé

aussi parce que c'est ça là on n'est pas sur du big data on est sur des équations qu'on peut simuler qui sont

déterministes sur lesquelle on peut changer les paramètres et ce qu'on est arrivé à montrer c'est qu'en fait les

les lignes actuelles qui sont à 80 m sont pas si bonnes que ça pour la

performance si on les raccourcissait de 20 m donc on les passe à 60 m on peut gagner quelques sur les 200 m les 400 m

mais jusqu'à 7 secondes sur un 10000 M donc nous notre suggestion c'était un peu de raccourcir les lignes droites

actuellement là quelles sont les les distances à la fois en ligne droite la la ligne droite sur un stade standard

fait 85 m donc on proposerait de la raccourcir de 25 m ce qui est beaucoup ouais donc ça fait des lignes droites

courtes c'est pas tellement raccourcir la ligne droite en fait ce qu'il faut c'est surtout et augmenter le rayon du

virage pour que le virage soit moins serré et que les coureurs a moins de de soit moins freiné dans le virage

d'accord mais alors en admettant qu'on qu'on fasse ça qu'on fasse ces modifications est-ce qu'on pourrait déjà

à faire de nouveaux records sportifs et est ce qui serait comparable à à ceux

actuels puisque finalement on comparerait pas des records sur les les mêmes bases alors la première chose pour

que les records soient homologués il faudrait que la piste soit homologuée par l'instance international d'athlétisme ce qui n'est pas encore le

cas du tout ils sont pas très chauds pour homologuer de nouveau par contre c'est sûr quand on change la

technique par exemple vous voyez en natation il y a eu une époque où on a conseillé de d'augmenter la profondeur

des piscines de 2 à 3 m parce qu'on s'est rendu compte que si la piscine est plus profonde les vagues qui

ralentissent le nageur vont ne vont pas être aussi importante mais on on s'est pas dit pour autant on change les

records donc les avancées techniques les avancées technologiques font partie de l'amélioration des records en parlant de

natation je crois qu'on a on a un graphique justement à montrer est-ce que là aussi vous pouvez me me le commenter donc ça c'est le record du 100 m nage

libre donc il y a les années en bas et puis à gauche on voit le le temps en

secondes voilà donc que montre qu'est-ce qui montre ce ce ce graphi donc on voit on parce que souvent on pose la question

est-ce qu'on peut encore battre les records donc souvent les gens disent ah bah oui mais là on est arrivé à au

maximum on va pas arriver à faire mieux et et ce ce graphe alors si on regarde dans les années 70 là entre les années

70 et 75 on voit qu'il y a une pente verticale où ils ont gagné à peu près 3 secondes sur le record c'est énorme 3

secondes hein sur un record et donc là tout de suite on se dit qu'est-ce qui s'est passé donc ce qui s'est passé dans

ces années-là c'est qu'il y a eu un un entraîneur Jim cancelman aux États-Unis qui était un physicien qui a mis en

équation d'une certaine manière la façon de nager et il a écrit un livre de 500 pages sur la physique de la natation et

il a eu deux champions speits et byondi et ils ont ils ont filmé la natation

sous l'eau et ils ont compris comment améliorer la technique de nage là c'était pas la technologie c'était

vraiment la technique de nage et ça a permis de faire tomber les record ensuite il y a un autre une autre petite

ligne verticale là je sais pas si on peut revoirer ouais ouais voilà dans les années 2008 là on avait un français

c'était l'année des combinaisons donc on a introduit les combinaisons en natation

qui ont limité le le frottement et donc ont permis au nageurs d'aller plus vite

et puis ces combinaisons ont été interdites et là on voit pendant de nombreuses années il s'est plus rien

passé parce qu'il fallait revenir en agant sans combinaison pour arriver à nager aussi vite que ces nageurs avec

combinaison et ça a été le cas en 2022 le record a à nouveau été battu donc moi

ma conclusion c'est que les avancées techniques les avancées technologiques ça ça permet d'améliorer les records

mais il y a toujours des Champions avec un mental extraordinaire avec avec des entraîneurs qui ont des idées qui

permettent d'aller plus loin de toute façon voilà ça il y a beaucoup de paramètres qui rentrent en jeu peut-être que votre livre va donner des idées et

faire changer les records aussi merci en tout cas d'avoir été avec nous on a beaucoup parlé de cours ensemble on va

ralentir un peu le pas et on va s'intéresser à la marche avec toi Lorine et oui on va découvrir Jean que notre

façon de marcher des PL de plein de paramètres et surtout qu'il y a plus il n'y a pas qu'une seule façon de marcher

on voit ça tout de suite avec les chercheurs du Musée de l'Homme

[Applaudissements] et je suis avec un spécialiste de la marche on peut dire

L'évolution de la marche, avec Gilles Berillon et Antoine Perrier du MNHN

ça Gilles billon vous êtes Paléo anthropologue et chercheur au CNRS et

vous travaillez ici au Musée de l'Homme alors le fait de marcher sur ces deux pieds plus scientifiquement vous vous

parlez de bipédie c'est ça c'est le fait de se la bipédie c'est le fait de se tenir sur ces deux pieds ou de marcher sur ces deux pieds

c'est les deux ok très bien c'est une bonne réponse non c'est les deux oui

c'est le fait de de tenir en posture sur ces deux pieds et de éventuellement se déplacer d'utiliser ces deux pieds pour

se déplacer voilà donc c'est c'est ça ouais est-ce que c'est le propre de

notre espèce Homo sapiens ou est-ce qu'il y a d'autres espèces qui pratiquent la

bipédie

pour être capable d'imaginer sa façon de marcher

euh je dirais à 4,5 millions d'années il y a ardipiteec donc ardipitecus ramidus

pour avoir une idée oui le squelette est relativement bien conservé maintenant il est il a été encore trop peu trop peu p

étudier donc on va on va attendre un peu plus de de travaux là-dessus à ce jour

l'espèce que l'on connaît le mieux c'est australopythecus saarin 6 c'est-à-dire la fameuse Luce voilà enfin donc Lucy

est un représentant ou on a retrouvé notamment des traces de pas alors on a trouvé des squelettes

avant tout les traces de pas c'est assez problématique parce que comme on trouve pas le pied qu'il a les a faites au

moment où on les découvre on a du mal enfin on peut pas directement associer les empreintes de pas à aux squelettes

et aux espèces BAE euh pendant très longtemps on l'a associé à australopitecus saarinis pourquoi parce

que dans cette chronologie et dans cette région de l'Afrique c'était la seule espèce avérée du point de vue

squelettique et craniodentaire mais maintenant c'est pas la seule voilà donc il y en a d'autres

il y a unaminis potentiellement qui est contemporaine d' pharinis à cette période c'est-à-dire à peu près 3,8

millions d'années et puis il y a d'autres voilà d'autres espèces connues et et donc et en plus il y a eu d'autres

découverte d'empreunte à latholi qui laisse penser que probablement plusieurs espèces se sont baladé sur ce terrain et

alors vous parlez de Lucy sur laquelle on a beaucoup de donné enfin à farensis vous avez réussi même à

modéliser une hypothèse en tout cas de marche pour luciy comment vous êtes arrivé à cette de cette reconstruction

alors nous on est on n pas modélisé enfin on n pas allé vers une hypothèse on a plutôt test tenté de tester une

hypothèse alors c'est d'abord c'est pas moi qui l'ai fait et je l'ai pas fait seul c'estàdire c'est un travail d'équipe c'est forcément travail

pluridisciplinaire parce que moi je suis voilà je connais l'anatomie je connais les fossiles je connais des empreunes

mais pour simuler enfin modéliser anatomiquement et simuler une marche il faut avoir des compétences dans bien

d'autres domaines et que je n'ai pas et ce projet ben on l'a monté il y a il y a déjà bien longtemps avec des collègues

biomécaniciens notamment de de l'Université de Rennes d'ailleurs il y a Fran Multon que je salue voilà salut Fran si tu

m'entends et et donc voilà on a on a commencé à échir à une manière euh de de tester des

hypothèses locomotrices pour des espèces dont on connaît qu'une partie du squelette et euh voilà donc en teste et

et essaie de trouver de développer une approche qui couple l'anatomie la description de l'anatomie d'un squelette

et la rend compatible avec les outils de simulation de la marche tels qu'ils sont développés par ces spécialistes et vous

en avez vu plusieurs déjà ici euh donc voilà nous on est on s'est dit ben euh

on était tous les deux en début de carrière donc ça remonte à à quelques années et décennies même et euh on on

s'est dit ben on va essayer de trouver un moyen de converger et euh et finalement on a trouvé un moyen de

converger en adaptant nous nos données anatomiques et la manière dont on les décrit à l'outil de calcul et Franck et

ses collègues en adaptant l'outil de calcul à nos problématiques vous qu'est-ce qui vous passionne dans aller

chercher ces autres bipédie là c'est de découvrir la la façon qu'ils avaient de se déplacer ça peut permettre de faire

des hypothèses sur d'autres choses de leur d'autres éléments de leur évolution de leur la façon de vivre oui euh c'est

vrai historiquement dans l'histoire enfin s'agissant l'histoire de nos travaux on va pas parler d'histoire quand même c'est un peu prétentieux mais

dans dans dans notre approche des choses euh initialement ce qu'on voulait ce

qu'on voulait c'est euh euh c'est c'est

euh montrer euh comment un ensemble de d'articulations hein pouvait fonctionner

ensemble ja éé fait cétait c'était bien fait c'est pas la question mais ça

utilis des principes mécaniques mais cétait fait par un seul cerveau et le cerveau humain il a beau être assez

performant il est pas capable à lui seul d'intégrer un ensemble de

d'informations de lois de physique de lois de la mécanique et cetera donc on s'est dit on va utiliser les outils

informatiques et ils étaient en plein développement à ce moment-là et et commencer à être adapté donc nous on

s'est dit ben on va voir si si on est capable il y un petit challenge technique derrière et technologique et

méthodologique on va essayer de voir si'il a si on est capable de simuler quelque chose de plausible pour cette espèce donc c'était ça qui nous

intéressait au départ et ensuite ben parallèlement on était dans les années 90 2000 2000 même euh dans les années

2000 et parallèlement il y a eu énormément les paléoanthropologues sur le terrain ont découvert beaucoup de fossiles euh beaucoup de nouvelles

espèces ont été décrites et qui des nouvelles espèces d différences morphologique et donc ben la question s'est posée tout est était plus ou moins

associé aux ominines donc n dans notre phylogénie et on sa Ben et toutes donc

avait potentiellement euh des traits qui pouvaient être rapportés à leur

squelette locomoteur et qu'on pouvait interpréter et comme tous ces traits étaient différents comment on fait

pour faire concorder une une anatomie structurelle les os que vous trouver et

cette marche cette anatomie fonctionnelle alors que ça dépend aussi de de plein de tissus mou qui ont

disparu et qui ne n'ont pas été fossilisés ouais et là c'est là que vous faites beaucoup de recherches je crois alors sur les humains actuels mais aussi

les primat et vous passez par plein de billets différents la dissection de la l'imagerie médicale oui il y a il y a il

y a plusieurs il y a en fait il y a de très très nombreuses approches là derrière effectivement si on reste sur

l'aspect simulation modélisation du mouvement donc ce qu'on a fait en premier enfin ce qu'on a essayé de faire

euh à quoi on a besoin de donneré de comparaison pourquoi un pour euh euh

parce que surtout pour valider notre outil hm hm voilà hein euh c'est bien de

simuler une marche mais euh voilà tout le monde peut simuler enfin tout le monde non mais tous les outils peuvent simuler une marche mais comment être sûr

qu'elle est plausible pour cette espèce- là donc euh là on a besoin de données comparatives chez des espèces pour

lesquelles on connaît le mouvement donc on s'est mis à travailler moi sur des primats nonhains en l'occurrence le Baboin et puis on a utilisé également

les données humaines et les données disponibles dans la littérature pour du chimpan la et ca et donc en en testant

l'outil notamment sur du chimpané de l' l'humain donc mes collègues de reen ont montré que l'outil était fiable pour ces

deux espèces et donc on va dire si c'est fiable pour l'humain si c'est fiable pour des primates non humains on va dire

que tout ce qui est dans cette variation morphologique devrait enfin pour tout ce

qui est dans cette variation morphologique on devrait pouvoir restituer une marche qui est relativement plausible voilà donc

effectivement il y a pas les tissus mous pour le moment il y a que le squelette il y a que les données squelettiques

mais et pour les pour les données fonctionnelles et anatomiques vous allez aussi chercher auprès du grand public et

c'est ce que vous venez faire aujourd'hui avec cette animation fait marcher la science joli joli titre oui

c'est pas de nous mais il y a votre collègue Antoine Perier avec qui vous travaillez bonjour Antoine je vais venir

essayer cette animation que vous avez mis en place est-ce que vous pouvez m'expliquer le principe et qu'est-ce que

je suis censé faire principe de l'animation ici c'est d'analyser la structure du pied des

visiteurs vu qu'on a la chance d'avoir des visiteurs qui viennent du monde entier et de les mettre en relation avec deux fonctions principales qui sont la

station debout tenir debout en équilibre et la marche en ligne droite OK et donc pour ça on on se sert d'un système qui

mesure la force et la pression je peux y aller exactement vous allez pouir vous installer je vais faire juste le statique exactement et donc sur cet

écran alors je vous demander juste de rester ici pour qu'on puisse toujours vous voir sur cet écran là on verra

apparaître une empreinte exactement donc allez-y vous pouvez monter

dessus voilà donc on là je tourne ma tête donc je suis un peu déséquilibré

voà on va pouvoir visualiser vos empreintes Ahou on voit que si je bouge exactement la stratégie de anatomique

pour le faire et puis les conséquences du centre de gravité on va dire ça comme ça d'accord donc vous allez regarder

bien droit devant vous les bras le long du corps vous respirez normalement et vous ne bougez plus et là j'essaie d'être le plus statique possible exact

OK et alors donc on enregistre sur une certaine durée pour que ce soit reproductif faut un minimum de temps et

ensuite on va pouvoir analyser certains paramètres notamment la stratégie anatomique que vous utilisez pour poser votre pied au sol quelles sont les EAU

utilisé et chacun en fait un potentiel structurel et un potentiel fonctionnel donc le vôtre on verra finalement lequel

il est et puis donc on verra si je suis capable de bien tenir en équilibre si je dois alors plutôt comment vous faites

pour tenir correctement en équilibre et ensuite on verra la qualité l'équilibre aujourd'hui vous avez récolté beaucoup

de données grâce à cette cet atelier al on a commencé depuis un an en milieu de

visite et on en est à peu près 450 500 visiteurs qui ont participé à la collecte et ça vous arrivez à traiter

toutes ces données là et ça vous apporte donc des informations pour faire correspondre une anatomie fonctionnelle

et enfin une anatomie morphologique structurelle les EAU les comment on se tient et enfin fonctionnel comment on se

tient exactement alors en fait on a un vrai problème qui est la norme al act on a aucune idée de ce qui est la

morphologie normale et la réalité c'est qu'il n en a pas donc c'est fini il n'y a pas de morphologie finalement normale

on va dire ça comme ça et on n pas beaucoup de données on n pas de données sur la diversité de ces morphologies en fonction de l'âge du genre des origines

et finalement l'idée de mettre en adéquation ces mixité de cette diversité

de morphologie avec la diversité de fonctions et pour ça vous faites aussi des acquisitions 3D vous faites aussi

des acquisitions de personnes en train de marcher exactement mais alors là ça se limite au pied mais la marche ça

dépend de plein d'autres éléments j'imagine no nos jambes nos hanche en fait la déjà l'équilibre va dépendre de

beaucoup d'entrées différentes donc va y avoir la vision pour se placer dans l'espace va y avoir le vestibule

l'oreille interne pour savoir les accélérations de son corps la mâchoire qui donne l'information de la gravité d'cord en suspension savoir si que je

suis droit ou pas droit et puis chaque articulation va donner l'information d'une position par rapport à l'autre et enfin les pieds donnent information du

corps par rapport au sol OK et donc on cumule ces informations donc là on va pouvoir analyser un petit peu les choses

donc alors là on voit que j'appuie beaucoup sur mes talons ça c'est normal voà alors c'est pas anormal mais dans

votre stratégie à vous c'est la manière la plus économe que vous avez trouvé pour être en équilibre ce qu'on va

regarder on va modifier l'échelle de couleur pour voir au niveau de l'avant du pied quelles sont les zones du pied que vous utilisez donc au niveau du pied

gauche vous allez utiliser le 4è métatarcian c'est un os qui est à l'extérieur du piedord d'accord au

niveau du pied droit ça va être plus le milieu du pied qui va être utilisé donc il y a des asymétries c'est pas normal

votre poid du corps ou enfin la normalité en tout cas la pathologie c'est que si ça me pose un problème

alors voilà vous avez un potentiel structurel c'est votre morphologie vous avez un potentiel fonctionnel c'est la manière don votre cerveau a construit

son utilisation tant que votre fonction est en adéquation avec votre structure il y a pas de souci puisici trop

longtemps vous dépassez la fonction par rapport à la structure là vous risquez d'avoir des petits problèmes vous croisez parfois des gens ici qui

découvrent avec vous qui ILT des choses en tout cas ils mettent des mots sur des choses qui pouvaient les déranger depuis

long exement ils peuvent mettre des mots sur les choses qu'ils perçoivent après en contexte de visite comme ça on n' pas le droit de faire du diagnostic d'accord

oui parce que voilà je l'ai pas dit vous êtes aussi podologue vous êtes ingénieur ingénieur en biomécanique et

docteur en biomécanique et je travaille sur ça en fait c'est sur ces techniques là le problème qu'on a c'est que faut

pas créer un effet qu'on appelle Nobo c'estd que si quelqu'un ne sait pas qu'il a quelque chose et que ça

ou problème pe lui créer d'autres soucis derrière très bien on est précautionné

làdessus et donc ce qu'on peut dire sur votre équilibre si vous le souhaitez ouais avec plaisir fait-moitit c'est le fait que vous avez un équipe qui est

très performant et cette performance de l'équilibre vient du fait que vous avez

cette petite ligne ici qui se déplace la traduction voilà de votre

stratégie pour vous équilibrer d'accord oui on est tout le temps en mouvement en fait on n jamais parfaitement statique exactement et donc bah par ex vous êtes

capable de le faire dans toutes les directions avec une amplitude qui est modérée donc ça c'est signe d'un bon équilibre ok très bien mais merci

beaucoup à tous les deux on pourrait dire beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup de choses sur ce sujet notamment toutes

les applications que vous en faites aussi dans la santé aujourd'hui pour parfois refaire marcher les gens en utilisant des des orthèses des prothèses

qui s'inspirent parfois de de de primat nonhain mais voilà tout ça c'est ça fera

l'objet d'une prochaine émission je l'espère en attendant je vais passer la main à Jean sur le podium de de quoi

donc tu vas nous parler Jean et bien laoren on va parler des matériaux dans le sport c'est

[Applaudissements] parti alors on va passer les équipements

Les matériaux du sport, avec Blandine Gourcerol, Anne-Sophie Serrand et Nicolas Charles du BRGM

sportifs à la loupe à la loupe des experts j'ai le plaisir de retrouver Blandine courseroll Anne Sophie seran et

Nicolas Charles je rappelle que vous êtes tous les trois géologues au BRGM le le bureau de recherche géologique et

minière et ensemble on va s'intéresser on va se pencher sur des matériaux et

des équipements sportifs sur trois types d'équipement sportifs donc on a d'abord

la boule de curling ensuite on va parler des terrain de tennis et dans un troème

temps on parlera de la médaille ce que vous avez autour du coup Blandine alors on va commencer avec le curling euh je

rappelle pour celles et ceux qui qui nous regardent hein le curling vous savez c'est ce fameux euh sport qu'on

joue sur la glace avec donc une grosse boule en pierre on n dit pas plus pour l'instant on va découvrir exactement ce

qui se cache à l'intérieur alors le but est simple he on applique une petite impulsion et on doit laisser la boule

glisser toute seule sur la glace jusqu'au centre d'une d'une cible bien définie alors Nicolas quelle quelle

pierre compose la la boule de curling donc cette boule fait environ 20 kg et

d'un point de vue de roche c'est un granit un granit écossé ok jusque là rien de

rien d'extraordinaire granite ok mais comme vous le dites il vient d'Écosse ce granit et c'est ça sa particularité

exactement en fait pour les boules de curling il y a une seule carrière au monde qui fournit ce type de pierre en

particulier on peut citer une seconde carrière au pays de gale mais bon voilà mais principalement il y a une seule un

seul endroit où est extrait ce type de roche donc ce que vous êtes en train de me dire c'est que on a en face de nous un objet très rare et très précieux donc

on va on va on va y faire attention alors ce granit s'est formé il y a 60 millions d'années environ pour quelle

raison à à cette époque donc 60 millions d'années on est encore au Crétacé comme époque donc les dinosaures viennent de

disparaître de la surface de la Terre et il se passe un événement particulier c'est l'ouverture de

l'Atlantique Nord en fait on sait que les océans naissent et disparaissent au fur et à mesure du temps lié au

mouvement des plaques tectoniques ce qu'on appelle la tectonique des plaques et il y a 60 millions d'années en fait à

cette période là la croûte terrestre est soumise à un étirement va commencer à se briser et ça va avoir pour effet en

profondeur de générer des magmas et ces magmas en fait sont à terme des granites

très bien pourquoi on obtient du granit qu'est-ce qu' fait il y a une une température spéciale comment expliquer

qu'on est du granit spécifique alors pour ce granit là en particulier ça se forme à plusieurs kilomètres de

profondeur en l'occurrence celui-là l'origine c'est le manteau terrestre donc c'est-à-dire sous la croûte

terrestre et en fait ben le magma c'est quelque chose qui est liquide qui va remonter à travers les différentes

couches de la planète via des fractures et parfois elle se retrouve bloquée en

profondeur et tranquillement ça va refroidir donc quand on parle de température c'est plusieurs centaines de degrés Celsus hein et le refroidissement

dure plusieurs centaines de milliers d'années voire millions d'années très bien alors le vous parliez de de

l'Écosse c'est sur une île en par particulier qu'on retrouve ce granit voilà l'île en particulier on peut la

nommer c'est alssakreg donc c'est une toute petite île au large de l'Écosse et il y a

effectivement historiquement une ancienne carrière où on a taillé des boules et on vient exploiter de temps en

temps encore finalement on a découvert et on a inventé le le curling un peu par hasard enfin avec de la chance quoi

c'est parce qu'on est tombé sur du granit qui est qui qui était propice alors justement je voudrais qu'on s'intéresse aux propriétés de ce granit

pour quelle raison on utilise celui-là pour le curling et pas un autre alors sa plus forte propriété à ce granit là

c'est qu'il est extrêmement homogène donc c'est-à-dire qu'il a très peu de défaut autrement dit il n'est pas

fracturé donc il a des propriétés très cohésives l'autre chose aussi c'est que

on parle en géologie il est isotrope c'est-à-dire que n'importe quelle orientation dans l'espace les minéraux

vont être orienté dans la même façon c'est-à-dire que la roche n'a pas subi de déformation donc c'est-à-dire qu'il y

a une homogénéité l'échelle de la roche ce qui est extrêmement important en terme d'équilibre quand il s'agit de

pousser ou de même faire interchoquer entre autres boules de curling et le le le fait aussi que ce soit homogène comme

ça c'est ça résiste mieux aux températures aussi ça c'est c'est aussi intéressant pour le curling alors bon pour la température en tant que telle vu

à la température à laquelle ça s'est formé c'est-à-dire 7800° bon être sur la glace je pense que ça lui fait pas

grand-chose en général alors du granit on en retrouve ailleurs dans le monde he il y en a pas qu'en Écosse où est-ce

qu'on en retrouve alors on peut en trouver en France bien sûr donc ici on peut en trouver à quelques milliers de mètres de profondeur à la plombe Paris

mais sinon bien sûr si on veut le voir de visu il y en a en Bretagne il y en a dans le Massif Central notamment dans le

milevache ou le Limousin on en peut en trouver aussi dans les Sévines on en trouve bien sûr en Corse et on en trouve

dans certaines zones centrales dans les Pyrénées par exemple le massif du Canigou ou encore le massif du

Mont-Blanc dans les Alpes et qu'est-ce qui différencie par exemple le granit de Bretagne de celui de Corse qu'est-ce

alors il peut y avoir bien sûr l'âge exa et aussi également le contexte de formation d'un point de vue géologique

certains sont liés à un étirement de la croûte alors que d'autres peuvent être lié au contraire à la collision entre

deux plaques et ce qui fait qu'en fait on va avoir des chimies différentes et donc des minéraux différents qui vont

créer toute une tint de famille et de diversité de granit ouais on a aussi des couleurs différentes he alors les

couleurs exactement il peut y avoir des granites extrêmement clair donc ça on peut en trouver en Limousin par exemple

et là en l'occurrence on a plutôt un granit assez foncé et son ça c'est lié en fait à la nature des minéraux que

l'on trouve dedans et à la chimie de ces minéraux là et alors ce granite si spécifique qu'on trouve en Écosse est-ce

qu'on pourrait le retrouver ailleurs dans le monde alors pour ses propriétés on va dire mécaniques cette carrière là

est vraiment réputée comme étant la seule à l'heure actuelle par contre en terme de contexte géologique qu'on

disait tout à l'heure par rapport à l'ouverture de l'Atlantique Nord ces granit là ont des cousins on va dire en

Irlande du Nord également encore au pays de Gall ou encore carrément au grosenland d'accord donc effectivement

en fait quand les les continents se sont séparés et que la mer est apparue en fait les les les les la géologie les les

le comment dire le le contenu des couches géologiques c'est réparti de chaque côté c'est ça en fait les les

continents se sont trouvés séparés par la naissance de l'Atlantique mais au départ faut voir qu'ils étaient voisins

en fait côte à côte donc c'est pour ça qu'on retrouve de part et d'autrre de l'Atlantique des roches de cette nature

là qui ont le même âge alors bien sûr le le granit on trouve pas sous cette forme là dans la nature là il est façonné pour

le le curling et ça suit des règles très précises he une boule de curing alors effectivement c'est très normé donc j'ai

pas les chiffres en tête mais en terme de dimension et de poids pour pouvoir effectivement être à pied d'égalité sur

le le terrain j'ai envie de dire glacé du curling très bien bon bah écoutez on a compris beaucoup de choses sur le

curling maintenant on va s'intéresser au tennis au terrain de tennis alors on l'oublie souvent mais ça fait aussi partie des équipements sportifs et pour

l'occasion on va s'intéresser au stade de Roland Garos puisque c'est là-bas que vont se dérouler les les compétitions de

tennis pour les Jeux Olympiques et paralympique 2024 et alors contrairement

à ce qu'on pourrait croire le sol de Roland Garos est assez spécifique et sa

sa spécificité c'est notamment sa couleur sa couleur ocre anneesophie je vous laisse m'expliquer d'où vient cette

couleur alors donc là vous voyez on a une reconstitution de la composition d'un terrain de tennis en TER battu et

donc ce que vous voyez ce qui lui donne sa couleur pas si caractéristique de couleur orangée ocre ne tient en fait

qu'à une couche d'un à 2 mm en surface c'est vraiment superfici c'est vraiment la première couche he tout à fait juste

en surface donc on a une couche de 1 à 2 mm et c'est de la brique pilée la brique

qu'on trouve sur les TR de maisons tout simplement exement exactement et vous voyez en dessous on a une colonne donc

là la la maquette est pas totalement à l'échelle normalement on a une colonne d'environ 80 cm de hauteur on trouver

des des superpositions de différentes couches alors il y a une petite histoire quand même derrière l'utilisation de de

la brique pilée d'où ça vient cette idée d'utiliser la brique pilé alors donc en fait le le l'invention des cours de

tennis en terre batue date d'environ 1880 auparavant le tennis éétait

pratiqué sur du gazon et en fait les les donc il y a deux frères qui se sont rendus compte que jouer au tennis sur la

Côte d'Azur en plein été le gazon était extrêmement sec donc c'est à ce moment-là ils ont eu l'idée d'utiliser

une autre surface pour pouvoir jouer sur cette surface toute l'année très bien alors vous le disiez donc c'est une

couche très superficiel hein la brique et au total le la couche de du terrain de tennis ça fait combien de centimètres

donc au total on fait 80 cm d'accord du haut au bas et donc là on voit qu'à l'intérieur donc c'est composé de de

plusieurs couches est-ce que vous pouvez nous les décrire alors donc si on part du du bas vers le haut euh donc on

commence on a une couche de calcaire très grossier d'accord de 15 à 20 cm qui

va permettre en fait de drainer l'eau au-dessus on va avoir une couche de calcaire un petit peu plus fin qui va

participer également à ce côté drainage et au-dessus vous voyez alors ici on a

un niveau qui est marron qui est composé donc soit de pzolan c'est-à-dire une

roche volcanique vous voyez on en a ici des des petits échantillons c'est une roche qui est extrêmement poreuse est-ce

que c'est ce qu'on utilise aussi dans les les pots de fleurs quand on fait du du jardinage tout à fait et on l'utilise pour les mêmes propriétés c'est-à-dire

sa porosité qui va lui permettre de stocker de l'eau et de la restituer en cas de en cas de besoin donc cette

couche de scori peut être ou de ou de pzolan peut être emplacée également par du mchefire c'est-à-dire des résidus de

central d'incinération au-dessus de cette couche on va avoir une couche de calcaire plus

fin et là elle joue quel rôle celle-là alors celle-ci elle va permettre en fait

de maintenir une plasticité du sol et au-dessus donc cette couche très

fine de terre batue de de brique pilée alors aujourd'hui la la la la couche de

de terre batue de brique pilé elle a aussi d'autres avantages pour les sportifs lesquels par exemple

alors un des intérêts d'utiliser cette brique pilée c'est d'avoir un gros contraste de couleur entre la balle de

tennis qui est jaune et la brique pilier qui est orange mais elle permet aussi d'avoir de pouvoir faire des glissades

par exemple donc en fait les joueurs de tennis professionnel qui vont notamment

être être performants sur les terrains de terre batue vont pouvoir développer des techniques de justement de glissade

du fait de ces différentes couches qui vont pas pouvoir utiliser sur d'autres surfaces telles que le synthétique très

bien et alors il y a des des joueurs qui s'en sortent mieux que d'autres on citera notamment Raphaël Nadal alors

merci pour pour cet aspect sur les terrains de tennis de ronand Garos pour la petite anecdote à l'occasion des Jeux

Olympiques ça n'accueillera pas seulement les compétitions de tennis ça accueillera aussi les compétitions de

box alors on va passer maintenant à un autre type de matériaux un autre

équipement sportif ce sont les médailles le symbole du sport on peut pas passer à côté et donc Blandine c'est vous qui

allez nous en parler donc comme vous le savez il existe la médaille d'or d'argent de bronze et finalement la

composition et pas forcément celle qu'on pense alors qu'est-ce qui compose de ces médailles alors effectivement il faut

savoir que tout d'abord la médaille d'or elle est constitué principalement d'argent et elle vient être plaquée par

6 g d'or juste en plaquage ils sont un peu arnaqués en fait les sportifs c'est

une PL léèement et donc effectivement on retrouve quelques traces de cuivre

beaucoup d'argent et un petit peu d'or après on va voir la médaille d'argent qui elle est composée principalement

d'argent et de cuivre et puis on retrouve la médaille de bronze qui est en fait du laiton qui est composé de

zinc de cuivre et un petit peu d'éint parfois jusqu'à 0,5 % et on est surtout

sur des médailles qui qui pèsent de 500 à 400 g voilà très bien alors en fait ce

sont des alliages c'est ce qu'on appelle des alliages les mélanges de métaux comme ça est-ce que vous savez combien on va en distribuer de médailles au

cours des Jeux Olympiques et quelle quantité ça représente de métaux alors il faut savoir que pour les jeux

paralympique et les Jeux Olympiques on a à peu près 50000 médailles qui vont être distribué alors j'ai pris mes petites

notes ouais oui av raison parce que effectivement on a 25 on a

2535 médailles olympiques qui vont être distribuées contre 2411 médailles pour les paralympiques et ce qui va

représenter au total 9,7 kg d'or 1780 g

d'argent et 800 800 kg de cuivre zinc ça

fait ça ent quand même des grandes quantités surtout qu'on sait que les métaux et certains métaux précieux sont

quand même indispensables notamment pour la transition énergétique ça c'est ce sur quoi vous travaillez Blandine oui

tout à fait alors l'argent l'or le cuivre et le zinc sont des métaux qui sont utilisés pour leur propriétés

notamment dans tout ce qui va être stockage d'énergie donc les panneaux voltaïques l'éolien on va les retrouver

aussi dans tout ce qui va être la connectique et puis on va les retrouver également dans

tout dans tout ce qui va être électromobilité avec les voitures électriques très bien et alors

actuellement est-ce que ça rentre en compétition avec la demande alors on a fait des petit exercices les 800 kg de

de cuivre correspondent environ à l'équivalent de 10 voitures électriques

en cuivre contenu ce qui est relativement modeste mais mis bout à bout au nombre de compétitions qui peut

y avoir effectivement ça peut représenter un petit budget mais bon c'est quand même restreint par rapport

comparatif de la société et et de manière plus générale comment quelle est la demande en en métau actuellement

alors sur les métaux de la transition énergétique on a beaucoup de demandes les demandes sont croissantes

exponentiellement pour la plupart des métaux notamment pour le cuivre qui est un métau classé comme stratégique par

l'Europe et effectivement on va avoir besoin de plus en plus de ces métaux avec le changement de parc automobile

avec le développement des panaux voltaïques et cetera dans le futur donc ça va être une une augmentation

croissante donc il y a un enjeu pour trouver des nouvelles sources comment on fait alors pour les nouvelles sources il

faut faire des étude métallogénique où effectivement nous en tant que géologue on va essayer de déterminer et de

prédire certains endroits géologiques ou sur le globe où on peut retrouver ces ces métaux et puis si on on peut faire

une étude pour évaluer le potentiel de production de ces sites pour pouvoir en

extraire le le plus possible et de manière le plus responsable possible alors pour éviter de de prélever trop de

métau dans le milieu naturel il y a une initiative originale lors des Jos de Tokyo qui a été utilisé pour fabriquer

les médailles est-ce que vous pouvez nous raconter alors c'est c'est très intéressant effectivement le projet Tokyo metal Project qui a eu qui s'est

qui a été lancé pardon en 2017 par le comité d'organisation des j avait pour but de de collecter un ensemble de

smartphone d'ordinateur afin de de construire enfin de recycler ces ces ces

ces tis pour créer des médailles qui soient complètement recyclé recyclé pour l'ensemble des compétitions et il faut

savoir que à partir de ça de cette initiation ils ont reçu presque 50000

tonnes de de matériaux à recycler et qu'ils ont pu effectivement produire les médailles pour les GO pour de manière

recyclable voilà très bien alors je reviens à notre demande en Méau pour la transition énergétique le recyclage

c'est pas le la la seule solution enfin on va pas s'en sortir avec ça effectivement c'est une des solutions

elle fait partie de celle qu'il faut étudier mais elle n'est pas une réponse en soi puisque comme je viens de le

préciser la demande est croissante et que l'ensemble de du recyclage possible ne peut pas compenser l'ensemble des

demandes sur l'ensemble des métaux que l'on peut avoir et sur le développement technologie qui sont à venir également

très bien alors on parle des médailles mais je voudrais qu'on parle aussi d'un autre symbole du sport c'est c'est la

coupe la coupe du monde de foot en particulier et alors contrairement à ce que qu'on pourrait croire elle est

creuse c'est exact Nicolas je vous laisse peut-être me dire comment vas-y

vas-y comment évoluer ça sa forme au cours de l'histoire alors effectivement elle a évolué au cours de l'histoire

puisque vous savez qu'au nombre de on va dire de victoires est attribué au pays

au bout d'un certain nombre de fois la la coupe alors celle à l'heure actuelle elle est principalement composée d'or

mais pas complètement en fait c'est aussi un système d'alliage avec d'autres métaux que l'or et effectivement quand

on connaît la densité de l'or c'est 20 fois plus lourd que l'eau euh on pourrait pas voir les footballeurs la

porter ou la brandir puisqu'elle fait à peu près 6 kg à l'heure actuelle et si c'était effectivement entièrement

constitué d'or donc non creuse elle ferait plusieurs dizaines de kilos OK et l'autre chose aussi c'est que Blandine

devant elle a un petit caillou vert on appelle ça de la malquite et pour les personnes qui ont en tête la Coupe du

monde de football il y a deux petits iser ver voilà on a des images on va montrer on a des images pour voir la

Coupe du monde mais effectivement il y a un petit lis r ver c'est ça à la base en bas à la base et c'est typiquement en

fait voilà voyez les deux petits lis vert mais en fait c'est cette Malakite donc qui est un minéral dont on extrait

notamment le cuivre dont Blandine a largement parlé et qui participe notamment à la transition énergétique

est-ce que est-ce que c'est bien raisonnable encore d'utiliser des métaux comme ça si précieux pour pour les

coupes du monde ça n'a pas d'impact d'un point de vue c'est comme tout à l'heure pour les

médailles vis-à-vis de l'industrie automobile c'est en rapport ce n'est rien en fait alors si on veut en

apprendre plus où est-ce qu'on peut vous retrouver là à l'occasion de de la Fête de la Science alors on est juste on est

juste derrière le plateau et effectivement on a un jeu de loi pour que tous les enfants et les grands

enfants puissent venir jouer et découvrir les géosciences c'est un grand jeu de loi au sol c'est ça exactement et

alors qu'est-ce qu'on peut apprendre avec ce jeu de lois on peut apprendre les métiers des géosciences les

spécificités de du sol et du sous-sol et euh et apprendre quelques anecdotes coursillantes sur l'histoire de la Terre

très bien et ben écoutez merci à tous les trois merci d'être venu et nous avoir présenté les matériaux dans le

sport on regardera les les prochaines compétitions sportives sous un autre œil on va retrouver laorine qui va nous

parler de football justement n'est-ce pas Lorine euh tout à fait mais de football virtuel c'est

[Applaudissements] parti je suis avec Fran Multon que je

Le football en réalité virtuelle, avec Franck Multon et Valentin Ramel d'Inria

retrouve cette fois-ci pour une simulation de football alors je rappelle vous êtes chercheurs à lineria c'est

bien ça jusque là on bon exaement ça vous nous avez déjà présenté une simulation de box vendredi dernier et là

vous êtes venu avec une simulation de football on est en train de voir ils sont en train de se mettre en place juste derrière vous quel est l'objectif

de cette simulation là alors quand on est gardien de de football il y a plein de compétences qu'on doit développer on

doit développer des compétences physiques on doit développer des des compétences cogni pour savoir quel choix faire et aussi des compétences

perceptives et savoir repérer les adversaires préparer comprendre le terrain comprendre le jeu qui est en

train de se faire la stratégie qui est en train de se mettre en œuvre pour pouvoir contrecarrer ce que va faire l'adversaire ou faut imaginer on a 20

joueurs qui arrivent devant nous avec un ballon qu'on doit arrêter et il faut qu'on soit capable de savoir où sont les

joueurs même à notre gauche qu'on a peut-être pas vu depuis 5 minutes c'estàd que quand on débute si on demandait à chacun d'ici de de suivre un

match on va suivre celui qui a le ballon ouis on va regarder à droite on va il va partir sur la droite on va le suivre on

va mettre son attention visuelle dessus et on va complètement oublier ce qui se passe à gauche et si ça se trouve à gauche il y a une situation de jeu hyper

compliqué qui est en train de se mettre en place il suffit d'une passe et une passe et là on découvre malheureusement qu'on est pas du tout dans la bonne

situation pour arrêter le le but donc vous vous avez crit une simulation pour pouvoir affiner et améliorer une

compétence en particulier c'est comme ça que ça marche le sport de niveau c'est améliorer chaque petit détail exactement c'est comme quand vous faites de la

préparation physique par exemple vous entraînez votre corps à subir physiquement des contraintes là on va

faire une simulation qui va permettre d'entraîner la prise d'information l'anticipation de ce que fait l'adversaire et la perception de son

environnement c'est une une souscompétence qu'on isole de tout le reste et donc c'est surtout la j'imagine

la vision périphérique qu'on va essayer de développer exactement c'està-dire que là aujourd'hui on va vous le présenter

sur un casque de rété virtuel qui limite un peu le champ de vision mais dans la vraie expérimentation va dans une salle imersive qui fait 12 m de large 4 m de

haut avec des retours visuels sur les côtés donc on a 180 de champ de vision qui sont pris et on peut vraiment

travailler sur la vision périphérique et là on va pouvoir effectivement entraîner les personnes à ne pas suivre celui qui

a le ballon à se concentrer sur le milieu de l'environnement et suivre dans la vision périphérique ce qui se passe

être capable de dire ce joueurl il est à tel endroit ce jouurlà il est à tel endroit à tout moment du jeu alors pour

l'occasion on a un volontaire qui a bien voulu se prêter au jeu sur votre stand il vient d'être briefé par Julien sur

comment marche cette simulation ma merci d'avoir accepté de faire cette simulation alors Julian je te laisse

démarrer peut-être avec lui cette simulation donc là on nous désigne des joueurs c'est les joueurs à suivre avec

les petites flèches jaunes c'est ça voilà donc dans le casadre de cette simulation on a trois personnages qui sont indiqués par des flèches jaune et

donc le le but de mail ça va être de suivre leur comportement et leur déplacement ok très bien donc on va lancer une séquence alors pour ça on va

déjà le l'équiper avec des capteurs sur les sur les pieds parce qu'en fait on a trois niveaux de difficulté donc le premier niveau de difficulté ce sera

sans sans contrôler la la balle et ensuite on aura des scénari va falloir

que tu as il y a pas la balle dans le il y a pas la balle dans la simulation on voit juste les joueurs qui vont se déplacer il va falloir retrouver à

postériori où sont passés les joueurs qu'on avait repérés au début ex donc dans cette simulation dans cette démo là

on va on n pas de balle ensuite on va essayer un nouveau scénario avec ma on verra si s'il arrive donc une balle qui

circule sur l'équipe moi je l'ai déjà tester la simulation j'ai le plaisir de la faire hier effectivement le premier

niveau on trouve ça relativement accessible on se dit bon bah c'est dans mes cordes j'ai une bonne vision périphérique je suis prête à être

gardienne de foot bon dès qu'on a rajouté la balle je vous avoue que j'ai très vite perdu le fil donc là on voit

ma qui regarde ses pieds c'est bon il a des belles chaussures de foot on va pouvoir essayer un coup tu es prêt ma ok

donc là on a les joueurs qui sont en rose P et en bleu pâ qui sont désignés par des flèches dès que vous lancez

l'animation donc on voit les joueurs qui se déplacent voilà donc là on simule le

déplacement d'une vraie éipe de foot he c'est vraiment des capteurs une simulation qui a été prise en direct et

là maintenant je vais demander à Mel de Me sélectionner de me montrer avec son trur TR qui ont été sélectionné qui ont

bougé donc là ou ce que disait Julien vous avez vous êtes allé capter un vra derrière ok c'est bon

effectivement pour récupérer donc les les déplacements des joueurs sur le terrain donc tu te souviens bon ma ne

souvient plus du dernier bon bon bah premier niveau mal compliqué VO donc là

on va regarder si tu avais la bonne réponse voilà donc là tu as le score parfait 3 sur TR bravo Mael félicitation

je vais te lancer une nouvelle une nouvelle simulation alors est-ce qu'on a un ballon non alors pour revenir sur le

sur le l'acquisition d'un déplacement de joueur parce que comment ça passé on a

on a capturé en fait avec des des vidéos en fait on peut traquer la position des joueurs en 2D sur le terrain des des

deux équipes et donc on récupère cette trajectoire et on peut comme ça donner un scénario à chacun des joueurs qui

sont là pour suivre exactement ces trajectoir là et on rejoue une scène de jeu réelle qui s'est passé pendant une

compétition pendant un match et et et donc le le gardien se retrouve dans une situation où il est immergé en en

immersif dans quelque chose qui ressemble à un terrain avec quelque chose qui ressemble à des joueurs et des vraies trajecttoires de joueur alors là

les joueurs on voit qu'ils sont quand même un petit peu différents que des vrais joueurs on est plus sur du des petits joueurs de baby

foot ça c'est voulu parce qu'en fait si on met une animation complète avec un rendu complet on va venir en fait

surcharger d'information l'environnement et on vient travailler une autre une autre compétence et là on veut juste la

compétence de suivi de trajectoire parce que c'est quand même plus simple de suivre des joueurs quand ils ont chacun un peu leur identité propre celui-là il

a des cheveux différents de l'autre mais c'est aussi beaucoup plus compliqué parce que parce que on a plusieurs joueurs qui ont des formes différentes

alors que là on veut juste suivre des bleus et des rouge OK et c'est plus facile àon c'est un autre exercice on

essaye maintenant avec on on a retrouvé un ballon je te redonne la parole Julien et ma sur ce scénario là on a bien un

ballon donc Maë pourra le ballon se trouve sur la gauche et donc on a la même chose donc sur ce scénario là on va

lancer l'appli et tu vas tu vas essay nous retrouver les trois les trois ah oui le ballon on le voit il est juste à la gauche dans les pieds d'un joueur

rouge ok c'est parti ma donc tu suis bien le le ballon du du

regard et ta vision périphérique devrait faire le travail faire le travail pour

la position des des joueurs ah oui c'est plus dur avec le

ballon effectivement alors en fait d'un point de vue fondamental le fait de rajouter une nouvelle tâche qui est de

suivre le ballon et de l'intercepter fait que on appelle ça la double tâche et d'un point de vue cognitif c'est

comme un ordinateur il s faire un nombre d'opérations par seconde et on lui demande là de prendre une partie de ses ressources pour suivre le ballon et donc

ça veut dire qu'il a moins de ressources pour suivre les autres joueurs donc ça devient plus difficile quand à conduire et qu'on a un milliard de choses à

penser on est épuisé après 2 he de conduite exactement et donc là l'idée de ces souscompétences c'est d'être capable

de les débloquer les unes après les autres on s'entraîne à une une fois qu'on a débloqué une on va débloquer une autre de plus en plus difficile alors

verdict sur cette simulation on a les résultats de Mael donc effectivement on va peut-être pas l'embaucher au stade René demain en tant que gardien il aura

certainement une autre fonction dans le dans le stade on est on est à combien on en a zé sur TR ouais bon je comprends

non mais je je dirais rien j'ai fait pareil hier merci beaucoup est-ce que tu veux essayer peut-être une simulation de

coup franc si on att temp peut vous on peut vous laisser tester une simulation de coup franc qui est assez impressionnante aussi ces simulations là

elles sont testées par des joueurs professionnels oui tout à fait alors on les développe en collaboration avec eux

c'est qu'à un moment donné le les questions elles viennent souvent du monde du sport il y a un questionnement par exemple ici sur ce qu'on vient de

voir qui venaient des entraîneurs et des gardiens qui disaient bah moi voilà j'aimerais j'aimerais qu'on m'entraîne sur cette compétence là sur ce qu'on va

voir juste après c'était aussi une question du terrain qui était de dire lorsque j'ai un coup franc j'ai la question de savoir où placer le le le

mur et combien de joueurs je mets dans le mur et ça quand on le fait en vrai bah on sait pas trop parce que les

conditions changent tout le temps en fait puis il faut recruter aussi il faut garder avoir des avoir des joueurs qui soient là pendant en réité virtuel on va

pouvoir répéter 15 20 50 fois le même tir en changeant juste le mur de position et voir si on a des meilleures

performances ou pas statistiquement alors est-ce qu'ils ont des meilleures performance les joueurs qui ont utilisé vos simulations vous le savez ça c'est

une grande question en fait ce qui est très difficile dans notre domaine c'est comme une compétence est décomposée en

sous-compétence quand on on travaille une souscompétence on sait pas à la fin quel impact ça a réellement sur la le

score globalou parce que vous avez des pistes quand même pour pouvoir objectiver c'est alors on a quand même des informations des remontées par

exemple des entraîneurs qui nous disent que sur ce qu'on a vu tout à l'heure sur la perception périphérique ils observent

que les joueurs changent de comportement après avoir vécu cette simulation quand ils vont sur le terrain d' au début le

gardien qui va débuter en P par exemple il va avoir ce comportement gestuel de

suivre tout ce qui se passe et dès qu'il s'est entraîné on se rend compte que la stratégie change complètement il est

beaucoup plus immobile beaucoup plus statique donc il est il a compris en fait qu'il pouvait prendre de de l'information périphérique donc ça on

sait que c'est gagné on sait que la compétence est acquise et elle est transférée sur le terrain par contre on peut pas traduire ça en il va arrêter

plus de bus de but parce que il suffit que l'autre en face soit meilleur oui et ça c'est extrêmement multifactoriel

exactement Julien est-ce que c'est bon pour vous de votre côté pour lancer la simulation de coup franc Maë tout va

bien est-ce que ma a dit ça va pas c cette simulation là aussi elle est

utilisée par des professionnels au stade riné au tout à fait elle a été développée en collaboration avec eux c'était benoî ctille en fait qui nous a

beaucoup aidé à développer cette parti qui était le gardien du stade Ren qui a été gardien remplaçant de l'équipe de France et donc grâce à lui on a pu

effectivement rentrer dans ce domaine professionnel et derrière l'entraîneur des gardien de but aujourd'hui nous fait

confiance et continue à travailler avec nous sur ces deux simulations là ils ont un grand écran comme ça dans leur lieu

de formation alors en fait nous on leur met à disposition notre grand écran à nous donc on les accueille chez nous régulièrement donc on a un contrat avec

eux voilà et euh ça vous déplait pas de recevoir quelques t intéressant on peut

prendre des autographes en passant c'est pas mal et ce qui est intéressant c'est que la démo que vous voyez là sur le coup franc elle elle peut se faire avec

le casque là pour le coup on peut aller chez eux dans une salleou il a besoin de pas grand chose un peu d'espace quand

même pour pas se jeter dans les me mais sin c'est bien oui parce que il se

jette vraiment par terre quand Ilou ça c'est une des premières choses qu'on a apprise aussi c'est quand on a fait cette première simulation avec des pros

ils ont tout de suite sauté et nous le mieux le sol était en béton et donc on a entendu on s'est dit bon faut aller

investir dans des tapis va mettre des tapis on aé acheter des tapis voilà bon là ma va peut-être pas se jeter par terre je ne sais pas c'est peut-être un

footballeur aguéri on va voir ça tout de suite c'est bon alors du coup ma on l'a réembauché comme gardien de but

finalement parce qu'on voudraitest au tir but pason déjà on va te demander de placer ton mur par que c'est quand

même important alors tu vas nous dire droite

ou gauche

gauche c'est bon comme ça c'est bon alors du coup on va tirer un

coup Vy bravo c'est un un bel

arrêt arê on va faire un deè d'un point de vue fondamental une des grosses

questions c'est est-ce que là je dois laisser le M sachant que il permet de bloquer le

ballon le type deapp qu' va faire et j'ai un compromis à trouver sur la position du mur pour me

permre vient de foncer dans Juli un peu plus loin

là tu peux faire tu pouris tendre le micro à notre volontaire lui

demander un peu ses sensations attention je suis là ma alors ne te jette pas par terre question est-ce que c'est réaliste

est-ce que tu te sens à l'intérieur de ce stade de foot de ce stade de foot oui je me sens franchement dans le stade de foot et c'est c'est vachement parce

qu'on sent vraiment tout petit en fait là-dedans et on a l'impression qu'on a énormément d'espace alors que il y a le mur juste à côté c'est pas un risque

effectivement là vous on a vu la démonstration de foot il y a de jours c'était la démonstration de boxe nous

avvez parlé aussi sur le plateau de relais 4 x 100 m de gymnastique dans tous les sports aujourd'hui on fait de

la simulation c'est devenu un un un passage obligé mais aujourd'hui on voit quand même un engouement de plus en plus

fort qui est lié à la démocratisation des casques de réalité virtuell qui sont beaucoup moins chers les les simulations

sont aussi beaucoup plus faciles à faire avec tous les outils qui ont été développés autour du méaverse et cetera ça a permis d'alimenter en logiciel donc

c'est beaucoup plus facile aujourd'hui d'avoir un avatar par exemple de l'animer c'est beaucoup plus facile d'avoir un casque de réalité virtuelle

avec des manettes donc ça ouvre des perspectives après il y a des la grande question qui est derrière c'est comment

on fait cette simulation pour qu'elle soit utile ou et il faut surtout pas faire chercher à reproduire la réalité

fidèlement des fois comme là par exemple on isole un petit bout un tout petit morceau on est pas en train de faire un

FIFA on fait pas un match complet on fait pas et on fait pas un jeu on fait on fait pas un jeu fait un jeu sérieux

fait un jeu sérieux c'est ça comment la France se positionne aujourd'hui dans

les liens justement entre entre science et Sport et notamment les simulations dans le sport est-ce qu'on est leader

sur le sur ce marché là alors on est très bien placé il se trouve que pour pour parler de ma chapelle donc àin RA

on a investi dans ce domaine là et c'était un gros Paris en 2000 donc début des années 2000 ça fait plus de 20 ans

donc à cette époque là la réalité virtuelle n'était pas du tout celle qu'elle est aujourd'hui donc c'est un vrai Paris donc c'est il fallait déjà

démontrer en fait au monde du sport que ce qu'on faisait en réité virtuel ça avait du sens on avait travaillé avec

avec le handb à l'époque sur la le gardien face à des tireurs dans une

situation de penalty et on avait pu démontrer que le comportement du gardien dans la réalité virtuelle était le même

lorsqu'il était dans le réel c'était la même chose les personnes le vivent tel quel ils ne modifie pas le comp ils

savent qu'ils sont dans une réalité virtuelle ils savent que c'est une simulation avec des avatars et surtout qu'à l'époque en 2000 les avatars étaient moins jolis ouout mais malgré

tout leur comportement est exactement le même donc ça nous permet de dire c'est donc un bon outil pour analyser leur

comportement et et l'améliorer puisque ça va stimuler les mêmes systèmes de

prise de décision de prise d'information est-ce que avec l'arrivée des Jeux Olympiques à Paris ça a boosté un peu

votre activité bien avec les les les Jeux Olympiques en fait la France a mis on en a parlé hier sur avant-hier sur la

table les projets PPR sport de ha niveau avec 20 millions d'euros qui ont permis effectivement de bah de booster les

choses et surtout ce qui est très important est ce qu'il faut retenir de ces projets c'est non seulement les avancées scientifiques mais c'est

surtout le rapprochement des communautés sport et sciences parce que depuis des années le des STAPS par exemple qui est

très connu sciences et technique des activités physiques et sportives dans les universités travaille avec le monde sportif mais c'est extrêmement difficile

parce qu'on n pas dans le même discours on n'est pas sur les mêmes temporalités quand un entraîneur vient nous voir il a envie d'avoir une réponse dans les 15

jours 3 semaines et nous on lui met une thèse de 3 ans donc ça marche pas on on n pas le même langage et c'est très

difficile et donc on on a avec ces PPR sport on a mis en place un moyen de

dialoguer avec ces avec le monde du sport on s'est rapproché on a trouvé des langages communs on a trouvé des moy

humain qui font le lien entre les deux et ça c'est très important donc des ingénieurs qui connaissent le sport et

l'ingénéri faut trouver les bons profils exactement et bon ça ça se fait rare et donc on a aussi parallèlement à ces

projets là des formations qui ont ouvert on a une àen mais il pas pas que àen spécialisé dans cette cette double

compciplinarité exactement et donc on a par exle leur digport l'école universitaire de recherche qui prend des

gens qui viennent par exemple de mécatronique de dat qui prennent des gens d'informatique et de STAPS et qui vont leur faire

travailler la compétence complémentaire je prendre un exemple très simple si vous voulez faire du Data science pour le foot si vous faites du Data science

vous êtes très fort en data science vous allez sortir des statistiques qui n'intéressent pas les joueurs de foot potentiellement ça peut mais

potentiellement si vous êtes dans le monde du sport vous avez envie de statistiqu mais vous savez pas comment les calculer et donc en faisant cette

formation pluridisciplinaire on produit en fait des ingénieurs qui vont être capables de faire ces interfaces et sur

les en le monde de la recherche un des élé for du monde de la recherche c'est la coopération entre les équipes que

soit nation mais aussi international le foot enfin le foot Paron le sport c'est l'inverse c'est plutôt la compétition

c'est des clubs au sein d'un même pays et puis c'est carrément des pays qui s'affrontent sur les Jeux Olympiques comment on fait pour coopérer avec

d'autres équipes quand on travaille avec des joueurs qui ne veulent pas partager peut-être leur données alors ça c'est

une vraie difficulté mais en fait on arrive nous internationalement à travailler sur des méthodologies sur des

techn et cetera et là internationalement il y a une grande coopération qui s'est mise en place h par contre quand on

vient travailler avec les féd les données elles restent à l'intérieur elles sortent pas bien Endou donc vous arrivez à décorréler les technologies en

elles-mêmes de la manière dont on les exploite donc la technologie on peut partager la manière dont on l'utilise

c'est plus difficile bon vous l'avez dit un petit peu il y a besoin de beaucoup de monde désolé il y a pas de souci vous

avez besoin de beaucoup de monde pour faire évoluer ces ces simulations et faire évoluer ce domaineelà les liens

avec le sport vous avez toute une équipe ici vous avez d'ailleurs des super t-shirts pour l'occasion et vous avez il

y a normalement un il est là Valentin Ramel qui est juste là qui va nous rejoindre alors Valentin bonjour et vous

vous êtes en thèse dans le même laboratoire que frankck oui c'est ça alors vous sur quel sport vous travaillez chacun sur sport alors moi

c'est sur le cyclisme du coup ok c'est quoi ton objectif alors l'objectif donc c'est de repérer en fait les paramètres

dans le mouvement des cyclistes qui permet de caractériser en fait le lancement d'une attaque ouais ok euh

pour ensuite créer des situations en réalité virtuelle ou réalité augmentée donc c'est les attaques notamment les

attaques de de de vélo quand est-ce qu'on démarre quand est-ce que c'est le bon moment pour démarrer comment anticiper ce que les autres cyclistes font devant ou ouais en fait l'idée

c'est par exemple quand vous êtes en échappé voilà il peut y avoir deux trois cyclistes qui se suivent euh le deuxième

par exemple va lancer une attaque et lui le troisème va vouloir suivre cette attaque donc ce qu'il va falloir faire

pour lui c'est de repérer en fait l'instant où le deuxième va déclencher son attaque pour réagir très vite en

fait et se mett essayer de repérer des éléments très fins dans l'attitude du joueur devant qui vont nous permettre de

même presque inconsciemment de se dire là je sens qu'il y a une attaque qui va qui va se faire oui voilà tout à fait ok

très bien et alors comment tu t'es retrouvé à travailler sur ce domaine là toi c'est via le sport ou alors via la technologie alors via le sport

principalement parce que j'ai fait un une licence et un master en STAPS à l'université de r d'accord donc St c'est

l'université du sport on dit classiquement s du sport que du sport c'est de la biomécanique c'est la

biomécanique de la physiologie de la psychologie OK et c'était une volonté de

te retrouver à travailler sur la simulation quand est-ce qu' à quel moment tu t'es dit c'est c'est ça que je veux faire bah à la fin de mon Master en

fait donc en STAPS je me suis dit bah j'ai envie de travailler dans la recherche euh et bah travailler avec le

numérique m'intéressa également du coup je suis parti en fait compléter ma formation par un Master 2 en

informatique d'accord ok ah oui tu as quand même rajouté une formation purement informatique oui ça c'est

important aussi de bah de recruter des jeunes et d'avoir des jeunes qui font des testes qui font avancer cette

science oui c'est c'est essentiel parce que à un moment donné il faut des des forces vives pour développer des idées

avoir des idées neuves suivre les évolutions technologiques et effectivement alors ce que dit pas

Valentin c'est que il est aussi cycliste donc et très souvent quand vous allez voir un petit peu sur les stand les les

les doctorants qui sont dans dans les différents domaines ils font du sport ils sont intéressés ils sont passionnés

et et on arrive à attirer des gens qui sont passionné d'un sport et qui ont envie d'apporter à leur discipline ce

qui le cas de Valentin et il y a beaucoup de doctorants comme ça et nous c'est vraiment important qu'on ait ces forces vives parce que on peut pas tout

faire tout seul en tant que chercheur on est sur 10000 projets et il faut à un moment donné être comment on dit les mains dans le cambouille ou être à la

paillasse comme on dit au niveau physiologie pour pour aller préparer les choses il faut des gens comme Julian par

exemple pour développer des des des systèmes informatiques complexes il faut des gens comme Valentin qui savent qui

sachent les exploiter pour que ça parle au domaine du sport il faut aussi des gens en psychologie en sociologie les

les sciences humaines et sociales sont très importantes dans ce domaine là parce qu'elles doivent nous aider à comprendre l'acceptabilité de ces

technologies qu'est-ce que les gens attendent de ces technologies qu'est-ce que ça change disciplinaire on a beso

besoin de toutes les forces pour avoir une approche complète dans le projet RVA par exemple vous avez des gens en neuroscien et en psychologie dont le

travail c'est de comprendre en quoi ces technologies change le comportement des entraîneurs la vie des entraîneurs le quotidien c'est pas seulement la

personne qui qui teste la simulation mais c'est tout la côté qui peut changer aussi qu'est-ce que ça change dans le système dans la perception qu'on a de ce

système là en fait d'entraînement merci beaucoup merci Valentin merci Franck merci Julien et merci ma de de s'être

porté volontaire et vous et chez vous je vous laisse avec Fred en plateau Fred de

quoi tu vas nous parler c'était impressionnant Lauren ce que vous nous avez montré mais on va peut-être faire

mieux on va vous proposer un entraînement sportif sans les mains sans les pieds sans casque virtuel uniquement

avec avec la tête vous allez voir c'est surprenant on y

[Applaudissements] va bon évidemment pour atteindre le plus

Neurofeedback, le sport cérébral, avec Margaux Izac et Camille Jeunet du CNRS

haut niveau les sportifs sentraîne physiquement mais il s'entraînent aussi

mentalement par exemple en s'imaginant faire des mouvements mais comment savoir si ces exercices mentaux sont efficaces

et bien c'est tout l'objectif des entraînements neurofedback dont nous

allons parler maintenant alors pour tout comprendre sur ce sport cérébral j'ai le plaisir d'accueillir Camille Junet

bonjour Camille bonjour vous êtes chargé de recherche au CNRS et vous travaillez à l'incia c'est l'Institut de

neurosciences cognitives et intégratives d'akiten c'est à Bordeaux tout à fait oui à Bordeaux voilà

oh ma chère marine je vois que nous

allons faire des petits exercices avec ton cerveau merci de te prêter au jeu et juste à côté de toi il y a margaot Isaac

alors je sais pas par où je commence margaot parce que sportive très sportive championne de boxe thaïlandaise c'est

bien ça ça marche ça marche pas si ça marche ça marche tu vois thaïandaise

c'est ça et et également alors tu es diplômé en éducation sportive et en

sciences techniques des activités physiques et sportives c'est ça tu es doctorant tu es en 2è année de thèse et

vous travaillez ensemble on va dire ça comme ça avec Camille justement sur le projet de neurofeedback exactement

Camille qui est ma directrice de thèse bon alors pour bien comprendre le neurofeedback he quand même parce que pas tout mélanger on va prendre les

choses par le début Camille euh on va parler d'abord d'imagerie

motrice visuelle c'est quoi ça tout à fait alors les athlètes en plus de leur

pratique physique font aussi de l'imagerie motrice c'est-à-dire qu' imagine faire les mouvements sans bouger

il y a deux types deux grands types d'imagerie motrice le premier l'imagerie motrice visuelle consiste simplement à à

s'imaginer une personne soi même une tierce personne en train de faire le mouvement moi alors par exemple je va m'entraîner entraîner mon coup droit de

tennis je bouge pas comme ça je ferme les yeux ça m'aide un peu et là je suis en train de faire des coups droits ça ça

c'est de l'imagerie visuelleàdire c'est comme si vous vous voyez juste en face

d'une caméra d'une vidéo en train de réaliser le mouvement d'accord je me vois en train de faire le mouvement ok

exactement alors ensuite on va avancer un peu tout à fait l'imagerie motrice

kinesthésique alors alors là ça va être l'étape du dessus où en fait au-delà de

juste se voir on va carrément ressentir les sensations comme si on faisait le mouvement les sensations de pression de

température de contraction musculaire ah oui on va essayer de ressentir tout ça comme si vraiment on envoyait une

commande motrice sans faire le geste au final d'accord donc il faut vraiment avoir la sensation vraiment comme si on le

faisait mais on le fait pas on ressent dans le corps aussi tout à fait alors c'est pas facile bah oui

c'est ce que j'allais dire margaot quand même un petit commentaire là-dessus parce que vous vous pratiquez

ça il faut il faut une habitude il faut être formé à ça ou pas avec la pratique

effectivement c'est rendu plus facile mais pour ceux qui pratiqueraient pas ou peu ou qui trouveraient l'imagerie

motrice difficile ce qu'on peut faire c'est ce qu'on appelle de imagerie motrice progressive donc on va commencer par exécuter le geste donc par exemple

vous avez pris l'exemple du tennis donc on va prendre sa raquette et on va s'exercer à faire des coups droits puis

progressivement on va faire le mouvement avec un peu moins d'amplitude jusqu'à par exemple s'asseoir poser sa raquette

être immobile et se remémorer les sensations qu'on a ressenti pendant ce geste d'accord c'est un travail

progressif hein quand même pour vraiment bien réussir à le faire voilà exactement ok mais alors tout ça c'est bien joli

mais il faut savoir si c'est efficace ou pas c'est là que ça intervient le neureedback tout à fait alors en fait la

l'imagerie motrice c'est déjà pratiqué globalement par les athlètes et il y a des preuves scientifiques qui montrent

que rien que le fait de s'imaginer faire des mouvements permet d'améliorer la précision voir la force ou la souplesse

lors des mouvements et ce parce que rien que le fait de s'imaginer faire un mouvement permet de solliciter des

réseaux cérébraux qui sont similaires à ceux qui sont sollicité pendant l'exécution motrice d'accord quand on

pense faire un mouvement par exemple et bien le lui il réagit comme si on

faisait réellement le mouvement c'est ça en quelque sorte oui c'est très similaire alors attention par contre selon le type d'imagerie ah oui c'est

pas pareil c'est-à-dire que si l'on fait de l'imagerie purement visuelle on va surtout solliciter le cortex visuel qui

est à l'arrière du cerveau d'accord si maintenant on fait de l'imagerie kinesthésique on ressent les sensations

là on va solliciter le cortex sensorim moteur qui est cette bande de cerveau entre nos deux oreilles ici et qui est

aussi la bande de cerveau qui est sollicitée quand on fait les mouvements même c'est le même c'est à peu près le

même exactement donc c'est ça qui nous intéresse on veut inciter les athlètes à faire de l'imagerie kinésthésique pour

solliciter au mieux leur cortex sensor moteur et optimiser le gain de performance motrice d'accord mais c'est

pas si simple que ça il faut quand même du matériel sous la main donc vous vous développez un protocole et puis des

cobail marin il faut aussi et vous développez un protocole en laboratoire

il consiste en quoi alors en fait c'est vrai que ce que j'ai pas précisé c'est que les évidemment n'importe qui d'entre

vous quand on fait de l'imagerie motrice on sait pas ce qui se passe dans notre cerveau donc on a beau essayer d'adopter telle ou telle stratégie on n pas de

feedback on a pas de retour sur ce qui se passe dans notre cerveau d'où l'intérêt du neurofedback qui consiste à

mesurer l'activité cérébrale des athlètes en temps réel pendant qu'ils font de l'imagerie motrice de manière à les informer de quelle zone cérébrale

ils activent pendant l'imagerie motrice donc ça a quatre avantages un on objective la performance pour l'athlète

et le coach on lui dit quelle zone est activée de on le guide c'estàdire qu'on lui dit quelle stratégie adopter pour

solliciter au mieux le cortex sensor moteur 3 on peut suivre sa progression et 4 on peut le motiver parce que mettre

un athlète s'asseir comme ça et juste imaginer c'est pas toujours facile sans feedback là nous on propose sous forme

de jeu ce qui permet Deah garder de maintenir la motivation de l'athlète en plus c'est ludique donc l'expérience

qu'on va faire maintenant c'est ce que vous faites en labo c'est exactement ça c'est à peu pr ce qu'on va faire ce

qu'on fait en labo en version un petit peu plus courte parce que sinon vous serez là pendant 3 He avec nous ce sera un peu long oui donc là le principe

c'est que Marine elle est installée en face de l'ordinateur on lui a installé un casque électroencéphalographique sur

la tête donc un casque EEG qui permet de mesurer les courants électriques générés au niveau de son cerveau voilà donc là

on voit à l'écran vous pouvez voir le public on voit à l'écran le retour ce que Marine a sous les yeux alors on

attend 2 secondes avant de lancer juste l'idée c'est que avant de commencer

avant de venir sur scène ce qu'on a fait c'est qu'on a calibré le système tout le monde chacun chacune d'entre nous a une activité cérébrale différente donc il

faut entraîner d'abord l'ordinateur à reconnaître ce qui se passe dans le cerveau de marine quand elle est au repos d'accord maintenant que ça c'est

fait en fait ce qu'on va pouvoir demander à Marine c'est de faire de l'imagerie motrice donc de s'imaginer en

train de faire des mouvements et elle va voir ce qui se passe dans son cerveau en temps réel sur l'écran donc vous voyez

qu'il y a deux informations vous voyez le petit cerveau qui est sur la gauche en fait ce cerveau il a deux zones

particulièrement intéressant qui sont illuminé le cortex exactement le cortex sans Sori moteur en vert c'est celui

qu'on veut que Marine module et le cortex visuel à l'arrière du cerveau qui est en rouge d'accord donc marine elle

peut moduler son cortex visuel mais on veut surtout qu'elle module son cortex sensor moteur d'cord en plus de ça on

lui donne une indication de performance donc vous voyez le ballon qui est situé au-dessus du panier l'idée c'est qu'au

départ avant l'ESS il est trop gros pour rentrer dans le panier si Marine module correctement son activité qu'on détecte

cette modulation le ballon va rétrécir et à la fin de l'essai il passera dans le panier si elle on ne détecte pas bien

là pour le coup le ballon rebondira et elle aura pas de point d'accord on y va alors on y va tu peux

dire qu'il y a les 10 secondes repart

oui donc là on va lancer un enregistrement et pour le départ marine doit simplement fixer l'écran sans

bouger parce que si elle bouge même simplement dans les mâchoires ça aura un impact sur les signaux et nous ça rendra

compliqué la détection des modulations donc je vais lancer

l'enregistrement il faut pas des conditions de concentration particulière parce que là il y a beaucoup de monde il

y a bah c'est peut-être pas on va dire que c'est pas les conditions optimales mais on l'a déjà fait ça ça peut marcher

ça peut marcher donc là il y a 10 secondes où on va laisser marine se concentrer essayer de faire abstraction de tout ce qui se passe autour d'accord

donc on on va rappeler qu'est-ce qu'elle doit faire en fait dans sa tête elle

doit s'imaginer en train de faire un lancerfan de basket ouais et essayer de faire en sorte de moduler au mieux son

cortex sansor moteur pour avoir le plus de verre possible et le ballon le plus petit possible donc là elle est toujours dans la phase de

concentration là maintenant ça va démarrer dès qu'on voit la barre verte ok ça démarre là elle imagine là ça veut

dire qu'elle est en train d'imaginer elle se concentre sur son et vous voyez qu'elle s'en sort très très bien alors

elle arrive pas encore à faire de manière très stable h mais en moyenne elle a réussi donc ça

lui fait un point bravo attention ça recommence on l'a déconcentré là ok ok

donc là vous avez vu sur le début de l'essai elle y arrivait pas trop mais sur la fin elle arrive à faire quelque chose de très stable super marine un

deuxè point on recommence une trème

fois ok donc là elle va y arriver ça va ê très bien ce que je vous propose c'est

de faire un dernier essai vous allez voir on va augmenter la difficulté tu peux mettre à de parce que comm marine y

arrive bien en fait il faut imaginer qu'on a l'activité au repos la marine pour avoir un feedback positif il faut qu'elle module disons de ça par rapport

à son activité au repos comme elle est super forte et bien on va lui demander de moduler de ça pour avoir le même

feedback positif donc on va voir si elle y arrive toujours avec avec cet

aspect ok ok elle est vraiment très forte

elle a jamais fait je précise ça passe on peut continuer à discuter voir

si margaot elle met un seuil carrément plus haut tu peux mettre à 4 ou 5 on va voir si là quand même on

arrive donc ça c'est l'exercice que vous faites avec des sportifs actuellement

Dansou alors c'est ça ah ça y est on a réussi à la faire louper donc en fait ce qu'on fait avec

les sportifs on a créé cette expérimentation dans un but d'optimiser le protocole de neurofeedback pour les

sportifs en fait l'un des enjeux cruciaux ça va être d'une part de cibler les activités cérébrales les plus

pertinentes pour optimiser l'efficacité et d'autre part de savoir quel feedback on donne aux athlètes pour que ils

apprennent le mieux possible il y a plein de sortes de feedback qui sont possibles nous on propose c'est deux donc le feedback le cerveau c'est ce

qu'on appelle un feedback explicatif puisqu'il indique à l'athlète pourquoi il y a arrive ou il arrive pas et le le

ballon qu'on voit audessus là c'est un feedback évaluatif on lui donne juste une indication de sa performance et bien en laboratoire on va utiliser un casque

de réalité virtuelle avec à l'intérieur un night tracker pour regarder où est-ce que l'athlète porte son regard pendant

l'entraînement ça nous permettra de savoir qu'est-ce qu'il considère comme étant l'information la plus importante

et en fonction de son profil on pourra après personnaliser les entraînements à chaque alète d'accord mais est-ce que ça veut dire qu'on peut aussi essayer de de

changer le mode de fonctionnement du cerveau s'entraîner autrement alors

notre idée est vraiment pas de euh d'avoir une quelque sorte sorte de d'opage ou de changement grâce à la

technologie il faut vraiment voir le neurofeedback comme une montre connectée si vous voulez ou la montre connectée si

vous mettez juste votre montre et ben il va rien se passer par contre si vous entraînez avec votre montre elle va vous donner des indications sur vos capacité

physiologique et cetera qui vont vous permettre d'adapter votre entraînement et d'adapter vos stratégies le neurofeedback c'est pareil on fait de

l'imagerie motrice dans tous les cas avec cette technologie là on peut optimiser les stratégies d'imagerie

motrice pour l'athlète pour le coach pour trouver les meilleures stratégies d'accord un petit témoignage marine

est-ce que ton micro est bien allumé d'ailleurs non il marche pas voilà alors explique-nous un petit peu ce qui s'est

passé pour toi dans ta tête tiens prends le micro ouais bah comme comme on m'a

dit j'essayie de bien me visualiser de bien ressentir le le lancer c'est assez dingue parce que que j'ai l'impression

de juste penser donc ça a pas l'air d'être un truc énorme mais le fait de voir vraiment les zones s'activer on en

il y a une preuve concrète que je suis en train de penser de manière précise donc c'est assez bleuvant mais tu l'avais tu l'as jamais fait avant ah non

non c'est la première fois qu'on met ça sur la c'est la première fois mais on t'a pas dérangé tu étais concentré quand même alors c'est bon il y a du monde

c'est pas hyper facile mais faut réussir à faire abstraction ouais et qu'est-ce que tu ressens alors au moment où bah

j'ai comme une sensation dans les bras comme si j'étais vraiment en train de lancer mais il bouge pas mais comme si

les muscles allaient se contracter en fait ça fait un peu ça ça c'est assez dingue mais en général oui parce que

choisi la bonne cobaille hein parf c'est vrai merci beaucoup marine alors bon je

disais quand même il faut des équipements particuliers il faut un casque quand même donc voilà tout cela

écoute relativement cher votre objectif à vous c'est de sortir du labo pour

confier des équipements comme ça à une dizaine de sportifs oui alors je peux

laisser margaot parler parce c'est son sujet de thèse donc elle va vous expliquer ça fait parti du sujet de thèse alors voilà exactement donc en

général ce qui se fait beaucoup c'est de développer une solution puis de la donner au grand public mais nous ce

qu'on aimerait faire c'est développer une première version la tester sur donc comme vous disiez une dizaine d'athlètes

et un petit peu sonder les athlètes sur ce qu'ils pensent de la solution donc un petit peu leur acceptabilité leur

utilisabilité et moi aussi enfin nous de notre côté on travaille aussi sur

comment leur donner ce feedback donc là vous pouvez voir par exemple sur cette expérience il y a deux types de

neurofeedback un qui est plutôt qu'on appelle évaluatif donc ça c'est le ballon et donc là l'athlète c'est s'il a

réussi ou non mais c'est tout alors que par exemple le cerveau c'est ce qu'on appelle un feedback explicatif parce

qu'il vient expliquer pourquoi on a réussi si le lancer ou non c'est-à-dire

qu'on a effectivement créé des modulations qui ont permis de lancer le ballon dans le panier ou pas donc en

fait en fait ce qu'on fait dans notre approche dans le laboratoire c'est vraiment de partir des besoins des athlètes au lieu de créer une solution

en laboratoire et d'essayer de la transférer ce qui peut amener à ce qu'elle soit jamais utilisée on essaie de vraiment partir des besoins des

athlètes leur fournir la solution avec notre expertise scientifique et puis après d'itérer avec eux de manière à

concevoir des systèmes qui sont le plus adapter possible à leurs besoins et à leurs attentes mais à chaque fois il

faut que vous adaptiez aussi le logiciel en fonction du sport pratiqué comment ça se passe non parce que en fait on ne

mesure pas avec ce genre de technologie on ne peut pas savoir quel mouvement exactement est réalisé ce qu'on peut

savoir c'est quelle zone du cerveau est sollicité donc en fait ça peut s'adapter à à peu près n'importe quel sport mais

l'imagerie motrice est particulièrement utilisé dans les sports disons où il y a des gestes stéréotypés le lancerfan en

basket décorer de de danse des plongeons et cetera parce qu'il va falloir essayer de répéter de la manière la plus précise

possible et la moins variable possible le même geste d'accord est-ce que vous

en profitez de travailler sur le sujet pour utiliser le feedback aussi margaot alors Act avec le sport avec la box oui

je pratique l'imagerie motrice mais comme on disait actuellement c'est plutôt à un stade recherche c'est tout

récent que il y ait des casques qui soit commercialisé et accessible mais du coup ça permettrait

effectivement de d'optimiser potentiellement les gains que m'apporte l'imagerie motrice ou- Arve àuer

oui alors il existe pas mal d'études scientifiques en fait le neurofeedback c'est pas nouveau ça date des années ça

datent des années 90 et les premières études scientifiques datent des années 90 donc on a aujourd'hui beaucoup

d'analyses qui montrent l'efficacité du neurofeedback pour améliorer la performance sportive et

aussi oui on fait un petit jeu de micro j'ai un micro qui marche plus il y a un micro qui marche plus je vais rester à

côté de vous ok donc euh il y a en gros il y a beaucoup d'études qui montrent

que le neurofeedback permet d'améliorer la performance mais ces études sont assez inégales parce que on n pas encore

ciblé suffisamment bien les marqueurs eg les marqueurs cérébraux à optimiser et que on n pas fait suffisamment d'efforts

pour développer des entraînement qui soit adapté donc nous euh vraiment notre objectif c'est aussi de travailler sur

ces deux aspectsl d'accord je disais en début d'émission quand même qu'effectivement faut continuer de de s'entraîner physiquement et puis c'est

peut-être plus plaisant mais c'est combien de temps on pourrait y passer normalement un sportif il pourrait y

passer combien de temps et qu'est-ce que ça lui apporterait ça lui éviterait déjà de se déplacer pour aller au stade ou

sur le ring de box effectivement alors la pratique est nécessaire et

primordiale je ne pourrais pas devenir Mohamed Ali juste en m'imaginant faire de la boxe malheureusement mais oui

c'est sûr que actuellement donc on fait l'imagerie motrice mais ça ça nous permettrait de savoir ce qui se passe

dans notre cerveau et optimiser les stratégie la question

c'était combien de temps on pourrait l'utiliser raisonnablement puisque vous vous êtes sportif comment vous voyez les

choses alors il y a plusieurs façons de l'utiliser il y a des sportifs qui vont dédier une grosse heure par exemple dans

leur journée à cette pratique d'autres qui vont plutôt le faire un peu avant l'entraînement pendant après avant de se

coucher mais actuellement on n pas les données qui nous permettent de dire qu'il faudrait pratiquer 5 minutes ou 1 heure

ou quoi mais c'est pour ça que nous on travaille du coup avec chercheurs athlètes et entraîneurs pour essayer de

trouver des expériences qui Perm qui nous permettrait potentiellement d'adapter ses temps et d'optimiser

l'efficience de ses entraînements alors pour terminer parce que c'est quand même

intéressant là on parle de de de l'utilisation pour les sportifs mais il y a des utilisation aussi très utile

pour des personnes par exemple qui ont fait un AVC ou pour les personnes qui

ont la maladie de Parkingson c'est ça aussi ce que vous développez tout à fait tout à fait donc au sein de notre équipe

on a trois grands projets effectivement sport pour laavc pour la maladie de Parkinson donc je vais vous détailler un

tout petit peu pour l'utilisation qu'on fait pour les personnes qui ont eu un accident vasculaire cérébral donc très

fréquemment les personnes qui ont fait un AVC ont des séquelles motrices notamment souvent une paralysie ou une

de mobilité du bras par exemple gauche et dans ces cas-là le thérapeute va demander au au patient d'essayer de

bouger et en même temps il va mobiliser son bras le problème c'est que le thérapeute ne peut pas savoir exactement

quand est-ce que le patient essaie de bouger donc la mobilisation du bras n'est pas synchronisée avec la tentative

de mouvement avec le neurofeedback on arrive à détecter comme je vous le disais tout à l'heure les modulations d'activité dans le cortex sensor moteur

quand la personne essae de bouger et donc on peut lui fournir un feedback synchroniser avec sa tentative de

mouvement et ça ça permet si vous voulez en quelque sorte de clore la boucle sens motrice donc de faire croire au cerveau

qu'il a réussi à bouger de renforcer la plasticité synaptique et donc de

renforcer d'améliorer la récupération motrice et on commence là-dessus des essais alors il y a déjà eu beaucoup

d'études là-dessus euh on a des preuves maintenant de l'efficacité de cette approche par rapport à une thérapie

classique mais ce n'est pas encore adopté dans les cliniques il y a beaucoup de raisons à cela euh des

aspects techniques des aspects aussi d'acceptabilité des aspects de moyens de formation des soignants et donc nous

dans l'équipe on trava notre projet exactement on travaille vraiment sur cette acceptabilité qu'est-ce qu'il faut

mettre en œuvre pour permettre de sortir du laboratoire d'accord et bien écoutez merci beaucoup c'est passionnant en tout

cas merci Camille merci margaot merci marine aussi pe vous applaudir

voilà et on va retrouver tout de suite laorine sur le

forumou vous avez du mal à faire du sport on va essayer de comprendre pourquoi vous êtes pas trop motivé c'est

[Applaudissements] parti rebonjour à tous je suis avec

Rester motivé avec PsychoCoach, avec Margarita Anastassova du CEA

Margarita anastasova vous êtes chercheuse au CEA vous êtes psychologue et ergonome et grâce à vous il se

pourrait qu'un jour nos applications de sport ou de iinté soient parfaitement calibrées pour nous maintenir motivés

alors je pourrais peut-être enfin respecter mes bonnes résolutions mais pour le moment vous travaillez dans un cadre très précis c'est la rééducation

après des AVC alors comment ça se passe c'est des gens qui ont été rééduqués à l'hôpital et qui ensuite rentrent chez

eux racontez-nous tout à fait donc c'est des gens qui commencent leur rééducation à l'hôpital qui arrive à un niveau de

performance motrice assez bon mais qui souvent une fois rentrée à domicile ne

respecte pas les bonnes résolutions comme tout le monde en fait comme beaucoup de personnes euh et parce

qu'ils ont des exercices à faire chez eux à suivre tout un protocole pour gagner regagner en mobilité soit ils ont

des exercce à suivre soit ils doivent bouger en fait donc marcher euh sortir

euh et c'est ce n'est pas toujours très évident pour eux d'ailleurs vous avez développé des outils pour pouvoir

justement les suivre à domicile et savoir avoir vraiment de pouvoir objectifier de pourir objectiver euh ces

ces résultats là et savoir si effectivement ils ont du mal à les suivre vous avez développé notamment une semelle connectée c'est ça donc ça

permet de suivre les mouvements comment ça marche tout à fait c'est une semelle qui comporte des capteurs inertiels et

des capteurs de pression donc on arrive à suivre combien il marche et aussi

comment il reporte la charge sur un pied sur une jambe ou une autre ah oui parce qu'il il y a des

subtilités dans la marche tout à fait s'ils sont paralysés après la VC ils ont tendance parfois à reporter la charge

sur le membre 10 donc sur l'autre membre pas le paralyser ce qui crée des complications alors un AVC touche pas

que les jambes ça peut toucher tous les membres vous avez aussi pour ça développé des pour les membres supérieurs vous avez développé une

orthèse de main qui capte elle la pression qu'on met dans les doigts tout à fait donc quand le bras ou la main

sont paralysé euh les patients en fait ont tendance à trop serrer la main donc

parfois oui ça devient crisp en fait dispastique c'est ça tout à fait en dispastique

et du coup ça peut créer des des problèmes encore donc ce qu'on voudrait

voir c'est déjà combien il bouge le bras parce que ça c'est important aussi et également combien la spasticité comment

la spasticité évolue donc il y a des petits capteurs au bout de chaque doigt sur cette orortè donc on l'enfile comme

un gant en fait c'est ça tout à fait tout à fait donc en plus en fait les patients sont souvent habitués à porter

des orortèes comme ça mais sans capteur donc nous on a ajouté des capteurs en

plus pour un service en plus d'accord et alors est-ce que vous avez des résultats sur ces données que vous avez pu

récolter effectivement les patients ont du mal à suivre les recommandations des médecins tout à fait donc à la longue

les patients ont du mal à suivre ou certains patients ont du mal à suivre quand même une majorité

euh c'est plus de 50 % plus de la moitié oui oui plus en fait souvent les

résultats de nos études également de la littérature montre autour de 60 70 % des

person avec des maladies chroniques qui ne suivent pas les recommandations Ahou d'accord de manière générale il y a des

études qui ont été fait sur des patients souffrant de maladie chronique et là on a donc 60 à 70 % c'est ce que vous

disiez qui ne respecte pas les recommandations en population générale on a une idée aussi des du suivi ou pas

de des recommandations alors que on a beaucoup entendu ce weekend notamment sur la sédentarité le fait de devoir bouger ça les gens non plus les respecte

pas au quotidien donc en fait il respectent un peu mieux donc ça dépend

des pays mais par exemple en France on est autour de 25 à 30 % des gens qui n'ont pas d'activité physique mais une

grande parti ont quand même une activité physique 66 % qui ont une seule activité

et une trentaine de pour qui ont deux activités sur une année d'accord alors en regard de ces dispositifs que vous

avez développé pour suivre ces personnes à domicile vous vous avez développé une application au CEA c'était quoi l'idée

derrière cette application donc l'application était développé pour poigner justement ces

dispositifs pour voir en fait comment les attitudes des personnes évoluent une

fois les dispositifs utilisés donc l'objectif est d'utiliser des réponses à des

questions issu de questionnaires psychologique validé pour voir comment

les gens prennent une décision de s'engager dans un comportement bénéfique pour la santé à quelle phase ils sont à

cette de cet engagement par que ce que vous dites c'est de décider qu'on va pas se mettre à à prendre des bonnes

résolutions c'est vraiment conscient comme décision oui c'est conscient et c'est pas un processus ça se passe pas

comme ça facilement la personne passe par plusieurs phases de décision donc

des phases où elle a plus besoin de d'information des phases où elle a plus besoin d'encouragement ou des phases où elle

rechute malheureusement donc elle a besoin de d'être motivé remotivé pour pouvoir réengager une

activité physique parce que derrière l'idée c'est ce que vous disiez de d'avoir des messages adaptés d'avoir une application qui s'adapte à chaque

personne c'est ça ce serait juste des messages qui s'affichent ça on peut imaginer d'autres choses euh donc en

fait c'est une application qui permet aussi une meilleure connaissance de soi en répondant aux questions on comprend

aussi mieux ses propres raisonnement et également avoir des messages adaptés à la personne et à la phase de prise de

décision mais juste avec quelques questions on est capable de connaître une personne de savoir qu'est-ce qui la

motive ça paraît étonnant il faut il faut j'imagine un questionnaire de de 100 questions pour avoir une idée ou

comment on fait donc l'application se base sur plusieurs questionnaires des questions des questionnaires qui portent

sur les valeurs de la personne sur les attitudes envers le risque par exemple est-ce que on a plus tendance à prendre

des risques y compris des risques pour sa propre santé euh des questionnaires

qui essae de voir sur comment prend une décision est-ce que on est influencé par

les autres plus ou par sa propre motivation ce qu'on appelle la motivation intrinsèque donc il y a plusieurs

questionnaires le problème c'est que plus il y a des questions moins les gens sont motivés pour répondre ah oui il y a

une balance fine à trouver mais aujourd'hui vous êtes capable de nous dire combien de questions sont nécessaires pour que vous puissiez faire

le le le profil motivationnel je sais pas si on peut appeler ça comme ça d'une personne euh là on est sur quand même

effectivement une centaine de questions mais on essaie de réduire et d'avoir voir des informations qui sont

collectées aussi d'une manière automatique sans que les personnes puissent nécessairement répondre à ces

questions par rapport à son mode de vie tout simplement commououi par rapport à l'utilisation du téléphone par rapport

vous pour récolter des données sur d'autres applications tout à fait ok alors concrètement c'est quoi les

facteurs de la motivation qu'est-ce qui nous influence à à prendre une décision à la tenir donc ce qui nous influence en

fait en gros on peut dire que la motivation peut être soit interne donc Intrinsec ou

extrinsec influencé par des facteurs externes donc si c'est interne ça dépend

souvent de l'intérêt il faut varier aussi donc vous avez un exemple de de

motivation ex intrinsèque pardon de facteur intrinsèque c'est ça nous plaî tout simplement c'est ce que vous disz

c'est aussi un trait de caractère il y a des gens qui sont plus motivés parfois à faire des choses que

d'autresok pas làdus ou sa propre satisfaction aussi en fait pour certaines personnes la satisfaction tion

ou la valeur qu'ils donnent eux-mêmees à une activité plus importante que par exemple ce que disent les autres d'cord

alors que quand on a une motivation extrinsecte c'est plutôt en fait

qu'est-ce que qu'est-ce que disent les autres est-ce que j'ai reçu une récompense de mon enseignant de mon

conjoint de et quand on fait du sport par exemple pour je sais pas pour perdre du poids ou parce qu'on se trouve plus

beau quand on est plus musclé ça c'est intrinsèque ou c'est extrinsè parce que c'est pour nous mais en même temps c'est défini par des normes de société ça

dépend ça dépend en fait de la personne il y a des personnes qui sont plus influencées par ce que disent par

exemple les médias et d'autres personnes qui sont plus influencées par le fait que elles vont voir leur poids changer

tous les jours sur la balance et ça vous arrivez à discriminer juste avec des questions oui ça on arrive à le

discriminer avec des questions ok est-ce que vous avez eu des résultats par rapport soit à l'application soit au questionnaires que vous avez mené sur

leur efficacité oui on a eu des résultats préliminaires avec des personnes qui ont eu des les AVC on a vu

que le fait de poser des questions ça les aidait quand même et ce qui les aidait aussi beaucoup c'est d'avoir un

lien avec les professionnels de santé donc onvoyait ces questions aux professionnels et après discuter de tout

ça en rencontre ou parce que à côté de tout

ça c'est aussi du coup une prise en charge qui peut-être plus intense parce que justement il y a ce programme là qui est mis en place et ça ça c'est ça joue

le rô ce lien humain tout à fait plus intense et plus approfondi alors tout ce que vous nous racontez là sur la

motivation le fait de de détricoter un petit peu l'esprit humain pour comprendre no motivation j'imagine que

ça peut être utilisé à des fins un peu moins bénéfiques que ça je pense à nous

faire acheter consommer certaines choses est-ce que c'est une question que vous avez souvent en tête de vous dire là ce

que je produis comme données en tant que chercheuse est-ce qu'elles peuvent servir à des fins malveillantes ou des fins commerciales ou tout à fait c'est

un vrai risque à la fois pour donc du marketing pas très bienveillant ou ou

aussi à des fins politiques euh donc on essaie de prendre ça en compte

et de d'expliquer aussi aux personnes qui utilisent l'application comment

protéger leurs données euh et aussi leur expliquer en quoi c'est utiliser en fait

com comment sont collectés les données quel type de données euh et comment elles vont être après traitées donc on

essaie de faire de l'éducation aussi du patient vous les données là que vous récoltez dans le cadre de cette

application j'imagine qu'elles sont très sécurisées vous ne tout à fait elles sont anonymisées comment comment on

s'assure que ces données là elles vont elles ne vont pas être elles ne vont pas être piratées elles ne vont pas être utilisées pour d'autres fins euh donc

c'est sécurisé et on travaille aussi sur des projets où on va sécuriser encore

plus ce type de données mais je pense que ce qui est important aussi c'est de sensibiliser les personnels même euh sur

les risques qui peut y avoir derrière l'utilisation de ces données vous avez des conseils pour nous alors que ce soit

pour l'utilisation des données enfin pour la protection de nos données mais aussi de pas se faire avoir parfois par certains billets cognitifs de motivation

dans lesquell on peut plonger euh s rend compte oui bah peut-être essayer de voir

effectivement quel type de données on donne surtout dans des applications du type jeux concours ou autre où ça

pourrait paraître très anodin et en fait on collecte beaucoup de données derrière

tout ce qui est photo vidéo et ESS VO qui les utilise qui les collect

comment utiliser les données ensuite et alors vous personnellement qu'est-ce qui vous motive dans votre travail c'est

intrinsèque ou c'est extrinsè c'est plus intrinsèque merci beaucoup margarite

anastasova pour toutes ces explications je vais repasser la parole à Fred qui va s'intéresser aux athlètes féminines je

crois exactement on va s'intéresser au sport féminin et on va voir comment les

certaines recherches scientifiqu peuvent aider ses athlètes bah pourquoi

pas à gagner plus de médailles au prochains jeux olympiques et paralympique c'est

[Applaudissements] parti bonjour Juliana Antero bonjour

Adapter l'entraînement des athlètes féminines, avec Juliana Antero de l'INSEP

vous allez bien très bien ça me fait plaisir d'être là avec vous et ben nous aussi ça nous fait plaisir que vous vous

soyez là vous êtes en train de mener des études passionnantes alors vous êtes chercheuse épidémiologique à

épidémiologiste à linep votre programme de recherche actuelle a pour objectif

d'améliorer les performances des athlètes féminines françaises donc les aider à gagner plus de médailles au jop

comment et bien en essayant de mieux adapter leur entraînement je résume he pour le moment on rentrera dans le détail après en essayant de mieux

adapter leur entraînement en tenant compte de leur physiologie et de leur cycle hormonal bah autrement dit de leur

cycle menstruel on va y venir dans le détail mais alors moi il y a quelque chose en préparant cette intervention

qui m'a complètement surpris j'ai appris que les protocoles qui soient médicaux

nutritionnels d'entraînement qui sont appliqués aujourd'hui aux sportifes

françaises ne sont en fait que l'adaptation de recherches scientifiques

qui n'ont été fait que sur sur des hommes autrement dit les études scientifiques sont basées sur un corps

masculin et ensuite transposé aux femmes sans tenir compte bah des différence à

la fois physiologique ou hormonale quoi c'est incroyable oui tout à fait il y a

beaucoup plus des recherches qui porte chez les sportifs masculins que chez la

sportive et de ce fait les recommandations que nous avons en terme d'adaptation de la charge d'entraînement

des récupération des protocoles de nutrition sont majoritairement basé chez la phys sur la physiologie

masculine mais c'est incroyable parce qu'il y a quand même des scientifiques qui travaillent là-dessus ça c'est une démarche qui est absolument pas scientifique comment il justifie ça

c'est pas une démarche exclusivement française c'est mondial globalement les femmes sont moins étudié que c'est là

soit dans les milieux de sport ou en médecine les femmes sont moins étudiées

que les hommes l'une des raisons évoqué c'est notamment l'influence des

fluctuations hormonal au cours du cycle menstruel ah benah ça devrait être une

raison suffisante justement pour faire des études différentes non tout à fait et c'est ce que nous essayons de faire à

l'incep on investigue l'influence de toutes ces fluctuations hormonales qui

ont lieu au cours du cycle menstruel desportifes pour savoir quantifier quelle est la réelle influence des ces

fluctuations hormonales sur leur performance d'après vous l'absence de

d'études spécifiques sur les femmes sportives comme ça est-ce que ça explique je dis bien en partie quand

même les moindres performances des femmes qu'on peut observer parce que

quand on regarde les médailles en fait on s'aperçoit que les femmes en ont moins que les hommes en proportion et en

particulier en France d'ailleurs il y a une différence des performances entre

les hommes et les femmes cette différence de performances elle est quantifiée des études épidémiologiques

c'est-à-dire on prend plusieurs mesures de plusieurs données et on quantifie les différences en effet il a une différence

d'environ 10 % des performances qu'on compare les meilleurs performeurs hommes

et les meilleurs performeerss femmes ça ça été mesuré sur les derniers Jeux Olympiques et paraolympiques ça ça a été

mesuré au cours de l'histoire olympique mais quand compare ce qui se passe au podium on voit qu'il y a encore un écart

entre le nombre de médailles masculines et le nombre de médailles féminine et c'est ça c'est cet équilibre là qu'on

cherche à retrouver en France particulièrement en France hein d'ailleurs parce que si on prend sur le podium des ou

nations premières en olympisme la

France en France on voit vraiment une différence en effet en anglaterre aux États-Unis en Chine qui sont les les

nations les plus primé aux Jeux Olympiques normalement les podiums il est 50 % représenté par les hommes 50 %

représentés par les femmes en France ça a commencé à changer à Tokyo et on espère que ça sera le cas déjà à Paris

donc vous avez lancé une étude quel est son objectif précisément l'étude que nous avons lancé s'appelle empowerer

dont l'objectif est de comprendre l'influence des différentes phases

hormonales associées soit au cycle menstruel soit la prise d'une

contraception hormonale sur l'entraînement et la performance des athlètes en préparation pour les Jeux

Olympiques donc en fait il s'agit d'identifier un profil hormonal pour chaque sportive et d'adapter son

entraînement ou non en fonction de ça tout à fait la première chose c'est d'identifier si leur cycle et quand je

parle cycle il est important de mentionner que je ne suis pas en train de parler des règles je suis en train de parler de toutes les fluctuations

hormonales qui ont lieu entre une règle et la prochaine c'est ça que c'est les

cycles ce n'est pas que cette partie visible et peut-être dérangeante qu'on voit et donc on on investigue

l'influence de chacune de ces phases pour essayer de comprendre quelle est la meilleure phase pour prendre des muscles

quelle est la meilleure phase pour les entraînements des puissances et pour les entraînements d'endurance ensuite on

identifie ca pour chaque athlète et la première chose aussi c'est d'écarter

tous les troubles du cycle parce qu'on va pas adapter en entraînement un cycle qui a des soucis c'est-à-dire si

l'athlète elle souffre beaucoup elle a trop de douleurs elle a trop des symptômes elle dort mal en ces moments

il faut d'abord corriger tous ces soucis pour ensuite adapter l'entraînement et

l'adaptation de l'entraînement c'est en fait l'optimisation de leur propres

ressources physiologiques c'est-à-dire là où elles sont en mesure de réaliser leur meilleure performance là où elles

sont en mesure de réaliser plus de puissance c'est là qu' on va essayer déplacer plus de séances de puissance

donc votre étude elle porte aujourd'hui sur combien d'athlètes féminines nous avons déjà suivi plus d'une centaine des

sportifes on est à 120 athlètes déjà et le protocole c'est quoi vous leur

demandez de participer de quelle façon alors on a essayé de faire quelque chose qui soit le moins contraignant possible

pour l'athlète parce qu'elles ont pas le temps oui c'est ce qu'on nous dit depuis toujours les sportifs n'ont pas le temps

pas le temps donc elles vont remplir tous les matins on appli où elles vont renseigner leur état de forme de façon

général un questionnaire c'est un petit questionnaire rapide moins d'une minute elles vont remplir si elles ont bien

dormi comment elles se sentent sielles ont des symptômes associé au cycle menstruel sielles ont leur règle pas

plusieurs questions les sportifs de niveau sont déjà habitués à remplir ce type de questionnaires qui on appelle

les monitoring de l'athlète et en parallèle on va collecter leurs données d'entraînement c'est c'està dire si

elles utilisent les GPS on aura toutes les déplacements toutes les vitesses toutes les accélérations si elles

utilisent des capteurs de puissance sur les vélos on va collecter la vitesse l'altitude tout tous les kilomètres

qu'elles l'ont fait et elles vont évaluer la qualité de leur entraînement et lesff pu oui parce qu'il faut faire

la corrélation entre les deux en fait le moment de voilà est-ce qu'il y a des sports qui sont plus difficiles la

performance est plus difficile à évaluer je veux dire pour avoir les résultats scientifiquement oui il y a des sports

que c'est plus facile parce que c'est chronométrable par exemple l'athlétisme on va mesurer la vitesse de l'athlète

tandis qu' un aviron par exemple c'est un peu plus compliqué parce que ça dépend de les conditions de la technique

et puis des conditions extérieures aussi peut-être de l'environnement exement oui et on va faire cette distinction pour

chaque sport pour essayer de comprendre quelle est l'influence de chaque phase

hormonale sur leur entraînement et leur bien-être d'accord et vous leur faites des

prélèvements aussi je crois quelquefis oui pour certaines sportifes on va réaliser des prélèvement salivairire

c'est tout simple elles vont cracher dans un petit tube et on va mesurer là dans leurs salives les principales

hormones féminines c'est-à-dire les estrogènes la progestérone et la

testostérone qui c'est une hormone masculine mais qui est présente aussi chez les femmes et donc on va mesurer C

là au cours du cycle menstruel ou alors au cours de la prise de la pilule pendant tout le cycle CYC ou toutes les

phases de la pilule on suit les les les deux types c'est la question c'est la question que je voulais vous poser les

femmes qui les femmes sportives qui prennent la pilule ell rentrent dans l'étude aussi elle rentre dans l'étude mais on est en mesure d'identifier des

phases hormonales seulement pour celles qui prennent la pilule il font la pose c'est-à-dire et c'est les cas les plus

commun elles prennent la pilule pendant 21 jours elles font la pose des jours ou

4 jours ça dépend mais en ce moment pour comparer ce qui se passe pendant la pause et pendant la prise de la pilule

pour identifier l'impact de cette pilule sur l'activité sportive on va faire un

petit rappel quand même on va revenir en classe sur le rôle des hormones le rôle des

strogènes par exemple d'accord alors je vais faire un schéma rapide ici pour

être plus simple les cycles menstruels commence au premier jour des règles

ensuite il va finir lors des prochaines règles et au cours du cycle menstruel

nous avons globalement quatre phases donc il y a deux phases avant l'événement principal du cycle menstruel

qui c'est l'ovouation et ensuite nous avons deux autres phases après l'ovouation donc au total nous avons

quatre phases la première phase c'est la phase de menstruation la deuxème phase c'est la phase près et au

la trème phase c'est la phase postovouatoire et la 4è phase c'est la phase prémenstruelle et les hormones il

fluctu au cours de ces phases là et il est à savoir que nous avons les femmes

deux hormones qui vont avoir une influence directe ou indirecte sur l'entraînement sportif j'aime faire un

parallèle pour être plus simple que si ces hormones là étaient des superhéroïnes les estrogènes serait la

Wonder Woman parce que la Wonder womanom c'est cette hormone qui va donner la pêche l'énergie qui favorise la

construction des muscles qui favorise aussi la construction du capital osseux

la santé évite les fractures enfin ça évite les fractures ça a un lien avec euh il y a un lien pour éviter les

blessures euh par fracture donc c'est la hor c'est cette hormone là on peut

l'appeler la Wonder Woman et la Wonder Woman elle a un pic avant l'ovouation et

un autre pic après l'ovulation ok ok et puis il a il a un deuxème hormone que si

c'était une superhéroïne serait la BAT pourquoi parce que son action c'est plus

des concentration c'est plus des calmes apaisé donc quand nous sommes en

présence de cette hormone on est plutôt calme c'est la progestérone qui va avoir un pic après

l'ovouationone et ce qui fait qu'il a des profils hormonales différents entre les sportives c'est cette relation qui

nous nous aurons entre la bat et la Wonder Woman parce que si elles sont

bien équilibré les cycles il est très bien ilne c'est vraiment très différent

d'abord le cycle ne dure pas aussi longtemps pour tout le monde cycle dur en moyenne 28 29 jours mais pour

certaines peut durer un peu plus longtemps et pour d'autres va durer un peu moins longtemps et si les cycles

pour les sportives de niveau ce qui se passe parce que certaines auront des cycl qui sont de plus en plus long

jusqu'à ne plus avoir le règle et ça c'est très commun mais mais ce n'est pas normal et et vous savez pourquoi parce

que quand elles ont plus leur règles il va manquer une hormone

qui et donc elles seront plus à risque des blessures elles seront plus à risque

de plafonner leur performance c'est on va essayer d'éviter ok donc le but on a

bien compris le rôle de chaque hormone c'est après de dire pour être très concret bah à tel moment faut

s'entraîner ou pas s'entraîner ou éviter c'est ça l'idée c'est qu'elle soit les sportifs sont en mesure de performer

alors meilleure forme dans toutes les phases de leur cycle donc s'il y a des phases du cycle notamment pour la

plupart des athlètes la phase de menstruation ça pose un problème c'est parce qu'il a des choses qui doiv être

corrigé là-dessus par exemple si l'athlète elle souffre trop si entre si

dans une échelle des 1 à 10 on demande une sportive qu'elle est auon niveau des douleurs elle nous dit 4 5 6

bah il faut voir un médecin parce que ça sera pas possible de bien performer

qu'on a ce niveau de douleurs et donc on essaie de corriger cela mais pour celles

qui n'ont plus ce type de soucis oui là oui là on peut adapter l'entraînement

placer les séances selon leur propre physiologie pour optimiser leur

entraînement d'accord est-ce que ces donnéesl sont transmises aux entraîneurs d'abord ces donnéesl sont transmises aux

athlètes parce qu'elles sont maîtres des l'ORD donné et le but de notre projet c'est de rendre les athlètes autonomes

qu'elles puissent mieux connaître leur propre cor scientifique comment vous arrivez est-ce que les entraîneurs ne vous disent pas dites donc ça me

concerne c'est mon athlète la première chose que nous faisons c'est des r tout anonyme on va rendre en rapport à

l'athlète si elle les souhaite elle partagera avec l'entraîneur dans c'est c'est les cas de la majorité des

sportifs vont partager avec leur entraîneurs et là en ce moment on va discuter de leur cas pour l'adaptation

de l'entraînement d'accord si on résume à la fin parce que c'était très intéressant mais il faut adapter en

fonction c'est vraiment individualisé individuel c'est individualisé donc il y a pas des

recettes magiques du type dans telle phase du cycle il faut faire ceci dans l'autre phase de cycle il faut faire

cela non il faut d'abord comprendre quel est la les risques senti de l'athlète

dans chaque phase différente et après on pourra adapter l'entraînement d'accord

et c'est vraiment très nouveau ce que vous faites c'était pas du tout pris en

compte par les médecins du sport et peut-être même pas par les gynécologues qui s'occupé de sportive oui

malheureusement il manque encore beaucoup d'informations et des formations à Cees sujets parce qu'il a

pas beaucoup des gynécologues formés dans l'influence du sport sur toutout C

question et malheureusement parfois j'ai des sportives qui ne sont pas bien prises en charge mais heureusement à

l'INP nous travaillons avec Carole maîre gynécologue du sport qui est to top et

ben ça va être votre travail dans les mois et les années à venir merci beaucoup Juliana d'avoir été avec nous

merci et on retrouve tout de suite marine sur le forum cette grande

émission est bientôt terminée mais Marine c'est pas une question une raison quand même pour s'endormir tout suite

bah Fred après l'effort on dort on va parler sommeil ensemble c'est

[Applaudissements] parti je suis avec Mathieu Nedelec

L'optimisation du sommeil chez les sportifs, avec Mathieu Nédélec de l'INSEP

bonjour chercheur en physiologie à linsep et on va parler de sommeil et

surtout de l'optimisation du sommeil chez les sportifs de haut niveau alors Mathieu évidemment les sportifs de haut

niveau n'ont pas le même mode de vie que la tion générale qu'est-ce qui différencie la fatigue du sportif de ma

fatigue par exemple alors effectivement ça va être avant tout lié au volume d'entraînement qui va être vraiment très

important chez les sportifs de haut niveau dans certaines disciplines on constate que les sportifs s'entraînent jusqu 35 40 he par semaine donc

effectivement ça va induire une fatigue sur les les différents plans de de l'organisme tout à fait différente de la

fatigue de monsieur madame tout le monde si je peux me permettre et j'imagine que il les sportifs ont certaines

contraintes li aussi à leur pratique qui qui impactent le leur fatigue et leur sommeil oui effectivement on considère

d'une part des facteurs spécifiques au sport ça va par exemple être l'heure des entraînements l'heure des compétitions

les nombreux voyages avec décalage horaire et puis aussi des facteurs de stress non spécifique au sport et qui

concerne la population dans son ensemble vous m'expliquez avant avant cette séquence que certains entraînements en

natation par exemple peuvent être très tôt ou qu'au contraire des matchs de de des de sport collectifs peuvent finir

très très tard et après on a un sommeil qui est perturbé c'est ça oui effectivement pour les pour les nageurs

ça va être les entraînements matinaux hein certains nageurs sont à 6h 6h30 dans dans la piscine donc effectivement

ça ça nécessite un lever très matinal et puis dans dans les disciplines dans les sports collectif ça va être davantage

les compétitions en soirée c'est régulièrement sur le coup de de 21h et pour le coup là ça va conduire à un

coucher et un endormissement très tardif et donc qui dit fatigue différente dit sommeil différent aussi les besoins au

sommeil des sportifs de niveau ne sont pas les mêmes que que ceux des autres oui tout à fait il y a quelques premiers

travaux scientifiques qui tendent à montré que les les besoins de sommeil des des sportifs sont supérieurs à ceux de la population générale et on se

situerait davantage entre 9 et 10h de sommeil par cycle de 24 he contre 7 à 9 he pour un adulte de la population

générale alors évidemment on imagine que un manque de sommeil peut avoir de vrais impacts sur la performance des sportifs

quel sont les quels sont les effets négatifs du manque de sommeil alors le manque de sommeil va impacter différents déterminants de la performance de la

récupération quelques exemples la vitesse de resynthèse des stocks de glycogène va être ralenti la vitess

conséence donc effectivement ça va finalement empêcher des performances brèves explosives dans les jours qui

suivent la vitesse de ciccatrisation des dommages musculaires aussi elle va être ralentie il y a potentiellement un

risque de blessure qui est qui est majoré et il y a enfin aussi un système immunitaire qui est qui est

potentiellement déficient et est-ce que les les effets du manque de sommeil sont les mêmes pour toutes les disciplines sportives vraiment il y en a qui doivent

absolument dormir sinon ils ont des de gros problèmes alors c'est vrai que le manque de sommeil va davantage impacter

les la performance en endurance où effectivement il faut maintenir une intensité élevée sur de de longues

périodes effectivement dans ces cas-là le manque de sommeil va avoir tendance à exacerber la fatigue mentale et du coup

rendre plus difficile l'engagement et la motivation nécessaire pour être performant dans ces disciplines vous parlez d'endurance on pense à quel sport

on pense notamment à la course la course de fond on pense au au triadlon on a

évoqué la la natation donc il y a aussi des des longues distances en natation he par exemple la natation en eau libre donc tout ça c'est des disciplines qui

peuvent être impactées et donc votre objectif c'est tout simplement de les aider à mieux dormir pour limiter les effets

négatifs sur leur performance mais avant de les aider il faut déjà comprendre leur sommeil donc pour ça vous avez

mesuré le sommeil de 800 sportifs à l'INP et vous avez plusieurs outils pour mesurer le sommeil donc vous m'avez

parler d'actimètre par exemple qu'est-ce que c'est ouis donc l'actimètre c'est c'est la montre là qui est sur la la table de chevet donc qui va enregistrer

les les mouvements au cours de la nuit et pour chaque minute passée au lit donc sur la base d'un d'un algorithme qui est

validé scientifiquement la monde va définir est-ce que le sportif il est éveillé ou endormi et on va en déduire différentes variables autour de la

fragmentation de son sommeil le temps d'éveil après initiation du sommeil justement on a ce qu'on appelle un

actogramme juste à côté de nous et donc là comment comment on interprète un document comme celui-ci donc

effectivement la nuit est bornée entre le moment où le sportif s'est couché et le moment où il s'est levé la montre

estime combien de minutes après le coucher il s'est endormi et vous voyez pour chaque minute passée au lit il y a

un recueil de son activité et donc effectivement de savoir si son sommeil est plutôt calme récupérateur ou au

contraire plutôt agité fragmenté donc là si je lis on voit que les lumières se sont éteintes à 23h47 qui s'est endormi

à minuit et il s'est réveillé en fait à 8h24 donc c'est plutôt une bonne nuit

alors effectivement on va s'intéresser aussi à à ce qu'on appelle l'efficacité de sommeil avec un seuil fixé à à 85 5 %

et effectivement ici l'efficacité de sommeil est de l'ordre de 93 % donc c'est une nuit de plutôt bonne qualité

une autre méthode de de mesure reconnue c'est la polysomnographie donc en résumé

on on colle des électrodes sur le le crâne du dormeur qui viennent mesurer l'activité électrique de son cerveau

qu'est-ce que ça nous donne comme information la polysomnographie c'est vraiment la la méthode de référence d'enregistrement du sommeil avec la

mesure de de l'activité électrique du cerveau au cours de la nuit donc on va avoir accès aux différents stades de

sommeil et notamment savoir combien de temps le sportif passe en sommeil l profond le stade N3 c'est un stade qui

est important pour la récupération effectivement c'est c'est notamment à ce momentl que que l'hormone de croissance est sécrétée donc c'est un stade

vraiment déterminant pour la récupération notamment physique de l'organisme justement encore une fois on

a un tracé de polysomnographie alors là ça me parle pas trop quand quand je vois ça mais est-ce qu'on peut dire que là le

le sportif dort bien à quoi on voit comment vous lisez ça donc effectivement écan là c'est c'est l'activité traduite

par les différentes électrodes placées sur les différents endroits de de la tête du sportif et puis là on peut voir

à l'écran effectivement ce qu'on appelle un micro éveil qui dure quelques quelques quelques secondes et qui va

venir fragmenter le sommeil et potentiellement bah empêcher le sportif d'aller vers ce stade N3 ce sommeil lent

profond que l'on recherche donc quand on a un pic c'est un micro réveil par exemple effectivement c'est c'est un

changement d'activité au niveau au niveau cérébral et là effectivement il c'est un micro rveil que que l'on

constate à ce niveau-là et enfin un troisième outil que vous utilisez c'est l'agenda de sommeil donc dans lequel le

sportif vient consigner son ressenti par rapport à sa nuit donc c'est vraiment un ressenti subjectif mais je me demande si

on a déjà plein d'outils pour mesurer son sommeil précisément pourquoi on a besoin de de son avis sur la question

alors c'est c'est c'est une bonne question effectivement un agenda de sommeil est systématiquement distribué

en parallèle des des méthode d'enregistrement et on y insèt plusieurs questions effectivement sur le le

ressenti de la nuit on lui demande quoi par exemple alors on va lui demander est-ce que combien de temps est-ce qu'il

a mis selon lui à s'endormir est-ce qu'il a fait des rêves au cours de la nuit quel est son état de fraîcheur au

matin et effectivement c'est nécessaire d'associer des données objectives et des données subjectives sur le sommeil et

c'est vraiment en compilant les deux qu'on arrive vraiment à appréhander dans toute sa sa complexité le sommeil du sportif alors une fois qu'on a bien

mesuré avec tous ces instruments tous ces outils le sommeil du sportif le but c'est de proposer des stratégies

personnalisées pour optimiser leur sommeil alors au début de cette séquence j'étais sur le lit qui est juste devant

et il a un matelas un peu spécial vous pouvez nous expliquer alors effectivement c'est un un surmatelas

thermorégulant qui favorise les échanges thermiques entre le le dormeur le sportif et le le surmatela l'objectif

c'est de tranquillement refroidir l'organisme notamment sur les premières minutes les premières heures de la nuit

afin notamment de de favoriser la la qualité de son sommeil donc c'est un un surmadelin sur lequel on a fait

plusieurs travaux et que l'on compte continue d'affiner la la méthodologie en

tout cas avec Ben des des études aussi autour de de la charge d'entraînement et du lien avec le le sommeil parce qu'il

est pardon parce qu'il est important de baisser sa température pour bien pour bien dormir effectivement vous l'avez

déjà tous constaté en période de canicule en général on dort un petit peu moins bien donc effectivement il y a un lien étroit entre diminution de la

température corporelle de la température centrale et initiation du sommeil donc effectivement et avec avec ce sur

matelas on perd combien en TER de température combien de j'imagine que ça se joue pas en terme de nombre de degrés mais en dessous alors effectivement de

manière générale il faut perdre de l'ordre d'un demi degr Celsus pour favoriser l'endorbissement et lorsqu'on compare ce type de surmadel avec un

surmadel j'ai envie de dire classique 100 % mousse on constate que la température centrale est moins

importante sur un tel surmadla comparativement un surmadla contrôle alors au-delà des équipements il y a

aussi des des habitudes des gestes à implémenter pour améliorer le sommeil et la récupération des sportifs est-ce que

vous avez quelques exemples quelques conseils à nous donner B oui là actuellement nous développons des des programmes d'éducation au sommeil autour

ben de l'importance de la régularité d'un jour sur l'autre et d'une nuit sur l'autre des rythmes veille sommeil

l'intérêt éventuellement de la sieste lorsqu'on est aussi en en dette de sommeil et puis ben tous les les comportements propices à un sommeil de

qualité que ce soit d'un point de vue nutritionnel du point de vue de la détente cérébrale ou encore de la bonne

utilisation des écrans et des nouvelles technologies alors j'ai déjà entendu que pour pour mieux dormir certains prenaient des

douches glacées ou des des bains glacés est-ce que c'est a un vrai intérêt al dans le milieu sportif c'est vrai que l'immersion en eau froide le bain froid

c'est une stratégie de récupération à part entière donc on cherche à voir dans quelle mesure ça pourrait aussi favoriser le sommeil et puis

sinon plus à viser relaxante c'est vrai que que le bain chaud réalisé à distance

du coucher une à 2 heures avant le coucher ça va aussi favoriser la qualité de sommeil donc refroidir réchauffer on

cherche à déterminer les meilleurs moments pour le faire un problème qui concerne concne beaucoup de sportifs de haut niveau c'est le JAT lag causé par

le décalage horaire alors quel quel conseil on leur donne pour pour gérer ce décalage c'est vrai que nous on

travaille avec certains sportifs qui sont 150 jours par an en dehors de chez eux à gauche à droite sur différents

sites de compétition donc effectivement les accompagner sur cette question du décalage horaire c'est important donc déjà il y a différents types de jetl en

fonction de en fonction de la direction du déplacement tout à fait se déplacer

et se décaler vers l'est c'est plus complexe que se décaler vers vers l'ouest parce que vers l'Est il faut

avancer l'horloge biologique ce qui est plus contraignant que que de la repousser donc effectivement ça va

donner lieu à à différentes recommandations B sur les rythmes de lever de coucher avant le départ ainsi

que sur les heures d'entraînement par exemple dans la période qui précède le voyage et donc on leur donne tout un

ensemble de conseils pour réussir peu à peu à à se caler oui eu pour finir on rappelle que beaucoup de ces stratégies

finalement peuvent aussi être utiles pour les non sportifs parce que les troubles du sommeil touchent une grande partie de la population vous avez des

chiffres par rapport à ça oui donc effectivement c'est notamment une enquête de santé publique France qui montrait en en 2019 que le temps de

sommeil moyen des Français était de l'ordre de de 6h42 en en semaine ce qui est insuffisant ce qui est sous le seuil

des 7h que l'on évoquait tout à l'heure donc effectivement dans nos sociétés

dans nos sociétés occidentales et contemporaines c'est c'est nécessaire de de juste prendre le temps de s'attarder

sur son sommeil et de de chercher à à l'améliorer l'optimiser donc voilà Nou pas ce soir surtout on limite le temps

d'écran et on va se coucher plus tôt merci Mathieu d'avoir répondu à mes questions la journée touche déjà à sa

fin Fred jean-loren c'est c'est l'heure d'aller se coucher non non pas du tout pas du tout viens vite nous rejoindre

regarde on a un magnifique plateau là effectivement et bien on arrive au terme de ces 3 jours de direct depuis le Musée

Conclusion

de l'Homme à Paris c'était bien oui c'était bien et ça se poursuit parce que la Fête de la Science ça continue

jusqu'au 16 octobre partout tout en France et du 10 au 27 novembre en outreem et à l'internationale bravo ça

[Musique] continue et si vous voulez connaître tous les événements proches de chez vous

direction le site internet de la Fête de la Science vous avez toutes les informations nécessaires dessus voilà et

puis pour conclure on voudrait remercier le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche merci aux équipes du

Muséum pour leur accueil merci

beaucoup merci à tous les organismes de recherche au scientifi vous pouvez vous

applaudir à tous les partenaires il y avait la C il avait F et ce bravo à vous

merci également à toutes les équipes techniques de VO vous pouvez pas les

voir ils sont en train de travailler en régie il s'applaudissent ouais et puis

merci à toute l'équipe de l'esprit sorcier tvra plisir PL encore une fois

de travailler avec vous j'espère qu'on oublie personne bah si on vous oublie vous et vous le public merci d'être venu

nombreux vous avez le droit de vous applaudir voilà on vous dit ciao pour

pour cette année et puis très bonne fête de la science à tout le monde bye bye ciao salut les

orciers

Français (générés automatiquement)

 

 

Science en direct - Replay du samedi 7 octobre

 

Science en Direct - Live du samedi 7 octobre au Musée de l'Homme
Cover SED23
Transcription textuelle
Transcription textuelle

 

(4) Science En Direct 2023 - Samedi 7 octobre - YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=qq5BqJQAgjQ

Transcript:
(01:16) bonjour à toutes et à tous top départ pour ce 2e jour d'émission en direct du Muséeum à Paris à l'occasion de la 32e édition de la Fête de la Science je vous rappelle que vous pouvez venir nous rejoindre à tout moment aujourd'hui et demain puisque le Musée de l'Homme est en accès libre pendant tout le weekend d'ailleurs j'ai le plaisir d'être à côté de la directrice du Musée de l'Homme Aurélie clémente ruise bonjour vous allez bien je vais très bien et je suis ravi de vous accueillir ah bah c'est
(01:51) gentil aussi et nous on est ravi de votre hospitalité alors dites-nous ça fait plaisir quand même d'accueillir la fête de la science pour vous c'est un immense plaisir un immense honneur aussi parce que le Musée de l'Homme c'est un musée scientifique c'est un musée de sciences c'est un musée laboratoire ce qu'on oublie souvent c'est que outre les espaces publics la galerie de l'homme qu'on peut visiter on a des Labau de recherche on a des chercheurs en génétique en Paléo anthropologie dans
(02:17) des disciplines extrêmement variées qui travaillent au quotidien avec nous dans le musée de l'Homme sur ce site du du Trocadero tous et on peut les rencontrer là à l'occasion de la Fête de la Science d'ailleurs il venir faire des nous présenter différentes activités qui sont super intéressantes mais c'est ça qui est intéressant c'est qu'aujourd'hui vous allez être en contact direct demain aussi avec eux puisque dans notre galerie de l'homme dans notre galerie permanente et bien ils ont prévu des
(02:43) ateliers pour les petits et les grands pour comprendre un peu comment il travaill donc vous pourrez par exemple extraire de l'ADN de banane ou travailler sur l'évolution humaine en touchant différents crânne de fossil exactement alors j'en profite parce qu'on dit ce qui se passe ici mais je rappelle quand même que la fait de la science c'est partout en France c'est près de chez vous et je vous rappelle quand même que c'est jusqu'au 16 octobre en ce qui concerne la France hexagonale
(03:11) et en ce qui concerne les territoires ultramarins c'est du 10 au 27 novembre également pour l'international pour avoir de toute façon toutes les infos c'est extrêmement simple vous allez sur le site fê de la science.fr cette année le sport bah c'est le thème de cette fête de la science alors c'est quoi le lien entre Musée de l'Homme et sport ah il y en a plein il y en a plein dans notre musée on parle du corps du corps en mouvement donc du sport et comment finalement on travaille aujourd'hui sur le squelette
(03:43) les muscles et tout ça ben généralement aujourd'hui le résultat c'est le sport on a fait une exposition sur le sujet on fait des weekends thématiques il y a 15 jours on accueillait notamment un grand weekend autour du break dance qui est une discipline qui va rentrer au j à Paris en 2024 et l'idée c'est qu'on est à à nouveau un weekend dédié au break dance en juin prochain juste avant les Jos et régulièrement on fait des weekends thématiques autour du sport pour justement faire comprendre que
(04:11) l'évolution humaine elle passe aussi par le corps et que nos chercheurs nous aident à mieux comprendre le rapport qu'on a entre corps et sport et puis le Musée de l'Homme c'est aussi le Musée de la civilisation musée de la société et le sport bah c'est en lien direct avec la société bah le sport c'est le lien social si on fait du sport c'est à la fois pour se dépasser soi-même mais il faut aussi un mental d'acier généralement pour en faire ça procure du bien-être et puis c'est du partage le
(04:38) sport c'est aussi du partage c'est un phénomène social surtout dans nos sociétés contemporaines et c'est ça aussi qu'on raconte à verers nos nos chercheurs les les les collections qu'on a ici c'est vraiment raconter que l'humain et bien c'est un tout et c'est ça qu'on va raconter aujourd'hui dans notre Musée de l'Homme alors au-delà de ce qui se passe au Musée de l'Homme ce weekend pour la Fête de la Science qu'est-ce qu'on peut voir là actuellement au Musée de l'Homme
(05:06) tellement de choses ouais j'imagine allez on peut voir l'évolution humaine déjà comprendre comment notre corps a évolué dans la galerie permanente on peut voir aussi l'homme de demain puisque on termine notre musée en questionnant c'est quoi l'homme de demain l'homme augmenté notamment avec des corps réparés des corps qui vont plus loin on a ici sur les ateliers des exosquelettes comment on arrive finalement à à aller plus loin plus fort plus haut bon ben voilà c'est tout ça aussi qu'on montre
(05:44) chez nous au Musée de l'Homme pour faire ce lien perpétuel entre notre vie quotidienne notre société et cette histoire longue qu'on raconte au musée ben je peux vous garantir n'est-ce pas Lorine et Jean aujourd'hui aussi va y avoir du sport va y avoir du sport on a un beau programme un programme chargé on vous emmènera au Sénégal pour découvrir comment l'escrime peut aider des jeunes détenus à se réinsérer dans la société et pour l'occasion on aura le droit à une démonstration de fleuret en direct
(06:10) et commenté par la championne olympique Astrid Guyard on ira aussi dans l'espace pour s'intéresser à l'entraînement des astronautes on fera une course d'orientation on parlera du du mental des athlètes on parlera aussi des sports de montagne et du lanc et javelot et de plein d'autres sujets dans l'après-midi on recevra aussi le physicien et philosopheti clin pour parler du corps et de l'esprit alors je vous rassure si vous pouvez pas nous rejoindre ici en revanche vous pouvez nous suivre en
(06:38) direct à tout moment à la fois sur le site de la Fête de la Science sur le site du Muséum national d'histoire naturelle et bien sûr sur l'esprit sorcier TV à la fois sur la chaîne Youtube mais également sur les Box Orange Free etbig sur les canaux qui s'affichent actuellement sur votre écran voilà je crois que j'ai dit l'essentiel et tout de suite on va de Lan elle va nous parler des liens entre sport et santé et je peux vous dire que d'ici 15 minutes on aura tous envie de se bouger ça c'est sûr luren
(07:12) parce qu'on va voir ce qui se passe justement quand on ne bouge pas assez c'est [Applaudissements] parti alors je suis avec Sabine Oudard bonjour bonjour Marci en nutrition à l'aness et on est ici pour parler de sédentarité avec un petit jeu auquel on va jouer dans quelques instants alors on parle de sédentarité mais déjà définiss définissez-nous un petit peu ce que c'est alors la sédentarité c'est une situation on va être en éveil mais pendant laquelle on va faire très peu de mouvement typiquement on va être assis voir ou
(07:47) allongé mais typiquement c'est quand on est assis devant un écran devant son ordinateur ou devant la télévision d'accord et est-ce que vous avez est-ce que vous avez d'autres exemples de de sédentarité par exemple quand on est dans une voiture quand on est au cinéma enfin surtout quand on est devant un écran on est assis et on ne bouge pas énormément voilà et pourquoi c'est important aujourd'hui de sensib public à la sédentarité parce qu'on a observé que plus on passe du temps en en état
(08:18) sédentaire plus les risques sur de développer certaines maladies et plus les risque de de mourir vont être vont augmenter par rapport à quelqu'un qui va au contraire rester moins long temp sédentaire donc il y a de vrais risques et aujourd'hui on est c'est quoi la tendance on a encore des efforts à faire pour inciter les gens à bouger plus au quotidien oui on observe en France encore aujourd'hui que de plus en queon a trop de d'État sédentaires par rapport à l'état d'activité physique d'accord
(08:45) c'est pour ça qu'il faut encourager vraiment l'activéique dans notre population aujourd'hui ben justement on va on va commencer le jeu je pense donc on est avec thï bonjour Taïs bonjour et ici donc est-ce que vous pouvez nous expliquer un petit peu les alors voilà alors le ça va être tout simple hein vous avez trois cases donc euh qui correspondent à l'activité sédentaire à une activité de faible intensité ou à une activité physique ou sportive d'intensité modérée ou élevée vous avez là différentes activités du
(09:15) quotidien et il va falloir classer ses activités dans chacune des cases ok merci beaucoup on quand vous voulez alors regardez la télévision bon ça on en a dit en introduction c'est sédentaire vous avez déjà des éléments de de réponse en fait alors là on a nagé et ben écoutez bravo activité physique ou sportive d'intensité modéré ou élevé alors cuisiner et là bravo encore donc cuisineren général on va être debout on va aller chercher des des ingrédients dans le frigo on va s'activer un petit un petit peu devant
(09:51) son devant sa poêle donc en effet c'est une activité physique de faible intensité vous pouvez empiler par-dessus alors la coudre bravo donc coudre en général coup on est assis et on a peu de mouvement donc on est bien dans une activité sédentaire se déplacer à vélo encore bravo donc là encore on est dans une activité physique d'intensité modérée ou élevée en fonction bien sûr de son de son de son rythme pareil danser activité physique d'intensité modérée ou élevée en fonction du type de danse dessiner en général on dessine on
(10:26) est assis et on fait peu de mouvement euh euh alors se déplacer en trotinette électriqueur bravo donc là aussi on va être debout mais par contre on va peu faire peu de peu d'effort vu que la trottinette va nous va nous va nous mouvoir alors se promener il y a des bas en fait bon se promener on pourrait le mettre dans soit faible intensité soit modéré ou élevé en fonction du type de de promenade si on est plus sur de la randonnée là en effet on va être plutôt dans la case intensité modérée ou élevée ou si on est plutôt dans une balade du
(11:07) dimanche assez cool on va plutôt être dans la de faible on va plutôt être dans de la faible intensité ouais ça dépend de la vitesse de marche voilà donc on peut la mettre entre les deux en effet ok alors écrire en général on est assis donc c'esté dentaire monter les escalier bravo donc on est plutôt dans l'activité modérée euh jou d' instrument de musique alors jouz d'un instrument de musique vous hésitez et je vous comprends il y a des bat en fonction de l'instrument en fonction du contexte alors en général en
(11:41) moyenne on met plutôt dans l'activité sédentaire parce que quand on fait du piano de la guitare cool on peut être assis al après quand on est dans un concert de hard DROC et on fait on fait la batterie là ça peut être carrément carrément élevé mais là bon en moyenne on est plutôt dans du d'activité sédentire ouais ranger son logement alors ranger son logement allez-y là aussi vous hésitez et je vous comprendsi ça dépend de la grandeur du logement ça dépend de ce qu'on des charges qu'on porte mais en général en
(12:08) moyenne on est plutôt dans l'activité de faible intensité en effet alors en effet se déplacer en voiture donc on est assis et on est plutôt sédentaire ouais et dernière donc placer l'aspirateur on est plutôt dans du de faible intensité alors on peut aussi déborder dans la d'intensité modérée ou élevée en fonction en effet de la de la dimension de son appartement mais là on est bon on est plutôt bon merci beaucoup merci ta apparemment c'est c'est quasiment un sans faute bravo ouais alors du coup bah pour pour conclure oui
(12:42) pour résumer un peu qu'est-ce qu'il faut retenir de ces activités donc là on a vu on a trois types d'activités donc on a vu que l'activité sédentaire il fallait éviter de la de la faire en prolonger donc la la recommandation essentielle qu'on peut renir c'est de réduire ce temps de réduire ce temps de sédentarité et d'essayer de le rompre toutes les 1h30 à 2h et sur les activités de la 3ème catégorie donc activité physique ou sportive d'intensité modérée ou élevée il faut essayer de la pratiquer à minima
(13:15) 30 minutes par jour et 5 jours par semaine merci beaucoup pour ces indications alors oui ça enfin on en a déjà parlé moi dans le cadre scolaire on avait une sensibilisation d'accord et puis après je suis assez sportive on n pas non plus sur du haut niveau mais mais donc je m'éresse à cette théma on a trois catégories du coup dans laquelle vous vous reconnaissez le plus j'aurais dit intensité modérée d'accord pas élevé non plus mais pas non plus sédentarité modér est-ce que au quotidien vous avez
(13:46) des des petits conseils des petits gestes à nous partager carrément alors moi je vais je suis à la fac je suis étudiante donc je vais à la fac j'essae du moins quand je suis pas trop en retard d'aller à la fac à pied ou de revenir de la fac à pied je suis à peu près à 4 km donc ça fait 45 bonnes minutes de de marche entre la maison et la fac et une bonne une bonne intensité sinon j'utilise pas l'ascenseur ou les escalator que ce soit métro ou dans mon immeuble c'est toujours les escaliers et
(14:12) sinon c'est tirer le matin faire des petits trucs pour s'échauffer et voilà et est-ce que il y a des petits conseils que vous aimeriez bien applémenter mais c'est pas forcément facile alors moi idéalement je voudrais me lever un peu plus tôt pour faire justement des échauffements mais un petit peu poussé en terme de sport vraiment pas juste des étirements ou où on bouge et cetera donc vraiment plus des échauffements typ en forcement musculaire le matin c'est pas encore le cas mais mais on croise les
(14:43) dentss ok ben merci beaucoup Taïs merci à vous je vous laisse reprendre le micro Sabine donc si j'ai bien compris pour rompre la sédentarité il faut quand même bouger très régulièrement donc ça veut dire que si après ma séance de travail ma session de travail où j'ai été assise toute la journée je vais faire une séance de sport c'est quand même de la sédentarité en fait la sédentarité et l'activité physique ne sont pas contradictoires c'est deux situations qu'on peut cumuler au sein d'une même
(15:06) journée c'est que je peux être sédentaire de 8h du matin à 17h en étant restant en restant assis devant mon écran à travailler et à ne pas trop bouger et je peux enchaîner avec une séance à la à la salle avec un footing et être en activité physique le reste du de la journée donc on peut être à la fois sédentaire et sportif tout à fait d'accord et le sport ne vient pas compenser justement la sédentarité de la journée en fait les les effets néfastes de l'État sédentaire peuvent être en partie compensés par l'activité physique qu'on
(15:35) peut avoir à côté mais pas complètement supprimé d'accord donc c'est pas complètement c'est pas une mauvaise idée de faire du sport dans l'absolu mais on a quand même des effets négatifs liés à laentarité est-ce que vous vous avez des des conseils personnels à nous partager que vous vous appliquez comme même question que Taïs en fait personnellement alors pour réduire déjà la la situation de sédentarité quand on est au travail il y a quelques petits petit petites astuces qu'on peut qu'on
(16:01) peut essayer d'adapter pour pour améliorer son état d'activité c'est par exemple travailler debout on peut adapter son bure on parle un travail de bureau du coup plus ouais les travail de bureau on peut adapter sa situation en étant en travaillant debout en faisant plus de pause dans la journée en marchant quelques minutes toutes les heures ou toutes les toutes les 2 heures on peut également prendre l'habitude de passer de de faire des des des conférences des audioonférences debout ou en partir en en partie en marchant il
(16:30) y a plein de petites astuces qu'on peut on peut adapter son milieu son milieu de travail à à une activité physique plus plus plus plus importante donc là on a parlé de de geste vous nous donnez des conseils est-ce qu'il faut pas aussi adapter l'environnement de travail matériellement est-ce qu'il y a pas des équipements qu'on peut mettre en place pour aider les gens les inciter à bouger plus oui bien sûr sur le lieu de travail bon comme comme je vous l'ai dit il y a les bureaux debout on peut aussi
(16:53) proposer des activités extra extra professionnelles sur le temps de midi midi des activités de de gymnastique de yoga ou même après après le le le travail et au sein toujours au sein des entreprises alors dites-moi si c'est pertinent moi c'est ce que j'ai déjà vu dans certains bureaux c'est des des sièges en forme de ballon pour ne pas s'asseoir sur un fauteuil est-ce que c'est une vraie bonne idée ça oui parce qu'en fait on a un maintien on a un maintien des abdominau enfin de toute la
(17:19) sangle abdominale qui va être différente que que celle qu'on va avoir quand on va être assis avec un dossier et donc ça va être une situation qui va qui qui va plus être dans l'activité physique de faible intensité que dans la sentarité d'accord et pareil j'avais entendu parler de de tapis de marche qu'on pouvait mettre sous bureau aussi tout à fait c'est une adaptation qu'on pourrait envisager pour bah justement complètement supprimer cette cette situation de sédentarité lorsqu'on
(17:45) travaille devant un écran et après auudelà de ça j'imagine qu'il faut quand même bien l'utiliser ses équipements par exemple le ballon si on savachie dessus ça n'a pas vraiment il faut quand même que on puisse contrôler un petit peu son son maintien et que on n pas des aussi des des des situations où on se mettrait euh mal à l'aise ou euh qui seraiit dangereuse pour articulations en effet et pour faire pour finir un petit peu cette séquence est-ce que vous avez un petit mot peut-être sur la présence de
(18:09) l'ancess et son rôle dans la la sensibilisation alors l'ances a émis euh publie des rapports qui euh qui proposent des recommandations pour justement vivre mieux et de de manière prolongé et notamment ces recommandations portent sur l'activité physique la S notarité euh donc ça nous permet d'être ici dans ce contexte de la fête de la de la Fête de la science nous permet de communiquer sur sur nos actions et nos recommandations merci beaucoup Sabine merci d'avoir joué avec nous on retrouve tout de suite Fred sur
(18:42) le podium qui va nous parler de sport et de nutrition avec l mais je vois que tu sais déjà tout donc effectivement on va parler sport et régime alimentaire c'est parti sport et régime alimentaire vous allez me dire c'est un sujet extrêmement classique mais attention nous allons le faire avec une approche et un esprit disons plutôt critique c'est-à-dire avec la démarche scientifique en effet vous le savez bien les conseils nutritionnels destinés à celles et ceux qui font du sport sont en général nombreux que ce
(19:22) soit dans les magasin ou dans les livres dit grand public pour autant ces conseils sont-ils adaptés à tout le monde et surtout sont-ils fondés scientifiquement et bien pour y voir plus clair et exemple à l'appui nous allons en parler avec Johann vitrand bonjour Johann bonjour Alors Johann vous êtes chercheur à inrae inrae c'est l'Institut national de recherche pour l'agriculture l'alimentation et l'environnement dans l'unité nutrition humaine de cler monontferrand tout à fait vous nous présentez cette unité oui
(19:56) alors cette unité comme vous l'avez dit c'estité mix de recherche entre l'inaré et l'université Clermont Auvergne on est à peu près quelque chose comme 150 chercheurs et du coup on s'intéresse au à la santé comment cette nutrition finalement peut avoir un impact sur lespul sur la population en général mais également sur des populations plus spécifiques qui peuvent être des populations en vieillissement ou dans dans le cas de l'étude qui nous a intéressé ici le sportif de haut niveau d'accord tiens une petite parenthèse
(20:25) vous êtes scientifique mais également sportif aviron je sais pas si c'est le bon geste qu'on fait je suis pas synchronisé c'est pas mal du tout non après ouais c'est vrai effectivement ça c'était dans une autre vieec mais oui j'ai encore quelques attaches dans le domaine de l'aviron effectivement c'est une étude scientifique sur le gluten on en parle souvent du gluten et le gluten et les performances des sportifs pourquoi et bien l'idée de départ c'est ce livre qui a fait le BZ il il est signé de Novak
(20:59) jokovic voilà et il dit service gagnant une alimentation sans gluten pour une parfaite forme physique et mental c'est le titre qui a titillé votre curiosité de scientifique le titre et puis après aussi un engouement en fait suite à cette suite à cette publication il est sûrement c'est sûrement de bonne foi c'est enfin il y avait Novak Djokovic quand il a publié ce ce ce livre en fait effectivement pour lui ça ça a réussi après c'est ce qu'on appelle un key opinion leader en fait dans son domaine et du coup il a
(21:34) été suivi par toute une pléade de sportifs qui étaient plus ou moins encadrés et qui se sont mis finalement à à adopter une une alimentation une éviction du gluten et et et certaines autres évictions et il y avait une étude en fait faite réalisée par des collègues australiens peu de temps après la sortie lapparution de ce ce livre qui disait en fait à peu près un millier de sportifs il y avait la moitié des sportifs qui s'étaient mis sur une diète sans gluten ah oui oui ça fait beaucoup et dans cette moitié en fait il y en avait que 6
(22:05) % qui avait vraiment une raison médicale de le faire et donc du coup la question qu'on s'est posé c'est que cet engouement c'était c'était une bonne idée ou une fausse bonne idée en fait un est-ce que du coup c'était une amélioration qui était vraiment envisagée ou est-ce que ça pouvait éventuellement présenter un risque pour cesè population qui qui s'y mettait en fait sans cadre médical donc c'est intéressant votre volonté à vous c'était d'aborder la question de façon
(22:28) scientifiou avec des chiffres oui ou parce que derrière tout ce ressenti de sportif bah voilà est-ce que l'idée de la science en fait c'est de c'est de s'emparer de cette question de poser une problématique et s'emparer de ce ressenti et de mettre derrière quelque foir des chiffres objectivés en fait ce ressenti est-ce que c'est vrai comment comment que ce les les sportifs sont impactés par ce régime avec ou sans gluten et quel peut être leur bénéfice ouais et puis en plus c'est pas innocent
(22:55) parce que peut y avoir du bon peut-être pour certains et du moins bon pour d'autres parce que peut-être que ça peut avoir des conséquences aussi ah mais tout à fait alors il y a le le bon si vous voulez si effectivement enfin les les personnes qui sont qui présentent une une interaction un peu comment dire délétaire par rapport au blé faut savoir que le blé en fait c'est à peu près 20 % des des apports protéiques pour donc pour l'alimentation donc c'est quelque chose de très important pour les
(23:24) sportifs notamment les pâtes le pain et cetera mais bon le le certains effectivement présentent des troubles alors des troubles ça peut être de l'allergie ça peut être en fait la maladie céliaque ça peut être de l'hypersensibilité bon faut savoir que le sportif de haut niveau typiquement c'est un une population spécifique qui présente un certain nombre de troubles euh qui sont exacerbés par la l'endurance la performance sportive des troubles qui sont dit du transit mais également des anaphylaxies d'effes et
(23:51) donc du coup bon voilà on est encore dans la problématique est-ce que c'était bon ou pas et pour certains effectivement ça ça s vérrait euh comment dire logique et pour d'autres en fait cette éviction pouvait éventuellement représenter un problème c'està-dire que bon c'est une question quasiment philosophique c'est-à-dire qu'en fait l'interaction l'interaction crée le la tolérance et du coup retirer un aliment en fait de sa de son alimentation c'est risqué de ne plus être au contact et du coup de le limiter
(24:17) de plus en plus sa tolérance et donc finalement à un moment peut-être d'avoir des troubles qui dus à l'éviction d'accord euh on est à la fête de la science on va revenir aux fondamentaux oui quand même pour essayer faire en sorte qu'on comprenne bien de quoi il s'agit et ben on va commencer par le début le gluten d'abord c'est quoi on le trouve où dans quel aliment alors le gluten le gluten c'est pas une protéine c'est un c'est c'est un ensemble de protéines c'estàdire que ce sont
(24:46) des qu'on trouve en fait dans certaines céréales ça va être le ça va être le blé ça va être l'orge ça va être le seggle certaines variétés d'avoinees et donc cette ce ces protéines qu'on trouve dans ces céréales en fait lorsque vous allez les bon ça fait de la farine en fait tout simplement donc cette farine cette farine quand vous la Laz la pétrir et que vous allez rajouter en fait des des des de l'eau des agents en fait de de liaison en fait et bien ces protéines vont s'agréger d'accord et ça ça va
(25:19) former en fait ça va former une espèce de pâte c'est quand vous faites votre pâte à pin c'est exactement ça ça va former un réseau de protéin et C réseau de protéine va conférer en fait à la mat alimentaire donc là par exemple si on prend l'exemple du pain ça va lui confirmer une une certaine ténacité une certaine viscosité et c'est ce qui va permettre normalement enfin lors de la cuisson que ça lève et puis que ça ait des propriétés un peu alvéolé en fait dans le pain par exemple d'accord si je
(25:44) mange des grains de blé et que ça se mélange dans ma bouche je fabrique du gluten oui aussi avec votre salive et la mication d'accord alors le but he c'est pas de dire c'est bien c'est pas bien et tout on est vraiment là pour essayer de comprendre parce que c'est important auss a de rappeler quand même que vous avez commencé à l'aborder tout à l'heure mais le gluten peut poser des problèmes à certaines personnes il y a par exemple on va y aller dans l'ordre il y a des allergies oui il y a des
(26:11) allergies les allergies ça représente à peu près 04 enfin les allergies au blé j'entends ça représente à peu près 0,4 % de la population générale donc c'est pas rien et ces allergies en fait comment ça se passe en fait là c'est le corps humain qui reconnaît le blé ou les protéines de blé qui qui arrivent en en fait au niveau du du bol alimentaire dans l'intestin qui reconnaît en fait comme quelque chose de mauvais d'extérieur et donc en fait il va y avoir une réaction immunitaire contre ces ces protéines de blé d'accord ça
(26:40) représente finalement pas énormément de personnes 04 % heureusement heureusement pas trop mais c'est quand même enfin pour pour ces personnesl c'est quand même bien handicapant d'accord alors ça peut aussi provoquer des maladies plus grave que vous appelez les maladies céiaques vous l'avez évoqué c'est quoi alors les mal mal maladie céliaque ça ça touche à peu près 1 % de la population là dans ce cas-là en fait le le blé ou les protéines de blé ou le protéine de gluten vont être considérés comme un
(27:08) catalyseur c'estàdire qu' le corps humain va pas forcément les reconnaître comme étrangère par contre ça va entraîner une réaction disproportionnée du corps qui va du coup s'attaquer à lui-même et donc du coup c'est ce qu'on appelle une maladie auto-immune et donc là où c'est grave c'est que du coup ces personnesl vont avoir au niveau de l'intestin et ben si vous voulez une une attaque de leur tissu qui peut provoquer en fait de GR grav troubles en fait ah oui et ça représente quand même 1 % deul
(27:36) quand même 1 % alors il y a après des gens c'est un petit peu plus flou c'est on appelle ça de l'hypersensibilité oui tout à fait l'hypersensibilité c'est finalement dans votre régime du gluten ça se passe pas bien lorsque vous le retirez ça se passe mieux vous le remettez ça se passe pas bien bon il se passe bien quelque chose mais c'est ni de l'allergie ni une maladie auto-immune en fait d'accord alors on pourrait se dire pourquoi vous n'avez pas fait votre étude sur une
(28:29) population l'ensemble de la population je dire et pourquoi davantage sur les sportifs c'est pas seulement parce que Djokovic a écrit ce bouquin non al ça fait partie de l'histoire quand même mais en fait non c'est pas c'est que du coup effectivement le sportif notamment le sportif des troubles du transit en fait et des des anaphylaxies des forces c'estàdire des anaphylaxies alors c'est un terme un peu barbare mais grossièrement ce sont des réactions allergiques qui vont être déclenché par
(28:59) la combinaison d'un facteur alimentaire et de l'activité physique donc ils ont plus de troubles oui oui des troubles du transit essentiellement donc c'est plus intéressant pour vous en tant que scientifique d'étudierésente en fait c'était surtout que du coup c la probabilité d'en trouver c'était plus était plus forte et puis du coup c'est une population spécifique qui nous intéressait en fait c'est une espèce de de lien entre la problématique scientifique et puis le buzz médiatique également d'accord c'est
(29:25) intéressant à travers votre étude on parle du gluten pourrait parler d'autres études scientifiques mais on arrive à à bien voir la démarche scientifique je voudrais quand même qu'on précise pour tout le monde que votre étude elle est totalement indépendante elle a été financée par des fonds on va dire académiques pour autant vous aviez quand même un peu besoin de la collaboration des industriels vous aviez besoin de la collaboration bah des fédérations sportives pour travailler avec des sportifs et là ben vous avez rencontré
(29:55) quand même quelques obstacles expliquer nous oui ça a été ça a été plus compliqué que que ce qu'on pensait parce que euh au départ il y a tout le consortium scientifique qu'on a pu réunir et puis après comme vous l'avez dit euh il s'agissait de réunir alors encore une fois c'était une étude complètement indépendante mais on voulait faire participer un petit peu les les les acteurs en fait qui euh bah qui nourrissent en fait tous ces tous ces personnes tous ces sportifs et donc on s'est on a demandé à la filière avec
(30:21) gluten de nous de nous fabriquer un certain nombre de matrices avec gluten et là les les ind ont dit mais en fait alors c'est qui c'est des fabricants de pattes ex c'est des fabricants de pain des de pattes et on a on a le le le discours retour c'était oui mais nous on n pas intérêt il va vous aider forcément et et parce que si vous mettez en évidence que le Gulen c'est pas bon nous c'est économiquement c'est pas c'est pas une bonne idée ouais alors on a quand même eu des des industriels qui nous on
(30:47) accompagné parce qu'en fait le discours la discussion a consisté à à à expliquer qu'effectivement il y avait un intérêt pour eux puisque finalement s'il y avait vraiment un problème autant qu'il s'en empar rapidement et puis qui puisse optimiser en fait la production de leur matrice alimentaire ouais d'accord mais ce que vous leur demandiez c'était simplement de vous donner des produits parce que vous aviez besoin de beaucoup de produits vous ouais tout à fait alors ça j'ai parlé de la filière avec gluten
(31:09) mais la filière sans gluten c'était pareil puisque finalement eux ils avec le buzz nosebo ils avaient aucun intérêt enfin ça marchait tellement bien que ils avaient pas d'intérêt non plus objectiver et donc finalement bon il y a quand même eu un un comment dire là aussi des industriels qui nous ont accompagné qui nous ont qui nous ont fourni un certain nombre de de pain de pâtes qui avaient aussi compris que c'était l'intérêt de comprendre ce qui se passait pour améliorer leurs produits quant aux
(31:32) fédération sportive et là on était très étonné euh en fait on s'attendait à avoir des quelques difficultés par rapport notamment au calendriers les les calendriers des sportifs sont très contraints par les compétitions bon l'année prochaine c'est les Jos en ce moment c'est c'est la Coupe du monde les les les sportifs ont un calendrier très timé et c'est pas forcément évident d'en fait de les faire venir dans les études pour pendant 4 mois parce que là l'étude c'était quandmeant 4 mois euh les faire
(31:56) les faire venir et puis puis les inclure dans le dans le dans l'étude et puis il y avait tout le problématique également de de l'ingér de la peur de l'ingérence du scientifique dans la relation entraîneur entraîné sportif et donc oui ça c'était c'était un peu particulier vous l'avez découvert ça on l'a découvert au fur à mesure par rapport aux différents retours qu'on a eu parce que finalement au final on n pas travaillé avec les fédérations sportives on a travaillé avec alors comment
(32:21) comment vous avez fait pour recruter et plus pour recruter c'était plus difficile mais on a la chance dans la belle dans cette euh beau bassin clermonttoi et territoire au Vergne d'avoir un certain nombre de trailers et ultra trailers traileus et ultra traileuses euh qui sont pas forcément affiliés à des des fédérations qui sont pourtant euh reconnus et extrêmement bons sur le plan national et international et puis qui en fait ont entendu parler de l'étude par les par les réseaux sociaux et puis qui nous ont
(32:49) contacté et puis au fur et à mesure bah ils se sont ils se sont associés à l'étude et on a pu comme ça monter une corordte d'une plus d'une quarantaine de personnes euh avec un volum d'entraînement qui était juste considérable en plus endurance c'est un bon profil oui bah oui parce que ça correspond exactement en fait euh au description qu'on a dans la littérature scientifique par rapport au au troubles de l'alimentation d'accord donc combien vous avez dit 40 une quarantaine ouis 41
(33:14) personnes exactement et quel profil des hommes des femmes 2 tiers 1/3 2/3 d'hommes un/ers de femmes c'est à peu près en fait c'est une population qui était très représentatif du milieu puisque on avait donc 2/ers d'hommes un/ers de femmes et puis une population qui avait quelque chose comme 35 ans d'âge de moyenne donc c'est typiquement en fait le profil du trailer traileuse ultra trailer d'accord mais alors comment ça s'est passé pour eux vous leur avez présenté les choses vous avez
(33:38) fait une grande réunion vous leur avez dit bon B mesdames et messieurs maintenant vous allez manger des pâtes et du pain au gluten tous les matins oui oui tout à fait en fait ça s'est faitit au fur et à mesure donc en fait il y a eu plusieurs réunions de présentation ils ont été conquis par le la problématique et l'intérêt en fait de de de s'emparer du sujet eux-mêmes étaient en demande en fait de de réponse scientifique et donc ça a fait il y a eu du bouch à oreille et puis on a recruté de de proche en proche comme ça c'est
(34:06) c'estes différents ces différents hommes et femmes euh sportifs de haut niveau d'accord ils avaient des appriori éventuellement dessus il y a eu des discussions avec vous oui alors euh oui oui ouii et certains étaient là pour justement pour être pris en charge euh notamment sur le plan nutritionnel bon c'était il y a av il y avait en fait c'est on a apporta un certain nombre de réponses mais du coup l'idée c'était vraiment de coller au protocole parce que c'était c'est la régueur
(34:34) scientifique qui permet en fait derrière de pouvoir délivrer la meilleure réponse au aux sportifs donc ça dure combien de temps une étude comme ça alors c'était la c'est l'étude la plus longue qui a été menée jusqu'à présent la plupart des études sur le gluten oui sur le gluten euh jusqu'à présent les études c'était aux enfin c'était en une une à de semaines en raison notamment du calendrier contraint des différentes des différentes disciplines différents sportifs là dans notre étude on était
(35:02) sur 4 mois euh 4 mois d'étude avec forcément un début et une fin et puis au milieu en fait une des enfin tout au long de l'étude si vous voulez des prélèvements des échantillonnage et puis et puis donc des des des analyses d'accord alors vous savez que tout le monde se demande bah alors c'est quoi le résultat de l'étude oui on y vient on racontait d'abord la démarche scientifique qui a été mené ne vous impatientez pas mais on y vient quand même tout de suite alors il y a plusieurs aspect dans le résultat
(35:37) d'ailleurs on va peut-être voir quelques slides qui vont venir euh appuyez votre propos alors alors vous vous voulez que je détaille oui oua oui alors sans être trop trop technique mais ça se lit assez bien allez-you en fait on est parti avec deux groupes euh un premier groupe donc on a divisé le groupe enfin les 40 volontaires en deux et du coup on avait un groupe qui est pas qui est resté en fait avec une alimentation avec gluten et un deuxième groupe en fait qui est parti sur une alimentation appauvrie en
(36:05) en gluten et donc on a regardé le scope on a avit on avait un certain nombre de on avait des questionnaires sur êtes-vous ballonné avez-vous des mauxs de vente avez-vous des brûlures d'estomac comment vous sentez-vous et cetera le confort digestif et donc on a scoré ça tout au long de l'étude et à mi-parcours en fait on a donc le celui qui était avec GL est passé en appauvrissement celui qui était appauvr en faitissement de gluten de gluten et l'autre l'autre groupe est resté en fait du coup en approurissement de gluten et
(36:36) ce qu'on observe c'est que dans un premier temps le groupe qui était en fait avec gluten et ben conserve finalement un confort digestif normal son habituel quoi connaissit c'estàd éventuellement avec des ballonnems aussi exactement celui qui était appauvri finalement donc se voit son confort digestif améliorer et en milieu d'étude ce celui qui était donc qui passe qui est repassé en gluten appauvri voit son tour son du coup son score son confort digestif s'amélioré tandis que l'autre
(37:05) finalement reste à un confort assez élevé et donc les deux groupes se rejoignent c'est exactement en fait enfin ce qu'on avait imaginé dans l'hypothèse mais c'est ce qui s'est passé bon il y a eu un petit effet placebo au début mais ça s'est bien passé ah ouais expliquz quand même oui bah en fait le sportif c'est un c'est un animal qui aime bien ê pris en charge d'une manière générale et donc en fait au début cette prise en charge au sein de l'étude fait qu'ils ont eu tout de
(37:26) suite l'impression d'être encadré d'être mieux et donc il y a eu un petit côté placebo qu'on a plus quantifieré et qui s'est en fait levé au bout de 3 semaines d'études d'ù l'intérêt d'ailleurs de faire 4 mois d'études et pas moins d'accord alors sur cet aspect on aurait tendance à dire bah oui c'est pas mal finalement sans gluten parce que mon confort digestif va s'améliorer on pourrait en conclure ça ouais tout à fait mais c'est une nette amélioration c'est une c'est une nette
(37:56) c'est uneation qui était significative on a tout on avait toute une armée de biostatisticiens qui se sont emparés de données pour montrer qu'effectivement les ce qu'on disait tout à l'heure en fait faut faut mettre des chiffres derrière le ressenti mais il faut s'assurer aussi par rapport à une démarche scientifique que ces chiffres et ben ils sont bons et ils veulent dire quelque chose et dans notre cas effectivement il y avait une amélioration qui était sensible mais qui était significativement enfin qui était
(38:20) significative du point de vue statistique d'accord ça c'est pour l'aspect confort digestif maintenant si on en rient au titre de Novak Djokovic cétait je suis beaucoup plus performant oui sur le plan sportif et aussi dans ma tête d'ailleurs il dit hein dans le titre hein tout à fait alors résultat de votre étude sur les performances physiques et le gluten qu'est-ce qu'on peut en dire et bien en fait autant effectivement ça améliore le confort digestif que pour autant en fait ça n'a
(38:51) pas amélioré leur performance sportive on avait étudié donc on a fait des tests des 3000 m en terrain donc dans un Stadium qui était couvert pour s'affranchir d'un certain nombre d'alléas climatiqu et être sûr qu'en fait les les performance était quantifiable de façon fiable donc pour les garder toujours dans les mêmes conditions toujours dans les mêmes conditions tout au long de l'année malgré en fait les changements climatiques extérieur donc en fait la ville de la clairement métropole avait
(39:15) mis à notre disposition le Stadium jeanel qui est un stadium couvert où il y a régulièrement les championnats de France athlétisme indoor et donc du coup on avait vraiment un outil enfin vraiment sensationnel et on a pu comme ça objectiver le et en fait il se passe rien il se passe rien c'était désevant en fait sur le plan de la performance parce Queen fait autant effectivement ils vont mieux sur le plan digestif que sur le plan de la performance il se passe rien ils vont ils courent pas plus vite en fait ouais mais j'allais vous
(39:38) dire si je vais mieux moi sur le plan digestif et j'ai moins de ballonement je vais peut-être être meilleur en sport quand même non alors je pense qu'effectivement ça quelque part il y a une différence aussi entre la nutrition performance et la nutrition bien-être c'est un des points que j'aimerais bien aborder je sais vous avez un petit message à faire passer je sais allons-y ouais allons-y et ben du coup c'est ça c'est que du coup il s'agit pas non seulement enfin la nutrition elle est là
(40:07) pas seulement pour apporter de l'essence dans le moteur en fait il y a toute une panoplie de nutriments qu'on a pu mettre en évidence au sein de notre équipe de recherche qui démontre que c'est bien c'est bien de vouloir utiliser la nutrition pour la performance mais il y a tout aussi une playade de nutriment qu'on peut utiliser pour préserver l' l'individu et que peut-être que pour l'instant ça va pas mieux ça sera pas forcément une meilleure performance mais c'est un athlète qui bah va mieux vivre
(40:35) sa saison va peut-être enchaîner les saisons de façon plus régulière qui va mieux vieillir également donc voilà ça fait à parti des des des messages que ça veut dire que l'environnement des sportifs c'est-à-dire peut-être les coachs les fédérations s'intéresse déjà plus au matériel qu'à la nutrition et puis dans la nutrition plus à l'aspect énergétique ouais voilà mange des trucs pour avoir de l'énergie et grossir tes muscles plutô que l'équilibre c'est ça c'était un peu le en fait c'était un peu
(41:05) ce qu'on a observé au début j'étais assez déçu et puis finalement bon on se rend compte que mine de rien il y a quand même une ça évolue tout ça ça l'évolue les pratiques évoluent néanmoins effectivement on en est pour certaines fédé on en est encore à voilà on va optimiser le matériel parce que c'est matériel ça compte et puis que du coup ça compte dans la performance mais préserver le le le comment dire le sportif qui s'en sert c'est important et c'est surtout important pour son avenir
(41:32) parce que mine de rien l'activité physique enfin disons le sport de haut niveau c'est une activité qui peut être traumatique et inflammatoire et du coup avoir les éléments et les outils pour pouvoir éviter le vieillissement prématuré deation avec l'alimentation c'est important d'accord alors si on résume la conclusion c'est de l'étude c'est amélioration du confort digestif pas de bénéfice sur les performances ouais ok qu'est-ce que je fais moi alors avec ça en tant que citoyen en tant
(42:06) qu'individu qu'est-ce que je fais avec le gluten c'est quoi c'est du cas par cas j'en parle à qui je fais quoi c'est une bonne question en fait en tant que scientifique on est là pour s'emparer d'une problématique et mettre des chiffres et puis donner des outils aux cliniciens pour qu'il s'empare de nos recherches et qu'il puisse apporter un message à la population spfique ou général mais effectivement c'est du cas par cas c'est dire qu'en fait vous êtes
(42:30) dans un contexte vous avez un historique vous avez des antécédents médicaux ou ou autres et du coup c'est vraiment voilà faut prendre en vraiment comment dire ouais ce message là il est important c'est la nutrition elle doit être personnalisée elle doit être adaptée en fait à la Une à la population qui peut être spécifique les besoins du sportif de haut niveau sont pas nécessairement les mêmes qu'une personne en vieillissement ou qu'un enfant en croissance et donc on a voilà on a besoin de enfin les personnes qui sont
(42:58) bah typiquement pour répondre à votre question par rapport au gluten le plus simple c'est d'aller voir un personnel de santé qui vous orientera et par exemple exactement et qui pourra s'appuyer sur les études qu'on réalise à INRA notamment en en alimentation pour avoir les outils pour vous accompagner pour savoir si finalement vous êtes une à risque ou non vis-à-vis du gluten et si ça représente donc un intérêt ou non par exemple d'appauvrir ou complètement lesv c'est un sujet qui quand même on le
(43:28) voit à travers votre enquête est pas simple même scientifiquement et il nécessite d'être bien connu peut-être que mon médecin généraliste le connaît pas aussi bien est-ce qu'il faut si j'ai un doute que j'aille dans un service spécialisé comment ça vous avez effectivement dans les CHU des alors un nutritionniste typiquement un nutritionniste SAA parfaitement nor enfin devrait normalement parfaitement connaître ses différents travaux et donc du coup pouvoir vous accompagner au mieux d'accord bon bah alors c'est quoi
(43:58) je sais vous avez dit tout à l'heure peut-être que ça a marché pour Djokovic peut-être que ça a marché pour lui c'est pas qu'un coup marketing ou pour vendre du bouquin ouais bon à partir du du princip oui je comprends il on va partir du principe qui était de bonne fois et je pense que c'était le cas après oui il y a forcément il y a forcément il y avait forcément quelque part un peu de marketing ça a servi effectivement à à la filière sans gluten néanmoins c'est une vraie problématique qui a été
(44:23) soulevée donc là quelque part on peut le remercier malgré tout ouais et et ça a permis de prendre conscience qu'il y av peut-être un problème et donc de s'emparer de la question pour encore une fois par une démarche scientifique mettre des chiffres et puis dire voilà il se passe quand même quelque chose que finalement même si la performance bouge pas le score le score le score de de confort intestinal bouge un petit peu donc il y a peut-être quelque chose à creuser et il faut continuer d'avancer
(44:50) d'accord envoii il faut lui envoyer votre enquête comme il faut être complètement transparent sur ce gen genre de sujet on peut dire aussi on a peut-être plus le temps de rentrer dans le détail que vous menez des enquêtes sur des animaux de laboratoire avec du gluten et que alors c'est en cours aussi mais qu'on ne peut pas exclure un lien entre le gluten et le développement de polyarthrite oui effectivement en fait bah le gluten est bien lié en fait à la Malie zéliaque on en a parlé au début de de de l'interview et en fait il y a une
(45:24) autre pathologie qui est la polyartrite atoïde qui touche pas mal de gens qui est très handicapante notamment B c'est c'est une c'est une pathologie qui atteint le squelette et les articulation pour faire simple et en fait c'est aussi une pathologie auto-immune et donc en fait il y a peut-être des liens entre la maladie céliaque le gluten et la les les troubles ostéoarticulaires et donc c'est quelque chose qu'on est effectivement en train de continuer à investiguer et également en fait il y a des hypothèses
(45:50) sur le le réseau de gluten alors je peux pas rentrer dans le détail mais là encore j'ai des collègues à liner qui travaillent sur la génétique du blé et et qui du coup font un travail très superbe sur ses réseaux de protéines sa digestibilité et le lien éventuellement avec la maladie céliaque et les troublesarticulair faut savoir que la maladie céliaque en fait en les patients qui sont ou patientes qui sont atteint de maladie céliaque présente dans la plupart des cas dans la moitié des cas des troubles de type ostéoporose
(46:16) arthralgie donc ce sont des douleurs articulaires en lien ou pas d'ailleurs avec le développement de la poléartrit rhumatoïde d'accord juste pour conclure il nous reste une minute c'est un champ de exploration énorme la nutrition alors là vous avez travaillé sur gluten vous allez continuer comment vous faites que c'est c'est énorme oui alors on sen pas alors comme ça on a des sujets des fois thématiques là du coup c'était le gluten et sportif de haut niveau on continue d'avancer notamment sur la préservation
(46:44) en fait du capital ostéoarticulaire et notre champ enfin maises mes projets en cours pour parler ceux de des miens et de mon équipe en fait c'est tout ce qui concerne la préservation du squelette des articulations comment en fait finalement on peut vieillir en bonne santé et préserver son capital ostéoarticulaire pour nos vieux jours et notamment et puis éventuellement à partir de ces nutriments bah faire en sorte que bah les athlètes de haut niveau à la retraite vieillissent bien également et ben très bien en tout cas
(47:14) c'est super intéressant et puis ça nous a permis de voir vraiment comment les scientifiques travaillent donc merci beaucoup Johann et puis bah on se retrouve peut-être pour une prochaine Fête de la Science et ben avec plaisir merci beaucoup et tout de suite et bien on va rejoindre Loren sur le forum et je crois qu'on va prendre un un rambolder cette fois-ci alors plus précisément je suis sur la mzanine au 2è étage du Musée de l'Homme où se passe la Fête de la Science ici aussi les organismes ont
(47:42) installé des stands donc n'oubliez pas de monter jusqu'en haut et moi je vais justement aller tester mon odor sur le stand d'IFP énergie nouvelle je vous retrouve tout de suite [Applaudissements] je suis donc avec Guillaume Bert vous êtes docteur en géochimie à IFP énergie nouvelle et vous êtes un peu général et et des odeurs oui parce qu'on travaille sur la nuisance olfactive autour des sites industriels et donc là on a préparé un petit jeu alors vous avez préparé un jeu mais vous à la base votre votre bébé c'est surtout
(48:22) un analyseur il s'appelle flair il est juste là-bas làbas avec philiip voilà on verra juste après qu'il est capable d' de sentir quand même des odeurs à un très très très faible concentration à très faible concentration pardon et donc vous nous avez préparé un loto des odeurs pour l'occasion de la Fête de la Science vous avez même préparé sport voilà donc c'est alors c'est c'est un jeu un peu compliqué euh parce qu'il faut parfois euh assimiler l'odeur sans avoir l'image donc le le le
(48:54) cerveau peut peut jouer des tours donc on va commencer avec le alors je présente quand même Valérian bonjour Valérian merci de vous êtes prêté au jeu est-ce que vous avez déjà testé ce loto des odeurs non ok très bien vous êtes venu ici en famille oui exactement en famille ok j'espère que vos enfants vous regardent en bas dans le dans la trium alors dites-nous Guillaume par quoi on comm alors on va commencer par ce premier crayon hop est-ce que voilà le premier à quoi vous fait penser cette odeur j'essae juste ensuite he je vous
(49:26) laisse pas toute seule dans dans la panne de valériane ça vous évoque quelque chose un un produit ménager non on est c'est vraiment dans le sport la piscine on se rapproche ah du chlore non c'est pas le chlore ah mince c'est vestiè de la piscine c'est le la serviette mouillée qui sèche mal c'est plus le caoutchou donc les boués ou les tapis ah voilà est-ce que ça vous paraît plus clair maintenant est-ce que B voilà bravo ça vous pensé à quoi ben quand je vais chez decathlon c'est un peu ça ça sent Decathlon
(50:04) ok est-ce que est-ce que vous avez une deuxième odeur pour nous Guillaume on en a plusieurs hop alors je triche pas je triche pas je regarde pas celui-là est peut-être un peu plus facile par hop je vous laisse tester c'est une ah ok on a des indicesalyptus ah ou là oui ah oui c'est ça ouais ça sent le bonbon m quus le bom de TIG s dit les les sportifs parfois on un peu mal au muscles sont il mett voilà donc on a pris cette cette odeur par rapport à votre analyseur le nez humain est-ce qu'il est très sensible ou c'est
(50:49) on est très mauvais en odorat alors le nez humain est très sensible c'est un très bon capteur en il peut nous jouer des tours et alors typiquement on va aller sur la deuxième odeur donc c'est une odeur particulière ok qui sent assez fort lié au sport aussi ok ne dites pas tout de suite la réponse he je je vais essayer de deviner aussi vous sentez rien j'avoue que l'eucalyptus on le sentait bien la bouée de piscine un peu moins alors est-ce que tu le sens Lorine ou là je me mets carrément dans le
(51:24) nez moi je sens une espèce de parfum mais alors c'est c'est une molécule particulière on est génétiquement programmé pour la sentir ou non ah donc moi je la sens très bien visiblement vous la sentez pas donc vous êtes pas génétiquement programmé est est-ce que vous vous sentez quelque chose che vous ah il sent quelque chose à la maison et donc c'est une odeur de sueur ah donc je ne suis pas capable de sentir la sueur semble-t-il alors une des molécules voilà qui qui a dans dans la su c'est pas l'ammoniaqueen a une autre
(51:53) maintenant maintenant que vous savez non franchement celle non non non je cellel je laessens pas et de manière générale vous considérez que vous avez un bon odorat plutôt oui oui i quand je vais dans le métro je je sens les odeurs là non non c'est la génétique voilà donc typiquement c'est c'est le type de molécule et la dernière donc là tout le monde est capable de la sentir elle est liée au sport aussi mais alors c'est c'est oui c'est quand même assez sensible ça peut nous jouer des tours vous disiez mais il y a
(52:25) même des je crois des réseaux de nez autour de sites industriels parfois dangereux pour essayer de repérer justement des alertes sur des prod ah oui c'est ça on se rapproche voir je vous réponds après ou du du cage ou j'ai l' le cordonnier c'est l'odeur de vestière donc c'est le c'est le naftalen c'est le produit antimite ça vous faisit penser à quoi Valérian ça me faisait penser au chaussures enfin magasin de chaussures je ok donc après descatl on va chez voilà on va chez che donc sur les raésonnés effectivement
(53:07) donc les autour des sites industriels par exemple quand il y a des des problématiques de nuisance solfactive et ben on forme les les riverins asse à reconnaître les mauvaises odeurs qu'elles soit dangereuses ou non puisque oui parce que mauvaise odeur veut pas forcément dire danger en tout cas pas dép pas dépassement de de seuil de dangerosité pas dépassement de seuil de voilà une fer par exemple exemple ça sent mauvais mais c'est pas dangereux alors qu'il y a des produits on va dire pétrochimiques qui peuvent être
(53:31) dangereux et qu'il faut reconnaître pour donner l'alerte voilà depuis le début je parle de la même façon de gaz d'odeur de molécule mais un gaz c'est pas forcément une odeur un gaz n'a pas forcément d'odeur effectivement B le méthane n'a pas d'odeur par exemple le méthane c'est le gaz de ville c'est le gaz de ville donc on ajoute une molécule dedans pour que ça sente mauvais et donner l'alerte donc c'est on a l'exemple aussi on a l'odeur du du gaz vousz sty il doit être
(53:54) quelque part mais je sais pas où pas de souci donc c'est cette odeur de d'œuf pourri un peu de de voilà c'est c'est l'odeur d'œuf pourri que con donc ça c'est pas du méthane c'est pas du méthane c'est le THT le tétraidiotrophène thophène qu'on met dans le dans le gaz pour que ça sente mauvais et du coup à la différence de notre nez votre valise elle est capable de sentir toutes les molécules voil comme nous notre cerveau ou notre nez peut jouer des tours on a développé un
(54:16) capteur capable de sentir à la sensibilité du nez humain différentes molécules notamment différentes odeurs donc là comm on a un jeu de de molécul commandé pour la F de la science et ben on peut aller tester directement alors j'espère que c'est le bon oui voilà le vestiaire le dernier bon allez je par je va je vais rejoindre Philippe qui est qui est avec la valise je vous pique le micro merci et merci beaucoup Valérian d'avoir d'avoir joué le jeu et je vous souhaite une très bonne fête de la
(54:41) science alors Philippe je vous laisse vous mettre juste à côté de moi je vous donne ça alors Guillaume m'a confié ce stylo pour tester le l'analyseur flair je vous laisse le mettre dans la dans la valise oui on va vraiment tester si c'est l'odeur des vesti naftalen ok du coup on présente ce stylo à l'analyseur on les met à l'entrée on voit directement montée du signal instantan instantanément ou ok ça c'est ça c'est grâce à à quoi comme technologie ici on a un analyse UV long distance de travail du coup on a
(55:23) vraiment un appareil qui est très sensible des nombreuses molécules que qu'on trouve et là là les molécules c'est c'est vous êtes obligé de calibrer pour chaque molécule on VO les molécules euh tout types de molécules mais si on veut une quantification on est obligé de préalablement entraîner l'analyseur qu'il reconnaît les molécule et peut attitrer un certain concentration d'accord du coup l'imprinte les spectrre voz là ça correspond à la molécule et la grandeur des piques ça donne la
(55:53) concentration ou qui dit dis on est au-dessus un certain so où on est en sécurité alors là c'est le stylo sueur c'est ça qui n vestiaire là est-ce que c'est c'est quoi comme molécule vesti naftaline le naftaline là si on si j' si on s'approche nous après avoir fait une séance de sport l'analyseur il serait capable de ouais vous pouvez mettre directement votre main là et on verra si il y a la sueur on voit monte des courpes euh une molécule deassureur c'est le donc là je là je suis des mains là voilà
(56:30) ok d'ailleurs c'est le cas de tout le monde ah ok ça me rassure du coup c'est l'ammoniaque qu'on voit ici en en profil les plusieurs pics c'est a ça c'est l'ammoniac d'accord ok c'est ammoniaque c'est aussi molécule qu'on arrive à mesurer à un pas par Bliard par milliard du coup vraiment un mol par Milard ça veut dire ah une molécule parmi un milliard de moléculesule dans l'air ou on arrive à le détecter avec ce type technologies ok incroyable et alors vous
(56:58) vous avez participé à la conception des du détecteur uvou exactement à l'intérieur on peut ouvrir l'analyseur ah oui c'est un sacré paquet de technologie ici on a source lumineuse permet d'avoir cette longue chemin optique d'environ 15 m d'accord et donc c'est en traversant cette lumière que votre analyseur peut nous dire quelle est la concentration des molécules exactement OK et on en dira un petit peu plus même demain on reviendra sur ce stand et vous nous expliquerez aussi qu'est-ce que c'est
(57:33) que cette petite boîte qui est avec mais là vous ne me dites rien vous me le direz demain et vous parlerez aussi de vos expéditions parce que cette valise je crois qu'elle voyage pas mal autour du monde pour aller faire des analyses de gaz un peu partout merci beaucoup Philippe merci Guillaume et merci à Valérian d'avoir joué le jeu et tout de suite euh on va aller retrouver Jean qui est sur le podium et il va nous parler de sédentarité mais je vois que tu es toujours assis sur ton tabouré gent bah bah oui Laurine la science c'est avant
(58:00) tout de l'expérimentation ah et ça t'ais quoi ça t'a appris quoi cette expérimentation ça m'a appris que je serais pas contre un petit coussin parce que quit à être sédentaire autant que ce soit confortable on en discute avec l'ambassadrice de l'hygiène de Lan pardon de [Applaudissements] l'an c'est plus un secret pour personne on bouge pas assez on reste trop souvent devant notre smartphone alors quelles en sont les causes est-ce que c'est inéluctable on en discute avec l'ambassadrice de l'an Irène Margaritis
(58:36) bonjour bonjour alors vous êtes professeur de physiologie de l'exercice vous êtes aussi adjointe au directeur de l'évaluation des risques responsable du domaine de l'alimentation santé animale et végétale à LAN en tant qu'ambassadrice est-ce que vous pouvez nous rappeler ce qu'est LAN et quel est son rôle l'an est une institution qui décideur décision publique he l'expertise la science qui va permettre d'aller vers les meilleures décisions et donc notamment pour nous en terme de
(59:09) santé publique c'est c'est l'utilisation et l'usage de la connaissance qui va permettre d'accompagner le déciseur dans ses choix le décideur dans ses choix très bien et on rappelle an c'est l'Agence nationale de sécurité sanitaire aliment alimentaire nationale c'est ça alors il faut bien distinguer quand on parle de sédentarité ben justement ce qu'on appelle sédentarité et l'absence d'activité physique pour ça je voudrais qu'on prenne deux exemples donc là je
(59:34) vous je fais appel à votre imagination donc d'un côté on va avoir monsieur chill donc c'est un monsieur qui a l'habitude d'aller nager tous les jours d'aller à la salle de sport pour soulever de la fonte mais en dehors de ça et ben il reste sur son canapé et bon il reste devant son son smartphone il fait pas une activité plus intense que ça de l'autre côté on a madame boujotte elle adore aller au travail à vélo elle prend systématiquement les escaliers plutôt que de prendre l'ascenseur par
(1:00:02) exemple mais par contre elle ne fait aucune activité sportive en parallèle alors dans ces deux exemples qui est qui qui est sédentaire qui manque d'activité physique alors on parle pas de personnes sédentaires on parle plutôt de d'activité physique et de temps de sédentarité d'accord parce que finalement il y a quand même un continuum et c'est jamais tout blanc jamais tout noir donc monsieur chill monsieur chill monsieur chill est un est une personne qui est active physiquement donc il est protégé
(1:00:33) du fait qu'il a une activité physique relativement intense on verra après peut-être ce ce que ce que recouvre le d'intensité mais par ailleurs il a des temp de sédentarité qui sont trop longs et qui ne vont pas forcément totalement compenser les effets bénéfiques de son activité physique madame boujotte alors c'est pas mal quand même parce que elle est active toute la journée donc elle va être protégée de certains risques et puis et puis elle va être relativement en forme mais elle va elle se passe
(1:01:05) finalement des bénéfices de l'activité physique quand on augmente l'intensité l'intensité de de de son exercice donc dans les deux cas il manque un petit quelque chose finalement il nous faudrait que Monsieur chill et Madame boujotte fasse un petit enfant pour que on ait le mélange des deux quoi ou alors qu'ils vivent ensemble pour se donner le bon exemple chacun de son côté ok alors ça ça pose la question quand même de ce qu'on appelle l'activité physique c'est quoi finalement l'activité physique
(1:01:31) alors en fait ENF faut voir que tout ça est quand même assez concepttuel on va considérer l'activité physique c'est ça consiste à se mouvoir avec une intensité plus ou moins élevée donc c'est un continuum on se lève on commence à marcher si je marche je commence à courir commer à courir un peu plus vite un peu plus vite un peu plus vite à quel moment est-ce que je suis j'ai j'ai la sédentarité où je rond ma sédentarité ou à quel moment j'ai l'activité physique en fait ça dépend de l'intensité donc
(1:02:00) c'est un peu consensuel l'idée de dire que à partir d'une certaine intensité qu'on peut qualifier de modéré à élever et qui correspond à ce qu'on ressent quand on a de l'activité physique avec une augmentation de la de la de de de la de la fréquence cardiaque une augmentation du du du débitfin la ventilation on commence à avoir du mal à parler avec son voisin si on court avec quelqu'un donc là on peut commencer à parler d'activité physique d'une certaine intensité d'accord mais monter
(1:02:30) les escaliers ça reste de l'activité physique quand même monter les escaliers façon tout ça c'est de l'activité physique mais ce qui est important c'est d'avoir une certaine fréquence une certaine intensité une certaine régularité dans l'activité physique en fait ce qui est important c'est d'être très actif et dans le très actif on va trouver plein de petits types d'activités qui vont faire que finalement on va un peu cocher les cases de je suis vraiment actif physiquement
(1:02:58) être actif physiquement c'est ne pas être inactif c'est-à-dire ne pas passer trop de temps en situation de sédentarité sédentarité on l'a dit tout à l'heure c'est c'est une forme de passivité c'est un moment où on est éveiller mais on est vraiment très peu actif finalement c'est c'est ça un état de sédentarité regarder son écran travailler même si on est un peu actif d'un point de vue cérébral d'un point de vue musculaire on l' pas beaucoup surtout si on est assis on l' un peu
(1:03:23) moins quand si on on est debout parce qu'on fait travailler ses muscles posturaux et et on l' encore moins si on arrive à rompre les temps de sédentarité donc les recommandations disent une toutes les toutes les heures he et demi mais la réalité c'est que le bénéfice commence déjà à 30 minutes donc ça aussi c'est l'écart entre ce qui peut être une recommandation et le fait que faire toujours un peu plus que ce qu'on fait déjà c'est déjà progressé d'accord donc si je comprends bien en fait il faut
(1:03:48) avoir faut bouger en permanence dès qu'on a l'occasion il faut être actif donc si on a l'occasion par exemple de prendre les ESC on les prend plutôt que d'être passif dans un escalator par exemple ça c'est un exemple parmi tant d'autres mais il faut pourtant pas se passer de l'activité physique intense on peut avoir donc cette activité en permanence faire faire le ménage marcher et cetera mais en plus il faut avoir quand même une activité intense pour profiter des bénéfices du de cette
(1:04:14) activité oui en fait c'est il faut répondre aux deux besoins c'està-dire un besoin qui est ne pas êre trop sédentaire parce que l' humain n'est pas fait pour ça en fait c'est aussi ça qu'il faut comprendre c'est-à-dire qu'on on n'est pas fait pour être aussi peu actif que que ce que l'on est collectivement donc limiter cette sédentarité en étant active dans sa vie ça quelque part je dirais après c'est c'est peut-être le plus facile parce que il suffit un peu de changer de posture
(1:04:45) et de se dire bon allez après mon déjeuner à la cantine je vais me promener il fait beau quand je prends les escalators effectivement plutôt que de me mettre sur la file de droite droite en attendant que ça se passe je me mets sur la file de gauche et je les monte bon c'est mais ça c'est c'est une posture et ensuite il y a quelque chose qui nécessite d'être beaucoup plus proactif et que c'est là que c'est plus compliqué dans la vie tous les jours et parce que notre espace temporel matériel
(1:05:11) ne n'aide pas c'est de se dire ben je vais m'organiser parce que ça demande une pour avoir une activité physique intense c'est-à-dire que et là on peut parler d'activité sportive alors le terme de sport a une est une conception assez particulière pu quand on dit sport ça veut dire qu'il peut y avoir compétition mais une activité physique et puis chacun un peu sa définition auss SP non il y a une définition du sport mais c'est c'est c'est angloaxon en fait c'est que le sport quand on parle de sport c'est
(1:05:38) qu'il a l'idée de jeu derrière et de compétition donc mais une activité physique intense si si si je cours rapidement ça peut ne pas être du sport c'est une activité physique intense bon donc le là ça nécessite de s'organiser mais l'idéal c'est vraiment de faire les deux très bien et d'un point de vue physiologique qu'est-ce que ça apporte la l'activité physique intense alors l'activité physique intense va solliciter l'organisme justement à des niveaux d'intensité il faut voir
(1:06:09) l'organisme comme un moteur ouais et donc quand on on monte pas dans les tours ben en fait on ronronne et on est bon qu'à ronronner à un moment donné faut un peu débrider la machine ça décrasse quoi unu donc on décrasse souvent on peut appeler ça du décrage quand on reprend l'entraînement euh c'est de se dire bah là on va avoir une augmentation de tous les débits métabolique sans entrer dans les détails qui vont faire que du niveau moléculaire jusqu'au niveau totalement intégré de mon de ma respiration de de de de mon du
(1:06:44) système cardioovasculaire je vais mobiliser je vais créer des besoins qui vont faire que l'organisme va devoir répondre à un stress parce qu'en fait ce qu'il faut voir c'est que l'activité physique c'est quand même un stress je je passe d'un état qui a un état de repos à un état de je fais face à quelque chose et là on est vraiment programmé pour ça parce que quandah l'animal à partir momentù il a un stress il est programmé pour être en capacité de fuir ou combattre donc le fait de
(1:07:13) devoir fuir ou combattre va mobiliser donc on va avoir une production d'adrénaline qui va faire qu'on va pouvoir faire rentrer l'énergie dans le muscle et utiliser nos muscles pour fuir ou combattre et ça aujourd'hui en terme d'entraînement c'est intéressant c'est qu'à ce moment-là je vais créer volontairement un stress je vais dire ah bah là je vais courir en fait quand je cours je suis je suis l'animal en train de fuir quelque part donc je retrouve ma nature et et donc là je vais avoir des
(1:07:38) adaptations pour lesquelles je suis complètement programmé je suis programmé pour m'adapter à courir mes muscles mes cellules musculaires le le le mon squelette tout est programmé donc je vais progresser et je vais améliorer par la même mon état de santé oui parce que ce musclé c'est protecteur alors ce musclé c'est protecteur ça protège de quoi alors ça protège on sait aujourd'hui que même au niveau musculaire le fait d'augmenter sa masse musculaire est protecteur en donc ça c'est quelque chose qui était pas très
(1:08:09) connu qui commence à sortir depuis quelques années qui est pas encore connu du grand public mais c'est c'est déjà un point ce qui est très connu c'est l'améliorationfin le l'amélioration du fonctionnement du système cardio-ovasculaire évidemment puisqu'il est très sollicité respir évidemment parce qu'il est très sollicité et puis au niveau au niveau cellulaire il y a énormément d'adaptations qui vont faire que nos cellules vont fonctionner mieux qu'elles vont aussi mieux se protéger
(1:08:36) même contre les polluants par exemple euh ou contre des substances qui peuvent être nocives donc dans l'ensemble le le l'organisme va être mieux protégé pour faire face à son environnement on lui fournit des armes en fait hein pour pour mieux affronter l'environnement alors finalement l'idée de faire du sport pour perdre du poids ça c'est une idée reçue c'est c'est c'est daté alors la question du sport pour perdre du poids alors par c'est ce qu'on entend souvent quand même
(1:09:03) on en parle beaucoup alors là tout ce qu'on vient de dire montre que finalement le sport c'est pas juste perdre dépenser des k locales donc l'idée c'était ah ben c'est un espèce de calcul un truc assez comptable qui consiste à dire ah bah oui mais si vous regardez votre votre montre connectée vous dites ah ouais non mais là ce que je viens de faire génial 400 kg cal bon ok si derrière je remange 400 kg cal en fait ça revient même puis que c'est c'est vraiment comptable donc c'est pas ça l'intérêt du sport par
(1:09:34) contre un bémol chez les personnes qui font des régimes amaigrissants alors en rappelant que les régimes amaigrissants ne doivent pas être doivent être évités déjà s'il y a pas de possibilité de l'éviter ça doit être accompagné par un par par du personnel de santé c'est quelque chose d'assez délicat c'est pas anodin mais dans dans le cas où il y a effectivement un régime amaigrissant le fait d'avoir une activité sportive associée va permettre notamment d'éviter la fonte musculaire mais vous voyez
(1:10:04) c'est pas du tout l'idée de je fais du sport pour maigrir ouais je comprends bien alors si je reprends mes deux exemples madame boujotte et et Monsieur chill finalement on se rend compte que tout le monde est concerné par le manque d'activité physique mais si on regarde les études épidémiologiques les femmes sont quand même plus plus exposé à la sédentarité que les hommes dans quelle proportion alors on peut expliquer ça quels sont les les raisons il y a des inégalités donc sur sur la question de d'une part
(1:10:36) de de l'accessibilité des modes de vie il y a des inégalités il y a des inégalités qui sont lié notamment au fait que donc ce décalage on voit déjà l'origine de ce décalage chez les adolescentes ça commence très jeune ça commence très jeune puisque on voit que avant adolescence les garçons et les filles pratiquent à peu près autant OK et au moment de l'adolescence il y a une espèce de rupture avec une diminution du nombre de filles qui pratiquent une activité sportive avec un maintien relatif de celui des garçons donc ça ça
(1:11:10) peut s'expliquer par le fait que donc là on entre dans des dans des des des considérations qui sont relatives à nos à nos modèles sociaux et qui on encore court aujourd'hui sur le fait que une fille qui fait du sport c'est pas c'est c'est moins moins bien perçu que qu'un garçon ça peut être moins bien perçu c'est pas forcément encourager ouais et un qui fait du sport c'est banal une fille qui fait du sport alors sans parler du type de sport ça c'est encore un autre sujet c'est encore finalement ce que vous
(1:11:42) dites c'est qu'il y a encore des stéréotypes de genre dans le sport il y a clairement des stéréotypes de sport de de genre dans le sport on les voit aussi au niveau du sport de compétition et dans certaines fédérations il faut pas se le cacher et il y a aussi le fait qu'il y a une induction parentale qui vient d'une induction qui est une induction sociale de de la façon d'élever les filles c'est-à-dire que les filles vont souvent être beaucoup plus contraintes dans leur espace que les garçons le garçon va
(1:12:07) explorer ouais la fille en plus si elle voit une autre fille ou la fille est née ou qui va moins explorer va moins explorer donc on commence déjà assez tôt donc ça c'est enfant donc tout à l'heure on parlait de la on parlait du sport là je parle de la de de l'appropriation de l'espace en fait elle va moins s'approprier l'espace et dans les cours de récréation et à l'école on sait très bien il y a des études qui l'ont montré de sciences humaines et social que l'espace à la fois occupé et dédié aux
(1:12:36) filles est inférieur à l'espace occupé et dédié aux garçons bon et comme si ça suffisait pas donc ça c'est quand elles sont jeunes mais tout au cours de leur vie finalement elles vont être confrontées à à des des freins qui vont les empêcher de d'avoir une activité on va dire au même niveau que les garçons par exemple j'imagine le le la gestion de la vie familiale ça leur revient souvent mine de rien doncou ça ça ça ça demande du temps si on veut pouvoir pratiquer une activité physique et cetera ça ça c'est c'est une des raisons
(1:13:06) aussi je sais pas si c'est la gestion de la vie familiale ou la représentation de la gestion que la femme doit avoir de sa vie familiale bon ça c'est c'est ce qu'elle se dit c'està-dire qu'à un moment donné il y a une répartition des rôles il y a un poids qu'elles assument et ouais qui pèse un peu de toute façon parce que c'est écrit nulle part he bon donc pourquoi pourquoi et effectivement à ce moment-là là on voit aussi qu'avec la vie familiale quand même les les hommes en prennent aussi leur part parce
(1:13:36) qu'il y a une diminution de l'activité physique à partir du moment où les gens se marient ont des enfants d'accord voilà donc ça c'est connu ça reprend un peu après et étonnamment ça reprend assez bien à la retraite puisqueaujourd'hui on a des retraités qui sont des retraités en bonne santé et on a un rebond ce qui montre d'ailleurs le problème lié au fait que la vie professionnelle est un frein à l'activité physique et notamment la vie professionnelle en France puisqu'on a des amplitudes horaires qui sont des
(1:14:05) amplitudes horaires énormes si on compare à d'autres pays avec une pause méridienne qui est relativement longue et et est très difficile à à utiliser de façon optimale pour l'activité physique soit parce qu'on va faire du sport on rentre à 14h on est rincé soit soit 2h ça suffit pas parce qu'il faut rendre sur le lieu revenir si on l'a pas à côté donc l'organisation notre organisation sociale à la fois temporelle et physique fait que on a beaucoup de mal à avoir une activité sportive à l'intégrer dans
(1:14:36) notre vie en fait alors tout à l'heure on parlait on parlait des des des jeunes filles mais finalement ça concerne la la le manque d'activité physique concerne les adolescents de manière générale puisque ça commence dès l'école finalement le le le manque de sport on fait très peu de sport on reste assis tous les toute la journée alors oui c'est alors à l'école c'est c'est vraiment donc on a on a 3 heures de PS au collège ouais on a 2 heures de PS au lycée à l'école primaire ça dépend de la
(1:15:08) compétence de l'enseignant puisque les professeurs des écoles sont pas forcément des professeurs des écoles qui ont une licance en STAPS et qui sont rentrés qui ont eu leur professorat sur la base d'une licance en stabs et il y a beaucoup d'enseignants qui ont du mal avec la partie la partie relative à l'éducation physique et sportive sachant que ces dernières années la formation continue dédiée à l'EPS pour les enseignants du primaire a été supprimé ok donc on va pas forcément dans le bon
(1:15:36) sens là momentanément supprimé parce qu'il fallait mettre l'accent sur les maths et le français donc on a récemment donc on a supprimé le la formation continue des enseignants du primaire alors il y a une autre un autre aspect qui finalement auquel on est est confronté quand on veut quand même se bouger au quotidien c'est notre environnement et là on se rend compte finalement quand on regarde un peu plus précisément autour de nous que il est pas du tout adapté enfin qui nous incite pas du tout à pratiquer une activité
(1:16:05) sportive oui alorson déjà il y a la question des mobilité active donc on en parle énormément il y a des plans nationaux enfin juste si vous sortez juste là avec votre vélo bonne chance c'est compliqué donc il y a une volonté afficher en tous les cas il se passe des choses dans certaines grandes villes ça c'est assez complexe c'est le problème de l'Urbanisme et de donc les grandes villes et les villes de province sont pas concerné de la même façon puisque dans les villes de province les distances sont longues et
(1:16:39) donc les gens vont peu utiliser les les mobilités la mobilité active dans les grandes villes on s'arrange avec la réalité qui est qui a été du tout voiture depuis les années 60 donc là à Paris on fait ce qu'on peut puisquil y a des pyclables et et mais on voit que par un moment c'est un peu le pansement sur la jambe de bois parce que vous êtes sur votre pisyclat puis un moment donné il y a plus rien donc vous dites je dois aller où livré à vous même bon donc c'est c'est il faut il faut organiser
(1:17:04) tout ça avec l'automobile notamment donc là il y a des problèmes de ce point de vue-l et puis y a des problèmes aussi en terme d'urbanisme et de proximité des installations sportives enfin c'est c'est un ensemble de choses qui fait que c'est assez compliqué alors comment on peut agir nous à l'échelle individuelle alors en fait donc une fois qu'on a dit effectivement il y a l'environnement qui peut poser problème à l'échelle individuelle je pense que c'est notre posture et notre notre notre capacité
(1:17:27) collective nous ici tous en nétant pas des décideurs politiques à se dire bon comment est-ce que je me mets dans un petit trou de souris pour arriver à avoir mon activité physique mais c'est déjà c'est déjà se le dire déjà avoir conscience de ça en fait avoir conscience de ça regarder son environnement autrement de regarder son environnement autrement et et d' faire à un moment donné un allié en se disant bon finalement bon l'exemple des escalateur c'est rigolo parce que c'est c'est vraiment impressionnant de voir
(1:17:54) que tout le monde se met sur la file de droite donc pourquoi alors que là c'est une occasion de bah de gagner un peu du temps sur mon trajet porte à porte et puis de monter quel que le marche de faire un peu monter mon rythme cardiaque de bon de de mobiliser mon énergie donc c'est c'est vraiment un c'est comment je me sens et comment j'appréhende mon environnement donc physique je sors du métro B peut-être plutôt si je regarde ben en fait quand je fais des changements euh fin si je fais le reste à pied ça va être pareil
(1:18:26) peut-être avec 5 minutes de plus donc c'est c'est en fait c'est se mettre dans la disposition deux et après se dire ben quand on me dit j'ai pas le temps ouais ok bon alors je regarde mon emploi du temps combien de temps je passe devant mon écran est-ce que le temps que je passe devant mon écran c'est pas un temps que je pourrais dédier à ouais bon j'ai la flemme en fait c'est souvent c'est puis alors les ados c'est oh la flemme donc ça c'est c'est ça qui est un peu compliqué aussi c'està-dire que au
(1:18:53) même titre que l'individu est programmé pour pour être actif et pour aller chasser et cetera en même temps on a une programmation et ça c'est une réalité qui est l'économie justement pour se préserver et donc c'est là que jou avec ça et notre nature nous rattrape par contre fait intéressant plus on est actif moins on aura cette espèce de sentiment de paresse et de difficulté à à bouger et en fait plus on bouge on bouge et honnêtement le plus difficile c'est un peu le début mais une fois qu'on y est il faut pas lâcher
(1:19:27) l'affaire faut persévérer ouais c'est vraiment ça faut persévérer et s'écouter en fait hein c'est ça c'est sécouter ne pas en faire trop ne pas se dire ah bah je vais faire un truc parce que parce que c'est bien parce que ça va me faire du bien parce que c'est bien pour ma santé il faut du plaisir ok donc là le le le plaisir c'est hyper c'est vraiment très important pour arriver à à persévérer alors là on parle beaucoup des de la préparation des des Jeux Olympiques et des Jeux paralympiques
(1:19:51) 2024 est-ce que vous pensez que ça ça va inciter les gens peut-être à à faire plus d'activités physique au quotidien pour être très honnête je sais pas je sais pas les Jeux Olympiques ça dure pas très longtemps parce qu' aussi le sport à la télévision je veux dire on voit il y a beaucoup de sport à la télévision qui peut être qui peut être incitatif ça peut être un moteur bah l'intérêt déjà c'est qu'on en parle je dirais c'est plutôt la façon qu'on a nous dans l'année en cours de se
(1:20:26) positionner par rapport au sport de commencer à en parler un peu plus parce que honnêtement même au niveau scientifique ça a été le parent pauvre de la science en France notamment autant dans les pays anglosaxons il y a une une une culture du sport la recherche est bien financée en France on on a un besoin de financer mieux la recherche dans le domaine de l'activité physique et sportive ça c'est quelque chose qu'il faut faut voir euh donc en France c'est sont c'est la discipline c'est la discipline des STAPS
(1:20:59) s ces techniquees des activités physique et sportive qui est très prisé qui fait un carton sur parcours sup mais derrière c'est pas évident d'avoir pour la partie recherche d'avoir des des moyens et d'avoir des enseignants des enseignants chercheurs qui vont être en capacité de mener ces recherches de former des cadres puisque en STAPS on forme des cadres et d'avoir de de donner sa place à l'activité physique sportif d'un point de vue culturel et pourtant c'est c'est très important ces recherches puisque ça
(1:21:27) nous apprend énormément sur le fonctionnement de notre corps et donc sur justement ce qu'on ce qu'on doit mettre en place pour le conserver en bonne santé- quelles sont les les retombées qu'on peut qui peut y avoir dans la population les retombé sont absolument énormes c'estàd que déjà on est en capacité on n pas encore toutes les données il manque toujours des données mais c'est la science qui nous a montré à quel point l'activité physique est sportive et comment c'est combien et
(1:21:55) comment elle est bénéfique qu'est-ce qu'il est nécessaire de faire donc là on n'est pas entré dans les détails mais il y a aussi l'accompagnement des personnes des personnes âgées l'accompagnement en vieillissement qui par l'activité physique peut complètement changer la donne et ça on a des capacités de le montrer on peut le montrer encore par la recherche la recherche en Scien humaine et sociale pour ce qui relève des aspects qui sont des aspects plutôt motivationnels modification de
(1:22:25) l'environnement et c'est peut-être là-dessus aujourd'hui qu'on bute un peu plus pour arriver à à faire adhérer la population de façon positive avec du renforcement positif et non pas dire non non c'est mal tu vas tomber malade ça c'est ça c'est vraiment pas une bonne idée c'est d'arriver à trouver le moyen de faire en sorte que les les les enfants les adolescents les les adultes et les personnes âgées pratiquent de façon naturelle et que l'activité physique entre dans nos vies pas encore
(1:22:56) le cas ce soit un plaisir donc là on a on a besoin de donner parce qu'on a besoin de de de connaître les mécanismes qui font que en fait on n arrive pas parce que aujourd'hui la majorité de la population n'est pas n'est pas au niveau d'activité physique qu'elle devrait avoir ne serait-ce que pour se sentir bien très bien bon ben écoutez merci beaucoup iren on pourrait continuer d'en parler encore longtemps mais c'est la fête de la science et il faut laisser la place à tout le monde donc je pense
(1:23:24) qu'on va aller sur le terrain retrouver marine enfin en tout cas plutôt dans l'espace c'est ça marine exactement Jean c'est parti pour un petit tour dans les étoiles [Applaudissements] jingle je suis avec Angélique Godel Vacares et clertinel du CES bonjour donc du service éducation jeunesse et on est ici pour parler de l'animation entraîne-toi comme un astronaute alors angélique pour celles et ceux qui qui n'était pas là hier expliquez-nous un petit peu le le principe de cette animation alors le principe de
(1:23:57) l'animation c'est de proposer aux enfants de s'entraîner comme des astronautes donc de faire des exercices physiques des exercices scientifiques et des exercices aussi de concentration de de réflexe de de de rapidité et donc le but c'est d'imiter les les vraies missions spatiales exactement oui donc c'est pour donner le ce ce contexte un peu magique de de l'astronaute qui part dans l'espace pour les motiver à à aller dans les sciences de faire du sport mieux s'occuper de leur santé bien
(1:24:25) justement on est on est juste devant une animation donc on va demander peut-être à à Aurore qui qui anime de nous expliquer ce que sont en train de faire les enfants donc là c'est une animation du coup sur l'électricité et notamment comment exploiter l'électricité dans l'espace donc à l'aide de panneau Solair et donc là ils vont donc là ils sont en train de faire fonctionner un panneau solaire donc à partir de panneau solaire ils peuvent avoir l'énergie électrique pour faire fonctionner un moteur voilà
(1:24:48) d'accord et c'est quoi les les compétences un petit peu qui sont mobilisé là c'est juste une initiation électricité et du coup à la consommation d'énergie entre guillemets ok merci beaucoup Aurore cette année le thème de la fête de la science c'est le sport et clairire entraî-toi comme un astronaute fait partie d'un projet international plus large d'éducation à la santé qui s'appelle mission X et que vous coordonnez en France alors quels sont les objectifs de mission x rapidement
(1:25:12) alors les objectifs de de mission x c'est un proj donc qui sadresse qui s'adresse au jeunes et c'est un projet basé sur la santé et la nutrition donc c'est pour sensibiliser les jeunes à l'intért d'avoir en fait une activité sportive quotidienne et une alimentation équilibrée d'accord et donc là bon on est à la fête de la science donc c'est c'est ici on a une animation mais souvent vous êtes dans les classes en fait avec les scolaires et les accompate fa on est dans dans les classes donc au
(1:25:37) niveau du du kness pourquoi mission x c'est parce que c'est entraîne-toi comme un astronaute et donc on prend en fait le modèle de l'astronaute parceque l'astronaute c'est quelqu'un de de sportif de sain et qui l'enfant va s'identifier et on va aller effectivement diffuser ce projet dans les classes on a des une centaine d'établissements scolaires qui participent à ce projet par an et donc en fait tout au long de l'année vous avez des challenges comme ça avec les les élèves il y a un système de points
(1:26:01) c'est ça voilà donc on a on a des challenges sportifs comme la la course le vélo des parcours d'agilité des challenges au niveau nutrition par exemple connaître la pyramide alimentaire reconnaître les différents goûts amer sucrés salé acid et en fait les enfants font les activités marquent des points et pour les motiver en fait ces points sont convertis en pas que qui vont aider les mascottes du projet Luna et Léo à marcher jusqu'à la lune donc le but c'est d'arriver jusqu'à la lune d'acord et c'est ces activités
(1:26:34) elles se font sur le temps scolaire elles se font le sport c'est pendant les cours de PS c'est pendant de récré alors les activités scientifiques effectivement se font sur le temps scolaire pareil pour les activités sportives mais des activités peuvent se faire sur le temps familial comme le vélo ou la course et là les enfants ils ont un carnet de bord qu'ils remplissent pour toutes les activités et ça permet de marquer des points donc ils peuvent le faire et à l'école et à la maison finalement ils ont un petit peu des des
(1:26:58) devoirs à rapporter chez eux mais des devoirs un peu rigoloso devoir sympathiqu angélique le but donc c'est d'utiliser la figure de l'astronaute et le thème du spatial et l'astronaute c'est un petit peu un modèle pour les pour les jeunes non exactement oui donc l'astronaute c'est une image c'est pas une rockstar mais presque pour eux donc c'est un peu différent et effectivement c'est un personnage quand même impressionnant pour les enfants qui a beaucoup de à la fois physique et intellectuelle
(1:27:25) donc donc c'est un moteur effectivement pour les enfants pour pour les inciter à à travailler sur ces aspects là et ces animations au final elles marchent bien est-ce que vous avez des retours positifs des enseignants qui participent on a des retours oui des retours très positifs de la part des des enseignants des éducateurs des des parents les enfants bah ce sont des activités qui sont très ludiques et et motivantes donc ils apprennent quand même beaucoup de choses d'une façon très pé ogique donc effectivement oui
(1:27:56) justement on va demander aux enfants qui sont présents si si ça les inspire bonjour est-ce que je peux te demander ton prénom oui tu t'appelles comment Eva ouais et toi ça t'intéresse tout ça le domaine spatial les astronautes tu aimes bien oui oui qu'est-ce qui te plaît dedans qu'est-ce que tu aimes le plus faire fonctionner les panneaux solaires ouais le côté un petit peu plus technique et plus tard quand tu seras plus grande ça te plairait de deevenir astronaute oui pareil pour pour réparer
(1:28:24) un peu les objets il y a d'autres choses que tu as envie de que tu aurais envie de faire si tu devenais astronaute euh je sais pas tu sais pas moi tuas encore tout le temps pour pour y réfléchir et je vais te poser de deux petites questions sur les astronautes pour voir un petit peu si si tu connais bien un peu le le métier est-ce que tu un astrona c'est quelqu'un qui qui fait beaucoup de sport par exemple euh oui tu penses qu'il fait du sport combien de fois par semaine si tu devais deviner
(1:28:48) euh deux ouais deux fois combien d'heures il s'entraînne vraiment toute la journée je sais pas je sais pas et et niveau alimentation tu penses qu'un astronaute ça mange des légumes tous les jours ça peut se permettre de manger un peu de chocolat de temps en temps c'est ça mange bien bah de temps en temps il se fait plaisir ouais quand même mais la plupart du temps bah il mange des légumes ouais tu manges tu penses qu'il mange plus de légumes ou plus de ouais et toi tu penses que tu pourrais
(1:29:17) avoir le mode de vie d'un astronaute tu pourrais t'entraîner souvent et manger plus de légumes c'est difficile ouais tu penses ok ben merci beaucoup Eva d'avoir répondu à ces questions donc angélique on l'a dit les astronautes doivent avoir une très bonne hygiène de vie EV va donner les les bonnes réponses donc ça passe à la fois par le sport et l'alimentation mais par exemple un astronaute qui s'entraîne pour une mission dans l'ISS s'entraîne combien de combien d'heures de enfin par semaine
(1:29:44) alors par semaine je pense qu' il fait du sport tous les joursin donc minimum 2 he quand c'est l'entraînement et ensuite quand ils sont dans la la station c'est pareil hein donc ils doivent faire 2 heures de sport par jour parce que là il faut qu'ils resollicit leur leur réseau cardiaque le cœur et cetera parce qu'on est en apesanteur donc le le le sang circule pas du tout de la même façon donc pour les maintenir en forme ils doivent faire au minimum de heur de sport par jour et quand on parle de
(1:30:09) sport on parle de quelle quelle discipline quelle activité alors il y a beaucoup clair je sa pas si répondre du vélo alors il y a il y a il y a la course avec des des tapis qui sont amortis parce que ça peut induire des vibrations dans la station gêner les expériences scientifiques mais du vélo parle la station dans la station ah oui là je parlais dans la station oui dans la station donc de la course et il ils font du vélo aussi à l' il font du vélo comme du vélo d'appartement avec un casque de réalité virtuelle donc comme
(1:30:36) ça il voit desfiler des paysages c'est quand même plus agréable que de pédaler P psychologique et aussi ils font de la de la musculation donc ils ont des appareils de musculation pour essayer de compenser la perte de masse musculaire pendant le séjour et sur terre avant de partir j'imagine que il faut quand même être en bonne condition physique alors ils sont en très bonne condition physique ils sont entraînés en fait comme ils vont pas utiliser leurs muscles pendant 6 mois ils vont perdre perdre du muscle donc ils sont obligés
(1:31:03) d'augmenter leur masse musculaire avant de partir donc ils s'entraînent énormément effectivement pendant tout leur entraînement qui duent quelques années avant de partir ah oui quand même et niveau alimentation est-ce que ça c'est un un programme diététique extrêmement contrôler est-ce qu'ils peuvent est-ce qu'ils peuvent faire des écarts de temps en temps non enfin enfin si ils ont ils ont quand même sont contrôler ils font attention au niveau de de de l'énergie qu'ils doivent consommer chaque jour en fonction des
(1:31:27) efforts qui qu'ils vont faire donc ils ont ils apprennent à manger de sainement effectivement mais ils peuvent se permettre des petits écarts effectivement et au sol dans l'entraînement et et même dans la station en fait ne serait-ce que pour le moral aussi également donc ils fêtent les anniversaires ensemble ils fêtent les les grands jours Ferrier comme Noël ou en fonction de de d' quel moment ils sont dans dans la station mais quand on a des des aliments des plats déshydratés est-ce qu'on peut
(1:31:55) avoir un petit peu des choses plus sophistiquées pour pour les fêtes par exemple ou alors oui pour les fait justement pour des occasions spéciales comme disait angélique anniversaire Noël jour de l'an en fait donc en tout cas pour la Station spatiale internationale plats qui sont préparés en collaboration avec le le Chef Alain Ducas d'accord et c'est vraiment là c'est la le seul moment en fait où on sort du liophilisé ou des bares des pâtes de fruits ou des des barres dégûter c'est des des petites
(1:32:24) boîtes de conserves voilà a des petites exceptions et qui ont beaucoup plus de goût que les les autres aliments qui ont très peu de goût et très peu d'odeur peut-être un un dernier mot sur la présence du knè à la fête de la science pour finir cette séquence oui la présence du CES à la fait de la science est important parce que donc voilà on est on est on travaille sur les depuis la naissance du cèe quasiment donc ça fait 60 ans qu'on qu'on propose des projets éducatifs et donc ce cette fête c'est un moment vraiment privilégié pour
(1:32:55) faire découvrir encore plus les sciences aux enfants et les incités à aller vers ces ces voisà merci beaucoup ah vous voulez rajouter quelque chose oui c'est pas qu'aujourd'hui en fait c'est aussi toute la semaine prochaine dans les établissements scolaire en métropole en novembre en outrem et puis tout au long de l'année scolaire comme c'est une année olympique 2024 est une année olympique donc vraiment là le knas est vraiment impliqué au niveau des enfants et du et du sport et la science merci
(1:33:23) beaucoup claire merci angélique on va retrouver tout de suite Fred sur le podium alors Fred dis-moi c'est important de faire du sport pour rester en bonne santé ah bah c'est la moindre des choses quand même d'ailleurs ça va être notre sujet on va s'intéresser plus exactement à notre culture de l'activité physique qui à vrai dire ben manque peut-être un petit peu de souffle et puis qu'on parle de manque de souffle on ira aussi dans la plus haute ville du monde au Pérou pour essayer de
(1:33:49) comprendre comment les hab an arrive à vivre à 5300 m d'altitude avec deux fois moins d'oxygène que nous voilà à vos marques prêt [Applaudissements] partez alors gagner plus de médailles aux Jeux olympiques et paralympique bah oui c'est bien mais ce qui serait bien aussi c'est que l'événement impulse un peu partout en France ce qu'on pourra appeler une véritable culture de l'activité physique pour tous et bien on va en parler tout de suite avec le professeur Vincent Nougier qui est avec
(1:34:32) nous du CNRS bonjour bonjour Vous venez de loin en fait oh de grenol c'est pas très très loin non c'est vrai on va aller faire un tour au Pérou tout à l'heure avec avec un de vos collègues merci d'être avec nous alors je précise Vincent Nougier que vous êtes enseignant chercheur à l'Université Grenoble Alpe vous êtes spécialisé dans l'analyse du mouvement la plasticité et la motricité mais c'est pas le sujet d'aujourd'hui où on en parlera peut-être tout à fait le sujet d'aujourd'hui c'est que vous êtes
(1:35:05) directeur du groupement de recherche sport et activités physiquees créé par le CNRS c'est bien ça et c'est à ce titre et bien qu'on va discuter ensemble si vous le voulez bien alors ma première question euh est à c'est simple moi je vous avoue franchement je m'y perds un peu entre les programmes prioritaires les groupements de recherche tous ces sigles et tout alors le le le programme dont vous vous occupez enfin le groupement de recherche sport et activité physique que vous que vous dirigez situe comment dans
(1:35:42) tout ça alors tout ça c'est né évidemment de l'élange Dir général des des Jeux Olympiques et en fait c'est une initiative du CNRS qui organise dans les différents domaines de recherche qui concern la société en en général des réseaux thématiques donc là c'est un réseau tématique autour du sport et de l'activité physique et qui rassemble qui vise à rassembler les chercheurs les laboratoires et cetera qui s'intéresse à toutes ces problématiques dans tout les domaines combien de combien de
(1:36:09) chercheurs à peu près alors ça représente à peu près 1500 chercheurs dans des domaines très variés des sciences dures jusqu'aux sciences humaines et à peu près 150 laboratoires sur l'ensemble du territoire français d'accord alors ce qui est intéressant c'est qu'avec votre groupement on peut parler de sport de haut niveau mais on parle aussi de sport pour tous on parle de sport de haut niveau on parle de sport pour tous on parle de développement durable on parle d'équipement de matériaux on parle de
(1:36:35) d'intelligence artificielle tous les domaines qui peuvent intéresser le le sport et l'activité physique sont sont concernés on va commencer par l'activité physique quel quel regard on peut avoir en en France justement sur les jeunes notamment et les ados aujourd'hui à qu'Al est plus plutôt bonne activité physique ou elle a plutôt tendance à chuter alors là malheureusement je suis obligé de d'annoncer je dir une mauvaise nouvelle dans le sens où au contrairement à ce qu'on imagine la
(1:37:03) population qui pratique le moins d'activité physique chez nous ce sont les jeunes en particulier les adolescent et si on se projette si on regarde ce qui s'est passé au cours des années précédentes et si on se projette dans les 20 ans à venir et bien on est en train de de former je dirais de futurs malades chroniques ah c'est vrai vous arrivez scientifiquement à vous projeter dans l'avenir en tout cas on se rend bien compte que le le le le niveau de la condition physique de la population française diminue progressivement par la
(1:37:30) sédentarité par l'exposition très grande aux écrans par toutes les sollicitations qu'il y a par ailleurs et du coup les gens pratiquent de moins en moins et en particulier les populations les plus jeunes et donc évidemment on imagine sans pouvoir se projeter de manière très très fine quel vont être les répercussion en terme d'insuffisance cardiaque d'insuffisance respiratoire de diabète de maladie chronique qui évidemment vont avoir un impact sur la santé tout au long de la vie d'accord alors on voit les les raisons
(1:37:56) d'aujourd'hui qui font que bah on a tendance à être de plus en plus sédentaire y compris y compris les jeunes mais de façon un petit peu plus générale est-ce qu'il existe en France une une culture j'en parlais tout à l'heure une culture de l'activité physique alors effectivement moi j'ai j'ai j'ai pour habitude de faire la différence entre la culture sportive qui est que on connaît le le sport de niveau la compétition on s'intéresse au sport de haut niveau on connaitt les athlètes
(1:38:23) on connaît les règles des jeux et enfin des des différentes activités et par contre effectivement la culture de l'activité physique c'est-à-dire le fait de pratiquer pour soi pour son bien-être dans des dans une perspective de santé c'est quelque chose pour lequel je pense qu'on a beaucoup de retard en France par rapport par exemple à des pays du nord de l'Europe pour ne prendre que cet exemple là oui ah oui d'accord ça veut dire que la culture sportive elle est organisé alors que la culture de
(1:38:47) l'activité physique elle ne l'est pas tout à fait oui c'est un petit peu ça et puis il y a le fait que il faut ce qu'il faut savoir c'est que la France est un des des grands organisateurs d'événements internationaux en terme de on le voit en ce moment avec la Coupe du monde de rugby il y a évidemment les Jeux Olympiques il y a eu la Coupe du Monde de de foot enfin il y a tout un ensemble d'événements régulièrement il y a eu les coup les championnats du monde de ski à Courchevel l'hiver dernier donc tout ça
(1:39:14) ce sont des des des c'est un savoirfire Français qui existe mais qui au jour d'aujourd'hui malheureusement ne se traduit pas directement en en terme de pratique quotidienne des Français comme faisant partie je dirais de leur de leur de leur de leur routine habituelle mais je reviens sur ce que vous disiez il y a un instant vous disiez dans d'autres pays ça existe on peut les citer d'ailleurs et oui ben vous avez tous les pays nordiques la Norvège la Suède et cetera vous allez en Nouvelle-Zélande les gens
(1:39:39) pratiquent énormément et tout ça c'est lié à à des problèmes d'éducation c'est aussi à lié à des à une organisation du système scolaire par exemple dans beaucoup de pays anglo-saxon l'école s'arrête vers à 3h donc les enfants ont temps de faire d'autres activités pas forcément sportives d'ailleurs ça peut être du théâtre ça peut être de la musique en tout cas d'autres activités extrascolaires et donc je pense qu' y a toute une dynamique qu'il faut arriver à enclencher d'accord bah justement vous
(1:40:03) en parlez l'éducation pour les jeunes alors là le ministère de l'Éducation nationale Le ministère de la Jeunesse et des Sports et Paris 24 et ben ils ont lancé un programme dans les écoles élémentaires de toute la France c'est 30 minutes d'activité par jour c'est bien ça 30 minutes d'activité par jour pour les élèves ça part plutôt d'une bonne intention absolument c'est je dirais même c'est une excellente intention euh c'est important aussi de soulignner que il y a une volonté de d'étendre ça dans
(1:40:31) le milieu des des institutions pour enfants handicapés donc on voit que ça va au-delà de du du système scolaire traditionnel donc de ce point de vue-là c'est une excellente initiative la difficulté derrière c'est comment l'organiser c'est-à-dire il ça ne suffit pas de faire bouger les enfants si on veut avoir une condition physique si on veut développer des qualités physiques de souplesse de force euh des des qualités cardiaques et cetera il faut organiser ces activités comme entre guillemets un cours tout en tout en
(1:40:59) restant dans une logique ludique et là je pense qu'on a encore du travail à faire en terme de formation cette fois-ci des enseignants pour que pour que pour que ce soit vraiment opérationnel ouais parce que si moi je suis enseignant par exemple et que je fais pas de sport et d'un seul coup on me dit bah tous les élèves allez hop 30 minutes qu'est-ce que je fais en fait voilà c'est ça c'est un peu ça la difficulté et puis après le l'autre l'autre difficulté c'est qu'il faut va
(1:41:21) transformer cette je dirais cette dynamique scolaire dans le le milieu dans le milieu familial et donc faire en sorte que c'est ça que que le l'activité physique ne s'arrête pas aux portes de l'école parce que si vous faites 30 minutes d' d'activité physique à l'école et que derrière vous utilisez le l'ascenseur vous utilisez les les escaliers roulants la voiture en permanence vous aurez rien réglé donc il faut aussi développer une culture de la mobilité et je dirais des mobilités
(1:41:49) durables Activ on parlait de l'éducation là vous posez plus largement la question de l'environnement en fait dans lequel on vit c'est ça en fait oui c'est ça c'est ça ça ça ça concerne évidemment les les politiques les politiques publiques euh les les les politique d'aménagement du territoire faciliter le le le développement de toutes les mobilités actives que sont par exemple bien des pistes cyclable sécurisé euh avec la question qui peut se poser aussi de est-ce que c'est une bonne idée de faire
(1:42:21) du vélo dans des environnements pollués et cetera et cetera donc tout un de problèmes qui sont évidemment pas simples à résoudre oui mais on a l'impression si on prend les pistes cyclables on a l'impression quand même que ça se développe alors elles sont peut-être pas effectivement ça dépend où on est très sécurisé je sais pas comment c'est à granoble à Paris ça craint un peu si je peux me permettre cette expression mais moi je suis pas un expert de du vélo à Grenoble mais de ce que j'entends
(1:42:49) de ce que j'en entends oui il y a des effectivement des des pistes cyclables qui sont parfaitement bien organisé et sécurisé et puis il y a il y a les contraintes de la ville c'estd qu'on peut pas non plus casser les bâtiment déplacer les routes et cetera et cetera et donc on essaie de faire au mieux parce que ça pas été conçu comme ça au départ si vous allez par exemple dans une ville comme comme copenhag la capitale du Danemark et bien vous avez une section de la route qui est prévue destinée aux voitures une section qui
(1:43:15) est destinée exclusivement aux cyclistes et une portion de de la route qui est destinée exclusivement au au piéton et donc et tout ça est parfaitement organisé dès la conception de la ville et donc évidemment ça permet des facilités en terme de circulation et de manière sécurisée on aborde ces questionsl qui finalement embrasse un grand nombre de de de solutions ou d'études dans le GDR justement dans ce groupement de recherche on regarde tout ça on fait une photographie de tout cela on essaie en tout cas il y a des il y a
(1:43:44) des équipes de de recherche qui s'intéresse à à toutes ces différentes thématiques que ce soit de la physiologie que ce soit de de l'aménagement du territoire on pourrait aussi s'interroger sur l'aménagement du territoire et sur la facilitation à l'activité physique dans les campagnes parce que paradoxalement dans les campagnes les gens ne bougent pas beaucoup on a l'impression qu'ils sont très actifs parce que ils ont un mode de vie moins sédentaire mais enfin si vous regardez aujourd'hui un agriculteur il
(1:44:11) passe cette émission vous m'avez dit par exemple ti bah il y a quelque chose qui saute aux yeux c'est que les femmes font moins de vélos que les hommes et pour cela bah il y a plusieurs explications expliquez-nous tout à fait alors il y a des explications qui sont des explications de je dirais de nature éducative à savoir que les les jeunes garçons sont plus incités à faire du vélo que les jeunes filles parce qu'on a peur qu'ell se fasse mal qu'elle tombe et cetera et cetera il y a des il y a des questions
(1:44:38) je dirais d'ergonomie des vélos qui aujourd'hui se sont amélioré mais qui font que bah tout simplement les les poignés pour de frein pour les petites filles sont souvent trop grandes et cetera donc c'est difficile de pouvoir freiner correctement euh vous avez ensuite des questions je dirais de de comportement et donc cette fois-ci desuc question des des des des des des des jeunes des jeunes hommes et des hommes euh qui euh ont des je dirais des font des réflexions sexistes et cetera parce que c'est pas normal c'est pas habituel
(1:45:07) de voir une femme qui fait du vélo avec une robe dans la rue enfin voilà et donc tous ces élémentsl contribuent à freiner le je dirais la la l'envie des femmes de faire du vélo en particulier dans un milieu euh comme celui de la ville et c'est net elles font moins de vélo que les hommes et ben si vous vous interrogiez des des sociologues de l'activité physique et qui se sont intéressés à ces problématiques là ben oui il constate clairement qu'il y a tout un ensemble de freins qui font que les femmes pratiquent moins plus vous
(1:45:36) avez par exemple aussi la représentation euh en partie vraie mais en partie fausse quand on considère l'activité physique ou la pratique de la bicyclette de monsieur tout le monde ou plutôt de madame tout le monde que le vélo ça fait des grosses cuisses et donc du coup dans les standards de la beauté et et cetera forcément c'est quelque chose qui n'est pas favorisé ou favorable donc il y a plein de facteurs il y a plein de facteurs et évidemment quand on combine tout ça ce sont autant de freins qui
(1:45:59) font que il faut faire des efforts pour arriver à les faire tomber progressivement et le vélo électrique vous en pensez quoi alors le vélo électrique c'est un exemple intéressant parce que précisément euh beaucoup de chercheurs ont pensé dans un premier temps que parce qu'on faisait un vélo parce qu'on utilisait un vélo électrique comme il y avait une assistance les gens dépenseraient moins d'énergie et donc en fait ferait moins d'activité physique comme si c'était un fauteuil un un un escalier roulant et
(1:46:24) puis en fait on s'aperçoit que précisément le vélo électrique favorise la mobilité encourage les gens à aller au travail au vélo et cetera et cetera et au bout du compte ils font plus de véloos que ce qu'ils en auraient fait sans assistance électrique et finalement ça compense très largement et à la sortie les effets bénéfiques sont bien plus importants que le fait d'avoir une assistance électrique ça on le constate absolument ça a été ça a été mesuré et du coup ça contribue largement euh à à la au développement des mobilités
(1:46:53) actives d'accord mais ça concerne un petit peu tout le monde y compris les entreprises tout ça parce que c'est bien développer le vélo mais c'est bien aussi d'arriver au boulot avec un vestiaire peut-être ou alors effectivement le vélo le vélo est est est une partie du problème son ergonomie aussi puisque bien sûr si vous avez une réunion importante et que vous devez être en costume derrière ou habillé de manière je dirais correspondant au aux attentes de du Rand que vous que vous avez il faut
(1:47:21) bien sûr prévoir ensuite bien tout simplement la possibilité de se changer d'avoir des garages à vélo qui soient sécurisés pour qu'on soit sûr de pouvoir rentrer chez soi le soir alors tout ça ce sont des ça peut paraître des petits détails mais si vous prenez votre vélo une fois que vous arrivez que vous êtes transpirant et que vous apercevez que vous pouvez pas prendre une douche ben vous le prendrez pas la deuxième fois si vous entre-temps vous avez plus votre selle de vélo pour rentrer chez vous le
(1:47:43) soir ben vous allez dire ben la prochaine fois je vais rcheter chez moi et voilà donc tout ça ce sont des obstacles qu'il faut arriver à régler et qui peuvent paraître simples en appar mais qui en fait devienent très compliqué d l'instant où on s'intéresse à un nombre important de d'individus ouais c'est ça et puis en fait il y a un grand nombre comme on le disait tout à l'heure de de facteurs ce ce que je trouve intéressant dans ce groupement c'est qu'en fait vous observez vous
(1:48:07) essayez de trouver des solutions à un problème en regardant à peu près toutes les facettes sociologiqu technique peut-être plus mécanique des fois mais c'est tout cela que vous embrassez peu c'est un peu l'intérêt ou la force des réseaux c'est de faire se rencontrer des communautés qui parfois s'ignorent mais s'ignorent simplement parce que chacun est dans est occupé je dirais à ses à ses préoccupations habituelles et et et justement l'enjeu c'est de pouvoir lancer faire se croiser des gens
(1:48:37) qui se rencontrent pas ou peu comp qui se rencontrent pas des regards différents sur un même problème parce que souvent la la solution elle est multifactorielle et il y a que comme ça que probablement on peut arriver à à faire en sorte que les choses s'amélior en particulier dans le domaine du sport d'accord bah al j'allais dire toutes ces questions qu'on soulève finalement elles n'ont pas grand-chose à voir avec les Jeux olympiques et paralympiques puisque c'est c'est un problème général et il
(1:49:03) faudrait que ça se développe après les Jeux Olympiques aussi est-ce que votre groupement va continuer d'exister après après les jeux alors le le groupement en tant que tel oui ça c'est une c'est une certitude les financements tels qu's ont été obtenus en particulier pour le sport de haut niveau dans la dans donc dans la dans le CRE de la préparation des Jeux Olympiques ça est beaucoup moins sûr en tout cas il y a aucune garantie aujourd'hui et et et pour tout ce qui touche au sport santé ben
(1:49:28) malheureusement aujourd'hui il y a pas encore eu de financement en terme de recherche il faut avoir des financements après les les les jeux là c'est ça l'objectif bah il faudrait il faudrait parce que le problème c'est que que ce soit pour dans le domaine du sport santé ou dans le domaine du sport de haut niveau le temps de la recherche est un temps long et donc si on veut je dirais faire fortifier tout ce qui a été engagé pendant 4 ans et l'améliorer et le développer évidemment il faut il faut poursuivre
(1:49:54) sinon les choses vont s'arrêter brutalement et donc on va revenir au point au point de départ d'accord on va continuer mais on va aller faire un petit tour en altitude si vous voulez bien parce que on est en direct avec l'un de vos confrères d'ailleurs qui fait partie du groupement de recherche sport et activité physique qui est actuellement au Pérou c'est Samuel vergess est-ce que Samuel est-ce que vous nous entendez est-ce que vous nous recevez bien alors nous on n pas votre r tour son vous nous entendez peut-être bien mais
(1:50:27) nous on ne vous entend pas non ça ne marche pas on va revenir vers vous on va essayer de régler ce petit problème en régie faites-nous un signe vous vous nous entendez voilà on va vous retrouver dans un instant vous connaissez bien vous êtes dans dans ou est on est dans la même université donc on se connaît très bien alors Samuel vergess lui travaille plus précisément sur il est il est docteur en physiologie et il est spécial spécialisé notamment dans l'activité physique et les effets du manque d'oxygène sur
(1:51:12) l'organisme est-ce que voilà on me dit qu'on n pas encore prêt pour l'avoir il est train de de de de vivre une expérience assez intéressante je précise aussi qu'il est ambassadeur de linerm cette année pour la Fête de la science mais il devait partir en mission au Pérou il est actuellement dans la plus haute ville du monde voilà vous nous entendez Vincent oui bonjour bonjour à tous super bonjour Samuel super vous vous connaissez bien tous les deux oui bien sûr bien sûr depuis longtemps d'accord est-ce est-ce que vous avez pu
(1:51:51) entendre nous on avait un petit peu de mal à vous entendre au départ mais est-ce que vous avez pu entendre une partie de la conversation qu'on a eu avec Vincent Nougier complètement j'ai tout suivi ces débats passionnants et d'actualité oui alors qu'en pensez-vous vous de la culture de l'activité physique et bien ça nous parle aujourd'hui parce que on travaille dans une population qui est à la fois très différente d'un point de vue culturel ici sur les hauts plateaux péruviens mais pour qui les problématiques de
(1:52:19) santé finalement rejoignent certaines qui ont été évoquées les modes de vie l'hygiène de vie les transformations aussi de nos modes de vie avec des des aspects de notre vie moderne qui touche aussi c'est au plateau péruvien les écrans les modes de déplacement donc c'est les problématiques que vous évoquez elles sont vraiment universelles et juste plus de 3000 ou 5000 m que vous cons d'accord vous êtes quand même dans un lieu assez exceptionnel vous êtes parti prendre un bol d'air mais si j'ose
(1:52:44) dire c'est un tout petit bold d'air parce que vous êtes actuellement dans la plus haute ville du monde elle s'appelle appelle la Rinconada et elle est à 5300 m d'altitude ça veut dire que vous avez combien d'oxygène en moins actuellement vous que nous ici à Paris alors dans cette ville de la rinonada en effet la ville la plus haute du monde il y a tout simplement moitié moins d'oxygène que ce que vous avez à Paris ou ce que l'on a en pleine donc c'est vrai que c'est un stress majeur
(1:53:12) pour notre organisme qui dépend vraiment de la disponibilité en oxygène donc on étudie cette population exceptionnelle qui vit depuis des générations c'est enfant qui qui grandissent qui qui jouent au foot avec moitié moins d'oxygène d'accord il y a actuellement 50000 habitants dans cette ville qui vivent en permanenceut faut le préciser comment font-ils parce que vous disiez à l'instant il y a des enfants qui jouent au foot il y a des enfin moi je me vois pas jouer au foot à 5300 m d'altitude
(1:53:42) est-ce qu'il dispose d'un bagage est-ce que c'est le mot qu'il faut utiliser bagage génétique qui leur permet de le faire alors je vous confirme que nous aussi on a du mal à jouer au foot avec eux ça dure 30 secondes et puis après on les regarde c'est vrai que vivre avec aussi peu d'oxygène c'est en fait pas possible sur la durée pour des personnes qui ont un bagage génétique de pleine comme le nôtre donc c'est des adaptations qui ont eu lieu au fil des des milliers des milliers d'années que ces habitants
(1:54:12) habitent sur place et c'est cela qu'on étudie parliz tout à l'heure de l'impact de l'interaction entre l'environnement dans lequel on vit et puis notre acités physique nos performances physiqu et bien là en fait on étudie un modèle relativement extrême de C interaction entre l'environnementaltitude et puis les capacités physiques l'activité physique et tout simplement l'état de santé de ces personnes d'accord c'est pas aussi simple que ça parce qu' en fait on pourrait penser que toutes ces
(1:54:39) populations sont habituées à vivre en altitude mais vous dites qu'il y en a quand même beaucoup qui sont malades qui ont la maladie une maladie chronique des montagnes oui alors ce que l'on étudie aussi c'est je dirais les limites de la oui c'est pas facile d'établir oui oui on vous entend pardon oui je disais que le sport est est un exemple montrant à quel point l'organisme ubain peut s'adapter à des contraintes quotidiennes atteindre des niveaux de performance exceptionnelle et la haute altitude
(1:55:16) aussi est un environnement qui met en évidence à quel point l'être humain peut s'adapter à par exemple un manque d'oxygène drastique dont on parlait là avec cette ville à plus de 5 mm d'altitude on attend on atte probablement les limites du fonctionnement humain en terme de tolérance à la haute altitude et comme vous le disz il y a une partie de la population de cette ville la plus haute du monde qui Tom malade en fait développe une maladie chronique qui s'appelle le mal des montagnes que là
(1:55:39) pour le coup on essaie de de traiter et il est intéressant d'ailleurs dequer que physique euh pourrait être une liste aussi de soiTant qui du mal con c'est combien à peu près un/4 un/4 des personnes qui souffrent de ce mal chronique des montagnes voilà dans cette ville dans cette ville où on travaille depuis plusieurs années avec le programme300 on a mis en valeur qu'à peu près un quart un petit quart de la population montre ces phénomènes d'intolérance au manque d'oxygène se développe au fil des années de vie dans
(1:56:13) cette dans cet environnement ça se traduit comment par quel symptôme alors c'est c'est un syndr qui regroupe des symptômes respiratoires soufflement et puis des problèmesulation du sang donc il est intéressant de faire le parallèle avec l'entraînement en altitude des sportifs c'est vrai que on a une vision dealtitude pour les sportifs qui est positive et en particulier qui peut permettre d'augmenter le le transport de l'oxygène avec les globules rouges les fameuses globules rouges que les sportifs
(1:56:40) essayent augmenter d'augmenter en quantité lorsqu'ils s'entraînent en altitude et bien là dans cette population qui vit en permanence en très haute altitude phénomène de production de globules rougge S B en quelque sorte là il devient excessivement actif et du coup leur sang devient hyper visqueux du côé de leur quantité de l'ouge qu' présente et cette hyperviscosité du sang leur fait développer des problèmes cardiovasculaires que l'on étudie avec des des prélèvements vous voyez d'accord oui c'est une chose qu'il
(1:57:07) faut rappeler hein quand même pour faire face au manque d'oxygène notre organisme naturellement va produire plus de globules rouges pour pouvoir oxygéner nos muscles et nos organes et donc c'est ce qui se passe là-bas mais vous ce que vous nous expliquez c'est qu'ils ont vraiment trop de globules rouges au point que bah le sang il devient visqueueux c'est ça voilà eux c'est vraiment encore une fois une une vie aux limites des des capacités humaines d'adaptation au manque d'oxygène et puis
(1:57:37) surtout c'est une vie permanente c'est-à-dire dès la naissance les enfants ils naissent avec moitié moins d'oxygène ils grandissent il seition actuelle expédition 5300 où l'on travaille sur la santé des enfants à haute altitude et on on voit à quel point cet environnement extrême impacte toutes les T les toutes les phases de du développement humain et donc c'est en ce c'est en ce sens que par certains aspects il y a des problématiques de santé spécifiques lorsqu'on en très haute altitude ce qui est bien sûr pas
(1:58:07) le cas lorsqu'on fait un séjour à moindre altitude ou lorsque un trur par exemple va passer quelques semaines à 5000 m puis redescendre et il faut quand même préciser une chose c'est que la population qui habite dans cette V n'a pas trop le choix de redescendre et puis il n ils n'y sont pas tous par plaisir en fait ce qui les amène à 5300 m d'altitude c'est une mine d'or qui est exploité depuis très longtemps c'est ça voilà donc la particularité de ces habitants c'est le fait qu'ils sont là
(1:58:37) pour des raisons économiques ils travaillent et on a aussi parlé tout à l'heure de l'interaction entre le le travail l'activité physique et la santé alors eux ils ont un travail qui est clairement physique l'environnement d'attitude cette ville en pleine pente impose déjà ne serait-ce que pour se déplacer dans la ville une important et eux en plus comme vous l'imaginez l'activité linère et également physique donc il y a chez eux également et c'est nos nos thématiques de recherche une interaction entre le
(1:59:04) l'activité physique lié à leur travail à l'environnement voyez les charges qu'il portent sur ces images et puis cet environnement extrême donc on a une interaction environnement euh travail et puis bien sûr conditionission socio-économique d'accord vous vous avez installé un laboratoire sur place avec votre équipe d'abord vous êtes combien là-bas et qu'est-ce que vous faites avec la population alors donc c'est un programme de recherche expédition 5300 que l'on a lancé il y a 5 ans que l'on peut suivre
(1:59:34) sur internet ou sur les réseaux sociaux donc là on est en mission on réalise des missions tous les ans où on déplace comme on le voit sur ces images un véritable laboratoire une quinzaine de chercheurs on est actuellement une quinzaine de chercheurs de médecins sur place où on recrée un laboratoire comme vous le voyez ici on on déplace des centaines de kilos de matériels pour d'une part proposer des soins à cette population qui en est quand même sérieusement dépourvu et puis réaliser des évaluations sur ces ces organismes
(2:00:00) humains ces volontaires qui sont véritablement exceptionnels on mesure des aspects de réponse d'adaptation humaines qui sont hors norme qui ont jamais été vu chez l'homme jus jusqu'à présent donc on répète des missions pour évaluer les aspects unc respiratoir C cérébraux bien sûr les aspects hématologiques on réalise des épreuves d'efforts pour voir les capacités physiques de ces habitants on étudie le sommeil on évalide toutes les tous les aspects de la vie et de la physiologie de ces habitants qui encore une fois
(2:00:26) vivent vraiment au limite des capacité est-ce que ces recherches là que vous réalisez au Pérou sur sur l'hypoxie c'est-à-dire sur le le le manque d'oxygène vouses utile également quand vous revenez dans votre laboratoire à granoble voilà donc notre laboratoire il est euh moi ma recherche elle est centrée sur les les effets du manque d'oxygène sur la santé humaine donc moi en tant que que directeur de recherche incerme je travaille bien sûr sur le modèle de de l'altitude mais également sur les problématiques de santé
(2:00:57) françaises je dirais puis de nos pays occidentaux et en particulier un certain nombre de de maladies chroniques de maladies respiratoires dans lesquelles les patients sont touchés aussi par un manque d'oxygène non pas parce qu'ils sont en altitude mais parce que leur système respiratoire ne fonctionne plus correctement et ces patientsl que l'on a dans nos hôpitaux eux aussi ils manquent d'oxygène eux aussi ils deviennent limités à l'effort et eux aussi potentiellement ils peuvent bénéficier
(2:01:20) d'une activité physique adaptée pour améliorer leur état de santé pour prévenir une dégradation de leur état de santé donc c'est c'est ce lien entre le modèle de la hautentitude et les problématiques de santé dans nos contrits que l'on fait dans notre laboratoire centrés sur l'hyposie d'accord alors ce qui par assez contradictoire c'est que ça peut poser des problèmes mais ça présente aussi des avantages vous le disiez tout à l'heure les sportifs aiment bien monter en altitude avant une compétition parce que
(2:01:44) ça leur d'avoir plus de globules rouges et d'être mieux oxygéné et et ça ça peut durer combien de temps moi si je vais à 3000 m d'altitude avant une compétition je garde l'avantage pendant combien de temps oui alors c'est c'est vraiment cela le cœur de nos recherches c'est de comprendre en quoi le donc ce fameux manque d'oxygène l'hypoxy peut être à la fois bénéfique et en tout cas c'est ce que cherchent les sportifs lorsqu'ils vont s'entraîner en relativement moyenne
(2:02:10) altitude ou à quel point il peut être délé terire on le voit donc chez ces habitants de très haute altitude ou pour les grampurs de très haute altitude donc on a cet effet dose qui est au de différence de réponse individuelle on va voir certains alpinistesimala CAP GRI l'est à plus dem d'altitude sans utiliser de masque à oxygène pu on va voir d'autres personnes qui vont être 4 m d'altitude qui vont tomber malad fait du manque d'oxygène donc ça c'est le cœur de nos recherches à la fois de comprendre l'effet dose je
(2:02:42) dirais du manque d'oxygène sur l'organisme humain et également de comprendre les différences individuell alors vous Fred je vous connais pas suffisamment et je sais pas à quelle altitude vous voulez aller pour vous dire exactement si ça va bien se passer mais la question c'est celle-là à quelle altitude vous pouvez aller pendant combien de temps et est-ce que ça va vous faire du bien ou pas d'accord euh c'est quand même quelque chose qui fait partie de la culture des sportifs de haut niveau d'aller en altitude
(2:03:07) oui malgré tout c'est vrai qu'on on a beaucoup de recherches en cours sur l'intérêt de cet environnement d'altitude qui au passage peut être simulé c'est une partie de nos recherches également ce manque d'oxygène on peut aller le chercher entre guillemets en se déplaçant en altitude on a des C d'entraînement en altitude par exemple la fond rom en France mais on peut également le recréer dans des chambres ou des des chambres hypoxyques ou des salles hypoxiques dans lesquels les athlètes vont pouvoir dormir
(2:03:29) s'entraîner donc on a des centres comme ça en France ou des riman que Don on parle par exemple en ce moment vont pouvoir réaliser des séances d'entraînement spécifiques et donc vont organiser leur entraînement autour de ce stress enre supplémentaire qui est l'hypoxy et ça c'est vrai qu'on a maintenant des preuves que c'est un outil d'amélioration de la performance important on y travaille par exemple avec avec les athlètes français qui se préparent pour les GO de 2024 d'accord
(2:03:52) euh moi je vous entends bien dans l'oreillette je sais pas si sur le plateau on vous entend forcément très très bien est-ce que par il nous reste une petite minute est-ce que Vincent Nougier vous aviez une question une remarque ou quelque chose à dire à votre collègue oui oui moi j'avais j'avais bonjour Samuel je sais pas si on sit entendu tout à l'heure j'ai j'ai une question euh est-ce qu'il y a un lien facile ou pas entre les finalement les les travaux que que vous faites donc au Pérou et puis euh tous
(2:04:19) les problématiques de des insuffisants respiratoires donc de l'activité disons l'activité physique et la santé de monsieur tout le monde est-ce que ce sont deux sujets complètement différents ou est-ce qu'il y a des liens euh merci Vincent pour la question oui en fait le CE LIEN là c'est vraiment l'enjeu de notre recherche c'est de voir comment on développe la connaissance sur les effets du manque d'oxygène et de l'exercice physique dans cet environnement- là y compris en allant chercher l'extrême du
(2:04:45) spectre de l'adaptation que sont ces habitants ené1 qui vivent depuis des milliers d'années et comment de là inspiré de cette connaissance on peut revenir sur des modèles qui sont plus proches de nos contré avec malade respiratoire qui eux encore une fois souffrent aussi du manque d'oxygène donc le le parallèle l'analogie elle est réellement intéressante d'un point de vue scientifique et c'est finalement souvent comme ça que la science avance en faisant des analogies en faisant des parallèles entre différents modèles que
(2:05:09) l'on décale un peu le point de vue et queon peut faire avancer significativement la connaissance très bien merci beaucoup Samuel verges d'avoir été avec nous euh depuis euh depuis le Pérou on vous laisse aller respirer si j'ose dire et travaillez bien avec votre équipe euh voilà on vous dit à très bientôt en tout cas et on suivra votre expédition bien évidemment euh Vincent Nougier on n pas vous n'avez pas tout entendu mais c'était quand même intéressant et ça fait partie du travail aussi des scientifique d' sur le terrain
(2:05:44) assez loin parfois absolument je dis il y a les les les recherches laboratoire c'est une chose les recherches sur le terrain c'est autre chose à la fois en terme de défi scientifique pour les mener et et évidemment aussi en terme de de de de résultat parce que on est au plus près du terrain et on est au plus près donc de la réalité et parce que le laboratoire on arrive à à simuler ou à reproduire en partie le le le terrain mais il y a un moment donné surtout quand on est dans ces problématiques de de santé de sujets humains et cetera et
(2:06:15) bien c'est sûr que plus on se rapproche de ce qui se passe dans notre environnement quotidien quel qu'il soit en altitude dans la ville et cetera plus évidemment on a des chances d'avoir des résultats qui soient qui soient pertinent d'accord et bien merci beaucoup Vincent Nougier d'avoir été avec nous et bonne chance pour la suite de votre GDR on va rejoindre Lorine devant le Musée de l'Homme pour le lancement de la course d'orientation c'est parti et oui et et oui Fred j'ai la chance de
(2:06:51) prendre l'air pendant ce weekend de fête de je suis devant le Musée de l'Homme et juste à côté dans les jardins du Trocadero il y a une course d'orientation qui est organisée mais on va vous en dire plus et oui j'ai la chance [Applaudissements] d'être on va rejoindre tout de suite Hervé Quinquenel sur le stand de l'gn il va va nous parler de cette courorientation qu'ils ont installé dans les jardins du Trocadero je vais retrouver Hervé juste ici comment utiliser une carte comment ça marche il
(2:07:28) va tout nous dire bonjour Hervé bonjour Alors vois que vous êtes bien installé il y a du monde sur le stand il y a du monde qui vient tester cette cour orientation pendant cet après-midi effectivement ouis on a pas mal de familles alors c'est vraiment une animation pour pour découvrir l'activité donc assez simple mais c'est sympa il fait beau et ça leur fait plaisir est-ce que alors il y a des il y a beaucoup de gens qui sont venus tester déjà cet après-midi est-ce que vous avez des des personnes là qui vont la tester qui vous
(2:07:56) avez déjà briefer un peu comment ça marche on a deux grands là qui vont faire la la course alors je vais vous donner une carte bonour alors comment vous vous appelez est-ce que HERV vous pourvez le tendre votre micro Jul j Jul Jul enchanté Jul et moi je m'appelle Adrien enchanté Adrien alors là d'habitude comment vous les briefeer pour partir en courseorientation alors cette activité finalement c'est assez simple on va prendre une carte alors une carte qui est un peu particulière il y a des couleurs qui sont en
(2:08:23) fait normalisé au niveau international pour que tous les les cartes sont les mêmes tout les cartes de conentation ça marche donc il faut vraiment que voilà chaque pays a exactement les mêmes codes la même légende les mêm codes la même légende et donc voilà tout le monde a vraiment vraiment faut vous éloigner un tout petit peu du ok tout le monde a vraiment les mêmes les mêmes cord les mêmes couleurs les mêmes formes donc comme ça un français un anglais il peut aller n'importe quel on peut faire de la contentation dans le
(2:08:59) monde entier une fois qu'on a un peu les bases ex ça marche donc ici les couleurs vous voyez en jaune ce sont les pelouses en bleu ce sont les étant les bâtiments en gris donc finalement c'est assez facile et donc il suffit de de comprendre un peu comment se marche la légendee je vais vous donner aussi un petit carton alors ce petit carton c'est pour aller récupérer des poinçons c'est ça voilà donc en fait sur le parcours il y a 16 balises qui sont pas vraiment cachées att rester à côté de moi on va juste récupérer la
(2:09:31) balise voilà une balise ça ressemble à ça alors ça c'est une balise d'entraînement dans les vraies courses il y a un dispositif de de chronométrage là on va juste avoir à poinçonner le petit carton donc on se met sur la bonne case on poinonne et il y a un point son type par par balise c'est ça voà pour être sûr que tout le monde que voilà que tout le monde a fait tous les poinsons sans tricher ok alors les garçons je vous rends ça je vous pique votre micro est-ce que vous avez déjà fait de la CL
(2:10:00) d'orientation bah oui en 6e on avait dans dans l'éducation sportif on faisait ça et c'est un sport que tu aimais bien bah ça dépend oui ça dépend de quoi bah ça dépend de la longueur de la conentation ah quand c'est long tout ça t'ennuie ouis un peu et toi est- que déjà essayé oui quelque foois ok et tu arrives à lire une carte sans problème non pas j'ai pas de problème non c'est j'arrive à lire une carte enfin celle-là il y a beaucoup de détails mais donc j'y arrive quand même oui et puis alors en
(2:10:32) forêt c'est différent que en ville là on est dans les jardins duadero mais j'imagine que là ça va peut-être être un peu plus simple mais les garçons je vais vous laisser y aller il y a combien de temps là pour faire cette course ah une petite demiheure peti dem bon ben on vous retrouve tout à l'heure sur le stand oui allez bonne course à tout à l'heure les garçons HERV je vous rends ça ok alors vous l'avaz dit les cartes sont toutes les mêmes allez-y les garçons vous pouvez y aller vous pouvez
(2:10:55) y aller donc le principe c'est pas de technologie on utilise pas son téléphone ouis effectivement pas de téléphone donc on est vraiment en autonomie on a une carte éventuellement une boussole ok la boussole est autorisée ou il y a des il y a des compes ou non la boussole elle est autorisée elle est même vivement recommandée surtout quand on est en forêt voilà et donc grâce à ça une carte des poissons à trouver des balises et on se dirige en propre en autonomie voilà il y a une il y a une stratégie comment
(2:11:22) on fait pour faire une bonne course d'orientation alors pour faire une bonne course d'orientation déjà il faut être un bon observateur d'accord la carte elle donne tous les éléments du terrain mais il faut la comprendre le relief oui mettre en regard ce qu'on arrive à voir à place sur la carte et de comment ça se traduit dans la réalité exactement la réalité elle est en 3D la carte elle est en 2D alors c'est pas forcément évident de comprendre le relief de comprendre la densité de végétation les éléments un
(2:11:47) peu particuliers qu'il y a à avant de trouver la balise oui pour avoir fait d'entation un peu à l'école aussi comme les garçons c'est vrai que souvent j'étais embêté parce que je me retrouvais devant des broussailles très denses par lesquel je pouvais pas du tout et ça c'est important de bien savoir lire la carteà il faut bien lire la carte pour bien anticiper le parcours voilà évidemment s'il y a une grosse montée et une grosse descente juste derrière bah autant plutôt faire le tour
(2:12:10) oui l'idée c'est de s'économiser voilà être le plus efficace d'aller le plus rapidement possible tout en gardant vraiment de la lucidité alors notion de lucidité c'est quelque chose de vraiment primordial en fait dans l'activité parce que si on court trop vite on perd nos moyens comm on se retrouve seul en plus perdu en for retrouver perdu bêtement parce qu'on a été trop vite on a été dans le rouge et vous êtes déjà fait des frayeurs vous à ce point-là mais des fois effectivement on se rend compte que
(2:12:39) bah on a trop mis d'engagement physique et le cerveau il marche plus bien ouais donc il faut garder un peu son calme et être toujours en maîtrise de ce qu'on fait en fait alors alors les cartes là que vous avez faites pour l'occasion de cette course d'orientation elles sont faites sur des cartes IGN des fond de carte hygine vous êtes spécialiste de la de la cartographie est-ce que c'est un rythme de passage obligé quand on travaille à l'yginne de faire de la cour rentation alors pas vraiment donc
(2:13:08) effectivement bah l'hyginne fabrique de la cartographie entre autres les cartes qui sont utilisé pour faire de la course d'orientation ce sont pas des cartes qui sont fabriquées par l'IGN ok voilà ah ok d'accord ce sont des soit des bénévoles soit des professionnels qui font la cartographie spécialisée beaucoup plus détaillé mais sur des endroits de petite surface ça peut être sur une forêt ça peut être sur un parc ou une ville VO où est-ce qu'on trouve des cartes si on a envie de faire de la courseorientation
(2:13:38) il faut absolument être dans un club comment ça marche alors l'activité elle est ouverte à tous qu'on soit dans un club ou pas dans un club mais en tout cas si on veut de l'information le plus simple c'est d'aller sur le site de la Fédération Française de cours d'orientation donc ffcorientation.
(2:13:55) fr exactement alors dessus on trouve à la fois des compétitions on peut s'inscrire ouais on trouve absolument tout là où il y a des compétitions alors quand on dit compétition c'est pas forcément en courant en mode compétitif oui on peut y aller en famille on peut y aller en famille on peut y aller en trottinant on peut y aller à tout vraiment à tout rythme euh donc on va ça va répertorier à la fois les les événements à la fois les clubs ou un calendrier il y a un calendrier des événements à venir voà voilà des des compétitions il y en a
(2:14:22) plusieurs par semaine il y en a il y en a vraiment plein que ça soit le weekend ou en semaine oui j'étais je vais Allis faire un tour sur le site j'étais étonné de l'activité de la corentation en France ah oui il y en a plusieurs centaines je dirais presque milliers en par an en France ouis donc il y a et voilà c'est là et on peut aussi trouver les courses près de chez nous il y a des courses pérennes qui sont disponible toute l'année on peut aller avec en téléchargeant la carte ou en sendant à
(2:14:46) l'office du tourisme exement c'est ça donc c'est ce qu'on appelle des parcours permanents d'orientation ok donc c'est un peu particulier mais effectivement on arrive sur place on nous donne la carte et les poinons sont déjà en place il y a des bornes qu'on peut poinçonner et donc ça évite d'avoir à placer nous-même ce genre de de balise à l'avance et dans ces cas-là on est libre on peut choisir la forêt où on a envie d'aller on rentre sa localisation sa localisation et on va
(2:15:11) trouver donc les courses permanentes mais aussi des clubs pour ceux qui voudraient s'engager comme le club de l'hygienne par exemple où c'est que les personnes qui travaill à l'ignn qui peuvent venir dans votre club non nous à l'Association Sportive de l'IGN en tout cas dans notre section cours d'orientation on est ouvert à tout le monde ok et vous organisez vous même certaines courses ouais on organise à la fois bah des entraînements des animations et aussi des compétitions en ville en forêt de jours de nuit voilà de
(2:15:34) nuit aussi ouais de 2 voilà de 2 à 30 km ça dépend OK et alors vous nous avez aussi pour l'occasion de la Fête de la Science créer un autre parcours qui n'est pas vraiment de la courentation là cette fois-ci c'est l'idée c'est d'aller chercher des photos vous avez prise en amont c'est ça on a fait un petit parcours alors d'observation finalement l'orientation c'est aussi de l'observation oui vous le disiez ce qui est important c'est regarder son environnement vous voulez alerter les
(2:15:57) gens enfin former les gens à regarder autour de soi c'est ça c'est vraiment de sortir de prendre conscience de son environnement donc là l'objectif bah finalement c'est de retrouver des détails qui sont sur le terrain et de les repositionner le long du parcours qui est indiqué sur la carte donc on ouvre les yeux on profite du beau paysage on est dans un coin plutôt joli de Paris assez touristique et en plus il fait beau donc vous pouvez tout venir sur le stand de l'ignn ce weekend demain
(2:16:21) encore pour faire cette course d'orientation ou ce parcours et pour l'instant je vais laisser la parole à Jean on continue de parler de sport en extérieur mais on va en parler à l'intérieur sur le podium exactement Laurine on en discute avec l'ambassadrice de l'hygiène c'est [Applaudissements] parti que ce soit pour le parapante la randonnée ou tout simplement les activités de tourisme et de loisirs l'hyenne propose une grande variété de service on en discute avec Stéphanie barrière rfor bonjourour alors vous êtes
(2:17:01) l'ambassadrice donc comme je le disais de la fête de la sciences pour l'hygienne vous êtes aussi responsable des relations institutionnelles tourisme et sport à l'hygine alors une des vocations de l'hygin c'est de diffuser et de produire l'information géographique en France concrètement qu'est-ce que ça veut dire alors en effet produire c'estàd représenter le territoire diffuser donner à tout à chacun on va dire l'accès à l'information depuis quelques temps en effet l'ambition de l'hygiène c'est de
(2:17:30) vraiment permettre à au grand public aux professionnels au porteur des politiques publiques d'accéder à la meilleure représentation information et évolu du territoire c'est pourquoi on a trois ambitions une sur un hygiène observatoire du territoire en continu avec avec notamment l'Observatoire des forêts et puis ce que vous avez entre les mains un hygiène en effet cartographier l'enthropoccène c'est-à-dire à travers diverses cartes voir l'impact de l'être humain des actions de l'être humain sur le
(2:18:03) territoire on peut retrouver d'ailleurs sur le site gn.fr le téléchargement et l'accès à ce document c'est un ignn également acteur des communs numériques on y reviendra un petit peu plus tard et puis c'est cette ignn cartographe représentation des découvertes et et compagnon des découvertes et des représentations euh au travers de différentes cartographies très bien alors ces cartes elles existent sous forme papier vous en proposez toute une gamme très différente une des plus connues de la part des
(2:18:35) randonneurs c'est la top 25 c'est ça absolument effectivement qui n'a pas croisé sur un chemin de randonné quelqu'un avec dans son sac à dos cette fameuse carte bleue comme on pour dire la base c'est une carte donc très précise puisque 1 cm sur la carte représente 250 m en réalité avec une exhaustivité de représentativité du territoire et puis tout un tas d'informations qu'est-ce qu'on trouve par exemple dessus alors dessus on peut trouver effectivement les campings on peut trouver des lieux remarquables on
(2:19:09) peut trouver des communes qui vont être identifié comme station classé de tourisme donc des des itinéraires également oui c'est ce qui fait d'ailleurs qu'elle est très bien adaptée pour la randonnée on trouve notamment les les chemins de grandes randonnée c'est ça les GR absolument on a donc le GR est une marque appartenant à la Fédération Française de Randonnée et on reporte en rose d'ailleurs pour les pour les retrouver facilement les fameux gr grand chemin de randonné mais on trouve également des
(2:19:38) données comme ceux du club vogien très bien alors c'est pas la seule carartte que vous produisez il y en a toute une gamme très différente et variée bah vous pouvez nous présenter un peu le les différentses carte que qui est à disposition tout à fait ben je vous ai amené par exemple la carte dit top 100 c'est une carte très adaptée pour le vélo on a également des cartes ah oui pardon 1 cm effectivement sur la carte égale 1 km dans la réalité donc ce qui permet effectivement d'avoir une vue du territoire et une distance plus
(2:20:07) importante et puis après on va avoir des cartes sur des massifs par exemple j'ai pris celle-ci une carte plus touristique sur le massif desvuges sur la montagne Sainte Victoire on va voir cartes sur le chemin de Stevenson et autres pour tous les plaisirs pour tous les goûts en fait alors c'est ces cartes papier elles existent aussi sous format numérique vous les mettez à disposition à travers une application et un site internet qui s'appelle hygienne rando et il y a aussi si je me trompe pas un une carte un un
(2:20:36) site qui s'appelle mate absolument alors qu'est-ce qu'est-ce que ça permet de faire par rapport à des cartes papier alors une carte papier effectivement on va dire c'est statique d'accord on ouvre une carte on a quelque chose d'important c'est déjà la représentation du territoire mais une Carau numérique va être soit sur un site web soit dans une application mobile et c'est vrai que être en situation réelle et pouvoir se guider hein notamment ben va permettre pour certains pratiquants d'avoir un
(2:21:02) sentiment de sécurité supérieure que simplement la lecture d'une carte vous avez cité effectivement hi rando donc qui permet au grand publicque d'accéder à une offre aussi bien des fédérations sportives que des territoires un office de tourisme ma carte va PIR permettre de créer des cartes numériques et de les partager entre soi par exemple l'idée en fait c'est qu'on puisse personnaliser un peu notre propre carte laffire sur mesure absolument pour les professionnels on a même un service qui
(2:21:30) s'appelle carte à la carte et notamment je parlais un petit peu des offices de tourisme bah il vont pouvoir recentrer leur territoire venir ajouter du contenu vous parlez des itinéraires alors ce qui est bien avec hygiène rando et d'ailleurs on le voit à l'image en ce moment c'est queement il y a des itinéraires qui sont proposés aussi pour ceux qui éventuellement n'auraient pas d'idée de de petit chemins donc il y a déjà des itinéraires qui sont proposés et donc là on peut se laisser guider en
(2:21:49) fait et pour découvrir un territoire tout à fait au travers d'hgène randoau on peut créer sa propre donnée comme on peut accéder à une offre d'à peu près 200000 parcours proposés comme je disais par bah nos amis de la Fédération Française de Randonnée des offices de tourisme et autres donc on peut se laisser parfaitement guidé et d'ailleurs hier madame la ministre l'a bien rappelé que quelque chose qui était important c'est permettre euh la pratique d'une activité d'activité qu'elle soit très
(2:22:13) sportive ou déjà euh se bouger et euh bah les outils et les services hygiène les produits c'est aussi de permettre un accès finalement à une pratique avec des cartes papier numérique pour le faire très bien alors on est très nombreux quand on quand on se balade quand on fait un peu de sport du vélo de la randonnée à utiliser des applications sur smartphone sur une montre connectée je pense notamment outdoor vision if ifigénie il y a aussi Viso rando derrière ces applications ce qu'on retrouve ce sont bien les fond de carte
(2:22:45) et les données de l'hygiène alors l'information graraphieque à travers différentes Carau nous en connaissons je ne les citerai pas toutes bien entendu donc elle peuvent ces applications s'appuyer sur effectivement les différentes cartes mais en effet beaucoup utilisent la cartographie ignn également pourquoi parce que les pratiquants d'activités de pleine nature ont l'habitude de se fond au 15 m la fameuse top 25 le scan 25 version numérique et du coup c'est un gage de de de reconnaissance de de de qualité en
(2:23:17) quelque part que ces applications proposent également à leurs utilisateurs les fonds cartographiques ignn donc effectivement une carte IGN elle peut être diffusée sur nos services comme elle est diffusée sur un ensemble d'éditeurs d'application mobiles plutôt outdoor qu'on appelle alors vous êtes l'ygiène est quand même pas tout seul pour récolter ces données il s'appuie sur des ce qu'on appelle des tiers de confiance je pense notamment à la Fondation pzel vous pouvez nous expliquer cette collaboration comment ça
(2:23:43) fonctionne oui ce qui est très important c'est que l'hygiène effectivement notre métier on représente le territoire mais toutes ces données métiers hein on a parlé d'itinéraire viennent de partenaires vous l'avez dit ce mot tierre de confiance moi a une vraie valeur puisqueon s'appuie le métier vous avez cité la fondation pzel il y a déjà quelques années avec eux on a créé la carte des pentes alors qui s'adresse effectivement à une pratique plutôt de montagne de haute montagne puisque la Fondation
(2:24:10) pedzel voilà son enjeu c'est aussi de fiabiliser la pratique des activités de montagne en montagne tout à fait et à aujourd'hui c'est d'aller plus loin avec effectivement des on appelle ça des itinéraires des traces de randoau hivernal pour une pratique d'itinéraire à skin montagne ou de raquette et de travailler avec eux pour que ça soit eux qui nous proposent ces donc finalement l'idée c'est d'avoir aussi des de de de de collaborer avec des des gens qui sont au plus près du terrain pour avoir aussi
(2:24:39) une donnée très précise qui leur correspond le mieux le plus adapté qui répond à leur à leurs besoins tout simplement oui et puis il y a l'enjeu de mise à jour donc ils vont avoir une capacité puisque c'est c'est leur donné à la fois de de précision de la donnée de mise à jour et puis pour le pratiquant de savoir que c'est le spécialiste de la donnée qui s'est associé au spécialistes de la cartographie c'est quand même un gage de double qualité à un moment donné donc là on peut partir en toute confiance sur
(2:25:07) les chemins de randonné si on a ça entre les mains en tout cas l'hygiène œuvre pour mettre à disposition des pratiquants les meilleurs éléments pour avoir une pratique la plus sereine trè bien alors nous aussi à notre échelle les utilisateurs des cartes ou des applications de randonné on peut contribuer aussi à à améliorer ces carartte de de quelle manière alors par exemple on est en lien avec un programme du ministère des Sports qui s'appelle suricat on a cité tout à l'heure l'application mobile hygiène rando et
(2:25:35) bien au travers de l'application mobile hygiène rando on va trouver le lien vers le système suricat suricat c'est également un site et une application mobile en tant que tel qui permet à tout à chacun eff effectivement de venir signaler au moment d'une pratique voilà je suis en train de faire une randonnée à pied j'ai un arbre qui est tombé où j'ai un défaut de balisage et je veux venir le signaler et donc le tout l'intérêt de surc c'est pas simplement de récupérer l'information c'est de le
(2:26:00) renvoyer auprès des collectivités des territoires pour que soit pris en compte et soit résolu le problème l'idée c'est de faire remonter l'information et d'avoir un suivi en tout cas Deah de l'état des sentier par exemple tout à fait je crois que d'ailleurs depuis le début de l'année il y a eu moins 6000 6000 remonter oui c'est de plus en plus un système qui est connu qui est utilisé parce que B tout à chacun est sensible aux enjeux notamment environnementaux j'ai pris l'exemple dans les remontées
(2:26:30) des des le fait que les gens jetteent des machines à laver des choses comme ça et donc bah quand on le voit on voudrait bien que ça soit enlevé et donc on peut le signaler c'est un des exemples dessus très bien alors il y a une autre façon aussi de contribuer c'est avec le le le outdoor vision et donc donc là comment comment les utilisateurs contribuent à améliorer les cartes alors ça on est dans un donc le outdoor vision c'est un programme également porté et développé par le ministère des Sports là on est
(2:26:59) dans l'enjeu de préserver les lieux de pratique tout à chacun peut avoir une montre connectée une application et du coup les traces sont envoyées dans le système outdoor vision qui finalement anonymise agrège les traces et permet aux territoires aux fédérations de mieux comprendre les les lieux de passage comment on utilise l'espace comment on utilise l'espace et quel est l'enjeu de mieux connaître l'espace au réel puisque là c'est c'est pas quelque chose qui est tracé c'est vraiment réel c'est derrière
(2:27:29) d'en déduire enfin d' déduire de d'identifier peut-être quel lieu il vaut il faut sécuriser de manière plus importante sur quel endroit on peut mettre on parlait du vélo par exemple tout à l'heure des bornes vous savez de mise à disposition pour réparer facilement son vélo gonfler les pneus tout simplement absolument tout à fait donc outdoor vision c'est tout à chacun préservons ensemble les lieux de pratique ça aide aussi à un enjeu qui est de plus en plus important c'est la gestion des flux comment on peut à
(2:27:57) partir de améliorer la gestion des flux sur les chemins par exemple alors effectivement on va faire un lien avec nos amis du tourisme puisque madame la ministre Olivia Grégoire qui est entre autres en charge du tourisme au mois de juin a posé la stratégie nationale de la gestion des flux touristiques en lien avec la surfréquentation de certains lieux et le tourisme l'activité de pleine nature très souvent est très liée et donc c'est comment un programme comme outdoor vision et en lien aussi avec notre UMR lastig c'est-à-dire nous avons
(2:28:27) différents laboratoires de recherche et bien comment on peut combiner des technologies alors on le voit ici algorithmes qui identifient qui permettent de mieux agréger les données sans trop rentrer dans les détails et puis avec des programmes de recherche typiquement on a une ANR qui s'appelle infout c'est comment euh regarder la pression humaine sur justement les zones de montagne avec quelque chose d'ambitieux mais de sortir des schémas de proposer des schémas d'itinéraire résilients avec justement
(2:29:02) des algorithme de contraintte on parlait des enjeux environnementaux c'est à la fois faire sorte que chacun ait sa place dans l'espace pour pratiquer sa pratique et puis faire attention quand c'est les zones de nidation par exemple d'une espèce g quand il y a peut-être des enjeux de sécurité au niveau bah des on voit les l'impact des conditions climatiques sur les terrain des éboulements et donc les programmes la recherche parceque aujourd'hui on est dans le cadre de cette fête de la
(2:29:29) science c'est aussi des programmes qui vont aider à définir des par exemple sur cet exemple là des propositions d'itinéraire très bien alors pour l'instant c'est pas encore c'est encore à à l'état de recherche ou donc ça va venir d'ici quelques années mais c'est ce qui est intéressant c'est de voir comment la recherche des besoins totalement réels du moment commencer en lien et exactement voilà alors et pour ceux qui savent pas lire une carte alors sur le site de l'hygiène on a plein de petits
(2:30:01) tutos on a plein de petites vidéos pour savoir lire une carte pour savoir utiliser s'orienter effectivement et donc je conseille à tout à chacun de consulter ces petites vidéos très bien vousmême vous en utilisez des cartes vous vous baladez vous tout à fait et moi j'utilise les deux que ça soit la carte papier ou la carte numérique parce que la carte papier permet de se projeter dans un certain imaginaire c'est complémentaire en fait exactement vous avez tout dit gen très souvent on dit ah mais le numérique tue le papier
(2:30:31) et ben c'est pas du tout vrai voilà et le numérique a effectivement ses avantages sur ce repérer alors on a vu les cartes on a vu le numérique mais il y a une suite à tout ça ah il y a des grands enjeux en introduction je parlais des enjeux numériques ou en tout cas et et bah le le le prochain chantier qui s'ouvre pour l'ensemble du territoire c'est une représentation le le fameux jumeau numérique du territoire national alors là c'est un peu technique pour les gens alors de manière très simple c'est
(2:30:58) en effet une représentation bah virtuelle en trois dimensions c'est un espèce de jeu vidéo mais un jeu vidéo sérieux très sérieux et fidèle à la réalité très F et surtout très fidèle on a des programmes tout à l'heure dans le dans l'atlace même sur la la première page on voit ces cartographies couleur en fait nous l'hgne on est en train de cartographier à un niveau de précision avec la technologie lidar sans rentrer dans le détail le on va dire l'ensemble de la France et donc demain cette
(2:31:29) représentation du territoire de manière virtuelle mais très précise pourra permettre on est sur le sport prenons un exemple j'ai une famille peut-être un fauteuil roulant et je vais pouvoir me projeter sur le terrain dans lequel je vais souhaiter faire ma randonnée avec évidemment des données é très précise et le croiser avec d'autres données on parlait de la sécurité des enjeux environnementaux là j'ai un exemple hop voilà tout à fait alors de la V liid ce sont des ce qu'on appelle des données
(2:31:57) brutes les de couleur correspondent à la différence de de l'élévation tout à fait et l'enjeu c'est que les différents secteurs écosystèmes qui utilisent de la donnée donc finalement tous les systèmes puissent venir s'appuyer sur ces données et pour en faire les prochains le prochain enjeu des quelques années qui sont devant nous donc j'imagine qu'il y a beaucoup d'applications à imaginer qu' qu'on ne connaît pas encore merci beaucoup Stéphanie barrière je vous propose maintenant ben de retourner sur
(2:32:25) le terrain on va retrouver Loren Loren est-ce que tout le monde est-ce que vous avez perdu quelqu'un dans cette course d'orientation ouais écoute gens on fera le compte à la fin de la journée pour voir si tout le monde est rentré mais en tout cas il y a quand même des gens qui sont venus avec leur carton il y a plutôt un bon succès de réussite ça a l'air de les amuser oui c'est le retour que vous vous avez ou ou vous avez des bons retours d'ailleurs il y a Delphine j'aimerais bien avoir votre retour venez
(2:32:51) Delphine venez nous rejoindre vous avez fait la carte la courentation pardon de l'hygiène qu'est-ce que vous en avez pensé et ben écoutez c'est très sympa ça permet de découvrir Paris un peu autrement c'est la première fois que vous faisz la première fois que je découvre ce type de carte donc au début il faut se mettre un petit peu voilà dans dedans et puis après c'est très ludique est-ce que vous avez trouvé toutes les balises alors j'en ai trouvé 10 euh sur sur 16 et je crois qu'il en
(2:33:20) manque une d'après ce qu'on m'a dit il y a une des balises qui aurait été kidnappé ça ça arrive ça Hervé ça arrive souvent ouais surtout en ville bah des fois voilà on nous envole bon bah c'est pas très grave mais c'est un peu dommage oui donc faut pas se faire surprendre si on part par exemple sur un un parcours qui est déjà défini qui est pérenne s'il manque des balises c'est pas forcément qu'on est au mauvais endroit ouais ça peut arriver a des dégradations bah on n'est jamais à l'abri de ça ouis ok
(2:33:46) alors Delphine est-ce que vous seriez tenté de refaire de la course d'orientation oui surtout que j'ai appris qu'il y avait des parcours permanents d'orientation qui existait un peu partout en France donc c'est une découverte pour moi et j'aimerais beaucoup en refaire avec mon fils la prochaine fois est-ce que lui il en a déjà fait non jamais OK et est-ce que vous savez où trouver l'information ben je vais aller sur le site de la FFCO donc dedans il y a des information c'est ffcorientation.fr et on retrouve toutes
(2:34:15) les infos les cartes à télécharger ou à aller demander les rendez-vous et euh également les clubs si vous voulez peut-être en faire au niveau d'un club ouais c'est super intéressant même pendant les vacances euh voilà c'est vrai c'est pas que côté de chez soi même si on part en vacances dans un coin sympa un coin de nature on a envie d'aller faire un tour c'est l'occasion super merci beaucoup Delphine et je vous souhaite une grande carrière de de de runneuse enfin de de jogueus d'orientation je sais pas comment
(2:34:43) comment on vous appelle on appelle ça les orienteurs et les orienteuses les or oui ok donc vous vous êtes un orienteur aguéri ouais aguéri ouais bon ça fait une vingtaine d'années que j'en fais mais mais pas pas très haut niveau hein est-ce que il y a des gens àgn qui font ça à haut niveau ouais on a effectivement quelques collègues qui font ça qui on fait ça en équipe de France ah donc il y a une équipe de France il y a des compétitions internationales c'est ça est-ce que la course d'orentation pour être aux Jeux
(2:35:09) Olympiques jour on aimerait bien on avait déposé un dossier pour pour Paris ça a pas été retenu mais peut-être la prochaine fois ouais ah ce serait sympa on pourrait avoir des cours orientations dans le monde entier ça serait pas mal mais al on peut pas établir de record de cours orientation ah non là non c'est des parcours ça dépend du terrain du moment et voilà donc il y a pas de record est-ce que vous vous vous souvenez de votre première course d'orientation ouais une course d'orientation de nuit ah oui vous avez
(2:35:35) commencé direct dans le dur voilà 20 km de nuit j'avais perdu mon coéquipier mais on s'était bien marré ok vous êtes bien marré de nuit tout seul dans la pampa voilà OK qu'est-ce que vous donnez comme conseil aux gens qui veulent se mettre à la course d'orentation bah je dirais d'être d'être curieux finalement le but c'est de découvrir le terrain des endroits sympas ouais ouais la curiosité un peu le goût de l'effort ouais voilà forcément si on est un peu actif entraîné c'est plus facile oui donc
(2:36:07) c'est plus agréable et puis ouais se faire plaisir c'est vraiment un sport sympa de nature vous qu'est-ce que vous préférez moi ce que j'aime bien c'est découvrir les un peu particulier vous YZ des endroits assez incroyables sur lesquels vous êtes tombé sans faire exprès enfin vous dites je vais faire cette course et vous tombez dans un je sais pas un un grand parc incroyable alors il y a des endroits vraiment magnifiques en forêt à Fontainebleau ou dans le Larzac les meilleur coin des des orienteurs les
(2:36:34) bons orienteurs ils vont dans le larsac ah c'est super là-bas et puis même en ville dans Paris a de quoi faire OK et puis même dans les banlieux des fois on on imagine pas on peut faire des trucs super ok bon il y en a partout merci beaucoup je vous rappelle vous pouvez venir encore demain pour faire de la course d'orientation juste devant la Tourel pour les émissions en direct de la Fête de la Science ça continu à l'intérieur du Muséum et cette fois-ci on quitte la boussole et la carte pas payé pour de la très haute technologie
(2:37:06) avec Marine Laurine on va parler analyse statistique et performance sportive c'est parti [Applaudissements] alors je suis avec Lionel réveret et Bruno Fruchard tous les deux chercheurs à lineria bonjour bonjour et on est ici pour parler de perfanalytics donc un projet d'analyse vidéo pour améliorer la performan des athlètes alors ce projet vous l'avez construit en collaboration avec plusieurs fédérations sportives quelles sont les disciplines concernées tout à fait donc c'est avec C fédérations sportives la boxe la lutte
(2:37:43) l'escalade le BMX et la gymn tique et c'est un projet particulièrement riche donc on va prendre étape par étape on va expliquer la première étape pour faire de l'analyse vidéo c'est de faire une vidéo donc déjà vous vous rendez dans les fédérations pour filmer les entraînements des athlètes pourquoi vous utilisez pas les enregistrements déjà existant de compétitions sportive ou d'entraînement oui tout à fait alors le constat de départ c'est qu'effectivement l'analyse vidéo est très utilisée en
(2:38:08) sport mais généralement c'est l'entraîneur avec son iPad avec son et ça donne pas toute l'image en fait sur le sport et puis donc du coup on l'essence du projet perfaltic ça a été d'apporter plusieurs vidéos sur le lieu des vidéos qu'on a apporté nous de notre laboratoire puis aussi on leur a appris en fait à utiliser sur avir leurs propres équipements et à s'équiper avec plusieurs points de vue oui donc voilà vous vous adaptez au matériel qu'ils ont sur place par contre parfois vous avez
(2:38:37) vos propres dispositifs pour avoir un peu plus d'information on a une vidéo de box qu'on peut qu'on peut montrer donc là en fait on a une vue en 3D qu'est-ce que vous avez fait vous vous avez à la Matrix vous avez mis des des caméras autour de l'athlète c'est ça alors presque donc il y a effectivement là vous voyez il y a plusieurs points de vue donc là sur sur cette vidéo il y a on voit trois points de vue et à partir de ces trois points de vues particuliers on arrive à reconstruire en fait en 3D
(2:39:01) et à et à modifier le mouvement et à montrer la reconstruction en 3D de tout le mouvement du du sportif et ensuite de restituer le point de des points de vue virtuels comme vous disiez à la Matrix et qui permet donc d'explorer le mouvement sous un autre point de vue quoi oui voilà à quoi ça vous sert précisément les cette vision en 3D Alors ça permet déjà d'enrichir le regard de la de l'entraîneur en fait sur différents points de vue comme c'est numérisé en 3d on peut faire une pause on peut regarder et puis aussi comme
(2:39:30) c'est numérisé en 3d on peut extraire des paramètres la vitesse du coup la la force de l'impact et c'est des informations qu'on peut extraire de de de cette analyse vidéol donc une fois qu'on a fait la captation vidéo la deuxième étape c'est l'annotation et donc c'est fait par un humain en fait qui s'en charge avec aidé quand même d'un logiciel d'annotation c'est ça alors il y a une partie des informations qu'on arrive à extraire automatiquement à partir de la vidéo mais des fois il y
(2:39:54) a des gestes ou des des choses qui sont très compliquées et là il est plus efficace en fait d'avoir recours à l'annotation manuelle donc c'est le cas notamment en Escal d'ailleurs il me semble du logiciel dans le cadre voilà dans le de l'escalade VO on a un annotateur qu'est-ce qu'il qu'est-ce qu'il relève comme événement sur la la vidéo peut-être Bruno vous pouvez nous explier on a travaé avec la Fédération d'escalade dans ce cas-là pour la discipline de difficulté où
(2:40:15) automatiquement c'est difficile de créer une anotations et donc on a dû créer des taxonomies de gestes qu'on veut récupérer une difficulté que ça prend beaucoup de temps et donc on essaie de travailler à faire des logiciels qui optimise et qui facilite la notation et là en l'occurrence on va capturer par exemple des actions de de tenue de prise des actions on va attraper la corde et l'accrocher au mur où on va utiliser le sac de magnésie derrière pour pas glisser et aussi des actions qui vont
(2:40:37) être par exemple l'évolution du score au cours du temps pour avoir une idée de la progression et de la vitesse de progression dans une voie donc là on a vraiment une personne qui regarde la vidéo en entier même plusieurs fois et qui a cha chaque fois qu'elle détecte qu'elle voit une une prise par exemple va noter précisément donc ça ça prend un temps fou absolument ça prend énormément de temps surtout qu'on veut être très précis donc on veut être à l'image prèt pour vraiment avoir des temps précis
(2:40:57) pour bien comprendre comment les athlètes évoluent sachant que le but et à la fin une fois qu'on a assez de données on va pouvoir aussi peut-être entraîner des des algorithmes automatiques qui ensuite et faire des systèmes semi-automatiques où le système peut proposer des annotation automatiquement pas toutes parce qu'il y en a qui marcheront pas et dans ce caslà un utilateur ou une utilisatrice a besoin quand même de assez DESS mais le but est quand même d' d'aider les personnes à le faire parce que comme
(2:41:19) vous le dites ça prend énormément de temps de faire ce genre de vidéo donc à terme l'idée c'est qu'ils ait de moins en moins de choses à faire et que ce soit de plus en plus d'automatisé c'est ça absolument l'idéal c'est de finir des compétitions et de pouvoir automatiser toutes les annotations des compétitions et de partir le jour d'après directement de pouvoir faire des retours aux athlètes ou de pouvoir directement que les entraîneurs puissent et ent comprendre les données qui ont été
(2:41:39) produites alors dans une performance comme celle-ci on a énormément de choses qui se passent est-ce que vous sélectionnez ce qu'il faut à noter est-ce que finalement on ne garde pas pour analyser la performance ouais c'est là où c'est intéressant de réfléchir à quelles actions on veut annoter dans ce cas-là pour ne pas perdre de temps à Ancher des choses qui vont être extrêmement détaillées mais qui au final vont pas pouvoir être exploitables ou qui vont ralentir énormément le nombre de vidéos qu'on va
(2:42:01) faire sachant que le but est vraiment là où on a un intérêt c'est d'avoir énormément de données sur plusieurs athlètes et sur beaucoup de performances pour ensuite pouvoir faire des traitement statistique et mieux comprendre des choses derrière sur la longueur et sur des des patterns particuliers qu'on peut retrouver par exemple stratégie de grimpe particulière dans le but à la fin d'entraîner mieux les athlètes qu'on les athlètes français et donc vos vos priorités justement ce que vous décidez de garder dans dans
(2:42:26) l'analyse c'est quelque chose que vous voyez avec les fédérations aussi ouais tout à fait ça c'est un travail nous dans dans notre domaine on fait de l'interaction humain machine dans mon cas et on travaille beaucoup avec des utilisateurs et des utilisatrices pour comprendre leurs besoins faire des systèmes qui sont qui leur sont utiles et après on a toutes des beaucoup de méthodologies pour évaluer est-ce que c'est utile est-ce que ça le permet d'être rapide efficace pas et dans ces
(2:42:47) cas-là identifier qu'est-ce qui est inefficace ouais c'est un compromis entre ce qui prend beaucoup de temps et ce qui est utile vraiment alors une fois les vidéos à noté elles sont analysées par un logiciel d'analyse statistique que que fait ce logiciel concrètement Lionel et ben en fait il va chercher les points saillants en fait les choses qui se répètent et puis on va mettre ça en correspondance en fait avec les performances et est-ce que cette suite d'événements qui sont très multiples il
(2:43:12) y a en fait une performance sportive autant donc ce que vous avez vu avec la boxe c'est la vitesse des coups comment comment on se déplace sur le terrain ou en escalade quand est-ce qu'on prend des pauses il y a plein plein plein de paramètres et on va voir par rapport à l'issue pe montrer d'ailleurs c'est des exemples de paramètres par rapport à l'issue du combat ou si ça a été voilà une bonne performance et ben ça va permettre par analyse statistique de voir bah la bonne manière pour gagner
(2:43:35) bah ça a été ça donc on en est vraiment au début là sur donc l'équipement en matière de vidéo équiper les les fédérations leur donner accès à des logiciels d'analyse automatique ou d'analyse semi-automatique ou manuelle et puis donc ensuite de dégager l'analyse statistique et après on peut espérer que il y aura donc des algorithmes d'apprentissage automatique qui rendront les choses encore plus efficaces quoi et enfin une fois que cette analyse effectuée elle est complétée par d'autres types
(2:44:03) d'interprétation donc des interprétations biomécaniques et physiologiques qu'est-ce que c'est et à quoi ça sert alors effectivement dans perf Analytics donc il y a ces un grand aspect informatique donc parindriia mais il y a aussi des partenaires en biomécanique et qui vont nous apporter des interprétations sur les efforts sur avec un regard différen en fait et qui vont compléter cette interprétation des données pour que ça soit pas uniquement une interprétation mathématique une interprétation statistique mais qu'il
(2:44:30) ait aussi quelque chose autour de la physiologie de de l'athlète et autour de voilà et c'est ça permet en fait de compléter le regard et compléter les analyses qu'on peut apporter aux entraîneurs et vous pouvez nous donner un exemple une analyse physiologique c'est quoi par exemple c'est quel quels muscles sont sollicités oui typiquement euh en escalade en fait ça va être essayer de quantifier bah sur les muscles féchisseur extenseur et de savoir donc sans rentrer dans les détails mais savoir quel muscle a été
(2:44:58) plutôt sollicité si ça a été une bonne stratégie et donc du coup de dire à l'entraîneur bah quel dans l'entraînement ensuite le la préparation physique est-ce qu'il va falloir plutôt favoriser le développement des jambes de développement de tel muscles et d'arriver à des exercices plus analytiques au niveau de la de entraînement donc c'est pas la technologie voilà la technologie participe à fournir des informations mais elle va s'inscrire en fait dans tout le programme d'entraînement de de
(2:45:23) l'entraîneur justement Bruno vous vous me confirmez que on n'est pas là pour donner des conseils précis ou un programme d'entraînement préfait ça vient aider l'entraîneur complètement le but est de fournir des outils qui aident à mieux comprendre les les performances des athlètes et ensuite à aider à identifier des indicateurs particuliers de la performance pour mieux entraîner les personnes et donc donc avoir des moyens concrets de dire voilà ce qui s'est passé voilà ce qu'on va travailler
(2:45:49) pendant les entraînements et vous vous êtes vous avez travaillé notamment sur la conception de de l'interface mais j'imagine que quand vous travaillez avec plein de de fédérations sportives vous devez faire autant de autant de perfanalytics qu'il y a de de fédérations c'est ça tout à faitê oui oui bah alors Bruno effectivement a passé vraiment beaucoup de temps en escalade il avait des choses vraiment enfin il est sorti une manière de travailler vraiment intéressante en escalade et et on travaille de manière
(2:46:14) assez spécialisée il y a quelques socles communs en fait de technologie qui sont qu'on peut mutualiser entre toutes les fédérations mais vous avez raison en fait il y a un travail très très récurrent très très régulier merci sur avec les entraîneurs en fait pour spécialiser en fait les analyses et donc effectivement le projet recouvre beaucoup de personnes ouais et dernière question est-ce qu'on peut imaginer que dans quelques années monsieur tout le monde ou madame tout le monde pourra utiliser perfanalytics pour
(2:46:42) mesurer sa performance alors c'est effectivement c'est le c'est c'esti mais pour l'instant c'est quandême un outil et un ensemble d'outil qui est dédié à nos équipes de France pour leur garder en fait une une une avancée par rapport à la concurrence donc pour l'instant on on s'inscrit vraiment dans la perspective des Jeux olympiques mais oui à terme c'est une recherche on espère qu'effectivement ça pourra bénéficier au grand public quoi bienonel Bruno merci d'avoir répondu à mes questions on va
(2:47:09) maintenant se tourner vers le podium et retrouver Fred alors Fred tu vas faire du tourisme en montagne c'est ça ouais puis on va peut-être faire un peu de ski enfin s reste de la neige quand même on va voir ça tout de suite c'est [Applaudissements] parti merci d'être avec nous pour la suite de nos émissions en direct depuis le Musée de l'Homme à Paris n'hésitez pas à venir nous rejoindre place du Trocadero cet après-midi et demain c'est en entrée libre il y a plein d'activités à vous proposer alors en 2025 si on va
(2:47:45) parler un petit peu des Jeux olympiques et paralympiques d'ivers et bien en 2026 ces Jeux olympiques et paralympiques divivers se dérouleront en Italie c'est l'occasion pour nous de poser la question de l'avenir des stations de ski en France et en Europe avec bien sûr l'impact du changement climatique jusqu'à quand les stations parviendront-elles à conserver leur pistes enneigées même à grands renfort de neige artificielle et doivent-elles d'ors et déjà penser ou repenser leur modèle économique on en parle tout de
(2:48:21) suite j'ai le plaisir d'accueillir Emmanuel George bonjour bonjour vous également c'est la journée où vous venez tous de Grenoble oui beaucoup du moins alors vous êtes chercheuse au laboratoire des écosystèmes et sociétés en montagne de inrae c'est l'Institut national de recherche pour l'agriculture l'alimentation et l'environnement vous êtes également marine de inrae pour la fête de la science présentez-nous déjà votre laboratoire alors le Lessem c'est un laboratoire pluridisciplinaire qui
(2:48:52) s'intéresse au à l'organisation à au fonctionnement mais aussi et surtout au devenir des territoires de montagne dans le cadre du contexte du changement global donc le changement climatique mais d'autres éléments et du coup nous sommes des chercheurs soit en sciences sociales économie géographie sociologue mais aussi des écologues et des forestiers et on et en ce qui me conne conne je suis spécialiste des stations de de sport d'hiver et on essaie d'avoir un regard le plus complet le plus
(2:49:21) systémique possible sur ces territoire de montagne et ben on va le voir tout de suite ensemble d'ailleurs alors si on veut dresser le cadre un petit peu de de de notre sujet c'est combien avons-nous de station de ski en France et qu'est-ce que ça représente en on va dire en poids économique alors l'activité des sports divers c'est une activité importante et qui structure beaucoup de territoires de montagne on a environ aujourd'hui 250 station en France dans les six massifs français et ça représente environ 120000
(2:49:50) emplois directs ou indirects et si on se focalise sur l'activité des domaines skiables donc vraiment l'activité du ski la France est globalement dans le top 3 des stations et des pays pour l'activité des domaines skiables elle se partage ce top 3 avec les États-Unis et l'Autriche sachant qu'en France on a toute une histoire de développement des stations environ depuis 100 ans ça a commencé fin du 19e jusqu'à aujourd'hui pour arriver à ces 250 stations avec une pointe dans les années 60 70 tout à fait les années
(2:50:26) 60 70 en pleine période des 30ente glorieus c'est ce qu'on a couramment l'habitude d'appeler le plan neige et le plan neige c'est une volonté de l'État français de développer une filière des sport divhivers et pour ça il y a mis des moyens législatifs des moyens financiers et l'objectif c'était vraiment de concurrencer les pays européens qui é était déjà à nouveau l'Autriche l'Allemagne la Suisse ou l'Italie et de développer une balance commerciale positive à l'international et ça a contribué à
(2:50:56) créer cette filière des sport divivers ça ça représente quand même 10 millions de touristes dont se pour les sport de glisse oui alors on estime qu'il y a environ 10 % à à laalouche hein 10 % de gens qui partent au sport d'hiver alors quand on part au sport d'hiver on se skit pas forcément donc globalement on est à peu près à 78 % de gens qui partent au sport d'hiver et qui ski donc on est avec cette cette pratique de ski en station en hiver d'accord alors est-ce qu'on peut puisque c'est notre
(2:51:31) sujet l'impact du changement climatique est-ce qu'on peut aujourd'hui estimer le nombre ou ou la proportion de de de stations de ski menacé par le manque d'ennegement alors euh je vous donnerai un chiffre tout à l'heure d'abord faut rappeler que les stations c'est une activité météosensible he quand il y a pas de neige il y a pas d'activité du domaine skiable ça paraît une évidence mais il faut le rappeler et du coup un des des éléments importants du changement climatique c'est la
(2:52:02) dégradation des conditions d'enneigement naturel d'abord donc aujourd'hui on a tout un ensemble de travaux et notamment Météo France qui documente un certain nombre de sites notamment le col de Porte autour de Grenoble à 1326 m d'altitude de Chartreuse de Chartreuse donc il y a un suivi depuis plus de 50 ans de la hauteur de neige de la température et aussi des précipitations et ça montre très clairement l'impact du changement climatique avec une diminution de la hauteur de neige donc on sait aujourd'hui que il y a une
(2:52:35) dégradation elle a été confirmée d'ailleurs par les travaux du GC donc le groupement des experts internationaux du climat et notamment dans leur chapitre enfin leur rapport de 2019 ils ont conclu à une dégradation de ces conditions d'enneigement en neige naturelle bien sûr à l'altitude moyenne donc alors l'altitude moyenne dans les années 90 on disait en dessous de 1500 m d'altitude ça sera difficile de ceier aujourd'hui c'est beaucoup plus compliqué que ça mais l'altitude moyenne
(2:53:08) ça va de 1000 à 1500 m d'altitude en moyenne pour des stations où là on sait que la dégradation va être importante mais elle sera aussi en altitude d'accord vous parliez du col de Porte tout à l'heure alors sans donner trop de chiffres quand même on va donner une idée puisqueil y a une étude qui avait été faite c'est 40 cm de moins entre la période 1960 1990 et la période 1990 2017 ça c'est une moyenne 40 cm de moins c'est beaucoup c'est beaucoup et surtout on est dans une altitude
(2:53:42) effectivement euh critique critique pour l'activité des sports d'hiver donc bien sûr que ça engage le devenir d'un certain nombre de ces stations ça c'est en neige naturel sur le passé voilà et ensuite on on a à inrae depuis le début des années 2010 travailler toujours avec Météo France pour essayer d'avoir des projections de ces conditions d'enneigement en période future donc horizon par exemple 2050 donc on a aujourd'hui un certain nombre d'indicateurs qui per permett de calculer pour un domaine skiable donné
(2:54:18) les projections des conditions d'enneigement horizon 2050 et là aussi on sait qu'il y aura dégradation importantes d'accord alors on peut pas forcément donner une échéance dire telle station ou tel groupe de stations ce sera en telle année il faut plutôt partir des degrés du changement climatique est-ce qu'on aura plus 2 est-ce qu'on aura plus 4 c'est ça la base alors il y a une étude intéressante qui a été faite à INRA aussi avec HUG François c'est ça c'est ça c'est un un toute la
(2:54:53) suite des travaux qu'on a mené avec Météo France et donc il y a cette étude qui est sortie là en août 2023 sous l'impulsion de mon collègue HUG François et cette étude elle est intéressante parce que elle a travaillé sur un panel de un peu plus de 2000 station dans plusieurs pays européens et qui a montré selon les scénarios du G effectivement c'est-à-dire que si on est à plus 2 degrés d'augmentation de température moyenne et bien on aura à peu près une station sur de qui va se retrouver avec
(2:55:24) des difficultés en terme d'enneigement et si on est un scénario de plus 4 degr et bien ça sera la quasittalité des stations qui auront des difficultés d'ennigement avec avec une grande réserve cette étude tient compte seulement de l'enigement naturel mais bien évidemment au milieu de tout ça ça arrive j'allais dire une technologie ou d'autres méthodes qui sont bah l'enigement artificiel je sais que les stations préfère parler de neige de culture ça fait mieux mais bon on va appeler ça l'enneigement artificiel donc
(2:55:59) il y a quand même et on va développer cet aspect là il y a quand même beaucoup de stations qui pratiquent aujourd'hui l'enigement artificiel et là ça change la donne sur la perspective de l'étude dont on parlait c'est plus une station sur deux qui va fermer avec plus de degrés a tout à fait alors avec + 2 le pourcentage tombe à à peu près 27 % de difficulté en terme d'enneigement naturel et sur le scénario + 4°gr le pourcentage est autour des 3/4 des stations donc on a une amélioration ça
(2:56:32) prouve une chose hein c'est que la production de neige artificielle ou de neige de culture permet d'amoindrir les effet de cette dégradation des conditions d'enneigement naturel et peut-être pour pr préciser hein faire de la neige artificielle ça consiste à envoyer de l'eau sous pression dans ce qu'on appelle des enneigeurs donc c'est ce qu'on voit sur les pistes les perches ou des des équipements plus ovoïdes voilà des sortes de canon et qui permettent de produire cette neige sur
(2:57:04) les domaines skiables quand les créneaux de froid sont là pour produire cette neige évidemment alors d'ors et déjà on va en parler de la neige artificielle justement c'est important pour l'économie de de de ces station est-ce qu'on sait tiens Pékin j'ai été étonné quand même mais les Jeux Olympiques de Pékin en 2022 ont été assurés à 100 % grâce à la production de neige artificielle oui donc donc voilà donc en France c'est quoi la proportion une idée du domain skap qui est couvert par de la neige artificielle
(2:57:36) alors en France on est à peu près sur l'ensemble des domaines skiables français à un taux de couverture d'environ 40 % cord mais dans cette moyenne il y a des stations qui n'ont pas d'équipement neige de culture donc ça veut dire qu'il y a des stations qui ont des taux d'équipement en neige de culture beaucoup plus élevé mais la moyenne est à peu près à 40 % d'accord à peu près 40 % mais alors il y a quelque chose pour l'avenir il peuvent pas les stations peuvent pas se reposer
(2:58:03) uniquement là-dessus parce que c'est bien beau d'avoir de la neig artificielle mais faut avoir les conditions vous le disiez vous nous avez expliqué comment ça marche les conditions il y en a deux principales condition nécessairire pour produire de la neige un qu'il fasse suffisamment froid pour créer de la neige et que la neige reste sur les pistes et de faut avoir de l'eau alors effectivement les deux facteurs importants c'est la ressource en eau et surtout la ressource en eau au bon moment et il faut l'énergie parce que
(2:58:32) pour produire cette neige il faut envoyer sous pression donc il faut de l'énergie ça vous a pas échappé qu' un sur un renchérissement de du coût de l'énergie donc c'est les deux facteurs pour produire de la neige artificielle et qui vient je dirais se doubler d'une évolution sur les créneaux de froid puisqu'on sait aujourd'hui que le changement climatique a un impact sur ces créneaux de froid qui vont être plus raccourcis dans le temps donc tout le travail des opérateurs de domaine
(2:59:01) skiaable s'en trouent compliqué et ça veut dire que quand les créneaux de froid sont là il faut qu'ils soient en capacité d'avoir l'eau et l'énergie pour produire cette neige au bon moment et au bon endroit alors le froid ça c'est un petit peu aléatoire encore pour savoir les réserves d'eau on le sait peut-être un peu plus est-ce qu'il y a disent moi de toute façon j'ai pas d'eau disponible et d'autres qui en ont beaucoup alors très clairement il y a des stations qui
(2:59:24) ont des problèmes d'eau je dirais de manière générale indépendamment de la question de la neige de culture hein quand on est dans des massifs carstiques où on sait que voilà l'eau elle est elle est pas disponible facilement et puis de plus en plus parce que longtemps on a dit les territoires de montagne c'est un peu le château d'eau en France on le voit de plus en plus et notamment au lesem on a des des travaux sur l'impact du changement climatique sur l'agriculture le pastoralisme et aussi
(2:59:55) sur l'activité humaine donc quand on est en territoire de montagne il y a pas que la production neige de culture il faut deau faire des choix pour bah la population locale les touristes bien sûr l'agriculture et donc on peut aussi se trouver en conflit d'usage autour de cette ressource ha et c'est ce que dénonce évidemment beaucoup d'associations de protection de l'environnement sur ces questionsl en montagne bien sûr alors l'étude on céit tout à l'heure qui porte sur l'Europe là
(3:00:24) montre également qu'au-delà de 50 %ement artificiel on peut s'interroger sur le rapport entre les coûts engendrés et le bénéfice qu'on va en tirer parce que comme vous disiez ça nécessite aussi de l'énergie donc oui alors aujourd'hui il y a je dirais tout un un des travaux en tous les cas des positions qui considèrent que continuer l'investissement dans la neige de culture peut-être considéré comme une maladaptation et que finalement poursuivre cette logique là n'est pas pertinente et ça donne lieu à certaines
(3:01:03) je dirais contestations parfois virulentes hein je pense en particulier à la station de La clusa qui avait un projet de construction d'une retenue d'altitude qui permet justement d'avoir la ressources en eau pour faire cette neige de culture et qui a donné lieu à une opposition très très virulente à la fois des associations de protection de l'environnement mais aussi des citoyens comme vous et moi et qui a abouti à l'abandon du projet donc on voit bien que derrière il y a des questions je dirais de
(3:01:33) environnemental par rapport à la ressources en eau des questions sociétales d'acceptation de ce genre de projet ouais et puis alors l'autre risque est souvent évoqué ça coûte cher de faire de l'ennègement artificiel d'avoir tous ces équipements je crois que c'est le deuxème poste derrière les remonté mécanique c'est de se dire bah si pour l'avenir on investit dans ces canons à neige je les appelle de façon générique comme ça dans ces canons à neige bah c'est autant d'investissement qu' peut pas aller
(3:01:58) ailleurs pour imaginer l'avenir alors c'est clair que la production de neige c'est un poste important mais bien moins important que l'investissement mécanique vous entendrez certainement souvent les opérate de remontée mécanique considérer que ils ont besoin de continuer leur activité neige pendant 10 15 ans et qu'en parallèle ils investissent dans la diversification de l'ofre touristique alors c'est vrai pour une partie de ces opérateurs de remonté mécanique he alors la diversification touristique ça peut être
(3:02:36) par exemple d'ouvrir votre télésièges l'été pour faire monter des piétons et des vélos et ça peut être ai DT de tyrolienne qui sont pris en charge par les opérateurs de remontée mécanique mais au final la diversification de l'offre c'est beaucoup porté par des politiques publiques et les collectivités locales d'accord faut bien comprendre quand même qu'il y a des stations de ski qui sont haute altitude qui s'inquièent moins aujourd'hui c'est plutôt celles qui sont en situation un
(3:03:07) peu critique sur les altitude un petit peu critique euh dont on dont on parle est-ce que euh finalement euh c'est quoi les autres alternatives j'allais dire oui alors la la deuxième grande stratégie d'adaptation au changement climatique c'est cette question de la diversification de l'offre alors qu'on a beaucoup lié au changement climatique mais qui est aussi beaucoup corrélé à l'évolution des pratiques et des comportements aujourd'hui on sait que les gens qui viennent en station ne ski
(3:03:39) plus aussi souvent et aussi longtemps qu'auparavant la moyenne est à peu près à 4 à 5 he par journée de ski on est plus sur le ski intensif qu'on a tout à fait on est dans des des changements de modèle de pratique de ces non skilleur absolu donc les gens qui vont en station mais qui ne se skipent jamais voilà et donc il faut qu'ils fassent d'autres activités donc tout ça amène à la nécessité de proposer aux gens en station des prestations des activités qui vont leur permettre bah d'occuper leur journée de découvrir le
(3:04:18) territoire donc ça peut être bien sûr des activités neige he la raquette le ski avec des chevaux mais j'allais dire il y en a beaucoup qui font d'abord il y en a qui l'ont fait déjà un petit peu la diversification comme ça après et il y en a beaucoup qui font est-ce qu'il y aura de la place pour tout le monde est-ce que ce sera aussi attractif que finalement pouvait être le ski est-ce que vous en tant que scientifique vous avez le début d'une observation alors on a effectivement regarder toute cette
(3:04:45) question de la diversification touristique dans le massif des Alpes et objectivement toutes les stations ont développé des logiques de diversification de cette offre touristique bien sûr en hiver mais aussi en été voire sur les ailes de saison il me semble que un des points importants pour cette diversification c'est de faire en sorte qu'elle soit spécifié alors je le dis autrement que ce ce jargon mais ça veut dire que quand vous faites du VTT l'été si vous êtes dans la station de meugève par exemple et bien
(3:05:21) que vous sachiez que vous êtes à meugève et que l'activité est vraiment ancrée dans le territoire dans son histoire dans son son je dirais sa qualité environnementale et que vous soyez pas en train de faire une activité lambda d'accord dans un territoire qui serait ailleurs il faut de la cohérence en quelque sorte mais deux dernières questions parce que malheureusement le temps passe est-ce qu'il y a déjà des stations qui se posent la question en début de saison j'ouvre ou j'ouvre pas ça c'est une chose et puis l'autre c'est
(3:05:51) euh est-ce qu'il y a déjà des stations qu'on choisit leur orientation en se disant je vais dans cette lignelà alors il y a effectivement des stations très récemment qui ont choisi pour des raisons à la fois de conditions d'enneigement mais aussi de je dirais de viabilité de rentabilité économique de fermer leur domaine skillable c'est le cas par exemple de la du la petite station de la sambuie dans le département de la Haute Savoie qui a décidé la collectivité a décidé pour des raisons avant tout financières de fermer
(3:06:22) l'activité de son domaine skill donc on a des stations qui sont déjà sur ce registre pour des raisons combinées changement climatique rentabilité après on a de plus en plus de stations plutôt en moyenne montagne qui sont dans C entre deux de dire là j'ai vraiment une dégradation de mes conditions d'enneigement l' activité de gestion du domaine ski me coûte de l'argent en tant que collectivité et donc je réfléchis à est-ce que j'ouvre ou est-ce que j'ouvre pas voir est-ce que je diminue la taille
(3:06:55) de mon domaine skiable et je n'ouvre par exemple que quelques télékis de manière à être avec une activité qui peut procurer du plaisir aux gens mais qui va coûter moins cher en terme de finances locales d'accord merci pour ces explications en fait ça va être du cas par cas un pe peu exct he ça va être du cas par cas faites attention vous êtes en train d'affeler un certain nombre de personnes qui adorent quand même encore faire du ski si je peux je pense queon est vraiment dans une diversité de mode de
(3:07:26) transition et derrière la transition c'est ce qu'on essaie de travailler avec un projet européen transstat aujourd'hui en Slovénie Italie Suisse France et et Autriche c'est vraiment de typer la trajectoire de transition pour chacune et il restera des stations horizon 2000 50 mais pas toutes d'accord merci beaucoup Emmanuel George pour cette vision prospective et on espère quand même que les futurs jeux olympiques et paralympiqu d'hiver ne se dérouleront pas dans les centres commerciaux de
(3:07:56) Dubaï climatisés ou d'ailleurs voilà merci beaucoup nous rejoignons tout de suite marine et ben justement histoire de faire un peu de préhistoire du sport et oui Fred on va remonter dans le temps pour étudier des AES de Néandertal c'est parti alors je suis avec Ameline bardau bonjour Docteur en paléoanthropologie au Musée de l'Homme et ensemble on va essayer de répondre à la question suivante entre Néandertal et sapiens qui est le meilleur au lancé de javloot alors avant de répondre déjà Ameline rappelez-nous à quelle époque avecu
(3:08:41) nanderal alors ner on parle entre 400000 ans et 35000 ans et en Europe d'accord et et donc bon forcément depuis cette époque la morphologie de nos mains a beaucoup évolué vous avez des mains imprimées en 3D à nous montrer est-ce que vous pouvez nous montrer précisément ce qui a changé au niveau de la de l'anatomie alors là vous avez une main d'Homo sapiens donc les caractères qui sont très importants qui ont changer ça va être la taille du pouce par rapport à la taille des autres doigts donc là par
(3:09:12) exemple je vous prends une main dorant ant donc vous pouvez voir la différence ensuite il y a aussi le bout des doigts qui est beaucoup plus beaucoup plus épais cette robustesse des os et aussi vous avez tous les os du poignet qui ont changé qui permettent une orientation pour faire des manipulations avec plus de force est-ce que vous avez une main de Néandertal ici à N montrer aussi compare bien donc là vous avez Néandertal donc j'ai toujours sa pience dans la main et là vous avez Néandertal et si vous pouvez voir la différence en fait on
(3:09:44) voit surtout une main beaucoup plus robuste chez Néandertal donc des bouts du doigt beaucoup plus grands permettant d'appliquer une force plus impressionnante que sapiens alors étudier des mains d'homos saapiens ça me paraît assez simple je veux dire a priori on en a au bout des bras mais pour Néandertal comment vous reconstituez vraiment les la structure osseuse alors on est un peu chanceux parce que néon d'Al on va trouver beaucoup plus d'eau les EAU de la main on va les retrouver plus complètes par
(3:10:15) rapport à d'autres fossiles où on trouve des mains composites où on a deux trois eau en fait donc Néandertal là on a pu celle-ci reconstituer la main en entier et on arrive à trouver ces eau qui sont généralement ensemble en fait donc ça avec des fossiles et vous me dites donc on a on a de la chance on a réussi à retrouver des des mains complètes parce que si on a qu'une partie ou une phalange on narrive pas à avoir assez d'information alors on peut faire par rapport au critères vous voyez cette
(3:10:41) falange distale la la la la fin de notre pousce en fait cette fallange distale épaisse est très importante pour faire la manipulation de précision donc sur ce caractère là par exemple oui on peut en déduire quelques manipulations mais c'est mieux quand on a la main complète d'accord et en plus d'étudier les mains fossiles les mains actuelles de de d'Homo sapiens peuvent nous en apprendre plus sur les mains de nandertal alors vous vous travaillez par exemple avec des rayons X oui à quoi ça vous sert
(3:11:07) vous pouvez peut-être nous nous montrer la vidéo je vous montrer les vidéos en fait quand on retrouve des mains fossiles on a juste l'os comme ça mais on sait pas quelle est la fonction de cette osse et surtout en particulier qu qu'on qu'on ne sait pas encore actuellement c'est la biomécanique comment les EOS ils fonctionne ensemble comment ils bougent durant différentes tâches d'utilisation d'outils et là donc c'est des expériences que j'ai réalisé à Liverpool où en fait c'est des Homo
(3:11:31) sapiens qui sont sous rayon X et qui doivent utiliser différents outillitiques alors là ça va être par exemple un petit éclat en plastique il est en plastique parce que bah il faut pouvoir voir en fait les EAU à travers les rayons X et donc là ce qu' on va regarder c'est image par image comment bougent les eau et comment ils fonctionnent ensemble et donc vraiment là c'est comme des images de de radio mais en en vidéo c'est ça ça s'appelle de la vidéo radiographie en fait c'est ça c'est de la la vidéo avec la radio
(3:11:57) d'accord et en quoi avoir des images d'umain actuell en train de fabriquer des outils ou de manipuler des outils ça vous donne des informations sur les mains de Néandertal qui a vécu il y a bien plus longtemps ou ou oui pour pouvoir déduire la manipulation donc de cette main fossile nous ce qu'on va faire c'est de la modélisation d'accord donc on on étudie le vivant on regarde comment la main fonctionne et après on modélise par rapport à la morphologie de cette main quel comportement pouveit
(3:12:22) être réalisé donc à la fois vraiment de de l'archéologie puisqu'on retrouve les fossiles à la fois de l'informatique ça assez assez pluridisciplinaire finalement pluridisciplinaire oui on utilise de la modélisation musculosquelettique aussi et et donc avec toutes ces informations à la fois sur les mains d'Homo sapiens et sur les mains de Néandertal vous pouvez répondre à la question qu'on a posé au début de la séquence entre nertal et sapience qui aurait été le plus fort au lancé de javelot alors si on parle de la main
(3:12:48) c'est Néandertal le meilleur parce qu'il a une main beaucoup plus robuste beaucoup plus forte et surtout le javau en fait il est tenu comme ça après si je dois vous répondre en fait ce serait un mélange des deux parce que lailité de le permet donc il faudrait des croisements entre sapiences et nander et quand vous dites que la main de n est plus forte comment ça se voit ça quand on regarde la structure des EOS alors ça se voit par rapport à la forme externe donc ils sont beaucoup plus robustes mais aussi je travaille sur la structure
(3:13:18) interne des eos et toutes ces structures interne elle nous permet de dire la force en fait la force qui est appliquée sur les EOS où elle va se situer et donc pour avoir accès à la structure interne vous vous faites des coupe j'imagine euh non on fait on appelle ça des micro City scans c'est aussi d'imagerie où on a image par image la structure de l'eau la structure interne qui va ressembler à à de l'éponge un peu et euh donc on y vous dites ça bien ça un mouvement d'épaule plus large à quoi c'est à quoi c'est
(3:13:44) caus enfin par quoi c'est causé pardon alors ça c'est la morphologie de l'épaule donc l'omoplate ici vraiment sa pience va pouvoir faire ce mouvement alors que Néandertal va plutôt avoir un mouvement comme ceci par contre ce qui est très intéressant c'est que on est tous différents Néandertal ils étaient aussi tous différents donc il y a certains spécimenses qui peut-être pouvaient faire ce geste de lancer en fait d'accord donc comme vous disiez il faudrait un un mélange des deux pour
(3:14:08) avoir vraieance alors on peut se demander d'où vient un peu cette C question farfelue qu'on a posé pour la séquence puisqueévidemment nertal n'avait pas les javelot que nous on utilise mais par contre on a quand même trouvé des bâtons de cette époque- là qui auraient pu être utilisé comme des des armes de Gest c'est ça oui c'est ça en fait c'est un site en Allemagne qui date de 300000 ans où on a trouvé des des bâtons qui sont même comparés certains à des javelot et on se demande s'ils ont pu être lancés ou plutôt
(3:14:36) utilisés pour pousser vers l'animal et pouvoir chasser donc on n pas la la réponse pour l'instant c'est difficile de savoir comment ça a été utilisé moment les études euh vont plutôt dans les deux sens en fait mais ce qui serait intéressant c'est de faire de l'expérimentation et tester par exemple des sportifs de haut niveau plutôt des sportifs qui vont faire des forces de pousser ou ceux qui font des forces de javelot en fait qui lancent au javelot euh vous dans votre travail en plus de
(3:15:01) comparer les mains de Néandertal et de sapience entre autres vous vous intéressez aussi à la morphologie des grands singes euh donc personne n'est laissé de côté finalement qu'est-ce que l'étude des mains des grands singes peut nous apporter comme information oui c'est en fait comme je vous ai dit quand on a des mains fossiles on sait pas à quoi ces mains pouvaient être utilisées il faut réussir à distinguer aussi les caractères qui vont plutôt être utilisé pour la locomotion ou ceux qui ont té
(3:15:24) utilisés pour la manipulation donc moi en fait je compare leur comportement par exemple j'ai fait des expériences dans des EOS où j'ai pu voir comment les grands singes manipulai des outils en les mettant en compétition avec Homo sapiens et j'ai comparé leur performance et ensuite comparé la morphologie et euh avant cette séquence vous m'avez dit que d'après une hypothèse nos mains à nous seraient plus primitives que celle des grands singes alors sur sur quoi elle se base cette hypothèse on a moins de
(3:15:51) capacité en fait que les grands singes j'aime beaucoup aussi cette hypothèse j'aime beaucoup la rappeler en fait c'est certains certains chercheurs qui disent que en fait la main euh humaine serait primitive parce qu'elle est moins on a une on a une variabilité moindre par rapport au grands singes les grands singes actuells on peut trouver des mains complètement différentes avec des locomotions différentes et certains pensent en fait que la main aurait coévolu avec le pied en même temps en fait c'est notre bipédie les pieds
(3:16:15) auraient changé nos mains auraient aussi changé et donc c'est cette coévolution main pied qui aurait peut-être poussé à des morphologies différentes et si on reparle maintenant un petit peu de de sport peut-être que ce type de travaux sur la la morphologie des mains pourrait nous aider à améliorer les performances sportives c'est ça oui oui oui surtout moi ce qui m'intéresse c'est en prenant la variabilité interindividuelle en fait quand on a on est tous différents donc peut-être prendre en compte ces
(3:16:40) différentes formes de main ces différentes forces manuel et essayer d'améliorer je sais pas les les raquettes de tennis mais je pense qu'il y a des travaux qui sont faits ça c'est une c'est une piste on va dire que c'est encore ouvert et donc ce serait par exemple voir la morphologie de l'anatomie d'un sportif et lui dire bon bah en fonction de toi ton ature on va adapter ton équipement ou on va te conseiller sur tes gestes c'est ça plus performant avec cette raquette par exemple OK et bien écoutez apparemment
(3:17:03) moins de force que nandertal et moins de locomotion avec les mains que les grands singes c'est c'est une belle leçon d'humilité pour Homo sapiens finalement euh on retrouve Fred sur le podium alors fred nous on a parlé de main mais toi tu vas nous parler de cerveau c'est ça exactement on va passer de la main au cerveau on va parler du mental dans le sport et vous allez voir que c'est beaucoup moins abstrait qu'on ne l'imagine on y [Applaudissements] va alors vous savez hein quand on
(3:17:39) regarde les compétitions sportives à la télé on entend souvent les commentateurs dire en parlant d'un athlète oh bah lui aujourd'hui il a un mental d'acier ou à l'inverse il a le physique mais il a pas le mental alors qu'appelle-t-on exactement le mental est-ce une notion purement abstraite et subjective ou au contraire un facteur mesurable de la performance sportive et puis est-ce que l'entraînement mental peut se travailler au même titre que l'entraînement physique c'est un sujet
(3:18:11) absolument passionnant et pour percer les mystères du mental j'ai le plaisir d'accueillir deux éminents chercheurs de linserme merci d'être sur ce plateau Charalambos papaantis merci d'être avec nous vous êtes directeur de l'unité cognition action et plasticité sensorie mautrice c'est pas facile à dire MERCI MERCI bonjour Fred et vous êtes situé donc votre labo est à Dijon vous êtes également professeur en Scien à l'université de Bourg et avec vous bah vous vous connaissez bien tous les deux
(3:18:48) vous travaillez dans la même unité je vais pas la reprononcer d'accord à Dijon et vous êtes professeur en neurophysiologie c'est ça c'est exactement ça bon et bien parfait tenez bien vos micros devant vous juste avant on va rentrer dans le mental dans dans dans le cerveau des des sportifs et notamment des sportifs de haut niveau mais d'abord présentez-nous les recherches que vous menez au sein de votre laboratoire parce que oui si on parle de de de d'entraînement mental vous étudiez aussi le mouvement
(3:19:18) oui absolument Fred donc notre unité mène de recherche dans le domaines de la monricité la monricité normale et pathologique donc on essaie de comprendre comment est-ce que le cerveau pilote le corps humain comment est-ce que on apprend comment est-ce qu'on réapprend après une maladie qui ça soit centrale comme un AVC ou périphérique après une donc on étudie les mécanismes neurophysiologiques en faisant différentes techniques certainement et ce qui est la force de notre unité c'est lorsqu'on peut pas
(3:19:54) rééduquer la fonction motrice par le mouvements lorsque par exemple on est à l'ité comment est-ce qu'on fait donc on a développé une véritable expertise avec des techniques techniqu de suppléances comme par exemple l'entraînement mental et ben c'est ça on va y venir tout de suite et le pers alors vous travaillez avec la 3D on pour avoir quelques quelques images et remald vous étudiez aussi les interactions entre le muscle et le cerveau parce que bien évidemment faut rappeler que c'est le cerveau qui
(3:20:26) commande le muscle c'est ça donc c'est vra ah ouais ça monte et ça descend oui exactement donc le muscle renvoie des informations par l'intermédière de lapinière au cerveau et le cerveau en fait va adapter sa comm vers les muscles en fonction de l'état de muscle donc si le muscle est fatigué par exemple le cerveau va adapter sa commande en diminuant l'intensité de la contraction et donc en situation par exemple on a vu tout d'hypoxy avec Samuel vergess le cerveau aussi s'adapte en fonction
(3:20:57) deilenvironnement et ça donc il y a des capteurs on va dire qui remontent au niveau du du muscle jusqu'au cerveau d'accord c'est un alleretour permanent al exactement c'est pour ça que nous parle de dialogue muscle cerveau donc dans le sens remontant parce qu'on a tendance à l'oublier on pense en sens descendant mais en fait un sens remontantou d'accord alors on revient au mental à proprement parl des sportifs de haut niveau ma question elle est simple peut-être que la réponse est moins
(3:21:21) facile qu'appelle-t-on le mental est-ce qu'il y a un nom et une définition scientifique ou est-ce que ça reste abstrait c'est c'était abstrait il y a quelques années Fred mais maintenant de plus en plus on commence à comprendre à à déchiffrer si vous voulez ce qui se passe sportif lorsque il est dans un processus d'entraînement mental mais est-ce qu'on peut dire quoi c'est des facteurs psychologiques c'est c'est quoi on peut voir le mental à deux échelles une échelle vraiment très microscopique
(3:21:54) avant de préparer un mouvement hein avant d'exécuter un mouvement il y a un processus mental de préparation de l'action et on peut très bien aussi imaginer à plus long terme un sportif qui va se préparer mentalement pour afranchir une compétition donc pour donner deux exemples très simples on peut très bien se préparer mentalement pour améliorer une technique mais on peut se préparer mentalement pour résister contre les stress qui engendre une compétition d'accord il y a un exemple très concret et je trouve qui qui qui
(3:22:27) justement il parle très bien vous vous utilisez pour le mental pour rééduquer des personnes ou des sportifs bah qui tout simplement physiquement peuvent pas bouger ou ont été blessés et là c'est le mental que vous utilisez absolument donc imaginez il y a un sportif ou même une personne qui se trouve dans la capacité de faire un mouvement on peut et la fonction motrice comment est-ce qu'on peut maintenir le niveau de sa performance on sait très bien mais par les études de neuroscience que lorsqu'on va imaginer un mouvement
(3:23:01) on va activer les mêmes zones cérébrales que lorsqu'on exécute un mouvement bon attendez je fais du tennis je me casse un poignet euh vous vous êtes capable de continuer de m'entraîner mentalement absolument et fa quoi alors donc vous tout simplement vous imaginez sans l'exécuter faire un service ou un revers vous vous vous mettez mentalement à la situation d'exécuter un mouvement vous les simulez mentalement simplement vous l'exécutez pas et la science a montré que quand vous faites ça sans l'exécuter
(3:23:33) vous activez le même réseau neuronaux donc vous maintenez vous réactivez le même zone cérébrale qui participe à l'exécution ré du mouvement vous voyez la facilité la facilité je suis pas je suis pas convaincu est-ce qu'il faut un grand entraînement mental pour réussir à faire ça ou est-ce que tout le monde peut le faire ou est-ce qu'il faut vraiment avoir de l'imagination non il faut juste un petit entraînement et pour s mettre cette perspective d'imaginer un mouvement et après évidemment si on
(3:24:02) parle d'un programme d'entraînement mental il faut un véritable programme comme un programme d'activité physique mais le sportif vous savez Fred les font naturellement il les faisait il les font il les feront donc autant rentre cet entraînement qui est spontané scientifique on peut actuellement le faire d'accord alors est-ce qu'on peut augmenter aussi la force musculaire par le mental absolument il y a des études il y a des études qui montre surtout chez les personnes qui ont soui et donc il l'entraînement mental
(3:24:36) peut améliorer la force musculaire attention la force par le mécanisme centraux parce que pour développer la force il faut une commande et un muscle qui réagit on peut pas taper sur le muscle parce que le mus le muscle reste inactif mais on peut mais on peut activer la commande mrice qui est envoyée au muscle et on peut la maintenir voy attendez ça veut dire que vous envoyer des signaux de d'une autre façon au muscles le cerveau quand il simule mentalement il active par exemple les cortex mentaire même la moile
(3:25:07) épinière moner ça auatoire mon collègue vous parlez tout à l'heure de cette dialogue muscle cerveau donc vous disez au départ que le mental c'est pas quelque chose qui est abstrait certainement ce n'est pas abstrait maintenant on a élucidé tous les mécanismes neurophysiologiques et on sait très bien que quand vous allez imaginer une contraction vous allez activer le les structure nerveuse spécifique comme les cortex mentaires même la moelle épinière et vous allez activer ces réseaux là sauf l'exécution
(3:25:37) du mouvement d'accord remalde le pers estce est-ce que vous avez des outils ou des tests qui permettent de mesurer scientifiquement l'impact du mental sur la performance physique ou du moins peut-être l'impact du mental de la fatigue mentale sur le est-ce qu'il y a des outils des des des avec les sportifs des questionnaires des des casques magiques qu'on se met sur la tête non ben alors juste on va on va resituer en fait ce que vous appelez la fatigue mentale et je pense que c'est bien de le préciser
(3:26:11) ouais bon c'est vrai que les les les sportifs sont sont face au challenge finalement de d'essayer de résister contre l'envie de d'arrêter l'envie de de ralentir c'est le cas des sportifs d'endurance par exemple donc clairement en fait ça fait appel à des des résistances mentales et des résistances physiques donc par exemple ce qu'on a pu montrer c'est que quand quelqu'un est fatigué mentalement donc par exemple suite à une journée de travail suite à une solcitation cognitive demandante
(3:26:37) passer longtemps du temps sur un écran passer un temps en visionférence bah ça on on a vu que ça pouvait impacter les capacités physiques euh de l'individu donc du sportif donc ça c'est quelque chose qu'il faut savoir donc en fait tout ce qu'on recommandeement que les que les sportifs arrivent avant la compétition en état de on appelle ça de repos mental avec toute l'envie et la motivation nécessaire d'accord alors ça c'est complètement étonnant en fait vous faites des tests ou du moins les
(3:27:05) scientifiques ont fait des tests en fatiguant volontairement des sportifs qui font du sport d'endurance ça marche dans l'endurance pas dans les autres sports c'est ça ça marche pour tous les sports qui durent de de 3 minutes jusqu'à plusieurs heur d'accord alors ça a été bien montré cheous ça pas en dessous parce que justement cette cette Fati mentale en fait elle va altérer votre votre perception de l'effort c'està-dire que quand vous commencez l'effort vous allez trouver l'effort étant plus
(3:27:35) difficile comparer à une situation vous êtes pas fatigué mentalement alors comment on fatigue déjà le sportif avant le fatig alors en laboratoire on on a plein d'outils pour fatiguer le le sportif hein alors c'est des outils qui sont empruntés au test psychologiques où on va demander au sujet de répondre le plus rapidement possible et le plus précisément possible à des séries de questions donc c'est un peu des Serious Game d'accord mais qui sont fait pendant plusieurs minutes voir plusieurs heures
(3:28:00) qui demande une grosse concentration donc effectivement ça demande une concentration de l'attention où il faut être précis et rapide à la fois donc ça en fait ça ça vient épuiser les ressources cognitives de l'individu OK et donc du coup euh c'est quelque chose qui qui est maintenant connu l'épuisement des ressources cognitives va affecter la performance sportive c'est-à-dire que dans dans le protocole vous fatiguez son cerveau comme ça et après vous dites tu vas courir 10 km c'est ça donc courir 10 km le plus vite
(3:28:29) possible on s'aperçoit que quand il est fatigué mentalement au préalable il court moins vite alors ça c'est c'est vrai une petite remarque quand même c'est vrai pour le sportif amateur mais il y a une ou deux études seulement sur le sportif euh de haut niveau élite pour lesquels c'est intéressant la résistance à la fatigue mentale est plus plus la résistance est meilleure que le sportif amateur donc ce qui montre bien que voilà les sportifs élite enfin professionnel ont développé en fait des
(3:28:56) capacités à résister à cet effort mental que induit la compétition si je comprends bien moi je suis pas de sportif niveauraîner fatigué ce qui fait que le jour où je fais une course faut pas que j'arrive fatigué le jour où je fais une course mais le jour où je fais une course je vais mieux résister à l'effort et plus longtemps j'aurais moins l'idée d'abandon dans la tête exactement c'est ça là il y a c'est ce qu'on appelle en anglais il y a un terme c'est le brain endurance training donc c'est entraîner
(3:29:28) le cerveau en endurance et donc il y a quelques études il y a pas beaucoup pour l'instantz les compte sur les doigts d'une main qui montrent que voilà chez des sportif en faisant un entraînement mental en complément de l'entraînement physique bah c'est sportifs en fait voilà deviennent plus endurant dans certaines tâches d'accord qui montre c'est évidemment un entraînement qui ne fatigue pas physiquement donc on peut rajouter ça l'entraînement classique des sportifs on peut rajouter un
(3:29:52) entraînement ça va un petit peu contre contre les intuitions qu'on a on se dit faut aller courir reposer il faut aller faire du sport reposer quelque part vous nous dites allez après une bonne journée de boulot où vous êtes bien concentré c'est le moment d'aller courir alors faudra alterner parce que c'est vrai que si si on on y va tout le temps dans cette situation là on va faire des séances d'entraînement qui sont pas de bonne qualité donc ce qu'on recommande c'est d'alterner voilà les entraînements
(3:30:18) non fatigués mentalement avec des entraînements fatigué mentalement d'accord l'idée c'est vraiment de voilà de repousser cette envie de de ralentir ou d'arrêter quoi d'accord on va continuer d'explorer les mystères un petit peu du mental comme ça est-ce que l'auto-encouragement est-ce que ça apporte des résultats je m'utoencourage je me dis allez tu y vas tu y vas tu y vas est-ce que ça peut apporter des des des résultats scientifiquement est-ce que ça a été étudié tout à fait il y a
(3:30:47) au moins une étude que que je connais qui a montré qu' après de semaines d'entraînement donc mental mais en fait c'est accompagné par par un coach par un coach mental les sujets qui qui apprennent parce que c'est une technique qui s'apprend ils s'apprennent à s encourager pendant l'effort bah ça en le pratiquant régulièrement le jour de la compétition enfin le jour du test en tout cas B ces sportifs développent c'était des cyclistes en particulier développe une puissance plus importante
(3:31:12) donc sont plus performants et c'est relié encore je dis comme comme je le disais tout à l'heure à la perception de l'effort ils supportent en fait l'effort mieux qu'avant donc quand je dis supporter c'est supporter mentalement évidemment est-ce qu'il y a d'autres stratégies comme ça pour contrebalancer la fatigue mentale il y en a d'autres hein donc alors il y a des des techniques qu'on appelle ça bioactiv donc par exemple la caféine ça marche bien donc là beaucoup de sportifs en prennent ça c'est c'estn
(3:31:42) c'est pas interdit alors depu 2004 c'est pas interdit he d'accord donc ça fait quasiment 20 ans que la caféine n'est plus interdit après il y a d' et ça fait quoi la caféine bah en fait ça ça évidemment ça excite le système sur ce moteur d'accord donc ça ça favorise finalement on va dire la contraction musculaire entre guillemets sur le long terme d'accord alors faut non plus il faut bien il faut pas surdoser he le le l'apport de cafine mais à faible dosage c'està-dire rien que deux deux expresso
(3:32:10) ça a été montré que ça améliore la performance ah bon bon un petit café avant la course ça va êt faut pas s'en priver hein mais ça va être impeccable la musique alors tout ce qui est en fait laxation la musique ça marche ça marche bien l'environnement en fait agréable ça marche bien ils ont encouragement on en a parlé alors on pourrait même aller plus loin mais comme les images subliminales aussi ça pourrait marcher ça a marché imaginez que vous regardez vous faites un exercice chez vous sur votre sur votre tapis roulant votre
(3:32:37) homeomme trainur en regardant un film avec des images subliminales qui avec avec des visages joyeux par exemple ça ça vous met en fait inconsciemment ça vous met dans des bonnes dispositions vous mettez des sportifs devant des images subliminales ça été fait nous on le fait pas Dijon ça a été fait ça a montré effectivement qu'il y avait un effet c'est des situations contrôlé évidemment c'est et c'est assz c'est vrai que c'est assez inattendu mais bon on savait pourquoi c'était utilisé dans
(3:33:02) le temps pour ça d'accord Charos le mental savoir rester concentré ne pas stresser pas douter même quand on a des revers de l'adversaire je parle pas seulement au tennis mais voilà donc c'est ne pas être déstabilisé hein et on dit souvent par exemple B si on va en parler du tennis que Novak Djokovic a un mental très fort ça se travaille ça ah oui absolument ça se travaille ça ça fait partie de ce qu'on appelle l'entraînement mental où le sportif va avec son coach son préparateur mental il
(3:33:40) va mettre en place des situations des différentes situations qui va les travailler qui va les répéter où il va répéter les différentes réponses qui peut qui peut apporter il peut travailler aussi contre le stress par différentes techniques qu' on connaî très bien hein par exemple par exemple il y a la la technique de désensibilisation systématique désensibilisation systématique bon c'est une technique qui est très qui qui fait partie de des techniques cognitives où on va voir on va côter les une situation de stress et
(3:34:15) puis on va commencer et on va prendre une situation stressante on va la remplacer avec une situation qui est plaisante ça c'est quelque chose qui est très important donc on va évoquer la la la première image va nous stresser on va la remplacer avec l'image positive et on va avancer petit à petit lors des séances et puis finalement comme le système nerveux ne peut pas être en même temps négatif et positif c'est l'image positive qui va prendre les déessus et lorsque le sportif sera dans la même situation lors
(3:34:44) d'un match il peut faire appel à cet entraînement mieux gérer son stress donc c'est quelque chose qui nécessite un entraînement d'accord donc on voit que le mental c'est c'est vraiment scientifique du moins il y a des des techniques pour pouvoir le travailler est-ce que les sportifs de haut niveau aujourd'hui et leur coach d'ailleurs accorde de l'importance à l'entraînement mental oui de plus en plus de plus en plus il y a il y a de sport collectif ou même individuel ou la préparation mentale du mental
(3:35:25) comme on l'appelle et comme constitutif la la performance prend de plus en plus de la place et puis il y a des techniques vraiment de préparation mental et qui sont mis en place oui d'accord il y a des disciplines sportives plus que d'autres je ne saurais pas dire on parlait pas mal du rugby on est en pleine Coupe du monde de rugby on disait que oui les rugby fait fait partie de fédérations qui ont très très bien intégré la la préparation mentale d'autres sports collectifs d'ailleurs vous avez parlé
(3:35:55) hier de des différentes ANR qui ont été qui est enfin l'ANR sport des trèsutes performance notre laboratoire a obtenu une ANR par c'était les six premières ANR qui ont été attribué pour justement regarder la préparation collective parce que on a parlé du mental maintenant pour le le sportif mais il y a la préparation mentale de l'équipe avec la cohésion de l'équipe donc où on est au stade à travailler collectivement pas que sur l'individu mais collectivement donc avec différentes fédérations de sport
(3:36:29) collectif basket handb on travaille aussi mental collectif ah bah bien sûr la cohésion de l'équipe c'est quelque chose qui est très très important vous avez fait expérien làdessus quand je dis exp des études évidemment vous prenez pas des cobailles vous avez fait des études on en en fait et mon collègue remal a déjà travaillé avec le sportif justement dans cette dans cette question de de collectif tu pourras dire un peu sur le jeu et puis le N avec la la résistance au [Musique] vélo fait quelques études effectivement
(3:37:06) dans les sport collectif le sportif se considère comme étant vraiment membre de l'équipe ou s'il se considère comme un membre on va dire séparé c'est dire est-ce qu'il est plus dans sa tête s'il est plus individuel ou plus collectif en quoi ça peut influencer sa performance donc on a on a voilà en fait on a fait des g de d' fabulation c'est-à-dire qu'on a on a menti aux sportifs en leur disant que voilà sur ce test là il concourrait pour être sélectionné à titre individuel et sur un autre test à
(3:37:36) être sélectionné à titre collectif et on voit on voit des différences en fait mais on les voit surtout en fonction des individus on a des gens qui sont plus plus perso plus collectifs et après ces informations elles peuvent être intéressantes pour pour le coach en particulier chaque individu a sa personnalité donc on va pas la changer mais le coach connaissant ça il a sûrement déjà remarqué sur le terrain mais en tout cas n nos tests ont confirmé ça et ça lui permet peut-être d'orienter certaines séances pour des
(3:38:01) individus qui seraient trop collectifs ou alors trop perso d'accord très bien alors il existe aussi ce que l'on appelle le syndrome de surentraînement ça c'est intéressant également est-ce que c'est lié à une trop forte charge mentale c'est lié à quoi le syndrome de entraînement alors bon on peut on peut l'assimiler un peu à la ce qu'on appelle au au au syndrome de fatigue chronique en fait la la fatigue c'est quelque chose que depuis 50 ans les les psychophysiologistes étudient
(3:38:32) heureusement on a progressé on connaît des choses mais ça reste quand même un mystère alors cette fatigue cette fatigue chronique ou cette fatigue mentale chez les sport c'est quelque chose qui est très complexe c'est plurifactoriel donc on sait qu'il y a des composantes psychologiques évidemment aussi des composantes physiques en particuliè des composantes biochimiques la biochimie au niveau du cerveau c'est vraiment dans des cas extrêmes et on peut grâce par exemple à de l'imagerie par résonance
(3:38:58) magnétique identifier certaines zones chez des sportifs qui sont vraiment en situation de fatigue chronique des zones qui sont soit surractivé ou désactivé alors c'est quoi le le le surentraînement ça a quoi comme c'est comme vous dit c'est vraiment on on s'entraîne trop trop trop et qu'est-ce qui se passe au bout d'un moment c'est le le premier signe he c'est une diminution des performances a une diminution des performances et et souvent donc quand ça persiste bah le sportif en fait il perd
(3:39:24) la motivation il perd même la motivation de s'entraîner et du coup il arrête de s'entraîner donc ça c'est assez ça arrive donc faut bien doser alors c'est bien effectivement la difficulté c'est le dosage puisque certains sportifs vont être surentraînés on va dire à 20h par semaine d'autres peuvent l'être à 25h 15h c'est c'est très personnel donc c'est vrai que les coach doit être très doit être très vigilant par rapport à ça d'accord et on a des exemples où syndrome de fatigue chronique chez les
(3:39:51) sportifs dure plusieurs mois en fait il y en a beaucoup ça touche beaucoup de sportifs alors c'est c'est pas facile à les identifier parce que souvent les les baisses de performance desis on les attribue à à différentes choses et donc c'est difficile d'identifier vraiment la cause qui est une fatigue une fatigue er quoi d'accord bon alors si je veux m'améliorer si je comprends bien il faut quand même que je m'entraîne physiquement sans me surentraîner il faut que je m'entraîne
(3:40:19) mentalement il y a autre chose dont on avait parlé ensemble charalambo qui est intéressant il y a aussi l'observation si moi par exemple j'observe un joueur de tennis faire un joli coup droit j'ai l'impression que mon coup droit va être meilleur non absolument absolument Fred donc lorsque vous observez quelqu'un faire une action si par exemple je fais ça je le fais avec vous voilà je deviens magicien parce que je suis capable d'activer dans votre cerveau le même réseau neuronal qui vous
(3:40:51) permet de faire ces mouvements là ah bon ouais ça a été démontréy vous ne le savez pas mais votre cortex Maur est activé à ces moment-l d'accord et et et si on traduit ça quand on observe quelque chose çaut ça veut dire que quand vous observez un jeu sportif ok bah vousz les mêmes raisau neuronaux que lorsque vous vous-même vous faites cette action donc vous voyez l'intérêt alors quelle est la différence entre un entraînement mental et l'observation lorsque vous faites un entraînement mental vous imaginez
(3:41:25) vous-même un geste lorsque vous observez une action vous avez un modèle oui donc à suivre donc la combinaison de deux il y a les dernièrement les études qui montrent que la combinaison de deux hein si on parle que de l'entraînement mental c'estàdire observation plus imagination et beaucoup plus efficace que si c'est euh fait séparément évidemment entraînement physique entraînement mental et entraînement par observation c'est quelque chose qu'il faut le faire vous savez pourquoi parce que
(3:41:55) l'entraînement mental on peut le faire n'importe où on peut le faire le soir chez nous on peut le faire le matin ça c'est bien on n pas besoin d'aller dans la salle de sport on peut le faire tout le temps on peut le faire tout le temps c'est conseillé évidemment de d'associer l'entraînement mental parfois avec l'entraînement physique ouais mais si on peut le faire d'avantage c'est aussi est très recommandé donc on ajoute la quantité de l'entraînement on l'augmente
(3:42:25) c'est quelque chose qui est très recherché dans dans le domaine de du sport sans créer une fatigue supplémentaire chez les sportifs d'accord c'est ça qui est très intéressant vous voyez d'accord donc vous nous conseillez à tous pas seulement au sportifs de haut niveau de pouvoir faire de l'entraînement mental absolument c'est quelque chose qui est recommandé et ben écoutez c'est entendu merci messieur pour toutes ces informations j'ai appris tellement de choses que je suis épuisé je crois que
(3:42:52) je vais aller courir pu que c'est le moment non vous savez ce qu'on va faire c'est extraordinaire on va plutôt se tourner du côté de l'escrime car non seulement c'est un joli sport mais en plus il est très bon pour l'estime de soi on va en parler dans un instant juste après la bande annonce d'un très beau documentaire signé Nil Tavernier qui sera avec nous dans un instant merci messieur merci à [Applaudissements] toi attaque non la PARP Touch 2 1 expérience unique au monde quelque chose
(3:43:43) d'incroyable on dit qu'il y a des choses qu'il faut voir faut vivre on avait espoir qu'il y ait un effet mais un effet à ce pointl au Sénégal à thè à 70 km de Dakar l'Association pour le sourir d'un enfant initié par nie Robin a introduit l'escrime comme sport en prison il faut avouer que prord j'avais une inquiétude je disais que comment peut-on pratiquer lescrime à M ceral pensant que l'p était dangereux plus de 500 jeunes filles et garçons en ont bénéficié quand je allai en prison je me
(3:44:26) suis dit que maintenant c'est fini pour moi parce que je suis foutu je suis foutu mais en faisant l'escrime je me suis dit que mais pourquoi pas faire ma vie normalement comme je peux le faire en ESCRIM donc j'ai préfèreavir VI des enfants placés par la justice pratiquent ce sport dans son centre d'accueil après 10 ans de cette justice réparatrice aucun mineur n'a récididé c'est une réussite sans précédent un véritable mystère que ce film tente d'élucider et voilà vous venez de voir
(3:45:05) la la bande annonce du film documentaire intitulé de l'escrime à l'estime une réponse à la récidive alors vous l'aurez compris ce documentaire met en évidence euh une méthode originale expérimentée au Sénégal elle est basée sur les scrim comme levier de réinsertion sociale on en discute avec mes invités bonjour à tous les deux bonjourour alors vous êtes nombreux puisqueon aussi un duplexe donc je vais prendre le temps de vous présenter chacun votre tour tout d'abord Nellie Robin vous êtes directrice de
(3:45:37) recherche à l'IRD vous êtes aussi la fond fondatrice de l'Association pour le sourire d'un enfant est à l'origine de cette méthode en deux mots quelles sont les les missions de cette de cette association c'est une organisation qui travaille particulièrement avec les enfants en danger et les enfants en situation de conflit avec la loi filles ou garçons afin de prévenir les difficultés qu'ils rencontrent leur proposer une éducation et préparer leur réinsertion très bien à côté de vous il y a Nils Tavernier
(3:46:10) bonjour Nils vous êtes réalisateur et acteur vous avez réalisé le documentaire dont on vient de voir la bande annonce alors vous depuis plusieurs années comment vous vous êtes rencontré tous les deux euh on était en Iran c'était un bargow que on avait de la bière tous les deux c'était difficile je me rappelle j'ai rencontré Nellie euh à l'époque où je faisais j'ai fait six films sur les enfants des ru dans le monde il y a 30 ans ou 25 et Nellie travaillit avec des enfants dans la rue avec les enfants
(3:46:44) dans la rue à thès et j'ai en fait j'ai accompagné son travail pendant 25 ans très bien et alors en duplexe comme je le disais depuis au Sénégal nous avons le plaisir d'avoir avec nous Augustin Tine bonjour Augustin est-ce que vous m'entendez je vous entends bien c'est parfait vous êtes psychiatre et chef de la division santé mentale du ministère de la santé et de l'action sociale du Sénégal et professeur en santé publique à l'zed il est quelle heure chez vous actuellement là oh 2h moins on est à 15h et demi ça va
(3:47:19) on vous a pas réveillé en pleine nuit donc tout va bien non alors Nellie pour commencer donc vous vous disiez donc avec votre association vous travaillez depuis une trentaine d'années au Sénégal en particulier dans un village qui est situé à une 70 km de de Dakar c'est ça oui c'est une grande ville c'est la deuxè ville du Sénégal OK donc c'est une ville d'environ 500000 350000 400000 habitants aujourd'hui s'appelle la ville c'est tiè tiè c'est ça alors la situation des des jeunes et
(3:47:51) en particulier des jeunes détenus au Sénégal c'est un grand défi pour le le Sénégal pour quelle raison ben c'est un grand défi parce que il y a des problématiques de la jeunesse de plus en plus compliquées qui peut conduire les mineurs en situation de conflit avec la loi et la détention c'est une parenthèse extrêmement difficile facteur de grande exclusion familiale et social et et c'est dur de construire aussi les conditions qui évitent la récidive pour ces jeuneslà totalement d'abord il faut
(3:48:25) construire les bonnes conditions d'incarcération de manière à ce que effectivement on crée l'environnement pour une reconstruction de ces mineurs et c'est dans cet esprit là que nous avons créé la méthode ESCR Prim et justice réparatrice il existe quand même des programmes de réinsertion pour ces jeunesl qu'est-ce qui fait que ça ça fonctionne pas ils sont pas adaptés il y en a pas suffisamment alors les programmes qui existent sont très orientés sur la formation professionnelle et c'est des formations
(3:48:55) professionnelles classique menuerie bois menuserie métallique et cetera ou couture pour les jeunes filles et c'est des jeunes qui se sont tournés vers un autre environnement et qui savent générer eux-mêmes des activités qui sont peut-être plus pr de l'illicite mais plus ludique et plus rémunératrice très bien ouais donc je vous laisse continuer de ce fait la proposition de la formation professionnelle n'est pas suffisante il faut leur proposer leur proposer les outils pour travailler eux-mêmes sur eux-même et
(3:49:27) c'est l'objectif de la méthode excrim et justice réparatrice alors on va en parler mais d'abord j'aimerais bien aussi comprendre qui sont ces jeunes qu'est-ce qu' fait qu'ils sont arrivés à un moment donné de leur vie à se retrouver en détention c'est des jeunes qui souvent sont en décrochage scolaire euh et qui ont se sont tourné vers d'autres activités les garçons se tournent beaucoup vers les moto taxis et de ce point de vue-là ça peut les amener vers le transport de produits peut-être un
(3:49:58) petit peu illicit on va dire et les jeunes filles afin de souvenir aux besoins de leur famille quelquefois s'orient vers des des activités économiques uel et tout ça les entraîne vers des environnements compliqués Augustin je me tourne vers vous quel regard porte le sur ces jeunes détenus je crois qu'on a ah est-ce que est-ce que vous vous voulez réagir Nell on a on a de nouveau Augustin est-ce que vous m'entendez Augustin donc j'étais en train de de vous demander quel regard porte le système judiciaire sénégalais
(3:50:37) sur ces jeunes détenus comment il les perçoit ah on va le retrouver tout à l'heure je crois queon a un petit problème technique com est-ce que vous pourvez répondre n vous à cette question là en fait bon il y a une évolution significative mais quand même très longtemps ils étaient avant tout considérés comme des détenus avant d'être considéré comme des mineurs petite anecdote très succinte l'une des sur de prison avec laquelle nous avons initié la méthode descrim et justice réparatrice après 6 mois de travail avec
(3:51:16) les mineurs un jour elle m'a dit mais en fait les détenus là c'est des enfants voilà donc il y a une prise de conscience qui évolue positivement mais c'est avant tout des détenus j'imagine que ce regard qu'on porte aussi sur eux ça a aussi des un impact sur leur santé mental sur le la psychologie en plus quand on est enfermé ça ça bah ça facilite pas les choses on est là on on on on on cogite beaucoup donc c'est aussi un aspect important on va le dire on va l'évoquer dans dans la méthode cet
(3:51:45) aspect psychologique il est fondamental il est fondamental parce que les les raisons qui les ont conduit vers le milieu carcéral sont fondamentalement des questions de santé mentale pas en terme de pathologie mentale c'est pas cela dont mais no collègues expliquent très bien que c'est des jeunes dont l'environnement N pas permis qu'il construisent l'attachement social qui leur permet de construire leur identité leur socialisation donc déjà à l'origine leur relation ou le fait qu'ils soit présentés devant la justice
(3:52:22) c'est un problème de santé mentale ensuite l'enfermement vous venez de le dire les enfants l'expriment de manière extrêmement forte l'enfermement c'est un traumatisme énorme et ce traumatis là il faut le prendre en compte Nils vous avez à la fois pour le le premier documentaire que vous avez réalisé sur les enfants de thè et puis sur ce second documentaire vous avez beaucoup échangé avec ces jeunes détenus quel qu'est-ce que vous retenez de ces échanges qu'est-ce qui vous a marqué le
(3:52:55) plus en tout cas quand quand Nellie a voulu faire de l'escrime en prison je me suis dit qu'elle était dingue parce que de rentrer des armes en prison il y avait un truc qui était impensable quoi a peur de rien visiblement donc elle est allé voir les magistrats elle a fait comprendre la méthode ce dont je me suis rendu compte en tout cas c'est que ça avait un impact sur eux très impressionnant et très rapide après d'essayer de le comprendre profondément c'est ce que raconte le film mais sur
(3:53:27) ces gamins qui sont en prison le film tente de rappeler que c'est d'abord des enfants c'est sûr après moi je sais pas si on peut dire que c'est c'est que c'est des des des des c'est pas des pathologies psychologiques mais on est sur des gamins qui comme en France majoritairement onttique avec la structure familiale au départ donc là on est sur une population avec il ont pas de sûrement des motifs d'incarcération un peu différente ouis mais c'est pour ça que je pense que les scmes devraiit
(3:54:00) pouvoir s'adapter très très bien même en Europe et en France et dans d'autres d'autres prisons on va y venir B justement voudrait discuter un peu plus de la méthode puisque vous avez donc mis en place une méthode basée sur 60 leçons pour aider ces jeunes à se réinsérer et aussi à travailler sur leur estime sur cet aspect psychologique est-ce que décrire quel est le concept de cette méthode comment comment ça fonctionne en fait c'est une méthode qui a été coconstruite avec des collègues psychologues et
(3:54:29) psychiatres avec une psychologue spécialiste de l'enfermement et de l'Escrime qui est ellisabeth Reny et des psychiatres comme Jean-Augustin tin qui qui est parmi nous et donc avec eux on a compris qu'il fallait travailler sur des notions particulières que sont l'identité la socialisation le contrôle de soi la cognition et que c'est tout cela qu'il n'avaient pas acquis dans leur parcours précédent familial notamment et la méthode est structurée autour de ces de ces notions psycho-éducatrices et à partir de ces
(3:55:04) notions là 60 leçons d'esrim sont déployées et en pratique comment ça se déroule donc c'est des séances de quoi de de 2 heures tous les jours comment alors l'une des originalités c'est que les mineurs sortent de la détention ouais donc ça c'est un vrai challenge parce que la plupart sont en détention provisoire et au Sénégal comme en France les détenus en détention provisoire ne doivent pas sortir ne sont pas autorisés à sortir donc là il y a un engagement de l'administration pénitentiaire qu'il
(3:55:37) faut souligner il y a un engagement des magistrat qui est aussi à souligner et donc il sort deux fois par semaine pour une durée entre 2 et 3h et donc ils ont deux séances par semaine par groupe de h alors d'ailleurs justement vous vous parliez de la confiance de de l'administration pénire j'aimerais bien qu'on on regarde un extrait du documentaire qui montre justement leur point de vue et ce qu'il pens tout début de ce projet alors on a au début quand même tout comme mes autres collègues je crois que je suis
(3:56:13) pas seul on était en peu rétisant parce que on on nétait pas informé il faut avouer queord j'avais une inquiétude je me disais que comment peut-on pratiquer Lesme ceral pensant que l'p éta dangereux Le Fur je me disais mais les gens là ils peuvent se blesser avec ça c'est une norme pas compris mais quand j'ai vu que vraiment personne ne peut se pler avec ça alors comme vous le disiez au début c'était pas gagner d'avance comme vous disiez aussi Nils tout à l'heure de ne mettre une arme entre les mains de de
(3:56:55) jeunes détenus c'est quand même un Paris osé alors finalement comment vous avez travaillé avec l'administration pénitentiaire pour finalement les convaincre et et réussir à à leur expliquer que voilà il y avait un intérêt à à pratiquer lesescrime avec ces jeunes c'est un intérêt qu'ils ont assez vite parce qu'ils ont vu que le comportement des mineurs se transformait de manire très simple aujourd'hui il y a plus de quartier mineur à la présonè bien sûr il y a un quartier mineur mais ça dit tout
(3:57:22) l'apport que ça représente pour euxs bien merci n alors dans un instant on va voir les les résultats incroyables que vous avez obtenu avec cette méthode mais d'abord je voudis qu'on puisse assister à une démonstration desrim et pour ça on va rejoindre laoren qui est sur le terrain je suis avec j'ai la chance d'avoir à mes côté Astrid Guillard grande championne d'esrim et médaillé olympique alors bonjour Astrid merci d'être venue ministre je rappelle que vous êtes vous dirigez enfin vous êtes dirigeante du
(3:57:54) Comité national olympique et sportif français vous êtes aussi ingénieur aérospatial accessoirement autrice de BD mais aujourd'hui je vous je vous retrouve pour nous parler de l'Association pour le soir d'un enfant parisque vous êtes Marine de cette association depuis combien de temps vous êtes marine de l'association alors effectivement je suis marine de l'association depuis 2019 euh année où j'ai rencontré Nélie romain la la présidente de cette association qui m'a expliqué au détour d'un d'un café la
(3:58:22) situation de de ces mineurs en détention aujourd'hui dans les dans les quartiers de thè c'est elle qui est venu vous chercher absolument elle est venue me chercher à l'époque j'étais encore en activité aujourd'hui j'ai pris ma retraite et c'est vrai quand elle m'a présenté le parcours de ces de ces jeunes que ce soit des fill ou des garçons ça m'a profondément touché et je me suis dit que si mon sport pouvait les aider et si moi je pouvais apporter ma petite pierre dans leur jardin et ben en tout cas je je
(3:58:47) devais le faire en tout cas merci beaucoup d'avoir pris le temps de venir on aura donc pour cette occasion une démonstration de fleurer avec les escrimeers qui sont juste derrière nous on va les va qu'on va voir absolument alors les bases du furé en fait vous allez voir ils ont une curasse sur eux donc ça c'est la cible c'est les yeux ne doivent regarder que cette cible et la distance qui sépare les deux adversaires leur objectif c'est de placer la petite pointe donc le bout de leur sur cette
(3:59:19) curasse électrique c'est ça qui va permettre de faire le contact pour allumer les lampes et on va dire matérialiser le point et après il y a des petites règles de priorité en gros au fleuret pour avoir le point il faut être l'attaquant et pour être l'attaquant il faut être le premier à évoluer vers l'avant ou alors il faut se défendre et vous verrez dans ces cas-là on utilise soit les jambes pour annuler l'attaque soit son fer pour prendre ce qu'on appelle une parade et reprendre la priorité sur l'attaquant d'accord donc
(3:59:43) alors où est-ce qu'on peut toucher et ben on peut toucher le Tron en fait le buste devant et dans le dos donc on ne touche pas la tête on ne touche pas les jambes et on ne touche pas les bras d'accord c'est en combien de points et ça dépend alors il y a des match en cinq touches qui sont les tours préliminaires et quand on est sur les éliminations directes c'est en 15 touchescord et ça peut aller jusqu'à 14 partout et donc dans ces cas-là c'est un peu la mort subite le prochain qui met le point a
(4:00:04) gagné le match donc c'est toujours des des des moments de grande intensité entre les deux athlètes alors en escrime il y a plusieurs disciplines c'est quoi la différence entre le fleuret le sabre l'épée alors c'est très simple l'épée c'est l'arme historique de l'escrime c'est l'arme des duels c'est l'arme des chevaliers donc on peut toucher absolument partout voilà c'est aussi l'arme des on peut toucher du pied exaement la tête à la tête absolument c'est aussi ce qui explique pourquoi on
(4:00:26) est en blanc parce qu'à l'époque c'était les duels au premier sang versé et donc pour voir la goutte de sang il fallait effectivement être en blanc ok aujour'hui voilà c'est le premier qui touche qu point si les deux sont touchés on va dire que les deux sont morts et donc c'est le cou des deux veuves et donc les deux ont le point aujourd'hui en es moderne ok le sabre c'est l'arme des cavaliers ça nous vient de Hongrie donc il faut s'imaginer à cheval on se doute bien quand on est en train de
(4:00:48) cavaler c'est très difficile de piquer son adversaire avec le bout de sa pointe c'est beaucoup plus facile de trancher donc c'est une arme on va pas toucher avec le bout de du sabre on va trancher avec tout toute sa lame et donc imaginez-vous toujours à cheval vous doutez bien que si vous tranchez le bas qu'est-ce que vous coupez vous coupez la tête de votre cheval et donc il il marche vachement moins bien donc au sabre on ne touche que le haut du corps tête incluse voilà et après d'ord le
(4:01:13) fleurer c'est l'arme la plus technique ça vient de l'italien Fioretto qui veut dire petite fleur parce qu'à l'époque on mettait une petite mouche au bout du fleuret pour ne pas se faire mal justement à l'entraînement et donc c'est l'arme la plus légère la plus technique d'où cette petite cible qui est la la cuirasse électrique donc le bus le Tron et puis c'est une arme de convention avec des priorités parce que c'était on va dire historiquement l'arme avec laquelle on a prenez les autres armes
(4:01:33) une arme plus légère plus maniable plus technique aussi d'accord alors amori et Victor qui sont avec nous du club escrime Paris Nord est-ce que vous êtes prêts tous les deux et ben écoutez je vous les installer Astrid je vous invite à nous commenter le match en direct les garçons c'est à VOUS allez-y absolument allez je serai votre arbitre pour cette rencontre messieurs commentatrice arbitre on fait les deux en garde donc voyez lesam toujours se salut c'est un sport de combat donc bien évidemment on salue son adversaire on
(4:02:04) salue l'arbitre avant la rencontre merci messieur et donc vous voyez cette turasse électrique sur lequel ils vont devoir placer leur pointe messieurs êtes-vous prêt en garde prêt allez sport de distance vous voyez tout ce petit travail de pas pour ajuster la distance en fonction de son gabarit et pouvoir se rapprocher de son adversaire mais pas trop parce qu'il faut quand même réussir à loger sa pointe voilà l'attaque bravo de droite 1-0 faveur droite en garde prêt allez l'attaque tomber dans le vide et
(4:02:38) l'arrêt vous avez vu c'est avancé un petit peu trop dans la zone de Victor le tireur de gauche et il a réussi à l'arrêter dans sa progression une partout en garde prêt allez donc ça va assez vite voilà l'attaque direct droite qui touche sur la cur vous avez vu ça toucher en plein dans le sternum de une droite prè allez d'attaque à droite progression de la gauche voyez il avance c'est lui qui part à l'attaque l'attaque est paré reprise attaque à nouveau paré progression il se cherchent il cherchent
(4:03:11) leur distance et l'attaque part de gauche ça touche oui dans C cas ça a touché les deux en même temps et oui mais dans ces caslà on donne priorité à l'attaquant alors je vais vous faire un petit peu patienter pour qu'on explique cette phrase d'arme effectivement donc c'est toujours l'attaquant qui aura le point quand les deux lampe s'allume donc ici c'est Victor qui a commencé cette progression qui a fini par ce qu'on appelle une fente il a touché son adversaire qui n'a pas su se défendre et
(4:03:31) qui a fait une contreattaque donc priorité à l'attaquant ça fait deux partout messieurs en garde prêt allez ouis il attaque la parade laipost est ratée la remise non on continue messieurs on peut continuer au corps à corps tant qu'il y a pas de contact entre les deux tireurs ah il faut jamais que les deux corps se touchent faut jamais se toucher effectivement c'est une arme de distance c'est un sport de de combat à distance on va dire donc là l'attaque parté de droite il a touché dans le masque c'est non valable et
(4:03:57) quand c'est non valable il n'y a pas de point donc absolument on arrête l'action d'accord mais il n'y a pas de touche prêt allez voilà l'attaque par erry posté qui touche 3-2 faveur droite prêt allezattaque la paradost non la reprise d'attaque toujours pas voyez qu'on peut défendre à la fois des jambes ou avec et voilà l'arrêt sur le temps de reprise d'attaque du tireur de droite Victor à gauche qui a réussi à saisir le temps d'esrim sur son adversaire c'est trois
(4:04:31) partout messieur à saisir le temps d'escrim prêt allez oui parce que on a le droit de contre-attaquer tant qu'on est la seule lampe qui s'allume c'est là où on prend ce qu'on appelle un temps d'esm comme ici vous avez vu il s trop rapproché il est rentré dans la distance de son adversaire sans jamais déclencher son attaque à ce momentl on a la possibilité de toucher cette curass avec le bout 43ur droite pr qui va bien défendu tireur de gauche rapoche à nouveau et l'attaque qui repart de droite à nouveau 53 faveur
(4:05:07) droite prêt je CIS qu'il y a aussi un peu de allez d'esbrou pour un peu ah ben absolument il y a des fausses attaques vous voyez ça c'est pas une attaque qui veut vraiment bien jouer vous avez vu il l' fait une feinte d'aller sur le corps pour faire tomber la parade adverse pour ensuite changer de côté et aller touché dans la six ça fait il me semble 5 4 faveur droite prêt allez donc c'est à la fois une arme de décision he on prend la décision d'attaquer mais aussi une arme de désinformation on peut donner une fausse
(4:05:34) information à son adversaire pour mieux le piéger je fais semblant d'aller dans une ligne pour finalement te faire tomber la parade et tromper cette parade nonable pas de touche je ne vois même pas les moments où le bout du Floret touche la cuirass prê allez c'est une question d'habitude mais par contre je pense que vous pouvez saisir l'intention de qui est l'attaquant qui se lance pour aller toucher son adversaire bien joué la contre-attaque CIN égalités on va jusqu'à combien prêt allez on va jusqu'en
(4:06:00) 10 on fait une formule un petit peu hybride et l'attaque qui touche il a réussi à éviter la parade de son adversaire en sautant 6 5 faveur droite prêt allez la roste est non valable non valable pas de touche allez on ira en 7 points prêt allez dernier point et c'est l'attaque qui touche victoire de droite bravo sur cette belle action offensive donc victoire du tireur de droite d'Amori bravo félicitation on salue son arbitre on salue son adversaire on salue le public bravo messieurs merci beaucoup
(4:06:34) pour cette démonstration merci Astrid pour ces commentaires je s très très honoré en tout cas d'avoir partagé ce moment avec vous et je redonne la parole à Jean et puis je vais vous laisser le rejoindre pour continuer à parler de déémission de l'association effectivement merci Loren merci aux deux escrimeers rejoignez-nous Astrid on vous attend alors je suis toujours en compagnie de Nellie Robin nilstervernier et Augustin Tine normalement la la connexion est rétablie depuis Dakar alors Nellie d'où vous est venu cette
(4:07:04) idée d'utiliser l'escrim comment ça vous est venu al mon fils est lui-même scriimer il a commencé au Sénégal et j'ai observé que des enfants hyperactif changeait totalement de comportement quand ils arrivaient sur la piste et de ce fait je me suis rapproché d'un maître d'Ar maître Mario bourdajo et on a réfléchi ensemble pour voir si effectivement l'escrime pouvait répondre aux besoins des mineurs détus alors on parle de l'escrim et plus particulièrement du Fleuré comme l'arme
(4:07:37) du dialogue aussi est- est que c'est une des raisons alors c'est en tous les cas on s'est orienté d'abord vers les sports de combat ouais et on a choisi lesrim parce que c'est un sport où il n'y a pas de corps à corps et comme vous venez de le dire très justement l'arme est un médiateur qui permet de mettre en relation des jeunes sans que le rapport de force ne soit prioritaire et de faire combattre les filles et les garçons ensembleion vous le dis cette méthode c'est qu'elle se déroule à l'extérieur
(4:08:10) de la prison je vous propose qu'on regarde un petit extrait de fatumata une agent pénitentiaire qui justement accompagne ces jeunes lors de des séances d'escrime regardez au début je me disait à chaque fois qu'il pouvait partir mais maintenant il y a un un un climat de confiance qui s'est établi entre ces détenus et moi à chaque fois je l'ai taquiné en leur disant mais les enfants il faut pas partir hein et ils répondent nous n'allons pas [Musique] partir Nellie en quoi c'est important
(4:09:05) que que ces séances se déroulent à l'extérieur de la prison qu'est-ce que ça apporte ça apporte que on se sépare de toutes les contraintes du milieu carcéral toute la pression que cela induit et c'est un premier pas vers la réinsertion pour ces jeunes repartir vers la vie normale et c'est aussi une manière d'inciter l'administration pénitentiaire à à s'engager et tout cela est extrêmement favorable Astrid vous nous avez rejoint merci d'être sur le plateau alors vous êtes allé à tiè
(4:09:38) qu'est-ce que vous qu'est-ce qui vous a frappé quand vous y êtes allé qu'est-ce que vous avez ressenti c'était pour moi un bouleversement moi je savais que l'escrim avait des valeurs c'est un sport de combat je connais toutes les valeurs le code moral associé à l'escrim je pensais pas que l'escrim était pouvait être un outil aussi puissant au service de la réinsertion et surtout au service du regard qu'on porte sur soi-même moi les scam ça m'a apporté ça m'a appris la confiance en moi mais on
(4:10:05) va dire que je suis bien né je suis né en France je je suis pas né avec dans ces situations sociales très très difficiles comme ces jeunes filles ces jeunes garçons et grâce à l'escrime et ben ils posent un nouveau regard sur eux-mêmes ils apprennent à à se donner de la valeur à eux-mêmes ils apprennent aussi à pouvoir évoluer avec une certaine mixité fille entre garçons à réapprendre le respect de l'autre apprendre à vivre ensemble et c'est ça qui fait que derrière quand il grandissent ça peut être à nouveau des
(4:10:32) adultes qui sont en pleine capacité de pouvoir s'émanciper et et se développer alors les jeunes détenus posent un nouveau regard sur eux-même et vous vous posez un nouveau regard sur lesesrime en fait oui absolument mais c'est il faut se dire que quand on va là-bas c'est c'est quelque chose qui vous transforme c'est des situations c'est des jeunes filles qui sont marquées par des drames personnels par des grossesses non désirées par une détention aussi par une difficulté à pouvoir aussi comment dire
(4:11:00) se défendre et puis parfois c'est des parents qui ont une certaine honte qui veulent plus forcément les voir et puis là moi j'ai vu des des jeunes des jeunes gens prendre du plaisir à vivre ensemble à évoluer à apprendre euh j'ai vu on a organisé une petite compétition c'était super parce que il tirait par équipe et ce qui est génial c'est que c'est l'équipe des des filles qui a gagné alors que c'était une une une compétition complètement mixte et cette joie quand elles ont ramené la coupe
(4:11:29) dans la maison de détention de thè mais cette c'était c'était super voir parce queà ce moment-là elles avaient vécu une journée presque normale elles c'était il y avait une solidarité qui était réelle il y avait les parents aussi qui étaient venus voir leur enfants évoluer en dehors du milieu carcéral et je pense que c'est important de réussir à voir que il y a un après destension ça donne de l'espoir Nils en réalisant ce ce documentaire qu'est-ce que vous voulez transmettre qu'est-ce que vous voulez
(4:11:54) que les les gens retiennent après avoir regardé ce documentaire par ce que ce qu'a dit Astrid et ce qu'a dit Nellie c'est que c'est des gamins qui qui a priori moi plein d'a prioris sur les gens je regarde quelqu'un et je me dis lui il est comme ça il doit être con ou il est intelligent et j'ai les a prioris sur les gamins aussi comme ça don je me dis un gamin il est en prison il a fait des conneries il continuera toute sa vie à faire des conneries et c'est vrai que que que de les voir faire l'escrime ça
(4:12:25) fait en sorte qu'on voit ces gamins changer et qu' peuvent alors personne a des parcours linéairirees euh je dire c'est des gamins qui peuvent faire r des conneries parfois euh mais en tout cas la manière don dont il s'engage dans lesescrime ou ou en tout cas de se dire que l'autre peut changer que l'autre pe avoir un regard peut-être différent sur parce que c'est vrai qu'il y a pas mal de gamins qui se sont mal comportés avec les filles et des filles qu'on ont été victimes on est
(4:12:59) quand même souvent sur des problématiques de cet ordre là de voir des gamins qui ont un autre regard sur les femmes aussi parce qu'ils font de l'escrime avec eux euh moi je trouve ça joli de me dire que les gens peuvent évoluer et et mais tenter de vivre ensemble au mieux alors on va essayer de comprendre comment avec la méthode on peut réussir à travailler avec ces jeunesl donc je vais me tourner vers vers Augustin tout à l'heure Nellie nous expliquait qu'il y avait donc cinq notions psychothérapeutiques qui sont
(4:13:28) travaillé à travers la méthode elles sont travaillées à travers même plusieurs situation pédagogique dont une en particulier je pense à l'arbitrage Augustin est-ce que vous pouvez nous expliquer qu'est-ce ce que ça apporte de travailler sur l'arbitrage qu'est-ce que ça amène euh merci je pense que d'abord par rapport à à ces jeunes il faut euh euh dire qu'il y a des notions de discipline le fait de euh de pratiquer ce sport leur montre qu'ils sont capables de de de de s'auto réguler d'avoir un selfcrôle et
(4:14:07) ça c'est important parce sont des jeunes ils ont une privation de liberté mais ils sont toujours en croissance donc cette privation de liberté ne doit pas être un frein à leur développement le le développement de leur personnalité donc le fait de pouvoir respecter des règles le fait de entre eux de se respecter entre adversaires de pouvoir utiliser des armes des outils qui au départ eux peut-être ils l'ont utilisé pour faire une infraction pour pour pour pour voler et ce et cetera actuellement dans cette
(4:14:40) cette pratique ils parviennent à allier ses armes à quelque chose d'utile pour eux et ça le fait une reconstruction euh parfaite de pouvoir respecter les règles les règles de société et ça c'est important et puis ça montre aussi que on leur fait confiance on leur donne une responsabilité euh j'imagine exactement cette responsabilité d'abord entre pères entre jeunes c'est eux ils travaillent entre eux ils travaillent en équipe les les les les aînés les plus grands qui ont commencé le la pratique forment les plus
(4:15:12) jeunes et ils parviennent à à respecter des règles de solidarité entre entre adolescents et on sait bien que l'adolescence même sans la justice l'adolescence pose toujours un problème d'adaptation pour pour pour pour les jeunes donc c'est important que quand ils sont qu'ils puissent participer à ces travaux qui permettent de renforcer leur personnalité alors le lors des séances les filles et les garçons jouaient les uns contre les autres Nils le disait tout à l'heure souvent il se retrouent détenu parce qu'il y a du coup
(4:15:46) des conflits entre filles et garçons est-ce que jouer l'un contre l'autre c'est aussi une façon de rétablir une certaine égalité entre entre les deux d'abord avoir cette perception du genre c'est important pour eux parce que de ces jeunes certains ont eu à vivre des violences des violences sexuelles d'autres ils ont eu à commîre euh des actes de violence sexuelle et C maintenant les mettre ensemble leur permettre d'interagir avec un certain contrôle derrière leur permet d'appréhender ces ses ses effets c'est
(4:16:23) ces ces réalités du genre et c'est important ça fait toujours partie de cet apprentissage au-delà de le sport on leur apprend une manière de vivre une meilleure manière d'être et vous l'avez vu il y a des jeunes qui font sont passé par le Centre qui actuellement sont devenus adultes mais ils ont eu des des des ils sont ils travaillent à leur propre compte quelquefois quelque foois c'est eux-mêmes qui reviennent dans le centre pour accompagner les autres donc c'est une vraie reconstruction de ces
(4:16:51) enfants et qui leur prépare qui les de ces adolescents et qui les préparent à leur vie adulte alors il y a un protocole d'observation de l'évolution psychologique de ces jeune qui a été mis en place en quoi il consiste d'abord le la première prère étape est de d'analyser le parcours de vie des enfants parce que bon on dit enfants mais ce sont ils sont différents chaque chaque adolescent a embarqué je dis je dis je le dis comme ça embarqué dans dans dans son vécu des des facteurs des facteurs traumatisants des des des
(4:17:25) des des difficultés qui l'ont amené à agir quelquefois ils peuvent même euh vous dire que quand ils faisaient leur délit ils n'étaient pas conscient de des conséquences ils savaient pas que par exemple voler une charrette ou euh agresser une personne ça allait avoir tout ces ces ces conséquences sur eux donc cette prise de conscienté donc analyser le parcours de vie de ces en de ces jeunes nous permet de pouvoir réfléchir sur une procédure et cette procédure d'accompagnement parce que c'est pas eu spécifiquement une thérapie
(4:18:01) usiel qu'on fait en psychiatrie ou en psychologie clinique mais c'est un accompagnement il y a des jeunes il faut juste le permettre le permettre d'avoir un cadre de de d'échange d'un cadre d'écoute où ils pourront discuter avec vous vous faire confiance et vous délivreer leur pensées et avec ça vous pourrez les orienter il y en a d'autres qui vont présenter des détress psychologique un état de stress ils ont ils auront euh à partir d'un vécu difficile ils vont même aller jusqu'à
(4:18:30) des épisodes de dépression et c'est ce sont ceux-là qui seront mis dans un parcours euh thérapeutique qui per permettre de pouvoir les prendre en charge donc il y a vraiment ce ce triage que l'on fait au début à partir de ce que ces enfants nous amènent mais il y a la partie aussi euh des accompagnants des autres que ce soit les moniteurs les parents qui ont une forte contribution dans la prise en charge ou bien dans l'accompagne de ses enfants justement ils ont des moniteurs ils ont des enseignants et tout toutes ces tous ces
(4:19:05) acteurs qui interviennent dans dans dans la prise en charge de ses enfants ont leur mots à dire et ça nous permet d'avoir une organisation de l' l'acte que l'on mène pour eu d'accord merci Augustin justement qui sont les personnes qui accompagnent ces jeunes au quotidien ils sont entourés de qui ils sont entourés d'éducatrices et d'éducateurs qui travaillent avec eux depuis de très nombreuses années et qui pour la méthode descrimes et justice réparatrice ont suivi une formation spécifique encadré par Maître Mario
(4:19:38) bourdajo et ils ont eux-mêmes découvert l'escrime et ils ont participé aussi ils ont été des coconstructeur de la méthode très bien alors je vous propose qu'on regarde un autre extrait du documentaire on y voit les parents de Fallou un exdtenu et donc ils expliquent les changements qu'ils ont vu sur leur fils regardez voilà y avait des chèes i les années passées c'est un garçon terble terrible ouais les années passées mais à cause que vous il est devenu un garçon normal très sérieux correct respectueux donc je te remercie 1000
(4:20:25) fois vraiment merci mon père est très content il est très content aujourd'hui quand il est revenu à la prison il sort à la maison j'ai peur vous aviez peur peur peur pour qu'il fait des bêtises ouais ou j'ai peur je ne peux pas dormir mais on on de temps en temps il m'a dit maman si tu sommeil dors moi je ne peux pas revenir arrière il partage lui il partage tout ce qu'il a de lui il partage avec ses amis les boubous les chemises les pantalons il partagent tout il partageent il pas a elle a un joli cœur il a un
(4:21:11) joli cœur il se B ça c'est moi qu'il a dit s'en va pas il a un joli cœur alors on voit le passage où Fallou est ému Nil je me tourne vers vous ça a été simple de de que les familles se confient à vous que les familles et les détenus se se confient à vous oui ça c'est pas très compliqué ça ok h vous savez faire vous vous les mettez en confiance ouais non c'est des gens qui sont accueillants le le père de Fallou était content que son fils aille bien [Musique] euh son mafé était très bon j'ai été
(4:21:53) très bien accueilli non non c'était facile ça Nellie le le regard des surveillants aussi a évolué il y a pas que le regard des parents qu' ont évolué à la suite de cette méthode complètement euh bon à tous les niveaux en fait euh il y a à la fois les surveillants qui sont en proximité immédiate avec les détenus euh mais il y a aussi le staff et progressivement chacun a compris que en fait une des missions de l'administration pénitentiaire qui est la préparation de la réinsertion qui est une mission qui est quelquefois oubliée
(4:22:29) euh la partie sécuritaire et privilégiée là ils ont vu que ça avait un sens de prendre aussi cette dimension de leur travail dans leur dans au quotidien alors on n pas encore jusque là on n pas encore parlé des résultats que vous avez obtenu avec cette méthode mais ils ont porté leurs fruits et les résultats sont impressionnants qu'est-ce quel résultats vous avez obtenu expliquez-nous bien l'objectif principal de la méthode était de rompre avec le cycle de récidive nous travaillons à la prison de thèce depuis de très nombreuses années
(4:23:02) il y avait un plafond de verre depuis 2015 il y a plus de 600 mineurs qui ont pratiqué la méthode et jusqu'à aujourd'hui 0 % de récidive c'est pas un chiffre illusoire grâce à nos collègues du krill du CNRS on a pu développer des algorithmes qui permettent de fouiller les bases de données des prisons et de vérifier à partir d'un certain nombre de variables si effectivement ils reviennent en détention ou pas d'autres éducateurs ont été formés à la méthode oui totalement donc pour son déploiement à l'échelle
(4:23:39) nationale à la demande du ministère de la Justice nous formons actuellement les éducateur spécialisé du ministère de la Justice équivalent PJJ en France et cette formation est intégrée à l'école national d'administration pénitentiaire du Sénégal alors Augustin je me tourne vers vous tout à l'heure on a été coupé mais ce que vous m'aviez expliqué en préparant cette émission c'est que finalement le système judiciaire perçoit les les les jeunes uniquement sur l'aspect de de l'infraction qu'ils ont
(4:24:09) commise et pas ils prennent pas en compte leur le contexte global c'est ça disons que la justice des mineurs n'est pas très connue par non par je peux dire le ministère en charge de de la justice donc il était important que cette méthode soit expérimenter valider et que les acteurs de la du ministère de la justice soient sensibilisé qui soit sensibilisé et c'est pas seulement sur la méthode mais sur le l'importance d'intégrer la santé mentale dans la prise en charge de ces jeunes délinquants et c'est ça qui
(4:24:59) est qui qui la méthode a été un un un facteur déclenchant pour aller vers eux pour leur montrer l'importance de d'accompagner ces jeunes sur le plan psychologique comportement et mais aussi qu'il puisse formaliser tout tout toutes tous ces aspects dans les procédures de prise en charge de ces jeunes délinquentss Astrid je me tourne vers vous tout à l'heure vous parliez des des valeurs du sport des valeurs que transporte et et porte l'escrime c'est quel c'est quelque chose que vous
(4:25:32) partagez mais en dehors de la méthode aussi à travers d'autres supports j'imagine ouais c'est la magie du sport euh est-ce que vous choisissez un sport ou est-ce que vous restez à ce sport parce que il vous ressemble c'est la poule l'œuf hein on sait jamais ce qui est vrai c'est que c'est la magie de de se de sentir qu'on évolue qu'on s'émancipe à travers un sport on en touche toutes les valeurs moi je sais qu'aujourd'hui je peux pas dissocier lesescrimeuse de la citoyenne que je
(4:26:00) suis toutes les valeurs du sport toutes les valeurs que j'ai touché du doigt euh grâce à mes camarades de l'équipe de France des SCM de l'équipe de France olympique au sens large aujourd'hui c'est mon ADN et c'est ça qui est beau avec le sport c'est que d'où qu'on viennent quelqu soit son tissu social voilà on est on a cette chance de pouvoir se brasser il y a cette mixité de genre on l'a dit mais pas que il y a cette mixité sociale il y a cette Centraide cette solidarité on apprend à
(4:26:24) vivre ensemble et surtout on apprend à voir qu'on est compétent ce sentiment de compétence ou de plaisir qu'on peut avoir dans le sport c'est ça aussi qui nous donne envie de nous y investir et de grandir au côté de nos camarade et c'est le cas ici c'est c'est pas juste des personnes qui pratiquent des scrimes c'est des gens qui pratiquent les scrimes ensemble les uns avec les autes et quand on parle d'un sport d'opposition comme lesescrime cet aspect de coopération c'est totalement inédit
(4:26:50) en fait parce que déjà on pratique entre fille et garçon et en plus on pratique ensemble un sport on est censé être en opposition et c'est là où les valeurs du sport prennent on va dire toutes leur dimension Nellie la méthode s'exporte en dehors du Sénégal elle est née au Sénégal et maintenant elle s'exporte ailleurs c'est un peu la démarche de l'IRD ça ben totalement tu dis moin elle est en cours d'exportation il y a une Académie qui a été créée qui va être déployée et il y a beaucoup de
(4:27:20) sollicitations d'Indonésie d'autres pays africains de la France et donc l'objectif c'est que il y ait une coopération non pas Nord Sud mais sud sud et sud-nord j'imagine que là après chacun a sa spécificité et là il faut adapter peut-être la méthode puisque le contexte n'est pas le même alors il y a les fondamentaux de la méthode pour lequel un diplôme d'éducateur d'État es crime et justice réparatrice a été créé ensuite effectivement l'objectif c'est de créer une communauté internationale
(4:27:53) autour de cette méthode pour que chacun enrichisse les autres de leur propre expérience dans leur propre pays alors je précise que la méthode a été formalisée sous la forme d'un livret où vous récapitulez les les 60 leçons ça peut se le procurer quelque part non ce la méthode n'est remise qu'à ceux qui ont le diplôme d'éducateur en escrime et justice réparatrice l'objectif c'est de bien veiller à ce que les principe même de la méthode soit préservé très bien bon ben écoutez merci Nellie Robin merci
(4:28:27) Nils Tavernier merci Astrid Guillard et merci aussi Augustin tin qui était en duplexe avec nous depuis Dakar merci de nous avoir présenté ce beau projet vous formez une très belle une très belle équipe et la cohésion d'équipe c'est essentiel n'est-ce pas marine important et d'ailleurs maintenant la nouveauté c'est qu'on peut la mesurer on va voir ça avec Team sports c'est [Applaudissements] parti alors je suis avec Adrien magelau bonjour vous êtes ingénieur chercheur au CEA et vous allez nous parler du projet
(4:29:06) team sport qui utilise entre autres l'intelligence artificielle pour mesurer la cohésion d'une équipe sportive alors déjà quelles sont les disciplines concernées alors les disciplines concernées par le projet team sport il y en a quatre principalement il y a le rugby il y a le volet il y a le handball et il y a le basketball d'accord et et qu'est-ce que vous appelez la la cohésion d'équipe comment vous comment ça se mesure la cohésion d'une équipe alors la cohésion d'une équipe ça peut
(4:29:30) se mesurer de de multiples manières en fait pour le projet team sport on est parti des retours que nous on ont fait les entraîneurs pour essayer de construire au-dessus des intigateurs quantitatifs sur la cohésion alors ça peut être des choses multiple comme la manière dont se regroupent les joueurs durant les par exemple ou sinon au basketball ça peut être est-ce que les marquages sont bien faits sur les joueurs en terme de marquage défensif donc ça peut être des indicateurs comme ça mais ça peut aussi des indicateurs
(4:30:01) peut-être plus individuels mais qui qui reflètent quand même si une équipe est cohésive pas au niveau des signaux de fatigue est-ce que beaucoup de signaux de fatigue ou de contreperforman sont exprimés par les membres de l'équipe si c'est le cas par exemple ça peut peut-être dire que l'équipe est en train de sortir d'une d'une attitude cohésive donc on a une partie un peu plus synchronisation des joueurs et puis une partie plus langage corporel c'est ça oui exactement c'est les deux principaux
(4:30:27) axes sur lesquels nous avons travaillé dans le dans le cadre du projet donc vous avez développé un un logiciel un système informatique qui fournit ces indicateurs pardon et une fois que l'entraîneur ou l'entraîneuse a ses indicateurs comment il ou elle s'en sert alors l'objectif pour nous c'est de sortir des métriques des métriques quantitatives donc sortir des chiffres et à partir de ces chiffresl c'est à l'entraîneur finalement de les analyser et de constater de corréler ça avec la
(4:30:56) performance de son équipe pour pourquoi pas ajuster ses stratégies donc l'objectif dans le projet sport c'est de le faire sur les vidéos de match donc être capable à postériori d'analyser ses matchs pour réfléchir à des nouvelles tactiques ou des nouvelles corrections à apporter quand certains cas arrivent pour les prochains matchs ensuite vient la question de comment fonctionne le logiciel qui fournit ces indicateurs donc il fonctionne sur le principe du tracking vidéo donc pour Rael c'est le
(4:31:26) fait de de d'identifier et de suivre soit des personnes soit des objets tout au long d'une vidéo donc des objets en mouvement c'est ça qui est qui est compliqué et qu'est-ce qui est dans les vidéos de match vous pouvez nous montrer peut-être alors là par exemple vous avez ici un exemple au football où en fait on va s'intéresser bah pour mesurer la cohésion à connaître la position des joueurs sur le terrain alors pour ça qu'est-ce qu'on fait on va traquer deux choses on va traquer les joueurs comme
(4:31:54) vous voyez ici donc on va être capable déjà dans un premier temps de les détecter savoir où ils sont dans chaque image de la vidéo mais aussi de les réidentifier c'est-à-dire à chaque image savoir est-ce que c'est t toujours le même joueur c'est le cas par exemple quand hop hop excusez-m quand deux joueurs se croisent il y a une ambiguïé donc il faut être capable aussi de désambiguiser ces ces CASL et puis il y a aussi une autre chose qu'on va essayer de traquer c'est le terrain parce que si on veut
(4:32:28) être capable de connaître leur position sur le terrain bah il faut savoir où est le situé le terrain dans l'image donc pareil on va se ser de repè visuel comme les lignes du terrain pour savoir où est le terrain dans l'image et Don après capable de représenter les les joueurs sur une vue du dessus comme ça du terrain une sorte de petit plan et plus précisément comment comment on entraîne une IA à reconnaître à identifier des joueurs à reconnaître aussi le le tracé d'un terrain c'est il y a une phase d'apprentissage imagine
(4:33:00) comment ça se passe alors si par exemple on veut apprendre déjà à détecter les joueurs les intelligences artificielles actuellement sont basé sur des méthodes d'apprentissage des réseaux neuron profond qui vont avoir besoin de beaucoup de données pour être entraîné donc ça veut dire que à la base on a un jeu de données donc plein d'images avec des personnes qui sont détourés comme ici donc c'est des c'est des annotateurs qui ont fait ce travail de détourer des personnes dans des images ces images on
(4:33:29) va les faire ingérer par notre algorithme qui va petit à petit apprendre en dans un un premier temps en commettant beaucoup d'erreurs puis en au fur à mesure que les erreurs que l'apprentisage va se faire les erreurs vont diminuer pour au final avoir des de bonne qualité et pour que les erreurs diminuent j'imagine que c'est c'est l'annotateur qui dit en quelque sorte au logiciel là là il y a une erreur là tu t'es trompé alors c'est plutôt l'algorithme qui fonctionne comme
(4:33:57) ça c'est-à-dire que les données qu'on lui donne au dibus c'est parfaite mais les premiers résultats que va sortir l'algorithme en terme de détection il vont être imparfait et là on va lui dire ah bah non là c'est pas bon tu dois corriger comme c comme ça et donc c'est un processus itératif qui fait que notre réseau de neurone notre algorithme de détection va se va s'améliorer petit à petit d'accord alors le tracking vidéo c'est pas uneie nouvelle on l'utilise déjà notamment par exemple pour les
(4:34:25) caméras de surveillance pour identifier les gens sur ces vidéos de surveillance et donc vous votre défi ça un peu enfin ça a été de d'adapter cette technologie à des vidéos très spécifiques donc du milieu sportif comment vous avez fait quels ont été les les challenges liés au sport alors c'est vrai que le tracking vidéo c'est beaucoup utilisé comme vous l'avez mentionné pour sur des données de vidéosurveillance mais dans les données sportives il y a des challenges supplémentaires c'est déjà parfois les
(4:34:51) joueurs sont petits hein quand on a une vue de loin c'est pas forcément évident de voir les fond un petit sur le terrain puis il y a aussi d'autres challenges si on veut être capable d'identifier individuellement les joueurs il y a un problème majeur dans les dans les sports collectifs c'est que les joueurs au sein des mêmes équipes sont habillés pareil donc il faut être capable de les distinguer ouais donc ce qu'on a développé par exemple c'est une méthode qui va être capable pour chaque match
(4:35:17) pour chaque C cas vidéo qu'on qu'on veut analyser de se réentraîner à chaque fois de manière automatique sur les petits détails d'apparence de chaque joueur donc repérer s'il a par exemple une paire de chaussur d'une couleur différente de ses coéquipiers ou une coupe de cheveux un petit peu différente donc voilà ça fait partie de de nos résultats au sein du projet être capable de réidentifier de manière fine un joueur au sein d'une équipe et si on revient maintenant sur sur les indicateurs montrez-nous un petit peu le
(4:35:47) logiciel en action par exemple au moment d'un regroupement comme on parlait de de la synchronisation des joueurs tout à l'heure oui tout à fait donc on parlait tout à l'heure de synchronisation et des regroupements donc là par exemple c'est un exemple au rugby ou à la fin durant un temps mort par exemple lorsqu'une équipe s'est pris un essai on va lui demander de se regrouper c'est là ici qui est en train de se former ici ouais on voit un rectangle plus grand qui englobe plusieurs joueurs exactement
(4:36:14) et donc nous dans le cadre du projet team sport on s'est intéressé à tenter de mesurer la qualité de ces regroupements à savoir bah est-ce que déjà les regroupements sont bien faits est-ce qu'ils se font rapidement ouis là là on voit un rectangle bleu puis un joueur bleu qui voilà lui il est un petit peu en retard donc du coup dans dans ce cas-là notre score deou ouement va pas être optimal parce qu'on a un petit r on a not lers ou ici là on a un joueur qui qui semble être au terrain out c'est ça un out ler oui c'est-à-dire
(4:36:46) quelqu'un qui est hors du regroupement hors du groupe voilà exactement et et donc voilà on va essayer de calculer un score pour justement avoir une métrique quantitative de la qualité des de ces regroupements et le deuxième indicateur qu'on a évoqué c'est celui du langage corporel pareil pouvez N mon un petit peu à quoi ça ressemble oui tout à fait parce que ce sur quoi on a travaillé aussi c'est donc le langage corporel être capable de détecter les signaux de fatigue parce que dans le cas de de
(4:37:18) certains sports collectifs comme par exemple ici c'est du rugby à 7 peut être important de pas montrer à son adversaire qu'on est fatigué de ne pas l'exprimer par son lorgage corporel une ste d'intérêt psychologique exactement pour pas pour pas que son adversaire finalement puisse prendre l'ascendant psychologique dire ils ont l'air fatigué je vais en profiter pour mettre encore un petit encore coup d'énergie et donc passer et donc comment ça se ça comment on voit ces signau corporels alors du
(4:37:51) coup on a développé une méthode qui est capable de détecter automatiquement certains signaux de fatigue comme les mains sur les Han les mains sur la tête ou les mains sur les genoux aussi donc voilà ça fait partie des c'est les trois signaux de fatigue voilà qu'on voit ici avec les vignettes de différentes couleurs qu'on est capable de détecter et est-ce que le le projet team Sports a vocation à être utilisé dans des des clubs amateurs ou c'est vraiment seulement pour des pour des professionnels ça va plutôt être
(4:38:26) appliqué à des sportifs de niveau professionnel mais voilà on travaille avec les fédérations pour essayer de que ces résultats là son leur soit le plus utile possible et qu'il puisse les exploiter d'accord ben merci beaucoup Adrien magloot on retrouve Fred sur le podium Fred je crois que tu es en bonne compagnie en très très bonne compagnie celle d'Étienne cllein et nous n'allons pas parler enfin normalement nous n'allons pas parler physique matière ou Big Bang non nous allons parler du dépassement de soi dans le sport du
(4:38:57) dialogue entre l'esprit et le corps et de course en montagne donc allez-y chausser vos crampons pas de foot hein d'alpinisme c'est [Applaudissements] parti et oui on a un grand plaisir accueillir Étienne cllein aujourd'hui bonjour Étienne pour cette fête de la science je rappelle évidemment que vous êtes physicien directeur de recherche au CEA également philosophe des sciences ce que l'on sait sans doute moins c'est que vous êtes également coureur d'endurance et un grand amoureux aussi de
(4:39:37) l'alpinisme et des alpinistes on va en parler ensemble je voudrais alors on va en parler parce que vous dévoilez tout ça dans deux livres celui-ci qui s'appelle psychisme ascensionnel qui est publié chez harto en fait ce sont des entretiens avec Fabrice lardra qui est journaliste dans à montagne voilà c'est ça prenez votre micro celui-ci et puis celui-ci aussi qui est super l'esprit du corps d'Étienne cllein qui est chez Robert Laffond moi j'ai appris plein de choses j'ai plein de questions à vous poser
(4:40:13) mais la première question qui a un petit peu plus d'actualité parce que je sais que depuis un certain nombre d'année vous participez à ce qu'on appelle des ultra trille il y a celui là toujours fin août qui est celui de chamoni du Montblanc plus exactement racontez-nous ce qu'est ce trail ultra trail de de du Montblanc auquel vous participez régulièrement alors qui sec cour à la fin du mois d'août autour du Montblanc il y a plusieurs courses la plus longue fait 177 km avec je crois près de 10000 m de
(4:40:51) dénivelé il y en a une autre qui s'appelle la TDS la tournée des ducs de savois qui est ma préférée on part de cour mailleur on arrive à chamoni en passant par le col du Grand Saint-Bernard et celle-ci fait 122 km aujourd'hui en fait 145 on l'a rallongé ouais avec 7500 m de dénivelé je crois il y a la CCC il y a l'occc la MCC qui sont plus courtes il y a plusurs l'idée c'est de d'aller d'un point A à un point B parfois le point B c'est le même que le point A on fait un tour en montagne
(4:41:21) donc en courant quand on peut en ne courant pas quand on est fatigué dans le temps le plus court possible mais évidemment l'idée c'est aussi si on n'est pas un champion ce qui est mon cas ouais c'est de prendre du plaisir à faire une balade avec soi-même et avec des camarades ouais il y a une façon plus calme de prendre du plaisir avec soi-même pour faire une petite balade je crois pas je crois pas je crois que l'expérience de l'endurance comme ça ça fait découvrir des aspects de soi qu'on
(4:41:50) ignore par les autres pratiques alors le le sur la trace des ducs de de Savoie je crois que c'est ça ça fait combien de kilom vous ce que vous avez fait 122 moi je l'ai fait deux fois j'ai abandonné une fois j'ai terminé une fois ok en combien de temps en 29h tout seul enfin tout seul il y a plein de monde bien sûrou il y a plein de monde on n'est pas si séré que ça maintenant sans doute ça doit non mais ce qui est intéressant c'est qu'il y a la nuit on passe une nuit à à courir ouais et c'est ça qui est le plus beau
(4:42:18) dans dans ce genre d'épreuve c'est la nuit d' c'est vrai bon alors ça je voulais en arriver à à à ces deux livres là dans ce genre d'épreuve quand même plus de 100 K avec des dénivelés qui sont importants il y a forcément des moments où physiquement le corps doit souffrir alors comment on fait face à cela est-ce que c'est l'esprit qui doit prendre le pas sur le corps qu'est-ce qui se passe alors en effet moi l'expérience que j'ai qui n'est que la mienne et d'autres coureurs vous dirit
(4:42:49) des choses différentes moi j'ai l'impression que dans la première moitié de la course l'esprit et le corps sont unis dans le même projet on est ensemble on a la même idée le corps suit l'esprit suit ça va ensemble et puis à mic on on entre dans une phase de dualisme cartésien il y a l'esprit d'un côté le corps de l'autre et la question c'est qui va prendre le pouvoir d'accord si c'est le corps c'est fichu parce qu'il y a forcément des moments on a mal au genou on a mal quelque part et on
(4:43:19) croit à tort que le prolongement d'un effort qui fait mal va faire qu'on aura encore plus mal c'est pas vrai ça ça c'est pas vrai c'est qu'on peut on peut avoir mal et puis cesser d'avoir mal en faisant la même chose parce que le corps fabrique des substances analgésiques ouais font que en l'occurrence on peut avoir mal au genou continuer à courir et le mal de genou disparaît c'est plutôt bon à savoir d'ailleurs quand on perd le moral alors exactement et si on s trop
(4:43:45) aux injenctions du corps évidemment onabandonne et il faut avoir en tête une phrase de Murakami Murakami c'est le grand auteur japonais qui lui aussi a fait des courses d'endurance mais pas en montagne il a fait des courses de route de 100 km par exemple et il dit cette phrase qui est génial il dit euh la douleur est obligatoire mais la souffrance est optionnelle ça veut dire quoi exactement la la douleur est obligatoire c'est qu'il y a forcément un moment dans la course où vous avez mal quelque part ou bien simplement vous
(4:44:12) Azes vous êtes en souffrance psychique mais vous n'êtes pas obligé de convertir cette douleur physique en une souffrance général par exemple quand on a mal au genoux on dit j'ai mal au genoux mais quand vous dites j'ai mal au genou c'est tout vous qui a mal au genou non il faut dire c'est mon genou qui a mal ouais ça change pas grand-chose au problème on a toujours mal non je pense que on peut maintenir la douleur ailleurs le cerveau peut pas tout gérer il peut pas gérer tout ce qui se passe et donc si vous
(4:44:45) arrivez à maintenir la douleur ailleurs que dans les zones où elle s'impose le plus directement ça va bien j'ai découvert aussi en faisant de l'alpinisme que que la que la que la peur peut être analgésique dans l'ultrat il y a pas de peur c'est pas dangereux on passe pas par des endroits vraiment difficiles c'est de la randonnée rapide oui mais dans l'alpinisme que je pratique aussi cette année j'ai eu une expérience dans les grandes jaces pendant 3 jours avec un camarade en faisant la grande traversée on a
(4:45:15) vraiment eu peur tout le temps à cause des quelle raison c'était on s'est fait avoir par la canicule chute de Pierre orage terrible un orage à 4000 m c'est effrayant on a tiré des rappels à toute vitesse et je me suis cassé une côte et et une côte une côte cassée ça fait très très mal en montagne en plus sauf sauf quand on a peur ah oui et donc tant que j'avais peur je pouvais grimper j'avais pas trop mal mais dès j'ai cessé d'avoir peur dès qu'on était sauvé là j'ai senti
(4:45:44) donc le cerveau peut pas gérer en même temps la peur et la douleur faut choisir d'accord mais comment on fait finalement concrètement pour ramener ou comment l'esprit peut-il faire pour ramener est-ce que je peux utiliser l'expression ramener le corps à la raison en fait c'est pas tellement parce que c'est pas très raisonnable de le faire donc le ramener à la raisons c'est à mon avis un discours qui ne marchera pas c'est pas raisonnable raisonors je faire attention je vais faire attention
(4:46:16) au termees que j'utilise avec vous parce que je sais que vous allez me rattraper à chaque fois sur les mots exacts alors je vais le dire autrement comment fait-on pour que l'esprit l'emporte sur le corps et ben on dit au corps corps j'ai un projet pour toi j'ai un projet ouis on lui parle j'ai un projet pour toi tu peux pas le comprendre mais tu vas me suivre si tu m'aimes tu me suis vous lui parlez vous à votre corps ouais je lui parle ah ouais B dans ces cas-là oui dans les phases un peu critiques
(4:46:46) évidemment je lui parle et et parfois il comprend il suit ouis parfois il fait et et on abandonne et quand on abandonne c'est assez mystérieux mais d'ailleurs des enquêtes qui ont été faites les gens qui abandonnent ne sont pas ceux qui vont le plus mal physiquement en fait ils lâchent il y a quelque chose en eux l'âge qui n'est plus dans le projet mais ça veut pas dire que leur corps aille plus mal que celui d'un autre qui continue c'est-à-dire qu'ils n'ont plus ils ne savent plus trop pourquoi ils
(4:47:12) font ça exactement c'est la grande question de Spinoza Spinoza se pose la question dans l'éthique qu'est-ce que peut un corps qu'est-ce que peut le corps il répond personne n'en sait rien parce que le couplage entre l'esprit et le corps est complètement impossible à à définir à repérer précisément et et moi je pense que c'est vrai c'està-dire que on en fait ce que peut pe un corps c'est pas ce que tu peux toi enant ce que peut ton corps ça n'est pas ce qui peut en tant que corps c'est ce que tu peux toi
(4:47:43) et il s'agit pas de dépasser ses limites dépasser ses limites ça na aucun sens si on peut dépasser une limite c'est que c'est pas une limite voilà par contre c'est c'est pas non plus se dépasser c'est c'est rencontrer la hauteur de soi à quelle hauteur je suis et donc il s'agit non pas de dépasser ses milites mais de de fréquenter la zone où elle commence à se montrer non pas pour les dépasser mais pour les connaître ou et ça c'est une expérience intéressante et le corps d'autrre que moi on parlerait
(4:48:12) mieux le corps dans ses efforts très longs fabrique des tas de trucs des substances qui font que dans le mois qui suit la course on se sent incroyablement bien physiquement psychologiquement on dort bien on est dans une sorte de joie créatrice et je pense moi c'est ma conclusion que on est fait pour ça et d'ailleurs on sait maintenant grâce aux travaux des des anthropologues que les n d'artal avaiit un territoire de chasse qui faisait à peu près 100 km de de diamètre il faisait peut-être pas en courant en faisant en fait l'espèce
(4:48:43) humaine et et l'espèce animale la plus endurante qui soit parce qu'on a des glandes suddoripar sur tout le corps qui nous permettent d'évacuer la chaleur et on a une colonne vertébras en S qui nous permet de courir ce que ne font pas les singes et donc à l'endurance on est les meilleurs et c'est peut-être pour ça que l'homme a fini par imposer au moins partiellement sa loi sur la planète d'accord alors il y a une dualité hein dans dans dans dans ces courses d'endurance entre l'esprit et le corps
(4:49:12) et en fait quand je vous lis je suis persuadé que l'esprit peut permettre de de l'emporter sur le corps ou du moins sur la souffrance physique mais pourquoi c'est pas toujours le cas alors je parle pas des cas extrêmes où vous vous blessez et cetera mais des fois c'est le corps qui l'emporte exactement mais j'ai pas de réponse à votre question parce que il y a des cas où moi j'ai abandonné parce que le corps on avait marre ou moi j'en avais marre d'ailleurs quelle est la part entre le moi et le
(4:49:42) corps dans cette affaire qui en a marre quand projet quand vous dites j'en ai marre c'est quoi qui en a marre c'est votre corps c'est votre esprit c'est ou bien j'avais trop mal et puis quand j'ai commencé ce genre d'épreuve j'ignorais ce que j'ai dit tout à l'heure à savoir qu'une douleur peut disparaître d'accord et donc dès qu'il j'avais une douleur j'avais l'impression que mon genou explosé donc j'arrête alors qu'en réalité j'aurais pu continuer et
(4:50:02) d'ailleurs pe êre dangereux heure après l'abandon je je gambadais comme un lapin quoi d'accord comment vous vous préparez mentalement avant de de vous dire bon bah tiens dans un mois je me fais 140 km en montagne je je fais pas du tout ce que recommandent les les coach et les guides et les manuels et les experts dans l'année je me je m'entraîne tout dou je fais du vélo le matin je passe une minute à me dire j'abandonnerai pas il faut que l'idée de l'abandon c'est ça la méthode ouais
(4:50:32) ouais ouais j'abandonnerai pas ouais faut que l'aband donc l'idée de l'abandon ne survienne jamais sinon c'est fich si elle s'installe dans votre cerveau elle va coloniser votre cerveau et saisir la moindre occasion pour s'imposer donc je me dis je n'abandonnerai pas et tout le mois d'août là je fais ce qu'il faut pas faire c'est je m'entraîne comme un fou sur entraînement ouais sur entraînement et j'arrête 2 jours avant la course et là je mange je mange je
(4:50:56) mange des pâtes des truc et ça passe ou ça casse d'accord mais vous vous dites quand même vous vous préparez en disant non il faut vraiment chasser l'idée de l'abandon ouais ouais ça c'est quelque chose qui important sinon elle va elle va s'emparer de vous et ne plus vous lâcher d'accord vous en parlez un petit peu dans votre livre vous avez une admiration je crois que vous vous avez apprécié particulièrement les Jeux Paralympiques de Londres bah là la fête de la science est tourné autour des Jeux olympiques et
(4:51:26) paralympiques et c'est vrai qu'on a l'impression aussi qu'il a des personnes qui ont un handicap et qui arrivent à défier des choses complètement ça qui est incroyable c'estd que moi j'admire beaucoup plus les sportifs paralympiques que les autres puisque c'est exactement ce que je disais tout à l'heure à propos de Spina ce que tu peux faire ça n'est pas ce que ton corps peut faire c'est ce que tu peux faire toi et on voit j'ai vu j'en parle dans le livre aux Jeux
(4:51:49) Olympiques de Londres ouais un un monsieur qui n'avait qu'une jambe qui faisait du sa en hauteur donc et en fait il s'est mis c'est ça qui est incroyable il s'est mis au S hanteur après avoir perdu une jambe oui donc déjà voyez vous perdez une jambe et vous dites tiens je va faire du saut en hauteur il fait du saut en hauteur donc il arrive près de la barre sans élan sans élan il on voit son visage qui se marque d'une concentration extrême on sent même dans son regard presque une haine de la barre
(4:52:19) il est là-bas et d'une seule impulsion il s'enroule autour d'elle et il a franchi 1,78 avec une jambe combien de bipèdes sont capables de franchir 1,70 avec une seule jambe quasiment personne il fait il fait quelque chose que les bipèes ne peuvent pas faire sauter 1,78 avec une seule jambe donc c'est l'esprit là aussi quand même qui est ou le enfin je sais pas comment je sais pas comment le nommer c'est pas simplement l'esprit hein c'est peut-être la volonté l'vie la détermination c'est le fait que il y a
(4:52:59) dans la vie parfois des des catabases soériologiques h une catabas c'est un accident c'est une chute ça c'est un mot grec qui a donné catastrophe sariologique c'est la rédemption et bien connu si on avait pas eu d'accident message qu'on a entendu ici de la part d'ailleurs de sportifs paralympiques qui sont venus en parler ça va très vite Etienne clein le temps je voudrais qu'on parle aussi de votre passion pour la montagne que vous découvrez relativement tardivement on peut dire vers vers 20
(4:53:34) ans à l'occasion d'un stage à chamony à l'UCPA et là vous tombez complètement amoureuse je disais tout à l'heure non pas ça c'est d'abord je tombais amoureux du paysage oui du paysage de la randonnée pendant 10 ans et cetera mais le passage à l'alpinisme passait paraissait impossible parce que quand je voyais des alpinistes redescendre ils étaient dans le gaz ils étaient un peu àuris et puis ils avaient des du matériel que je trouvais bizarre et je je pensais qu'il parti d'une autre
(4:54:00) espèce que la mienne ouais il m'a fallu 10 ans pour franchir la arrière ver la paroie de verre que j'avais installé entre moi-même et eux et après c'est devenu une passion oui mais parce que ça c'est aussi des histoires de rencontrre avec des guides qui sont devenus des amis et cetera mais alors vous dites vous écrivez hein les alpinistes ce sont des gens remarquables vous avez une sorte d'admiration pour eux oui alors peut-être pas les alpinistes en général mais les GUID je parle plutôt des guides
(4:54:29) montagne ou j'en connais beaucoup et je les admire tous d'accord quelque chose che les gu d'ut montagn qui est humainement remarquable il y a pas que le fait que physiquement techniquement il soit très fort mais mais parce que il montre dans la façon d'accompagner des des clients comme on dit encord des qualités humain remarcable parle la cordée magique parce que dans une cordéeamu disait un homme ça s'empêche un homme c'est quelqu'un qui s'empêche de faire certaines choses on voit bien
(4:55:01) que c'est pas toujours vrai mais dans une cordée d'après l'expérience que j'en ai c'est vrai on s'empêche dans une cordée on se tient bien parce qu'on est responsable d'une autre personne qui est responsable de nous-même c'est une relation symétrique il y a pas un premier de cordé il y a un esprit de cordé et on se parle avec la corde voilà et la cordeelle transmet en effet un langage silencieux quand on est à 60 m l'un de l'autre la corde donne des indications sur sur l'état de forme de
(4:55:29) l'autre sur sur ce qu'il attend et cetera et je trouve que c'est une relation humaine extrêmement riche qui fait penser d'ailleurs à l'intrication quantique pour revenir à la physique Ste d'intrication à distance et si les relations humaines en bas était comme elles sont en haut je trouve que on s'en porterait pas plus mal peut-être le fait aussi que l'alpinisme c'est un sport qui reste un petit peu loin des regards c'est peut-être ce qui vous tente parce que vous le dites un clairement dans
(4:55:57) votre livre vous n'êtes pas un adepte des sports qui ont des règles des arbitres et et des tribunes oui ben ça c'est mon caractère en disant j'aime j'aime pas les arbitres enfin non j'aime bien les arbitres j'aime pas les sports où il y a un arbitre je sais pas le le type qui est sur sa grande chaise au tennis là qu'est-ce qu' qu'est-ce qu'il fait là et un terrain alors dès qu'ils ont un petit bobo ils vont se faire soigner par un médecin là qui est là en permanence en
(4:56:26) montagne il y a pas de médecin on a une côte cassée on a pas de radiographie possible on serre les dents quoi et serreer les dents c'est pas du maocisme serreer les dents ça fait partie de la condition humaine et quand je vois les footballeurs là qui grimassent qui ont un petit coup là les rubbinman prennent je devrais pas dire ça d'ailleurs allez-y je m'arrête non les rubbyman ils prennent 15 fois plus ils se relèvent ouais c'est quoi ça ouais vous êtes assez critique he sur le sport de haut niveau vous écrivez alors
(4:57:00) je sais plus dans lequel des de vous écrivez la vie d'un sportif de haut niveau est un enfermement doublé d'une forme de déresponsabilisation alors qu'on a plutôt l'idée que moi j'ai écrit ça ah ouais je peux essayer de vous le retrouver alors là ça m'étonne je vous le garantis j'ai dit j'ai dit ça des sportifs de ha niveau ouais alors c'est pas ce que vous pensez non mais attendez à ce momentl je vais je vais rectifier d'abord je me garde de tenir des discours qui seraient des
(4:57:27) généralité comme celle-là il y a toutes sortes de sportifs de haut niveau j'ai écris je vais le retrouver il faut qu'en régie vous me rajoutiez du temps mais je pense que ça non seulement ça ressemblait à ça mais c'est ça alors votre avis sur les sportifs niveau jeess de retrouver j'ai pas d'avis général justement je pense que par les joueurs de tennis sont trop encadrés sur le petit terrain là c'est pas ce que j'appelle une aventure pour moi dans le sport il y a l'idée d'un
(4:57:59) engagement qui va consister des zones de soi-même ou du paysage ou du territoire qui sont pas complètement circonscrites en fait le sport est intéressant quand il permet une excursion c'est-à-dire permet d'aller se faire voir ailleurs que dans les conditions habituelles dans lesquelles nous vivons c'est ça ma définition non pas du sport mais de disons de de l'aventure physique d'accord il faut aller explorer des zones qu'on n'a pas l'habitude de fréquenter et là on découvre des choses
(4:58:32) sur soi peut pas connaître autrement d'accord le sport pour vous c'est plus une aventure en fait qu'un qu'un jeu que la recherche d'une performance pour moi c'est ce qui compte c'est l'activité physique c'est c'est c'est c'est dépenser des calories on est fait pour dépenser des calories on est fait pour transpirer et c'est démontré scientifiquement que les gens qui se dépensent beaucoup physiquement consomment moins d'antidépresseurs que les autres on est fait pour bouger nos
(4:59:05) ancêtres bougeent il faut bouger il faut marcher pédaler grimper les escaliers éviter les ascenseurs les escaliers mécaniques ça sert à rien je parle même pas des trottines électriques pour lesquels j'ai j'ai une absolument irréversible qu'est-ce que c'est une TR rendez compte charger des batteries pour faire les 800 m qui qui s pas on on se laisse pas balader dans cette posture assez ridicule que ceux que qu' ceux qui sont sur des trottines électriques avec la tête savent pas trop regarder ils sont
(4:59:43) ridicules bougez bougez c'est bon pour la santé psychique et d'ailleurs euh quand vous faites un Ultra Trail plus vous en avez bavé physiquement plus après votre bien-être psychique est grand donc c'est pas du c'est pas du sadomasochisme en tout cas c'est pas du masochisme c'est le contraire j'ai bien compris c'est le contraire c'est fait pour aller bien bien entendu vos passions c'est donc la montagne la physique et le RollingStone c'est bien ça c'est pas la plage c'est
(5:00:22) pas la chimie et c'est pas les beatless non vous avez tout dit c'est ces trois pôles me résument c'est vrai alors je oui en fait il y a rien d'autre rien d'autre ces trois choses là suffisent à ê bien ouais c'est parfait vous écoutez les Stones quand vous courez parfois dans les montées ouais je mets Gimmy Shelter ah d'accord une dernière chose vous préférez les les les montter au descente mais le psychisme asstionnel qui est le titre du livre c'est une expression de Bachelard Bachelard qui
(5:00:50) commente la philosophie de Nietzsche en disant Nietzsche avait un psychisme ascentionnel ça veut dire quoi ça veut dire qu'on on préfère grosso modo les monté au descente très bien merci beaucoup tienne d'avoir été avec nous alors si tout à l'heure je vous ai fait dire des choses qui sont fausses je vais bien regarder dedans et puis on regard en général j'écris ce que je pense alors je le pense pas parce que vous avez c'est vrai bon alors on va rechercher en tout cas vous nous avez expliqué quand
(5:01:18) même ce que vous pensiez de certains sports c'est vrai très bien c'est passionnant dommage qu'on soit ensemble qu'une vingtaine de minutes le public est là s'il souhaite vous rencontrer et échanger avec vous et bien vous êtes les bienvenue pour discuter avec Étienne clin merci beaucoup je rappelle vos de livres l'esprit du corps et psychisme ascensionnel voilà et on va retrouver tout de suite Jean qui est avec nos amis de lINSERM il me semble exactement Fred et comme je rame à trouveré une transition et ben on va
(5:01:54) se contenter de ça jingle alors je suis sur le stand de linser mais je suis en bonne compagnie puisque je suis avec ga del bonjour ga bonjour alors vous êtes chercheuse donc à linerm et vous êtes venu avec du renfort pour nous présenter un rameur un peu spécial je vous d'abord nous présenter les deux les deux cobail et puis l'assistant qui est avec vous très bien donc on a ici Nicolas qui est doctorant au laboratoire inserma Dijon qui va nous servir effectivement de de de cobail et puis on a Maë euh doctorant sous ma direction euh au
(5:02:40) laboratoire également à Dijon qui fait sa thèse en utilisant ce dispositif donc il nous expliquera un peu après ok alors donc comme je le disais donc ce rammer il est un peu spécial quelle est sa particularité alors sa particularité c'est qu'il a été développé conçu pour être adapté pour les personnes paraplégiques donc depuis on a travaillé il est utilisé pour aussi d'autres pathologies mais à l'origine c'était vraiment une utilisation pour les personnes paraplégiques uniquement les personnes paraplégiques au début oui et
(5:03:12) puis ensuite tétraplégique et puis maintenant on l'utilise avec des personnes qui ont une sclérose en plaque une lésion d'autres lésions de l'appareil locomoteur en tout cas voilà donc des personnes qui perdent la la mobilité la mobilité totalement ou partiellement totalement ou partiellement parfait alors on va faire une petite démonstration et là je vois que ma et et dans les starting blocks puisquil a déjà commencé à poser les électrodes ga je vous laisse nous expliquer donc qu'est-ce qu'on pose là sur les les
(5:03:41) cuisses de Nicolas donc on on utilise des électrodes qui sont adhésives qu'on vient placer sur les groupes musculaires qu'on va vouloir stimuler donc il faut savoir que c'est la stimulation électrique qui va déclencher la contraction du muscle donc pour les personnes qui sont paraplégiques par exemple qui n'ont pas de contrôle de leurs muscles au niveau des membres des mandes inférieures et bien le courant électrique va provoquer la contraction donc on a des électrodes sur les quadriceps à l'avant de la cuisse ici et
(5:04:10) puis on en a en dessous ici sous les isquy jambiers et on verra après quand on va quand on va utiliser que on va contracter alternativement les muscles quadriceps ce qui va faire reculer le siège et les muscles isquio ce qui va ramener le siège vers l'avant donc là finalement c'est une aide externe en fait on exactement exactement Nicolas pour lui là ça va être vraiment une aide parce que il est capable de contracter volontairement pour une personne paraplégique la stimulation va remplacer la commande volontaire donc puisqu'il a
(5:04:46) plus cette possibilité de de décider de contracter ses muscles très bien mais rassurez-moi ça va pas trop le faire souffrir quand même non non ça va pas le faire souffrir je suis sûr qu'il va garder le sourire tout le long de la démonstration très bien alors là Mael a connecté les électrodes il les a connecté à une tablette fait sur lablette donc sur la tablette on va régler les différents paramètres que l'on veut utiliser pour la stimulation et en particulier l'intensité c'est-à-dire la quantité de courant
(5:05:14) qu'on va envoyer dans les électrodes justement pour pas que ce soit douloureux donc j'imagine qu'on adapte à chaque patient exactement c'est totalement individualisé en fonction des capacités physiques du patient de sa masse musculaire et de sa tolérance à la stimulation alors petite question peut-être un peu naïve aussi mais je vois que vous avez pas mis d'électrodes sur sur les mollets ça c'est pas utile dans le dans dans le cas d'un ramur alors on pourrait euh rajouter des électrodes en fait on a un certain
(5:05:43) nombre de de voies de stimulation don on pourrait en rajouter plusieurs ensuite ça devient ça deviendrait complexe puisqu'il faut coordonner les temps de stimulation pour que ça ne vienne pas contrarier le mouvement mais au contraire pour que ça l'aide donc dans un premier temps quand on l'utilise en réadaptation on stimule les quadriceps et les isquyog jambiers en plus parce que c'est les principales masses musculaires des membres inférieurs et ben écoutez je vous propose qu'on qu'on
(5:06:11) assiste à la à la démonstration euh Maë hop donc là donc là Maë a activé la l'électrostimulation he c'est bien ça et donc donc là Nicolas ne fait rien tout seul euh il se laisse faire et on voit que c'est vraiment le courant qui est envoyé dans les électrodes qui déclenche la contraction des muscles on voit les muscles qui se constraquent ou impressionnant c'est ça et alors quel est l'intérêt finalement pour les patients paraplgiques c'est finalement de pouvoir s'entraîner à à faire du
(5:06:41) sport comme n'importe qui c'est ça en fait on sait que les les bénéfices on l'a vu tout au long de la journée les bénéfices que l'on va avoir à faire de l'exercice sont d'autant plus importants que la masse musculaire qui est impliquée dans l'exercice est est importante est élevé donc là on fait d'habitude les personnes paraplégiques vont travailler que avec le haut du corps là elle travaille avec le haut mais aussi maintenant avec le bas du corps et du coup les bénéfices pour la
(5:07:07) santé des des des patients sont bien plus important alors là quand même c'est pas très utile si on veut vraiment faire la démonstration il faudrait que Nicolas du coup attrape la poignée c'est ça et donc là ça comme vous le disiez donc là il fait rien de manière volontaire en tout cas pour le bas voil voilà et le haut travaille par contre le haut du corps travaille de manière volontaire ça lui permet de travailler le haut du corps et donc ça c'est important pour entraîner son son système ciratoire ou en fait la première phase
(5:07:37) qu'on a vu au début quand il n'utilisait pas les les bras c'est ce qu'on fait chez les chez les patients dans un premier temps pour vraiment conditionner le muscle préparer le muscle à faire l'effort et puis ensuite quand le muscle est prêt et ben on va ajouter le haut du corps et là vous voyez c'est un travail coordonné haut et bas du corps ce qui va permettre des intensités de travail élevé alors je voudrais poser une question à à Maë je vais lui passer le le micro Mael si tu peux voilà venir à
(5:08:05) côté de nous donc comme le disais ga tu es doctorant sur quoi tu travailles donc je travaille sur les effets de l'électrostimulation fonctionnelle sur les fonctions cérébrovasculaires donc c'està-dire sur les effets sur le cerveau et notamment sur la perfusion cérébrale sur le flux sanguin cérébral et alors tu t'intéresses aussi à à la à l'impact de cette technique mais sur la santé mental c'est ça oui en fait on on sait que l'exercice physique de manière globale peut améliorer la santé mentale
(5:08:33) ou cérébrale or aujourd'hui on ne sait pas si si on coupe un exercice physique avec de l'électrosimation on a les mêmes bénéfices et donc c'est le sujet de ma thèse de regarder donc s'il y a des bénéfices supplémentaires ou non très bien alors je te laisse redonner le le micro à Gael il existe une ancienne version de ce ramur qu'est-ce qu' est différencie alors en fait le le premier ramur avec lequel on a travaillé la personne qui ramait avait un bouton dans la main et c'était elle qui déclenche
(5:09:03) la stimulation donc c'était la personne qui qui devait appuyer sur le bouton ça envoyait le courant dans les dans les électrodes quand elle relâchait ça coupait le courant c'est le le l'inconvénient c'était que les personnes qui ont aussi un problème de motricité au niveau des membres supérieurs ne pouvaiit pas utiliser le rameur donc là maintenant ça se fait de façon automatiser c'est la tablette qui contrôle en fait avant de commencer l'exercice on programme on on on indique au ramur que de là à là il faut stimuler
(5:09:35) les quadriceps et ensuite de là à là il faut stimuler les isquos et ça se fait tout seul donc il a le siège pour avoir sa position c'est ça il a un capteur de position qui est positionné sous le siège et ça permet de savoir où on en est dans le cycle très bien alors c'est pas le seul dispositif il y en a un autre c'est un vélo est-ce que là le alors le principe est peut-être un peu différent alors le principe de base c'est l'électrostimulation utilisé pour créer ou assister un mouvement là c'est un
(5:10:05) mouvement dramur sur le vélo c'est un mouvement de de pédalage euh on travaille pas la même chose euh mais les utilisations ben on peut avoir une utilisation aussi chez les personnes paraplégiques mais on a remarqué que le ramur était quand même beaucoup plus efficace par contre Ben toujours dans le cadre de La Teste de Mael on l'utilise chez les personnes qui ont fait un AVC euh puisque ça va leur permettre de on on va stimuler les muscles des cuisses surtout du côté qui est qui est voilà qui est paralysé
(5:10:36) pardon et ça va leur permettre de de travailler davantage par rapport à ce qu'il pourrait faire de façon volontaire avec des bénéfices forcément supérieurs et alors ces dispositifs que ce soit le vélo ou le ramur ils sont déjà disponibles peut-être dans des centres de rééducation comment comment c'est déjà disponible alors oui le le le vélo c'est quelque chose qui est plus commun donc plusieurs centres en sont en sont équipés euh mais comme l'a dit Maë tout à l'heure jusqu'à présent on
(5:11:05) s'intéressait dans ces centres qu'à la santé physique nous là on cherche à démontrer les effets aussi sur tout ce qui est santé mentale avec notamment les effets sur la mémoire et cetera le ramur par contre il y a beaucoup moins de structures qui sont équipées parce que c'est un équipement assez récent euh là avec avec le laboratoire avec l'association qu'on a monté à Dijon stimu mul handicap qui utilise le ramer on a remporté avec APF France handicap et la Fédération Française d'aviron euh
(5:11:39) un appel à projet impact 2024 qu'on donc qu'on a remporté et qui a permis d'équiper plein plusieurs centres en en France on on n' pas encore parlé mais des résultats vous avez obtenu des résultats assez extraordinaires oui euh euh sur les personnes paraplégiques euh on a obtenu des gains vraiment très très importants au niveau euh de la masse musculaire ce qui est important pour les personnes ne serait-ce que pour l'estime de soi euh donc la qualité de vie et cetera et puis euh des gains également
(5:12:11) au niveau de la densité osseuse euh au niveau des capacités cardioespiratoires et puis au niveau du bien-être et de la qualité de vie des personnes on a un impact qui est vraiment très très important et puis là on verra avec tout ce qui est cognitif maintenant euh comment c'est impacté très bien ben merci euh merci Gael merci Nicolas merci Maë on va pouvoir arrêter parce que le pauvre je pense que c'est bon il a fait assez d'exercice pour la journée et on va retrouver Fred marine et Lorine qui doivent être quelque part ça vous tente
(5:12:38) pas un peu d'électrosimulation pour terminer la journée oh là tout de suite ça ira je pense qu'on va plutôt aller se se reposer se reposer un petit peu et c'est déjà la fin de cette deuxè journée d'émission de la Fête de la Science au Musée de l'Homme alors je sais que vous êtes dépité mais vous inquiétez pas on revient demain et on aura la grande chance d'avoir avec nous Valérie massonme pour parler de sport et climat mais ce n'est pas tout non c'est pas tout on se penchera aussi sur l'impact
(5:13:02) des j notamment sur les villes les territoires et on s'intéressera aussi à leur empreinte carbone et on parlera aussi de motivation de réalité virtuelle des simulation de football des matériaux dans le foot des matériaux dans le sport et de sommeil et je crois que Fred tu aurais tu avit un petit mot pour dire juste féliciter l'équipe de France de rugby de s'être qualifié pour les quarts de finale si si je voulais vous dire aussi que venez nous voir l'entrée est gratuite bien évidemment ici au Musée de
(5:13:29) l'Homme et si vous êtes un petit peu loin vous pouvez nous suivre en direct direct à partir de 13h30 sur le site de la Fête de la Science sur le site du Muséum national d'histoire naturelle et bien sûr sur l'esprit sorcier sur la chaîne Youtube et puis sur les Box Orange Free et BG voilà on a fini on se retrouve demain ça se fait en r be passer en avant non on le fait quand même à demain Ciao
 

 

Replay : cérémonie d'inauguration nationale du vendredi 6 octobre

 Animé par le journaliste Fred Courant, retrouvez en direct ici, dès 14h, les interventions de :

  • Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
  • Gilles Bloch, président du MNHN
  • Christophe Clanet, président de Sciences 2024
  • Marine Lorphelin, marraine de cette édition 2023

 

Vendredi 6 octobre
Cover SED23
Transcription textuelle
Transcription textuelle

 

(4) Science En Direct 2023 - Vendredi 6 octobre - YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=H8i6ZaOMxWo

Transcript:
(01:27) bonjour à toutes et à tous et bien bienvenue au Musée de l'Homme à Paris où nous sommes en direct jusqu'à dimanche soir 19h surtout n'hésitez pas à venir nous rejoindre place du Trocadero puisque le Musée de l'Homme est en accès libre pendant tout le weekend à l'occasion de la Fête de la Science alors vous le savez nous sommes en pleine Coupe du monde de rugby dans quelques mois c'est l'ouverture des jeux olympiques et Paris 2024 et bien naturellement cette année la Fête de la Science met à l'honneur le sport mais
(02:05) aussi l'activité physique alors surtout si vous nous rejoignez prenez vos baskets on vous réserve un programme musclé avec de nombreuses activités puis si vous êtes un peu loin c'est pas très grave vous pouvez nous suivre en direct sur le site évidemment de la Fête de la Science également sur le site du Muséum national d'histoire naturelle et bien sûr sur l'esprit scier TV à la fois sur la chaîne Youtube mais aussi sur les orange fre et Big dont les canaux s'affichent à l'écran nous sommes le 6
(02:35) octobre 2023 il est un peu plus de 14h place maintenant à l'inauguration de la 32e édition de la Fête de la science c'est [Musique] parti [Musique] [Musique] pour inaugurer cette 32e édition de la
(04:15) Fête de la science nous avons le plaisir et l'honneur d'accueillir madame Sylvie rotillot ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche merci de cet accueil également marine l'orphelin venez nous rejoindre marine vous êtes la marine de cette fête de la science 2023 Gill bloc venez nous rejoindre président du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris bravo merci d'être avec nous et Christophe Clanet directeur du programme de recherche sciences 2024 dont nous allons parler dans un instant merci beaucoup
(04:54) d'être avec nous pour cette inauguration il y a de l'ambiance il y a du monde ou c'est bien et Merci à VOUS Gill blog de nous accueillir je rappelle que vous êtes polytechnicien vous êtes médecin également de formation on a deux médecins aujourd'hui avec nous c'est bien hein et vous êtes également chercheur en biophysique moléculaire et depuis le 1er septembre dernier c'est tout récent vous êtes président du Muséum national d'histoire naturelle qui regroupe de nombreux établissements dont
(05:28) ici le Musée de l'Homme c'est prenez un micro pour nous expliquer tout ça bonjour à toutes et à tous alors il y a un petit broit mais j'espère que vous m'entendez on vous entend super bien voilà donc comme la comme l'a dit freen on est à la fois au Musée de l'Homme et au Muséum d'histoire naturelle qui comporte de de nombreux sites aussi bien en en Île-de-France que hors région parisienne donc c'est un établissement comme on l'incarne ici tourner vers la diffusion des connaissances vers vers tous les publics
(06:07) mais c'est aussi un établissement et je vais être très rapide là-dessus qui fait de la recherche et c'est une spécificité parmi les grands muséums au niveau international d'avoir des vrais laboratoires de recherche on en a une quinzaine dont deux dans ce magnifique bâtiment qui est très tourné aussi vers l'expertise au service des des politiques publiques qui est tourné vers les collection le cœur de du Muséum national d'histoire naturelle il y a des collections dans ce bâtiment c'est tous
(06:36) les objets tous les spécimens de l'histoire naturelle qui ont été accumulés depuis des siècles et qui font qu'on peut offrir au public avoir des des choses absolument merveilleuses depuis des des collections d'insectes jusqu'à des collections de de pierre taillé vous en verrez dans ce bâtiment si vous vous promenez voilà donc tout un spectre activité avec aussi de de l'enseignement qui font que notre grande maison le Muséum est est un objet singulier en France et aussi au niveau international qui aborde à la fois les
(07:12) enjeux de la biodiversité je crois qu'on est dans une période malheureusement de de grande extinction que que qui est peut-être moins perceptible quand on est au cœur de Paris mais qui nous touche de très près et qui va nous toucher de plus en plus on s'intéresse à la géodiversité euh donc tout toute cet environnement inerte qui fait que la vie euh est arrivée et va continuer à à se développer et toute la diversité humaine toute la diversité des cultures qui sont également à voir dans ce magnifique palais de chillot que nous que nous
(07:46) habitons bon bien évidemment le sport ça fait partie de l'histoire de l'humanité pour être chasseur cueilleur faut quand même faire déjà un petit peu de sport n'est-ce pas quelle est la place que vous accordez on sait qu'il y a beaucoup de choses dans tous vos établissements vous avez parlé de biodiversité de tous ces thèmes mais là cette année la Fête de la science c'est quand même sur le thème du sport alors dans votre programmation comment se place le sport alors le le le sport a été présent
(08:13) depuis quelques années he on voyait les Jeux Olympique arrivé ça fait quelques années qu'on savait que ça se passerait en 2024 à Paris donc il y a eu plusieurs événements ici ailleurs mettant en avant le le le sport euh le le sport est est misise en avant aussi dans notre programmation cette année donc on va on va en parler de de multiples fois je vais pas vous faire tout le toutes les numérations euh et et le sport c'est c'est à la fois la démonstration pour l'être humain de capacité exceptionnelle
(08:44) et on a des laboratoires de recherche on ira faire tout à l'heure le tour et j'invite tous les publics à à revenir demain après-demain voir les ateliers parce qu'il y a il y a des choses extraordinaire à à voir sur la la motricité humaine comment l'être humain est est adapté à à la marche et et comment euh la la la marche incarne une biomécanique très particulière qui est presque spécifique à chaque individu et bien sûr spécifique à à chaque espèce qui peut marcher euh il y a aussi un atelier sur la la motricité de la main
(09:18) comment le la la main euh s'est adapté à un certain nombre de tâches à créer un certain nombre d'outils voilà avec un défi un peu intéressant pour savoir qui de Néandertal ou d'Homo sapiens c'est secr ça on le saura demain ah oui mais qui je ne donne pas la réponse mais qui de Néandertal et d' Homo sapiens lance le javelot le plus loin voilà je ne répondrai pas mais on a les moyens par de la biomécanique par des simulations de imaginer des questions posées à à des grands ancêtres du passé voilà et toujours de façon très
(09:54) ludique madame la ministre syverillot merci évidemment d'être avec nous je rappelle que vous êtes aussi physicienne on a deux physiciens on a deux médecins et deux physiciens autour de autour de cette table bon quand on est physicien on fait de l'activité physique on on peut faire choker je je non je sais que vous en faites dans dans les jardin du ministère vous en avez fait exactement en tout cas il faut en faire d'accord bon la Coupe du monde de rugby en France actuellement les Jeux Olympiques dans quelques mois c'était
(10:26) évidemment un terrain de jeu rêvé quoi pour pouvoir faire une fête de la science autour du sport et activité physique exactement c'était un un terrain de jeu comme vous le dites c'était une autoroute pour vraiment y arriver à montrer cette nécessité de faire du sport et en même temps comment la science peut aussi intervenir Christophe en parlera mais c'est vrai qu'on a beaucoup d'actions de recherche aussi et c'est vrai que montrer que la science est partout que la science agit aide explique permet de comprendre
(10:58) permet d'améliorer les performances permet d'aller plus loin et le l'associer au sport par rapport à une année de jeux olympiques et paralympiques je pense que c'était complètement naturel et c'est vraiment une volonté aussi de faire passer certains messages pour la jeunèe vis-à-vis de la science pour la jeunesse vis-à-vis de la pratique du sport aussi en plus le sport c'est quand même un sujet assez porteur je pense notamment aussi au aux jeunes pour pouvoir bah peut-être rencontrer des scientifiques
(11:26) autour de ce thème là et puis créer des vocations pourquoi pas tout à fait on on le voit dans les événements qui déjà que l'on a déjà fait ou qui vont se faire ce mélange finalement de sportifs sportifs de haut niveau sportif du quotidien avec des scientifiques on l'a vu avec Marine aussi ce sport qui est partout que ce soit le sport santé le sport plaisir le sport de performance cette déclinaison c'est quelque chose qui est très attctif pour tous les publics c'est quelque chose qui rend accessible effectivement
(11:58) la science et qui qui permet comme vous le dites vous l'aviez vu on y était au niveau du ministère avec Tony Estanguet et donc je pense que le binome qu'on a formé un instant furtif sur le sport et la science avec Tony estanguer et ben parle et je pense que ça entraîne en particulier la jeunesse alors depuis 2019 l'État et depuis qu'on sait que les JO les jop vont se passer à Paris bah l'État a quand même pas mal investi dans des grands programme de recherche on va en parler aussi tout à l'heure et alors
(12:33) ce qui est curieux et on va le montrer aussi pendant ces 3 jours on va beaucoup discuter avec les chercheurs ça concerne des domaines de la recherche extrêmement variés tout tous les domaines exactement en fait c'est ce qui caractérise aujourd'hui beaucoup de thématiques domaine de la recherche c'est très interdisciplinaire effectivement on va le voir avec le sport mais dans beaucoup de domaines on a besoin aujourd'hui de domaines de mathématique de modélisation d'informatique de mécanique mais aussi
(13:02) du domaine de la santé de la médecine de tout ce qui est biologie science de la vie et aussi des sciences humaines et sociales et je pense que c'est l'ensemble de ces disciplines qui vont permettre à la fois d'expliquer de comprendre et de participer à améliorer à apporter des solutions qu'elles soi technologique ou qu'ell soi humaines aux sciences je pense que c'est cet ensemble là Christophe mène un projet un projet prioritaire de recherche qui a été financé je crois d'une vingtaine de
(13:31) millions d'euros sur beaucoup d'équipes en France en fait ça rassemble les scientifiques autour d'un thème commun qui est le sport ça aussi c'est quelque chose d'important on joue équipe France en science aussi et au service là en l'occurrence des grands sportifs pour essayer de voir comment grâce à l'apport de cette science on améliore et on ramène encore plus deux médailles au niveau des Jeux Olympiques pour gagner de seconde j'en profite mais j'aurai sûrement encore l'occasion
(14:01) vraiment de remercier parce que la fête de la science est illustrée par tout ce qu'on va dire c'est une fête où les chercheurs enseignants chercheurs les laboratoires les ingénieurs les doctorants se mobilisent alors ils adorent ça oui ils adorent partager mais c'est aussi un investissement un engagement et je voudrais vraiment vraiment leur rendre hommage et profiter de les les remercier en tout premier d'accord et puis on reparlera aussi tout à l'heure d'un petit peu de science en bullle et des doctorants c'est important
(14:28) ils font chaque année un travail vraiment remarquable bon alors ces recherches elles concernent le sport de haut niveau hein on l'a vu mais il faut pas oublier l'activité physique pour tout le monde ça c'est bien aussi alors ça c'est important avec la ministre des Sports avec Amélie oua Castera et on travaille beaucoup avec l'ensemble des établissements d'ailleurs on a signé une convention avec France université et les conférences des grandes écoles et des écoles d'ingénieur c'est vrai que c'est
(14:55) important pour essayer d'avoir cet héritage aussi de la pratique sportive ça veut veut dire que au sein de nos établissements on doit aménager reconnaître permettre de pouvoir pratiquer du sport à nos étudiants là je parle avec la casquette de ministre de l'enseignement supérieur on pourrait l'élargir aux jeunes le ministère de l'Éducation nationale le fait aussi à partir de l'école primaire et on se doit de le permettre jusqu'au supérieur donc c'est je dirais quelque chose qui est
(15:23) déjà présent dans le cadre de la vie étudiant tout ce qui est accès au sport accès à la culture et cet accès au sport ben on profite de ces Jeux olympiques et paralympiques pour essayer finalement de passer la vitesse supérieure parce que malheureusement on a aussi un constat du fait que la jeunesse n'a pas beaucoup et pas assez d'activité physique et on en a une certaine responsabilité donc avec Amélie oua Castera c'est vraiment quelque chose qui nous tient particulièrement à cœur ainsi que tous
(15:51) les responsables d'établissement très bien parlons un peu de cette 32e édition de la Fête de la Science on va pas défiler tout le programme hein on est d'accord mais il faut rappeler quand même il y a des milliers d'événements gratuits partout en France exactement exactement donc des milliers d'événements pour petits et grands pour ceux qui connaissent et surtout ceux qui connaissent pas avec des chercheurs des doctorants des étudiants des ingénieurs passionnés donc allez-y c'est gratuit
(16:16) pour la plupart du temps libre d'accès à part que et je voudrais vraiment avec aujourd'hui on a la présence je voudrais les remercier de tous les organismes nationaux de recherche qui avec tous les établissements d'enseignement supérieur la formation la recherche l'innovation sont présents et qui portent haut tous ces événements partout en France j'étais ce matin à Carcassonne pour lancer la Fête de la Science et on voit cette symbiose entre les chercheurs les laboratoires mais aussi les associations
(16:44) il y avait les petits débrouillard planète Scien instant Scien et cetera et c'est vraiment ce mélange re cherche de haut niveau de médiation scientifique qui va faire que ça va vous faire rêver et ça la science c'est aussi du plaisir c'est c'est comprendre le monde c'est finalement savoir où aller et c'est combattre aussi une certaine les fake news et de savoir objectiver les choses la désinformation et la science est à la base d'une information objective complète et je pense que ce sont des
(17:17) messages aussi importants que nos chercheurs feront passer et les messages pas toujours simples à faire passer parce que quand on a des doctorant ou des doctorant en thèse qui acceptent de faire une bande dessinée pour résumer leur thème alors là c'est un véritable défi quasiment sportif on peut en parler de science en Bull on va en voir quelques images je crois 10 doctorant exactement et qui chaque année presque ou en tout cas plusieurs font s'investissent donc je le vois là cette année sur évidemment le
(17:50) thème sport et sciences ce sont des doctorants qui sont accompagnés et qui traduisent finalement leurs thèses ou leurs recherches partir de bande des ok voilà j'allais dire c'est la recherche est d'abord un travail d'équipe et c'est un travail on l'a dit tout à l'heure interdisciplinaire et je pense que la valence art et science ce côté mélange de l'art et des sciences c'est un outil incroyable pour justement pouvoir partager rendre accessible et je crois que le faire avec des doctorants en
(18:21) particulier pour des jeunes enfants qui s'identifient tellement mieux quand c'est des jeunes doctorants et bien c'est un outil et un investissement extraordinaire et c'est illustré avec talent et beaucoup d'humour par elloïse Chochois je crois d'ailleurs qu'il y a des doctorants et des doctorantes avec nous je voudis qu'on les applaudisse parce que pendant plusieurs mois ils ont fait un vraiment un très très beau travail vous allez bien marine en forme en pleine forme super bon tout le monde vous connaît
(18:56) évidemment vous avez été Miss France 2013 ce que l'on sait peut-être moins sauf ceux qui vous suivent sur les réseau bah c'est que vous êtes médecin généraliste oui c'est que vous faites aussi vous êtes passionné de sport oui vous en faites aussi euh je platre coupable et ben ouais ben c'est bien bah c'était autant finalement de bons arguments pour vous choisir comme Marine quand on vous a appelé vous avez dit ok tout de suite tout de suite évidemment d'ailleurs j'en profite pour remercier
(19:29) devant tout le monde madame la ministre qui m'a accueilli très chaleureusement et et qui me fait confiance pour être cette année la marine de la Fête de la Science donc sur cette thématique du sport qui effectivement me correspond bien enfin en tout cas j'affectionne depuis toujours le sport c'est un pour moi c'est un véritable pilier d'une construction personnelle et sociale aussi moi ça le sport a été un un indispensable de mon bien-être quand j'étais étudiante en médecine ah bah voilà ça rejoint ce
(20:04) qu'on disait tout à l'heure et c'est vrai que c'est vrai que les étudiants ont tendance à abandonner un petit peu le sport quand ils rentent dans les études supérieures par nécessité peut-être enfin manque de temps manque de de enfin changement parfois de de lieu de résidence et donc il faut faut recréer son réseau il faut et alors qu'en fait c'est un vraiment c'est un facteur essentiel de de bienêtre êre de de performance aussi on sait que voilà la cognition la mémoire est améliorée par par la pratique de
(20:36) l'activité physique régulière et et je pense aussi que c'est vraiment un vecteur de de de réussite voilà je dirais de réussite parce que on prend confiance en nous grâce aussi à la pratique sportive on peut voilà on apprend à se connaître se tester se challenger et et c'est aussi un bon moyen de créer du lien avec les autres et et donc de s'intégrer de participer à la société donc voilà je suis vraiment convaincu que le sport est un un outil indispensable et à la santé des citoyens et à et au bon au au bon vivre ensemble
(21:13) en tant que médecin l'un de vos combats enfin je peux utiliser des trop grands mots quand même mais si quand même un de vos combats on le voit sur les vidéos c'est de lutter contre la sédentarité on en parlait tout à l'heure qui touche quand même pas mal les jeunes quoi parce que les écrans les tablettes oui la sédentarité aujourd'hui est le 4e facteur de mortalité donc après certaines maladie dépassera peut-être certaines maladies dans quelques années donc effectivement la sédentarité c'est un
(21:42) fléo je pense qu'on y est on y entré tout doucement insidieusement avec aussi c'est c'est c'est le paradoxe he mais la la technologie nous apporte énormément et en même temps nous rend aussi des fois un peu plus un peu plus sédentaire et c'est vrai que les jeunes sont très très très connectés un at tout bien évidemment pour la connaissance pour l'ouverture au monde pour pour le partage et en même temps qui aussi pe peut les isoler les renfermer et font qu'on passe bah malheureusement beaucoup trop de temps
(22:13) assis donc oui c'est un de mes combats effectivement de de motiver le plus grand nombre à bouger et je fais bien ce distingo et c'est important de le faire entre le sport qui est vraiment une activité physique organisée en des discipline et l'activité physique régulière qui est recommandée par l'OMS et c'est juste le fait de bouger de bouger plus voilà et ça tout le monde est capable de le faire on peut ne pas aimer le sport mais on peut on peut être capable de bouger c'est facile de bouger il faut voilà
(22:43) juste mettre en place quelques petites habitudes et mais on peut tous y arriver mais on en est convaincu quand on vous écoute comme ça pour pour autant on fait pas forcément c'est intéressant parce que vous vous diffusez régulièrement sur les réseaux sociaux des vidéos sur la santé de façon générale et sur l'activité physique plus précisément d'ailleurs ça marche super bien sur Instagram vous avez je sais pas combien de personnes vous suivent plus d'un million presque un million oui presque presque un million donc il y a des gens
(23:08) vous leur dites ça et pourtant quand on a préparé un petit peu cette rencontre vous m'avez dit ouais mais la seule solution c'est de donner des sortes de conseils personnalisés mais comment vous faites ben comment on fait le bien sûr se servir des enfin les réseaux sociaux sont un très bon moyen de diffuser l'information au plus grand nombre donc il faut vulgariser il faut essayer de donner des conseils pratiques des des petites astuces des petites clés pour que les gens puissent intégrer l'information et la mettre en place pour
(23:38) eux mais mais il est vrai que on peut on il faut essayer de s'adapter à à son public et en tant que médecin on le fait on essaie de s'adapter au patient et et donc quand on s'adresse aux gens il faut essayer de leur dire qu'est-ce qui pourrait vous motivez vous personnellement réfléchissez à qu'est-ce que quel Bénéfic vous pouvez en tirer de cette activité physique et sportive qu quelles sont les bonnes habitudes que vous pouvez mettre en place et on on n pas tous les les les voilà les les mêmes
(24:07) moyens et les mêmes possibilités les mêmes rythmes de vie mais on peut chacun quand même trouver des petites choses et donc moi j'essaie de donner des pistes en disant voilà ce que je vous propose mais réfléchissez pour vous ce qui peut marcher le rôle important du médecin généraliste parce que lui justement il est en face de lui directement c'est c'est pas qui peut dire bah voilà peut-être qu'à ce momentl de la journée vous pouvez faire un petit peu plus d'activité physique ou pas tout à fait
(24:34) bien sûr en tant que en tant que médecin on essaie de s'impliquer au maximum pour pour faire aussi de la prévention auprès de nos patients malheureusement on sait aujourd'hui que ben quand même on manque un petit un peu de médecin on manque de temps aussi nous les soignants avec les patients et donc c'est pour ça que moi je suis persuadé que il faut essayer de faire passer le message au plus grand nombre et essayer de de faire comprendre au citoyens qui doivent être acteurs de leur santé qui doivent vraiment prendre
(25:02) en main leur santé et le médecin sera là pour pour répondre aux questions pour l'accompagner pour donner des conseils pratiques et personnalisés mais c'est voilà c'est avant tout à à chacun de de prendre les choses en main je dirais le point de vue du médecin aussi g bloc oui sur le sport l'activité physique oui oui avant de d'être au Muséum je me suis occupé pas mal de médicale et je suis tout tout à fait d'accord avec Marine sur l'importance de la pratique physique qui peut aller jusqu'au sport qui est
(25:34) aussi un énorme un énorme plaisir le sport c'est un phénomène social les Jeux Olympiques c'est un grand événement on va accueillir tout près du du palais de chillot un des grands sites olympiques et on se réjouit de de l'énorme fête populaire internationale que ça représente mais le sport c'est aussi des pathologies induites et et je pense qu'il faut avoir en tête je je regarde vers mes amis de CME prise de risque le côté maladie chronique avec des vieillissements accéléré et je pense qu'il faut faire la
(26:08) balance entre un phénomène de société parfois modélisant quand on a des des grands athlètes et ben ça c'est inspirant pour sa pratique sportive personnelle mais la prise de risque d'abord pour les grands sportifs je pense que il y a des ateliers qu' qu'en parleront avec vraiment des des gens qui sont lourdement touché dans leur chair par cette pratique intensive et donc il faut que au niveau des citoyens parce qu'on est préoccupé aussi de du bien-être de la population chacun sache faire la la
(26:41) part des choses parce que le sport peut être aussi addictif et peut parfois aller jusqu'à des prises de risque jusqu'à des pathologies induites mais on verra pendant ces 3 jours aussi le sport la science permet de prévenir aussi les accidents de de de sport permet aussi de de prévenir de mieux mieux les blessures ou ou et là-dessus un un petit témoignage personnel puisqu'on a on avait dit qu'on parlerait un peu de ses expériences un sport populaire comme le tennis que j'ai le plaisir de de
(27:10) pratiquer plusieurs fois par semaine il y a il y a 30 ans c'était extrêmement traumatisant pour le membre supérieur pour les genoux pour les chevilles aujourd'hui on a un matériel qui fait que on peut avoir une pratique soutenue mais raisonnable pratiquement sans aucune pathologie induite et ça c'est extrêmement important et c'est grâce à toutes les technologies qui sont développé autour du sport c'est la porte de la science aussi on va en parler concrètement avec vous Christophe clan vous êtes donc
(27:39) physicien je l'ai dit vous êtes directeur du laboratoire d'hydrodynamique de l'École polytechnique on l'appelle le ladix et vous êtes directeur du programme de recherche sciences 24 vous pouvez nous décrire ce projet oui alors je suis ce programme j'ai été directeur du lad je le suis plus et c'est ça qui m'a permis d'enchaîner avec le programme sciences 2024 donc Scien 2024 c'est un réseau de 15 écoles qui dans lesquelles les scientifiques se mettent au service des des équipes de France pour essayer de
(28:09) les aider à lever les verrous qu'elles ont identifié et sur lesquels la science a quelque chose à dire combien combien d'écoles grandes écoles actuellement c'est 15 grandes écoles il y a des étudiants aussi qui travaillent sur donc dans chaque école grosso modo il y a 4 C chercheurs donc vous voyez ça fait une cinquantaine de cher et il y a à peu près l'équivalent en doctorant donc on doit être une centaine en tout d'accord alors vos projet de recherche à vous parce qu'il y a beaucoup de chercheurs on l'a dit tout
(28:38) à l'heure il y en a qui travaillent davantage sur les sciences humaines et cetera vous c'est davantage les mathématiques la physique la mécanique oui c'est ça ou et on va prendre des exemples très très concrets pour essayer de comprendre ce que peut apporter la science oui alors la première chose c'est d'essayer de définir ce qu'est un sportif élite puisque les programmes don parlait madame la ministre tout à l'heure sont centrés sur le sport élite et il y a quelque chose qu'il faut
(29:02) souligner aussi c'est que on ne travaillerait pas si jamais l'État n'avait pas investi c'est-à-dire ça a été un gros travail de l'État d'investir ces 20 millions d'euros qui finance actuellement 12 projets d'accord et sans ça on aurait pas pu mener ces recherches à partir de là si jamais on regarde un point précis c'est si jamais vous prenez un pointeur et que vous visez le mur ce que vous allez voir c'est qu'il y a des petits zigouigouis sur le mur ça c'est le bruit humain ça se connecte au sport
(29:27) quand vous allez voir les archers une des questions que vous pose l'archer c'est quelle force je dois prendre pour mon arc d'accord un archer de l'équipe de France il va tirer 200 flèches par jour pour s'entraîner ça ça peut induire des traumatismes si la force n'est pas bien choisie mais ça peut aussi faire de la dispersion en cible et avoir moins de score donc la ce qu'on a fait c'est de caractériser pour chacun des archers le bruit qui le caractérise et l'arché ce qu'il va faire c'est de trouver un
(29:53) compromis entre ce bruit qu'il cherche à minimiser et le bruit a aérodynamique puisque le tir à l'art qui se déroulera sur aux Invalides lors des JO h est un sport en extérieur c'està-dire on est sensible au vent et donc ça veut dire qu'on a intérêt à lancer la flèche la plus vite possible c'est-à-dire à utiliser la force la plus grande possible sauf qu'au bout d'un moment la force vous fait trembler d'accord et donc pour chaque individu une fois que vous avez compris ça c'est que il faut à
(30:20) la fois avoir une force suffisamment élevée pour que la flèche passe vite mais pas trop élevée sinon vos vibrations vont rentrer dans équation et donc c'est cet optimum là que la physique permet de comprendre mais ensuite l'optimum va dépendre de chacun des individus et donc il va falloir une fois que la loi est connue il faut l'adapter à chaque caractéristiqu des tireurs que ce soit hommes femme et voilà donc ça c'est un des projets sur lequels on a travaillé au début et et ce qui est incroyable c'est que vos travaux
(30:48) de recherche là-dessus pte finalement sur le gain de performance extrêmement réduit quelques millièmes de secondes une sais alors il a une règle générale c'est que quand vous regardez ce qui sépare quel que soit le sport d'accord vous pouvez prendre la natation la course à pied la voile et cetera laaviron quel que soit le sport ce qui va séparer le la médaille d'or de la médaille d'argent c'est toujours en dessous du pourent et donc en fait les tous les travaux qu'on mène que ce soit
(31:14) les nutritionnistes les spécialistes du sommeil les les physiciens les mécaniciens on est en train de traquer toujours des choses qui sont en dessous du % donc on travaille sur des petits riens mais c'est une somme de petits riens qui va faire infini une différence en fait vous me racontiez l'autre jour une autre un autre travail que vous faites sur la natation avec des caméras absolument partout parce qu'en fait quand un nageur rentre dans l'eau c'est le moment où il va le plus vite je crois
(31:38) 5 m secondes ou quelque chose comme ça après dans l'eau il va à quelle vitesse 2 m secondes alors les meilleurs nage à 2 m par seconde donc ça c'est un travail qui est fait par disons un programme qui s'appelle Neptune donc c'est un des 12 projets qui a été financé avec les 20 millions d'euros et il est encadré en partie par reméy Carmignani qui travaille à l'INF toutes les semaines avec Maxime groussé comme nageur et avec comme entraîneur Michel chrétien et donc ce que ont vu les nageurs c'est que
(32:04) entre les années 80 et maintenant c'est pas tellement la vitesse de nage qui a changé c'està-dire Popof nager à la même vitesse que Maxime crousé mais par contre ce qui a beaucoup changé c'est le départ et donc une fois qu'on a ça on voit qu'il faut optimiser ce départ donc ce qu'on appelle un départ en natation 15 priers mètres et pour chacun d'ux il va falloir trouver la trajectoire optimale et surtout à quel moment il va falloir qu'il fasse une reprise de nage c'est-à-dire on rentre dans l'eau à 5
(32:28) m/se mais on nage à 2 m/se donc si je me mets à ondoyer trop vite ben je frotte trop et donc au début il faut rester passif et ensuite enclencher une vitesse de nage et ce moment-là spécifique dépend de chacun des athlètes d'accord évidemment vous travaillez avec les athlètes actuellement pour faire en sorte qu'ils soit prêt au mois de juin exactement don enfin ça c'est le rôle de l'entraîneur c'est-àdire nous on est au service des entraîneurs on donne des outils pour la décision quoi ouais je
(32:54) voudrais qu'on parle aussi des Jeux paralympiques oui très important aussi tout le travail qui est fait là pour venir assister ces athlètes oui donc il y a un projet qui s'appelle paraperf qui est géré par les gens de l'INP et qui qui est dédié à régler les problèmes des des athlètes donc un que l'on avait vu nous dans le giron de sciences 2024 c'était l'emboîure des prothèses pour les gens qui sont amputés tibio et donc une des questions qui est posée c'est qu'est-ce que vous faites
(33:21) pour que l'emboiture ne disons ne heurte pas le moignon parce que si jamais le moignon se met à saigner vous pou plus vous entraîner et donc ça décale votre entraînement olympique et donc on avait envoyé des personnes qui souffrait de ces problèmes là à Persie l'hôpital militaire de façon à essayer de voir si ce qui était développé pour les militaires pouvaent aider les athlètes d'accord vous m'avez cité aussi un exemple passionnant de guidage pour les nonvoyants oui alors ça c'est François
(33:49) Louge qui s'en occupe avec une startup qui s'appelle run blind et donc l'idée c'est de remplacer l'information disons visuel que l'on a donc ce qui sont des ondes électromagnétiques avec des ondes acoustiques cour 100 m ou enfin quand ils veulent s'entraîner au stade ils sont obligés d'avoir un lien avec un coureur qui qui voit d'accord donc ils sont obligés d'avoir quelqu'un qui court à la même vitesse eu que ça c'est déjà un premier critère qui est pas facile à satisfaire
(34:17) puisqu'il court très vite et ensuite de à chaque entraînement de trouver quelqu'un pour les accompagner et donc ce que François développe c'est un système de guidage acoustique qui permettrait à l'athlète malvoyant de suivre les couloirs et de s'entraîner autant qu'il le peut veut disons sans avoir d'aide sachant qu'en compétition il faudra toujours une aide puisque ça c'est la règle oui d'accord mais sinon pour l'entraînement il est autonome voilà d'accord très bien vous avez une
(34:41) sacrée responsabilité les chercheurs non je voudrais pas mettre trop la pression parce que ça repose pas que sur vous mais quand même l'objectif des Jeux olympiques et paralympiques c'est De Mul 2024 c'est de multiplier multiplier par 2 le nombre de médailles par rapport à Tokyo c'est ça exactement je veux pas rajouter à Christophe multiplier par de ça veut dire en gros une responsabilité passer de 40 à 80 on en était à combien un peu moins oui oui oui c'est ça l'objectif qui avait été fixé par Laura
(35:10) Flessel quand étaé ministre des Sports c'était de doubler à 80 le nombre de médailles mais voilà don et 15 médailles d'or dans les jeux paralmpimi oui il y avait un objectif qui était 80 pour les Jeux Olympiques et puis 15 médailles d'or pour les Jeux paralympiques et les deux sont vraiment des challenges ouais et ben bon courage en tout cas bon mais ce sont pas les seuls responsables et si on y arrive pas c'est pas de la faute uniquement des scientifiques jamais jamais JIS mais là cette année on peut
(35:39) dire d'ailleurs mais si on y arrive ils seront là pour quelque chose à avancer exactement est-ce que vous êtes d'accord pour qu'on donne le le coup d'envoi de de la Fête de la Science vous voulez rajouter un petit mot avant qu'on qu'on lance déces je pense que juste peut-être dire que merci vraiment prête pour l'invitation avec une représentation vraiment complète de ce que représente la Fête de la Science ça c'est important c'està-dire qu'on a autour de la table un chercheur et un chercheur qui mène
(36:10) effectivement des équipes au nom de la science mais pour le sport en l'occurrence C thématique je dirais quelqu'un qui porte haut les couleurs et à beaucoup de casquette de faire du sport et combien c'est important et puis je crois qu'à travers Gill et le Muséum et le Muséum c'est aussi les chercheurs les laboratoirs les institutions de recherche et d'enseignement supérieur et donc c'est cette représentation que l'on vous invite à aller découvrir partout en France voilà très bien merci et bien je
(36:40) vous propose vous êtes prêts vous êtes prêt vraiment dans le public à soutenir on donne tous ensemble le coup d'envoi de la fête de la science 2023 s'il vous plaît en régie est-ce que vous pouvez nous envoyer le décompte allez vous avez le droit de donner de la voix8 7 6 5 4 3 2 1 partez prêt on dit prête et prêtes partez c'est parti on va dire pour un marathon scientifique de 10 jours en France métropolitaine il faut rappeler que prochainement la Fête de la Science sera également dans les territoiresultramarin du 10 au 27
(37:27) novembre et bien voilà c'est parti merci beaucoup d'avoir été avec nous et d'avoir inauguré cette fête de la science et dans ce marathon je crois que notre première étape va nous emmener dans l'espace puisque marine je crois marine boulevard marine tu es avec nos amis du knes oui tout à fait on va faire un petit tour dans l'espace avec l'animation entraîne-toi comme un astronaute c'est parti jingle [Applaudissements] bonjour je suis avec Angélique Godel Vacares du service éducation jeunesse au
(38:08) knes le Centre national d'études spatiales et on est là pour parler de l'animation entraînoi comme un astronaute donc qui est destiné aux enfants alors angélique expliquez-nous un petit peu le le principe c'est c'est une série de manipulations qui doivent imiter les les vraies missions spatiales c'est ça exactement oui donc on propose aux jeunes de de faire différentes expérimentation lié au l'entraînement des astronautes pour partir dans l'espace donc ça peut être de l'entraînement physique de la
(38:35) d'entraînement scientifique aussi et tout ce qui est dextérité réflexion réactivité gestion du stress et cetera d'accord ben justement on est devant une animation qui est en train de se dérouler expliquez-nous un peu ce que font les enfants qui sont devant alors ici devant cette animation donc on propose aux enfants de de simuler une sortie extravéhiculaire c'est-à-dire de sortir de la Station spatiale internationale où vivent les astronautes où ils font toutes les expériences pour aller réparer une un morceau de la
(39:07) station spatiale qui est à l'autre bout du parcours et donc ils doivent s'équiper mettre leur combinaison spéciale pour sortir en dehors de de la station puisque c'est un milieu hostile où il y a pas d'air où il fait très froid ou alors très chaud donc ils mettent leur leur combinaison donc c'est une combinaison après quand ils sont dedans qui n'est pas très pratique pour pour pour se déplacer pour manipuler donc on leur met des gants pour simuler le fait que c'est que c'est un peu
(39:36) compliqué la casquette pour simuler le casque pour respirer et ils doivent avec le fil d'Ariane pour ne pas se perdre au milieu du vide spatial aller jusqu'à l'endroit de la station à réparer et une fois qu'ils sont au bout de la de du fil d'Ariane ils doivent réparer la partie de la station qui a été cassée donc le le but vraiment c'est de faire tout comme les vrais astronautes et et le fait d'utiliser le thème du spatial et la figure de l'astronaute c'est quelque chose d'important pourquoi pourquoi
(40:05) l'astronaute en particulier alors l'astronaute c'est une image un peu phare modèle qui fait rêver donc pour les pour les enfants donc c'est un bon moyen pour les motiver à se à être sensibilisé à tout ce qui est scientifique et technique puisque notre objectif est de les sensibiliser à la culture scientifique et technique et en particulier du spatial voilà donc bon l'astronaute on sait que c'est celui qui fait carrière dans les sciences mais c'est aussi un sportif et c'est aussi
(40:30) quelqu'un qui doit avoir une bonne hygiène de vie ça passe par quoi cette hygiène de vie alors cette hygiène de vie ça passe par un gros entraînement physique hein donc ils font beaucoup de sport avant et également dans la station puisque ils sont dans un milieu où ils ont besoin de resolliciter leur cœur de façon régulière et puis par une bonne santé effectivement donc l'alimentation qui est très surveillé très très très calculé et puis voilà une bonne hygiène de vie et donc c'est aussi un moyen pour inciter les enfants à bien
(40:59) bouger et bien manger et bien on va voir justement avec avec Nour qui est juste ici si si l'animation lui plaît bonjour Nour bonjour j'ai une question pour toi est-ce que est-ce que toi ça t'intéresse le domaine de l'espace et les astronautes ouais et ça t'intéresserait de de devenir astronaute quand tu seras plus grande oui peut-être ouais qu'est-ce qui te qu'est-ce qui te plaît dans ce métier bah parce qu'il y a des planètes très jolies et et et je connais les planètes et parce que la maîtresse
(41:30) m' plusieurs trucs avec tu veux observer des des beaux paysages dans l'espace ouais et est-ce que tu sais que pour devenir un astronaute il y a un petit peu des des un mode de vie particulier à avoir par exemple est-ce que tu penses que un astronaute ça fait beaucoup de sport ou ça se la coule douce chez soi ça fait un peu plus de sport ouais et tu penses que ça mange pas un astronaute que ça mange quoi un astronaute plutôt des légumes plutôt des bonbons ouais tu as d'autres idées euh c'est bien les légumes c'est c'est
(42:03) une bonne réponse déjà et toi c'est quelque chose qui que tu pourrais faire avoir le mode de vie de l'astronaute faire du sport bien manger tu penses que tu pourrais faire ça ouais c'est vrai bah merci beaucoup pour tes questions pour tes réponses pardon euh angélique pardon je vous laisse reprendre le micro donc on a peut-être avec nous le le futur Thomas Pesquet he P sa un mot peut-être sur la présence du kness à la fête de la science pour finir oui bien sûr donc le knè ben c'est c'est une
(42:31) entreprise où l'on fait beaucoup d'ingénierie scientifique et technique donc et où on a à cœur de sensibiliser jeunes depuis 60 ans que le knnes existe donc il y a un service éducation au knnes et et donc être présent sur ce genre d'événement qui qui a pour objectif de sensibiliser les jeunes aux sciences et aux techniques c'est vraiment important pour nous d'être là et de de de faire part de notre de notre savoir-faire et de leur mettre des étoiles dans les yeux également et puis aussi j'imagine de les inspirer à de les
(42:59) inspirer de les inciter à aller vers ce type de carrière et bien merci angélique on se retrouve plus tard pour parler notamment de mission X mais tout de suite on va direction le podium retrouver jean avec ces deux invités alors Jean apparemment on va faire du sport en imposanteur c'est ça exactement marine mais tout d'abord je crois que madame la ministre avait un petit mot à à rajouter je vous laisse la parole madame la ministre alors je voulais rendre hommage hier so soir une jeune doctorante a gagné jeune doctorante de
(43:30) l'Université Paris Cité donc française a gagné la finale à Raba de ma thèse en 180 secondes Camila cliffi je voudrais qu'on l'applaudisse parce que voilà le jour de la fête de la science c'est un très très bel exemple merci pour elle et surtout bravo à elle très bien merci alors merci madame la ministre et bien maintenant je vous propose de découvrir comment on peut faire de la gonflette dans l'espace quand on ressent même pas son propre poids c'est parties alors c'est pas du tout pour
(44:15) épater la galerie hein c'est très sérieux c'est même vital pour eux et on va en discuter avec mes deux invités ducest bonjour à tous les deux bonjour alors prenez le micro voilà donc je suis accompagné de et Jen c'est bien ça oui tout à fait bonjour bonjour Alors Sébastien vous êtes chef de projet des vols paraboliques et responsable du développement d'expérience scientifique au sein du Cadmos et vous êtes aussi l'ambassadeur de la Fête de la Science pour le knes en de mot le Cadmos c'est
(44:43) quoi et qu'est-ce qu'on y fait alors le Cadmos c'est un service duness qui qui est chargé de préparer et d'envoyer dans l'espace des expérience scientifique et deér pour le compte des laboratoires de recherche avec lesquels on travaille très bien on va en discuter un peu plus précisément tout à l'heure Gael vous êtes ingénieur système pour des missions scientifiques internationales au knes et vous êtes aussi une grande sportive puisque vous pratiquez deux disciplines le parachutisme et la plongée vous les
(45:09) pratiquz à quel niveau oui alors tout à fait donc moi j'ai je suis sportif de haut niveau en parachutisme j'étais en équipe de France pendant plusieurs années et puis je je fais de la plongée la plongée technique et on en parlera je pense tout à l'heure exactement alors j'ai appris quelque chose en préparant cette émission c'est que que sportif de haut niveau c'est quand même très précis hein on peut pas se déclarer sportif de haut niveau dès qu'on fait une pratique trop régulière très régulière oui c'est
(45:34) vrai effectivement il y a une liste officielle en fait du du ministère des sports avec les sportifs de haut niveau qui sont reconnus en tant que tel ouais très bien alors on va discuter un peu plus précisément de vos exploits sportifs tout à l'heure mais d'abord je reviens à nos astroaththlètes on va les appeler comme ça si ça vous va j'invente le le mot je me permets c'est bien on a le droit alors ça ça n'aura échappé à personne he l'espace c'est un milieu hostile pour pour le corps humain et
(45:59) quand on est à bord de l'ISS au fur et à mesure le corps et bien s'adapte et se modifie sous l'effet de de l'impesanteur et avant de d'en discuter Sébastien j'aimerais bien qu'on précise un peu les choses qu'on rappelle quelques notions l'impesanteur c'est c'est c'est pas l'absence de gravité hein non c'est tout à fait juste euh on fait souvent la confusion et on considère que quand on est dans l'espace en orbite étant donné que les les passagers des stations
(46:23) orbitales flottent librement dans les stations on se dit ah ben ils sont plus soumis à l'attraction terrestre et bien c'est faux en effet puisque on parle de d'impesanteur et pas de sence de parce qu'en fait ce qu'on va euh subir c'est uniquement l'absence de sensation de poids et on n'est plus soumis qu'à une seule force qui est justement l'attraction gravitationnelle de la terre donc on est bien dans un état de gravité mais dans un état de impesanteur ça ça a été euh senti et exprimé pour la
(46:54) première fois par Einstein au début de du 20e siècle alors on entend parfois aussi le terme d'apesanteur est-ce que c'est la même chose l'impesanteur et l' pesanteur alors voilà c'est la fête de la science mais c'est aussi la fête du vocabulaire donc alors en fait oui c'est c'est la même chose parce que pour parler pour pour être clair on peut utiliser le terme apesanteur impesanteur absence d'impesanteur les scientifiques et auoces on aime bien le terme de microesanteur ça fait un terme un petit
(47:18) peu élaboré pour expliquer qu'on est pas parfaitement en impesanteur tout ça c'est la même chose d'accord la différence entre à pesanteur et un pesanteur c'est que à l'oral si je dis la pesanteur vous savez pas si je parle de la pesanteur l'apostrophe ou la pesanteur donc on dit l'impesanteur c'est pour dire qu'on a supprimé la sensation mais c'est la même chose alors après avoir passé quelques heures à bord de de de l'ISSS ou en tout cas quand on arrive dans l'espace quels sont les
(47:44) premiers effets qu'on peut ressentir alors quand on est un apesanteur effectivement il y a des effets des effets immédiats la matière en fait elle réagit immédiatement à l'absence de pesanteur sur terre quand on lâche un objet il est en impesanteur dans un avion qui fait des paraboles on en parlera tout à l'heure on est en imposanteur et dans l'ISSS c'est la même chose c'est absolument la même sensation et la matière réagit instantanément et s'adapte d'accord alors pour l'être
(48:09) humain et pour le corps ouais et pour le corps il y a une adaptation cardiovasculaire au départ ça c'est vraiment ce qui va réagir en premier lieu le cœur va ralentir et le système va répartir les fluides de manière différente le cœur sur terre quand on est en état de pesanteur il a une fonction il doit pomper le sang de façon à alimer alimenter le haut du corps notamment le cerveau bon on est mal fait hein la tête est en haut et donc pour contr contrer ça le corp le le cœur doit pomper fortement quand on est en un
(48:37) pesanteur il n'a plus ça à assurer donc c'est plus rapide c'est plus facile et il ralenti et ça c'est réversible on revient sur Terre immédiatement le système notre rythme cardiaque se réhabitue à la pesanteur absolument oui c'est tout à fait réversible et c'est très juste de le préciser parce que c'est pas un état permanent très bien alors on va voir que qu'il y a beaucoup de similarités avec la plongée est-ce que l'adaptation du rythme cardiaque gaell ça en fait partie est-ce que quand
(49:03) on est voilà en immersion le rythme cardiaque se s'apèse oui tout à fait c'est euh c'est un réflexe physiologique en fait hein et tout à fait donc on se dès qu'on est en immersion dans l'eau le rythme cardiaque va baisser et il y a d'autres comme ça similarités sur sur le corps euh alors là comme ça j'en ai pas mais on on va en retrouver d'autres pas en tout cas on a on a cette sensation pour avoir Prati une fois la plongée on a cette sensation de de voilà de calme c'est c'est paisible c'est ça oui tout à
(49:32) fait euh alors au bout de quelques jours passés à bord de l'ISS dans la station spatiale internationale là ce sont les les muscles qui sont atteints mais là ce sont des effets qui qui peuvent avoir des conséquences à plus long terme c'est ça al oui c'est aussi un phénomène réversible tout ce dont on parle là est réversible et après le système cardiovasculaire c'est effectivement le système musculaire quand on est en imposanteur vous voyez tous ces images astronautes qui flotent librement on a
(49:58) besoin de très peu de force musculaire en fait pour un astronaute il fait pas ses 10000 pas par jour puis qu'il flotte donc en fait l'astronaute est un sédentaire et et de ce fait sa masse musculaire va disparaître va fondre petit à petit comme lorsqu'on est talité par exemple he et il peut perdre jusqu'à quelle quantité de masse musculaire ça peut représenter 20 % de sa masse sur une mission de de de 6 mois hein donc c'est c'est vraiment pas néglnorme donc c'est pour ça que le sport est est quasiment vital pour
(50:23) obligatoire absolument alors ils font du sport avant justement pour prendre de la masse musculaire et avoir un peu plus de marge de manœuvre pendant le vol mais pendant le vol effectivement ils font beaucoup d'activité physique compenser au maximum de l'imposanteur alors on va revenir en détail parce qu'il y a une autre adaptation du corps lorsqu'il est dans l'espace et là ça se passe au d'un point de vue neurologique qu'est-ce qui se passe on narrive plus à faire des mouvements très fins c'est ça oui ça
(50:49) c'est assez surprenant c'est vrai que c'est pas intuitif de se dire que la la on va dire la cognition et la perception de environnement évolue en imposanteur mais notre cerveau est est est perturbé justement par ces modifications sensoriel alors le système le le système de repérage dans le l'environnement il est complexe c'est l'oreille interne c'est la vision et c'est les capteurs proprioceptifs donc en fait ceux qui les capteurs sensitifs en fait à la surface de notre corps lorsqu'on perd ces
(51:19) informations il n'y a plus que la vision qui intervient le cerveau est perturbé dans son fonctionnement et ça va modifier notre perception de l'environnement et notre capacité à voir les objets à repérer des verticales à prendre des objets à les déplacer précisément donc voilà une une une désorientation spatiale qui est tout à fait expliquée aujourd'hui qu'on continue à étudier mais qui est assez surprenante et alors comme ça suffisait pas au bout de plusieurs semaines là ce sont les oses qui sont atteints du fait
(51:48) de l'impesanteur et voilà ouai c'est vrai que on parle pas encore de tout ce qui est effet de des radiations parce là c'est pour les voyages enc encore plus long mais le squelette va lui aussi perdre de sa solidité et le l'astronaute va avoir une fonte osseuse au même titre que la la fonte musculaire donc l'os se dégrade et perd sa structure et sa solidité et c'est pareil alors c'est très variable entre le haut du corps et le bas du corps mais c'est jusqu'à 20 % sur un vol de 6 mois alors vous allez me
(52:15) dire et le sport dans tout ça et bien en fait le sport c'est le seul ou en tout cas pour l'instant le seul moyen qu'on a trouvé pour contrer ses effets et donc les astronautes suivent un entraînement Draco en ça commence au sol c'est ça ouais voilà c'est ça plusieurs mois je j'allais dire même au début de leur entraînement lorsqu'ils sont sélectionnés ils suivent un entraînement physique assez intensif pour faire deux des des machines en fait des machines musculaires l'idée c'est d'encaisser la
(52:43) perte musculaire on se musque un peu plus pour pouvoir se permettre d' Perre un peu donc il y a l'entraînement musculaire il y a aussi un entraînement cognitif he à à la désorientation spatiale et là comment ça se comment ça se passe en prque al ça peut être fait soit en z0g en vol parabolique par exemple mais ça peut être fait aussi en laboratoire c'estàdire dans dans une salle avec des casques à réalité virtuelle d'accord alors gaell s'entraîner justement comme ça à reproduire les mouvements ça c'est
(53:09) quelque chose que vous faites aussi lors des entraînement sportif notamment en parachutisme oui tout à fait alors en parachutisme principalement donc moi je faisais du vol relatif donc là c'est on fait des figures ensemble on est à 4 ou à et on répète en fait ces figures là énormément des planches à roulettes on se met à plat vent sur des planches à roulettes et on travaille toutes ces figures là parce qu'en fait effectivement en chute on a 30 secondes 35 secondes de temps pour faire le plus de figures poss possible et en général
(53:37) on a jamais fait ces figures là on les a jamais vu donc dans dans le ciel donc en fait la meilleure façon de B de s'en rappeler c'est en fait de les de les faire d'abord au sol mais parce que vous les avez jamais vu parce que vous piochez au hasard exactement en compétition c'est trier c'est c'est tiré au sort pardon l'enchaînement des figures qu'on va faire et et les planches à roues roulette ça vous sert à vous désorienter c'est ça à c'est avoir nos orientations les unes les un et
(54:02) voilà et comprendre le mouvement qu'il faudra faire la distance à parcourir par exemple ou si c'est une une rotation ou une translation et cetera en plonger aussi cet entraînement cognitif il est important pour quelle raison euh alors en plonger on va travailler des procédures voilà qu'il faut répéter énormément parce que benah en cas de défaillance il faut pouvoir intervenir rapidement et donc ben il faut il faut d'abord s'être entraîné à très bien alors je retourne dans l'ISS quel programme suivent les astronautes
(54:30) une fois qu' qu'ils y sont alors justement lorsque le l'astronaute est arrivé dans l'IXS son travail continue hein c'est et et c'est là je veux dire que les choses vont s'intensifié au niveau des du programme d'activité parce que il va il va avoir trois temps principaux dans sa journée si on découpe une journée type d'un astronaute bon alors je je passe évidemment le le le réveil du matin où il fait comme tout tout le monde hein son petit déj sa toilette il y a un briefing équipage il y a un briefing
(54:59) avec le sol euh où le les équipes au sol dérivent un petit peu le programme de la journée programme global de la journée et à partir de là chacun part sur ses activités et les activités vont se découper en trois gros morceaux les activités techniques donc l'entretien de la station ouais voilà parce que il faut être à la fois mécano plombier et cetera et et assurer l'entretien et le le nettoyage de la de la de la station une partie scientifique ça c'est quand même la raison d'être de de la Station
(55:29) spatiale internationale on envoie là-haut des expériences scientifiques pour faire évoluer la connaissance donc l'astronaute bah il est là pour ça et il jou rle en plus il a à la fois le chercheur celui qui va pouvoir manipuler mais aussi le cobail c'est exactement ça opérateur est souvent le cobail qu'on appelle le sujet en fait d'expérimentation donc il est son propre sujet il est notre sujet et il est le l'expérimentateur puisque on peut pas emmener les chercheurs dans l'espace rarement et puis donc ça ça représente à
(55:58) peu près 40 % de la journée les activités techniques 40 et les 20 % restants sur ce temps de travail c'est le sport OK et donc là c'est 2 heur de sport tous les jours tous les jours tous les jours tous les jours et à quelle quelle intensité j'imagine que c'est c'est pas le sport qu'on pratique nous au quotidien ah c'est une bonne séance de sport de 2 he Gael fait du rement musculaire pour pouvoir porter son équipement de de de de qui va lui permettre de respirer sous l'eau mais
(56:24) Ben l'astronaute c'est lui il va il va porter du poids pour pouvoir garder sa masse musculaire et alors 2 heures tous les jours ça suffit comme ça à compenser bah la perte osseuse la perte de musces alors le l'exercice physique dans l'ISS il n'est là que pour limiter ou compenser la perte musculaire pour l'OS malheureusement il y a pas de contremesure facile on appelle ça des contremesures on a a il y a pas de de palliatif facile à mettre en œuvre dans l'ISS donc ça c'est vraiment une
(56:53) problématique mais pour le muscle c'est 2 heures et ces de heures sont utilisées pour faire alors il y a des tapis de course il y a trois types d'exercices alors quel quels sont justement les les les dispositifs à leur disposition alors voilà c'est c'est pas très varié on va dire il peut pas sortir dehors pour aller pour aller courir l'espace est limité aussi si je peux dire c'est ça donc il est obligé de faire du c'est c'est du sport en salle et il peut pas ouvrir la fenêtre pour aérer donc vous
(57:18) imaginez c'est déjà complexe donc ils peuvent ils peuvent courir les tapis de course c'est pas facile parce que ça transmet des vibrations la Station spatiale internationale c'est pas génial il y a donc un vélo qui permet c'est un système de pédalier hein qui permet de de de pédaler comme sur terre avec des un réglage d'effort et puis un ce qu'on appelle une presse qui permet de soulever du poids alors c'est pas du poids c'est du ressort c'est des ressorts et des sangles d'accord je
(57:44) crois qu'on a des belles images à montrer justement de de de des des trois dispositifs donc vous disiez le tapis euh il faut pas qu'il crée des vibrations parce que ben on il y a d'autres expériences dans la station spatiale internationale et donc comment on comment on s'arrange avec ça en fait alors oui effectivement on est dans l'ISS pourat d'impesanteur sans vibration si on rajoute une activité sportive qui secoue l'ISSS c'est pas c'est pas bon donc le tapis il est amorti en fait voilà donc il y a ce
(58:08) système d'amortissement qui permet de limiter ses vibrations on voit on voit Thomas là en train de courir il explique comment fonctionne ce tapis donc c'est ça en fait il ils sont obligés de s'accrocher aussi pour rest oigé de se sangler oui voilà pour rester collé au niveau du tapis ça aussi c'est une particularité quand même ex complètement c'est des c'est un système de en fait avec des ressorts là on le voit utiliser la la presse alors là pareil comment on reproduit le poids finalement puisqu'on
(58:32) a plus la sensation du l'ISSS donc comment on reproduit cette sensation c'est un analogue qui utilise des sangles des ressorts et des poulies d'accord donc c'est vraiment des dispositifs qu'on trouve nulle part ailleurs en tout cas exactement ouais alors au canemos vous accompagnez Sébastien des astronautes des astronautes des athlètes comme Gael qui évolu dans des milieux hostiles et là vous collaborez pour un projet que vous avez gaell un un nouveau projet sportif alors quel est ce défi oui alors mon
(58:59) nouveau projet euh donc c'est de la plongée euh c'est un record féminin de plonger en recycleur en recycleur c'est le système qui permet de d'alimenter en air c'est ça voilà exactement donc en fait c'est un circuit fermé dans lequel on va respirer euh donc ça ça change un petit peu de de de la plonger en bouteille oou d'habitude on va on va on fait des bulles hein on expire ce qu'on est en train de respirer là en fait l'air est recyclé euh et on le réutilise en fait on réutilise l'oxygène qui est
(59:26) qui est qu'on expire parce qu'on on expire toujours une partie d'oxygène actuellement le le record est à quel niveau le record féminin alors le record féminin aujourd'hui à 198 m de profondeur et moi j'aimerais le mettre à 220 m très bien on va suivre ça de près alors quel est le le comment vous vous collaborez ensemble entre le le le Cadmos et justement la pratique de Gael comment ça se concrétise ça moi je pourrais dire que pour commencer le il y a beaucoup de commonalités on a vu des images de Gael en plongé on a
(59:55) l'impression que c'est une sortie extravéhiculaire et çaen est une et donc c'est Gael est dans son scapfandre comme un astronaute dans son scapfandre en sortie extravéhiculaire les deux milieux qu'on peut qualifier d'hostile mais il y a pas d'hostilité de la part du milieu évidemment on est juste dans des milieux auxquels on n'est pas adapté ces deux milieux sont très différents hein l'eau et les grandes pressions pour gaell le vide le vide spatiale et donc l'absence de pression une pression très
(1:00:23) faible pour le l'astronaute mais le besoin d'emporter avec soi son son mini espace vital pour pouvoir faire cette cette incursion dans le milieu donc pour nous c'est tout à fait similaire et ben du coup on va équiper on peut équiper l'astronaute de de capteurs médicaux de capteurs de suivis médicaux identique à ceux qu'on peut mettre à disposition de gaell pour le suivi de sa plongée donc c'est ce qui nous intéresse un petit peu pour nous si vous voulez la la science c'est c'est la recherche est un outil la
(1:00:54) science c'est une quête de connaissance et dans cette quête de connaissance en fait nous on cherche l'utilisation l'utilité alors la quête de connaissance en soi c'est une utilité mais si en plus on a des applications terrestres qui sont utiles à l'humanité c'est c'est très bien et là on a une application qui est intéressante parce que Gael est à la fois un sujet d'application mais aussi un ban d'essai en fait pour notre pour nos technologies on est en train de développer au Cadmos donc avec les avec
(1:01:19) des collègues des capteurs qui pourront être utilisés dans les voyages spatiaux par exemple vers la lune pour le suivi médical des astronautes je reviens à l'idée he l'astronaute c'est un sédentaire c'est quelqu'un qui va subir une adaptation une perturbation liée à l'imposanteur et de fait on le prend un petit peu comme quelqu'un qui a une pathologie une multiple de multiples pathologies donc on on fait de la surveillance médicale donc là c'est pas le cas pour Gael mais ça nous permet de
(1:01:46) tester ce ce matériel donc ça veut dire quoi concrètement que vous allez la ber de capteur et vous allez voir s'il fonctionne l'intérêt c'est de c'est de mettre en place des capteurs adapt à des conditions extrêmes en fait ouais c'est le challenge technique il est intéressant à ce titre en fait c'est d'être capable de trouver des des capteur qui répondent aux besoins et qui soi adapté au milieu dans lequel on va les placer alors en préparant l'émission vous vous m'avez donné une anecdote
(1:02:10) assez assez marrante quand quand les astronautes sont dans le l'ISS avec leur monde connecté là plus rien ne va en fait oui c'est ça j'avais entendu parler de ça effectivement que les mondes connectés des astronautes considèrent qu'ils sont en train de dormir tout le temps en fait comme si voilà ils étaient tout le temps en train de dormir il faisaient aucune activité il ne marchait pas donc la montre elle elle suppose que la personne dort d'où la nécessité d'avoir vraiment des capteurs très
(1:02:37) spécifiques adaptés aux conditions pour monitorer en fait le le suivi médical desl exactement mais mais je vous rassure l'astronaute travaille dans l'espace al moi je veux pas je veux pas faire croire que mes collègues sont en vacances quand il passent 6 mois dans l'espace très bien alors ga vous avez aussi avec vous un un un un petit objet à nous à nous montrer là aussi vous vous inspirez finalement de ce qui de ce qui est fait de expliquez-nous ce que vous avez là oui alors tout à fait donc là je
(1:03:05) vais vous en fait c'est utilisé par les plongeuses ouais pour ruiner dans parce qu'on porte en fait des combinaisons étanches quand on plonge longtemps dans l'eau quand on fait des plongées à 200 m et cetera on va rester 6h dans l'eau par exemple donc voilà il faut avoir cette cette capacité là et donc ça c'est c'est effectivement c'est un c'est un produit commercial qui existe aujourd'hui sur qu'on peut acheter et que donc B j'utilise fréquemment c'est un modèle de démo he
(1:03:34) je vous rassure c'est écrit il a jamais été utilisé et donc voilà on peut l'utiliser on peut le coller pour pour pouvoir uriner pendant les plongers et donc ça effectivement je pense que ça pourrait être potentiellement utilisé pour pour les astronautes également et donc j'aimerais bien le tester en un peanteur voilà pour voir si ça fonctionne bien donc finalement les les les deux de domaines le le domaine sportif et le domaine spatial s'inspire l'un de l'autre en fait exactement ça a
(1:04:00) toujours été le cas dans le spatial le spatial n'a pas toujours inventé des technologies qui ont été utiles au au terrien ensuite ça a souvent été un aller-retour et et là on est typiquement là-dedans on on va ce qu'on apporte c'est des capteurs un suivi médical et ce qu'on récupère c'est finalement peut-être un nouvel outil pour les astronautes femmes qui seront amenés à faire des des sorties extravéhiculaires dans l'espace parce que malheureusement jusqu'à maintenant c'est surtout les
(1:04:24) hommes éiculair et pour quelle raison il y a des critères il y a des critères physiques là dedans tu tu les connais tu pourras les aborder euh mais du coup les outils à disposition des femmes dans les sorties extravéhiculaires n'ont pas suivi en fait l'évolution et historiquement c'est toujours les hommes qui ont été les mieux adaptés finalement à ces à ces sorties mais alors ça aussi c'est un point commun avec la plongée je crois savoir qu'il il y a peu de femmes finalement qui qui font plonger comme
(1:04:49) comme vous le pratiquez euh oui tout à fait il y en a il y a une proportion qui est qui est qui est bien bien VI plus faible et mais ça se voit déjà rien qu'au record en fait le le record moi que voilà que j'aimerais faire il a 220 m le record masculin il est à plus de 330 donc déjà là on voit qu'il y a une grande disparité en fait donc les grandes profondeurs voilà ça attire peut-être pas trop les femmes je sais pas où elles ont pas envie d'y aller ou voilà mais un manque d'exemple aussi
(1:05:14) peut-être peut-être potentiellement donc c'est effectivement ça que moi j'aimerais commencer à à apporter petit à petit c'est un double défi alors que vous vous vous finalement euh oui il y y a tout effectivement tout à fait oui Sébastien vous voulez ajouter un mot oui je voulais ajouter que pour moi c'était important parce que gaell est là en tant que que coup de cœur de l'ambassadeur du knes que je suis je suis très honoré d'être mais c'est c'était pour moi un enjeu très important de mettre à égalité
(1:05:40) en fait les hommes et les femmes et de mettre à l'honneur quelqu'un qui a une compétence technique parce qu'elle travaille au knes dans un domaine où elle est spécialiste et qui en dehors de son travail a aussi une spécialité et l'envie de montrer de servir d'exemple finalement aux femmes qui pourraientérir de la compétence et pouvoir avoir la volonté de faire des des exploit sportifs et qui aujourd'hui manque d'exemple et parfois peut-être encore souffr de d'idées reçues dans
(1:06:08) notre société et n'y vont pas tout simplement parce qu'elles considè que c'est pas leur place donc voilà pour moi c important de souligner ça parce que c'est vraiment quelque chose d'essentiel et ben vous avez vous avez entièrement raison et donc on va pouvoir le le montrer alors Sébastien ocademos vous accompagnez aussi les scientifiques donc à à concevoir des expériences scientifiques en un pesanteur et donc pour ça vous utilisez des moyens assez originaux on va dire notamment un avion l'avion 0g
(1:06:32) alors est-ce que vous pouvez m'expliquer le principe oui alors cet avion c'est un laboratoire de recherche au même titre que la Station spatiale internationale alors c'est vrai que c'est assez déroutant parce que on a à faire un avion un avion c'est fait pour voler c'est pas fait pour tomber dans le ciel et faire de l'imposanteur mais là sur les images que vous voyez ce sont des images réelles qui montrent l'avion qui est à notre disposition dans lequel on embarque des expériences et par une
(1:06:56) trajectoire pilotée et savemment piloté l'avion va se passer sur une trajectoire de chute libre c'est une trajectoire balistique tape dans un ballon dans l'air et cet objet qui est en chute libre va décrire une parabole et cette trajectoire parabole parabolique va donner le nom à l'activité qui qui s'appelle donc les vol parabolique et cette activité permet de placer en imposanteur des expériences scientifique donc de laboratoires qui sont en France notamment puisque le knes a vocation de
(1:07:29) soutenir la recherche française et donc ces laboratoires embarque des expériences deux fois par an et nous sommes actuellement en train de préparer la campagne de vol qui aura lieu la semaine prochaine ah voilà ce serait chouette qu'on puisse y participer j'aimerais bien vous vous y venir les médias sont régulièrement accueillis sur les campagnes donc ça ça peut être avec plaisir évid si on a l'occasion on viendra mais alors combien de temps ça dure finalement ça c'est c'est très court ce cette parabole alors la
(1:07:55) trajectoire elle-même elle dure la trajectoire balistique qui permet de placer vraiment les expériences et les chercheurs en imposanteur c'est 20 à 25 secondes maximum voilà 25 secondes quand je vous disais tout à l'heure que la matière réagit instantanément à l'imposanteur B ça veut dire que tout simplement 25 secondes c'est suffisant pour étudier tout un tas de phénomènes recueillir des données et puis évidemment faire varier les paramètres de façon à ce que à chaque parabole à chaque nouvelle parabole les
(1:08:23) scientifiques des données différentes très bien alors ça typiquement par exemple ce que vous nous avez montré Gael c'est quelque chose qu'on pourrait tester à bord de l'avion 0g oui tout à fait exactement c'est c'est exactement ça que j'aimerais proposer ouais ok alors quel quelles autres sortes d'expériences on peut on peut mener à bord de cet avion alors c'est j'allais dire tous les domaines scientifiques parce que en réalité ce qui s'intéresse à la à la biologie la neurologie la
(1:08:49) physiologie la physique de la matière les fluides la technologie alors évidemment la technologie spatiale je vais dire parce qu'on a aussi parfois besoin de tester du matériel qui va être déployé dans l'espace des mécanismes par exemple des antenn et on n pas de moyen de le faire au sol parce que la pesanteur fait que ces phénomènes sont masqués lorsqu'on est au sol et il est très difficile de se de se soustraire l'imposanteur lorsqu'on est dans son laboratoire au sol donc le seul moyen c'est de le faire en z0g et donc
(1:09:21) ce moyen est mis à disposition pour les laboratoires de façon à embarquer leurs expériences donc sur la la la campagne de la semaine prochaine on a par exemple on aura de la de la physique des matériaux de la combustion donc on va faire des créer de des flammes sur des fils électriques pour voir comment se propage une flamme en impesanteur donc ça c'est très appliqué on a de la physiologie bien entendue et notamment de la neurologie on va s'intéresser à la désorientation spatiale et à notre capacité à percevoir des rotations
(1:09:51) lorsqu'on est en 0g ce sont quelques exemples j'imagine que vous devez avoir une longue liste de candidats pour participer à ces à ces vols 0og alors longue oui mais modéré parce que le knes fait bien les choses on ne sélectionne annuellement que les laboratoires qui sont susceptibles de pouvoir voler au cours des années suivantes donc on n'est pas là pour maintenir un vivier d'expérience et de les faire voler dans 10 ans donc notre notre programme est assez bien organisé de façon à ce que entre 20 et 30
(1:10:22) laboratoires puissent voler chaque année très bien alors ces recherches qui sont menées du coup dans l'avion 0g permettent parfois justement d'avoir des application pour pour notre quotidien de tous les jours alors c'est c'est la médecine qui en profite notamment si on prend un exemple où est-ce qu'on peut retrouver des des applications comme ça oui t tous les domaines en fait peuvent apporter de la connaissance et de ces connaissances on peut découvrir à un moment une application pratique sur
(1:10:50) terre c'est vrai qu'en en médecine c'est quelque chose de d'assez d'assez parlant hein pour le pour pour nous tous on est tous confrontés à la maladie par exemple et alors pour préciser c'est pas seulement avec les vols paraboliques hein mais c'est tout programme confondu y compris avec les les les capsules orbitales et stations orbital mais je pense en particulier au sujet de l'ostéoporose euh l'ostéoporose des astronautes qui est là encore réversible hein dont on parlait tout à l'heure le
(1:11:19) vieillissement prématuré du squelette c'est un phénomène réversible pour la astronaute mais pendant sa mission c'est un c'est une vieille personne qui est en état de vieillissement accéléré qu'on va pouvoir étudier et les études depuis une trentaine d'années autour de l'ostéoporose des astronautes ont permis de mieux comprendre le phénomène de l'ostéoporose et de mettre en place donc ce que j'appelle des cont des contremesures donc des des des processus palliatifs qui permettent de palier à
(1:11:48) cette ou en tous les cas d'améliorer l'état des malades donc ça c'est vraiment quelque chose d'extraordinaire et on a beaucoup d'exemples de de cette nature là et et je trouve que c'est un c'est c'est c'est noble et c'est vraiment quelque chose de de qui qui peut nous rendre fier en France de participer d'être vraiment en première ligne de ces recherches médicales parce que dans les programmes internationaux et notamment avec la NASA c'est la France et le Cadmos en particulier qui
(1:12:14) est impliqué dans le suivi des astronautes et le développement des outils de suivi des astronautes qui iront vers la lune ben c'est important de le rappeler Gael quels sont les les projets pour la suite comment vous allez vous entraîner à quelle échéance vous espérez atteindre cette cet objectif sportif que vous êtes fixé oui alors pour l'échéance j'aimerais faire le record ben dans un an à peu près septembre octobre de l'année prochaine donc ben d'ici là effectivement il faut que je m'entraîne
(1:12:39) il faut que je plonge de plus en plus profond que je passe de plus en plus de temps sous l'eau vous en êtes à quel niveau là pour l'instant alors j'ai fait plusieurs plongé dans les 120 m voilà donc j'y vais par palier donc je vais retourner pour 140 0 et et voilà continuer tranquillement comme ça passer du temps dans l'eau ça c'est important parce que justement il faut il faut s'y habituer en fait même rien que mentalement en fait à rester aussi longtemps dans l'eau il faut apprendre à à boire et à manger dans
(1:13:10) l'eau comme je disais ça va durer 6 he donc il va falloir que oui tout à fait il faut il faut pouvoir boire dans l'eau donc il faut s'entraîner à à le faire les procédures bien sûr c'est très important finalement c'estapendre à vivre dans un environ exactement ah mais tout à fait bah comme une sortie extravéhiculaire voilà sur la station spatiale c'est voilà c'est réapprendre à vivre dans cet environnement là avec le matériel qu'on a qu'on a qu'on a emmené avec soi et
(1:13:36) garantir sa survie j'ai envie de dire donc effectivement il faut il faut réviser beaucoup les procédures parce que Ben s'il y a quelque chose qui qui se passe à 200 m et ben il faut il faut pouvoir réagir relativement rapidement ça peut ça peut être fatal donc effectivement travailler travailler les procédures les répéter sans cess donc l'entraînement ça va être ça très bien bon ben on vous souhaite bon courage merci à tous les deux et je vous propose de retrouver marine sur le terrain merci Jean oui on va faire un petit tour enfin
(1:14:03) on continue sur le thème de l'espace finalement avec mission x c'est parti alors je suis maintenant avec Claire Tinel du service également éducation jeunesse du cnesse bonjour dans l'émission qu'on vient de voir on a présenté l'animation entraî-toi comme un astronaute permet aux enfants de découvrir les manipulations que font les astronautes dans l'espace mais en fait clair mission x ça fait partie d'un projet plus large d'un projet international d'éducation à la santé qui
(1:14:40) s'appelle mission X en quoi ça consiste précisément ça se passe essentiellement dans les écoles c'est ça alors en fait mission x alors c'est pas seulement dans les écoles ça se passe aussi au niveau temps extrascolaire donc par exemple dans les centres de loisir mais même au sein des familles au niveau familial et en fait le principe donc ça se passe tout au long de l'année scolaire les les professeurs éducateurs parents inscrivent leurs équipes équipes composé donc d'enfants pour participer à des
(1:15:08) activités donc scientifique et sportive et donc à ce moment-là en fait chaque enfant a un carnet de bord qu'il va remplir au fur à mesure qu'il fait ses activités et toutes ces activités sont enregistrées et sont convertir en ce qu'on appelle des pas vers la lune parce que le but en fait c'est de les faire marcher jusqu'à la lune d'accord et il y a un système de de points donc c'est également un système en fait on convertit le nombre d'activités en point c'est pour eux en fait c'est une
(1:15:37) motivation c'est l'aspect ludique pour aider les mascottes de mission X à aller jusqu'à la lune et est-ce que ces équipes à un moment elles interagissent ensemble alors elles interagissent elles peuvent interagir en fait au sein d'une d'un même établissement parce qu'on peut avoir plusieurs équipes par établissement elles interagissent lorsqu'on fait les restitutions en fin d'année scolaire où les équipes vont présenter ce qu'elles ont fait pendant les années pendant l'année scolaire
(1:16:02) pendant un temps donné d'accord est-ce que vous pouvez nous donner un peu des des exemples de challenges que font les enfants par exemple le thème de la fête de la scienceannée c'est le sport donc du point de vue activité physique que font les les enfants al des activités physiques tout simplement c'est des activités que l'on peut faire tous les jours mais que les enfants vont pas forcément pratiquer de manière régulière quotidienne donc faire du vélo h faire de la course sauf que là comme il
(1:16:26) l'enregistrent dans leur carnet de bord il se rendent compte qu'ils font du sport euh il va avoir des parcours d'agilité qui va peut-être plutôt être fait dans le cadre scolaire toute façon dans les écoles primaires maintenant on a 30 minutes de sport quotidien euh ça va être de la corde à sauter euh des des petits parcours des activités aquatiques euh en fait on a toutes sortes d'activités qui sont ludiques simples et ludiques et un autre aspect de ce projet c'est aussi a des challenges il est à
(1:16:54) l'alimentation est-ce que là aussi vous avez des exemples un peu alors exactement l'alimentation donc c'est par rapport à l'alimentation la comparaison avec l'astronaute on doit manger équilibrer donc même sur Terre on doit manger équilibrer ça va être en fait sur la découverte pour les enfants quelle est la pyramide alimentaire quels sont les besoins nutritionnels pour eux pour l'astronaute et puis il y a aussi des ateliers reconnaître les goûts ce qui est amer ce qui est sucré ce qui est salé tout
(1:17:22) simplement dans des AC qui sont répartis de cette façon et si on fait un peu le bilan de mission x maintenant est-ce que vous avez des chiffres combien de combien d'équipes par exemple il y a en France alors en moyenne en fait on est sur une centaine d'équipes en France par an une centaine d'équipes ça représente à peu près 2500 élèves qui participent à ce challenge par an est-ce que vous avez des des retours un peu des enseignants est-ce que finalement bah ça marche est-ce que les enfants changent leurs
(1:17:49) habitudes est-ce qu'ils font attention à leur sport leur santé alors on n pas de ignant parce que c'est assez compliqué de de savoir exactement ce qui se passe dans toutes les écoles mais avec les enseignants avec qui nous sommes en contact lorsque nous faisons des restitutions en fait on a des retours très positifs sur la façon dont les enfants prennent en main ces activité euh grâce en fait à l'adéquation avec le le le thème de la de l'astronaute et en fait des retours très positifs donc à court
(1:18:17) terme oui donc ça ça marche très très bien après à long terme on ne sait pas exactement quel sera le suivi et juste pour bien se représenter ces activités elles se font sur des dédié c'est plutôt sur les cours de PS enfin quand quand est-ce que ça se passe dans le temps scolire ça dépend des activités en fait certaines vont se passer dans le milieu familial donc là l'enfant justement va remplir son carnet le carnet qu'il utilise à l'école mais ça va être dans le milieu familial il va le ramener à
(1:18:42) l'école et les autres en fait se placent effectivement pendant les plages de d'éducation physique et sportive et bien merci Claire on retrouve maintenant Lorine sur sur le podium avec avec l'IRD puisqu'ils vont nous parler et bien de recherche scientifique en milieu extrême et oui je vous emmène voyager on va aller de l'Himalaya à la papoisie c'est parti bonjour à tous j'ai la chance d'être avec deux grands sportifs un alpiniste et un plongeur alors il se trouve qu'ils sont aussi chercheurs mais
(1:19:20) leur recherche commence bien loin des labos à 6000 m d'altitude pour l'un et à 100 m de profondeur pour l'autre Patrick Vagnon et Régis HOG bonjour bonjour bjour alors Régis vous êtes biologiste marin et Patrick vous êtes glaciologue on arrive à imaginer à peu près qui est alpiniste vous avez tous les deux fait en sorte d'aller explorer des milieux exceptionnel qu'on peut même qualifier d'extrême alors pour vous Patrick c'est principalement l'Himalaya quand est-ce que vous y avez mis les pieds pour la
(1:19:45) première fois la première fois c'était en 94 mais pour une une expédition qui était personnelle et sportive et puis pour pour à des fins scientifiques c'était en 2006 est-ce que vous vous souvenez de vos premières sensations dans l'Himalaya les premières sensations en montagne je m'en souviens très très bien parce que je suis pas je suis pas d'une famille d'alpiniste et en Himalaya particulièrement parce que c'est quelque chose qui m'a toujours aimanté la haute altitude donc oui je m'en souviens très
(1:20:11) très bien avec un paysage totalement grandiose par rapport aux Alpes parce qu'on se rend pas forcément compte on se dit bon c'est d'autres montagnes c'est c'est vraiment franchement différent des Alpes ouais c'est c'est une échelle au-dessus c'està-dire un ordre un ordre de grandeur a-udessus comme a dire les que donc c'est c'est beaucoup plus éloigné c'est un relief plus important c'est des peuples qu'on traverse c'est tout un ensemble c'est un voyage donc à
(1:20:32) la fois on peut voyager dans les Alpes mais on voyage encore plus loin de façon encore plus intense avec la haute altitude et aussi la r la rarfacction de l'oxygène mais qu'est-ce que vous allez vous chercher personnellement dans ces voyages tout petit dans un dans un théâtre naturel exceptionnel c'est qu'est-ce qui vous qu'est-ce qui vous pousse à à aller vers ces hauteurs là je pense qu'on sait jamais pourquoi on a une passion et c'est une vraie passion qui m'a toujours animé en même temps
(1:20:58) c'est cette passion de découvrir d'explorer et les montagnes et notamment l'Himalaya offre un univers infini pour ça Régis alors vous vous allez explorer les fonds marins est-ce que vous vous retrouver un peu dans ce que raconte Patrick sur le sur les montagnes oui il y a beaucoup d'éléments qui sont communs al moi c'est il est vrai je travaille essentiellement papoisie donc à l'est de l'Indonésie sur l'Î une zone qui est difficile d'accès pour différentes régions h raison l'absence
(1:21:24) d'infrastructure des raisons politiqu et administrativ ce qui en fait c'est une zone qui resta pendant longtemps à l'écart de la science donc inexploré scientifiquement donc vous êtes allé découvrir des des fond marins qui n'avaient jamais été explorés avant des fond marins inexplorés avant et en plus je fais partie des gens qui plongent en recycleur donc une méthode différente de plonger qui nous permet de plonger plus longtemps et accessoirement plus profond et ce qui n permet d'explorer ce qu'on
(1:21:49) appelle la zone mésopotique une zone qui est difficile entre 50 et 150 m profondeur donc une zone qui est peu connue par la science jusqu'à présent alors le recycleur c'est donc ça réutilise l'air que vous respirez ça vient le réenrichir en oxygène c'est ça la méthode classique c'est des bouteilles un détendeur on respire un volume d'air qu'on embarque l'autonomie est limitée là le système permet de recycler le volume d'air ou de gaz qu'on embarque et nous permet de de durer plus
(1:22:14) longtemps et d'optimiser la décompression donc beaucoup d'avantages en tant que plongeur pour la sécurité et beaucoup d'avantag pour la science ça nous permet d'accéder à des zones qui ne seraient pas accessibles sinon parce que sinon on peut pas plonger assez longtemps parce que sinon on fait des bulles parce que parce qu'on serait limité en en en temps profondeur en en décompression ça nous obligera enener trop de bouteilles donc ça deviendrait impossible sur un plan logistique donc là ça permet de de d'explorer longtemps
(1:22:40) et donc de travailler longtemps et sur par exemple en tant que scientifique je peux descendre à 100 m et étudier l'écosystème de 100 m jusqu'à la surface sur la même plongée et alors parce que vous disiez donc la zone mésophotique c'est 50 150 m vous descendez souvent autour de de 100 m une plongée classique les les les plongeurs du du dimanche alors bon qui plongent régulièrement ils vont jusqu'à quelle profondeur classiquement classiquement on va dire pler loisir ça va être entre 0 30 m 0,50
(1:23:06) m pour les plus aguéris d'accord ok aujourd'hui il y a plongeur loisir qui plonge à 100 m mais il y en a assez peu en nombre et concrètement lorsqu'on descend à 100 m on peut travailler pendant 20 minutes une demi-heure est-ce qui fera une plongée totale de 2h3 3h 3h3 voilà vous nous avez parlé la papoisie juste avant donc c'est notamment le un hot spot de biodiversité que vous êtes allé voir qui s'appelle le lingouru qu'est-ce qu'il a de particulier cet endroit alors vous ditz la science n'y est pas allée mais en
(1:23:33) plus de ça c'est un endroit absolument exceptionnel oui alors il y a plusieurs raisons qui font que c'est vraiment une zone vraiment exceptionnel on est déjà au cœur du corail il faut comprendre que au niveau de la planète la la biodiversité n'est pas répartie de manière égale en fait l'endroit le plus riche au niveau de la biodiversité marine c'est en papoisie et l'ingourou se trouve vraiment au cœur de la zone la plus riche au monde c'est allé au au paradis des plongeurs c'est ça qui est
(1:23:57) pourtant scientifiquement la zone qui est qui est méconnue donc il y a vraiment un contraste qui fait que faut vraiment y être et l'autre aspect c'est que l'enguru donc cette région c'est une zone carstique c'est une zone de c'est un point de contact entre deux plaques tectoniques la plaque australienne et la plaque Pacifique ça a créé avec l'ét géologique un bon moment je vais très vite donc des carstes qui ont été ennoyé par des cares c'est quoi c'est c'est des grottes c'est des trous dans ont été
(1:24:23) érodé il y a des rivières souterraines il y a des failles c'est un milieu qui est très fragmenté c'est le fait que ce soit fragmenté ça ça crée plein de Micro habitats et ces micro habitats favorisent la sppéciation donc la création de nouvelles espècesaccord donc il y a des espèces très particulières qu'on retrouve que dans ce ce la géologie en fait c'est un laboratoire naturel qui explique pourquoi il y a autant d'espèces et pour nous c'est vraiment intéressant parce que en s'appuyant sur les résultats des
(1:24:47) collègues géologues en terme de datation on peut nous caler tout no travau vous en en génétique en phyogénie donc on a un très bel endroit pour travailler très beau laboratoire naturel alors Patrick vous avez aussi un très beau laboratoire naturel vous montez donc à plus de 6000 m d'altitude et vous allez notamment surveiller les glaciers qu'est-ce que vous allez chercher comme données alors les données qu'on recherche c'est de comprendre et de quantifier l'évolution actuelle des glaciers donc les glaciers
(1:25:14) sont situés haut en altitude notamment en Himalaya parce qu'on est beaucoup plus bas en latitude que dans nos régions donc le glacier prend sa source au plus haut des montagnes à 8000 m et je descends jusqu'à 4008 l'altitude du Montblanc ici donc du coup on est obligé de travailler à haute altitude et on fait des mesures qui sont répétés chaque année pour mesurer la variation de masse annuelle du glacier donc vous revenez au même point regardez quelle épaisseur de glace on a exement c'est la quantité de
(1:25:39) fonte ou la quantité de neige qui s'accumule et on a des stations météo qui aussi enregistrent la météorologie sur le long terme donc le climat et on interprète l'évolution des glaciers en terme de climatomètre c'est-à-dire qu'on a très peu d'information sur l'évolution du climat à très haute altitude et les glaciers nous permettent de déconvoluer ce signal et de quantifier l'évolution du climat ça c'est des données qu'on peut pas aller chercher autrement que en grimpant à pied euh dans Himalaya non on
(1:26:06) n pas fait mieux que y aller à pied passer du temps et puis en même temps on est obligé de faire des mesures assez précises pour comprendre les processus qui contrôlent l'évolution des glaciers c'est un petit peu comme régist on a un milieu qui est extrêmement riche pour nous puisque l'Himalaya c'est à peu près 5 fois 50 fois plus de glacier que dans les Alpes euh en surface et en volume encore plus c'est des régions qui sont extrêmement proches des glaciers qui sont extrêmement proches de régions très
(1:26:28) peuplées donc qui dépendent de ces glaciers pour leur alimentation en eau oui parce que cette eau-là elle finit par descendre dans une vallée et c'est normal les glers fondent l'été et puis se régénère l'hiver en l'occurence en Himalaya c'est pas le cas il se régénère aussi pendant l'été pendant la mousson donc on essaie de comprendre tous ces processus et pour ça on doit aller sur le terrain alors c'est ces glaciers là ils sont importants pour les populations qui sont en dessous vous l'avez dit mais
(1:26:51) aussi pour euh Mme Mme d'un point de vue mondial c'est des il y a plusieurs zones très importantes à surveiller dans l'évolution du climat il y a lescalottes glaciairees notamment en Groenland et il y a ces glaciers là qui représente une grande part de l'eau douce sur notre planète actuellement il y a des enjeux de l'évolution des glaciers on en parle beaucoup parce que c'est emblématique du changement climatiqu mais aussi parce qu'il y a des enjeux et des impacts sur l'homme localement avec la ressource en
(1:27:13) eau mais au niveau mondial puisque les glaciers contribuent à l'élévation du niveau marin c'est là où on rejoint le terrain de régiss donc notamment les glaciers de montagne donc les glaciers sur terre mi les calotes glaciaires représentent sont à l'origine d'à peu près 25 % de l'élévation du niveau marin qu'on subit actuellement d'accord donc très important et pas tellement l'Himalaya on s'est aperçu on avit très peu de données on s'est aperçu que l'Himalaya résiste mieux que la plupart
(1:27:36) des massifs au monde encore actuellement même si les glaciers perdent de la masse d'une façon alarmiste ça ça vous le voyez dans les données est-ce que vous depuis que vous allez dans l'Himalaya donc depuis le début des années 2000 pour des relevés scientifiques est-ce que vous le voyez de vos propres yeux c'est cette fondte des glaciers on le voit chaque fois qu'on va sur le terrain oui on le voit je travaille aussi avec des collègues qui vont dans les Alpes c'est plus présent dans les Alpes c'est
(1:27:59) c'est extrêmement visuel c'est aussi très très visible en Himalaya notamment je retourne dans 3 semaines sur un glacier au Népal et j'y retourne chaque année depuis 2007 d'une année à l'autre on voit des différences c'est vrai que d'une année à l'autre les différences sont relativement minces mais quand on regarde par rapport à il y a 10 ans ou 15 ans les premières fois où je suis allé c'est spectaculaire euh régist est-ce que vous aussi vos recherches vous permett d'avoir des données des
(1:28:23) indices sur le réchauffement climatique oui oui c'est ce qu'on a en commun dans dans notre méthode de travail c'est cette approche long terme on fait de l'acquisition répétée sur le long terme c'est cette logique d'observatoire d'acquisition de séries longue et c'est quelque chose qui est essentiel pour répondre à à plein de grandes questions les questions liées au aux évolutions tendantielles à l'évolution des cycles et ça permet ensuite de répondre à d'autres types de questions nous en
(1:28:46) biologie sur des questions de stratégie d'évolution stratégie d'adaptation des espèces par rapport au changement euh au changement climatique par exemple vous avez un exemple d'espèce en tête que vous avez pu suivre et alors il y aait plein de petits exemples parce qu'on travaille sur plein de modèles biologiques très différents mais euh al je j'ai pas de de de d'exemples particuliers d'espèces qui a réagit au changement climatique à l'ingourou dans la région parce queon est sur un une
(1:29:15) zone qui est relativement tempéré j' plus d'exemples à nos latitudes par exemple en mi Méditerranée où là on voit des changements rapid par contre on travaille à l'échelle de l'Indonésie sur sur les espèces en place et on les les les les études que l'on conduit permettent de répondre à des questions que les populations se posent par exemple il y a des espèces d'intérêts commerciaux parce que une très grosse part de la population indonésienne vit des ressources de la mer des ressources marines on dit que
(1:29:43) plus de 100 million d'habitants dépendent de la mer en Indonésie et on travaille en particulier sur certaines espèces qui sont des espèces d'intérêt et par exemple on a montré que des les espèces qui pensaient enfin que les indusens pensaient être une seule espèce en fait correspond à plusieurs espèces et derrière bah il y a des impacts en terme stratégie de gestion stratégie de conservation c'estàd que c'était par c'était des poissons c'était là je je pense à à des oursins des oursins
(1:30:06) diadème c'est des oursins qui ont des épines très fines qui sont énormément pêché en Indonésie et en fait la population d'ossin est présente à l'échelle de l'archipel pour autant il y a plusieurs souspopulation et l'une de ces populations est menacée à l'heure actuelle d'accord elles se reproduisent pas entre elles et donc exactement ok je comprends est-ce que est-ce que vous avez parlé du triangle des corau quand on pense réchauffement climatique on pense assez rapidement dans l'espace
(1:30:30) maritime c'est le blanchiss Coro ça c'est quelque chose que vous observez régulièrement en plongée alors c'est des choses que l'on observe dans différentes régions du monde parce que je travaille aussi un petit peu dans le Pacifique Sud dans d'autres pays et étonnemment on l'observe aussi dans certaines régions de l'Indonésie bien sûr mais à contrario on a aussi des des contreexemples ils sont pas majoritaires je peux citer la baelle de cindraessi qui est au nord de la papoisie c'est une mer qui se
(1:30:53) caractérise par une température de l'eau constante autour de 30° toute l'année ça le mesure grâce au capteur satellite embarqué et ça normalement c'est une température qui est fatale pour les coros logiquement la littérature dit que Lorson dépasse 26 27 pendant 2 mois 3 mois on déclenche un épisode de blanchissement et là l'écosystème se porte bien donc là c'est aussi un des endroits qu'on étudie c'est comprendre pourquoi l'écosystème réciphale c'est adapté à cette température
(1:31:18) continuellement chaude et pourquoi bah toute la communauté associée d'inver marin de poissons se porte aussi très bien donc voilà c'est là encore on a un très bel très beau laboratoire naturel qui nous permet de tirer plein d'enseignement vous voulez réagir non non non non comment vous vous préparez à de telles expéditions là là on parle du lingourou vous l'avez dit au début d'émission c'est un qui est très isolé loin de toute infrastructure loin de d'infrastructure de santé notamment
(1:31:45) comment on fait pour prévoir une telle expédition vous êtes pas tout seul à partir non c'est ça alors c'est comme l'autre montagne là on par en autonomie complète on part avec des bateaux on peut après soit être basé à terre soit rester embarqué sur les bateaux par exemple la plus grosse expédition qu'on a organisé on a emmené 70 scientifiques en même temps pendant 2 mois en autonomie complète plus une trentaines de personnes sur la logistique de guide de d'équipage pour les bateaux et cetera donc là ça demande
(1:32:14) beaucoup de préparation beaucoupanticipation et je Diraison au-delà des des questions de bouclage budgétaire d'obt de toutes les autorisations pour travailler dans ces zonesl qui sont compliqué et ca le plus important c'est l'aspect humain c'est identifier arrive bonne personne c'estd qu'on travaille avec des gens en qui on a confiance et qui auront des comportements je je veux dire responsables sur le terrain c'està dire pas de cascou pas de gens trop individualistes donc bien connaître les
(1:32:42) gens avec qui on travaille et avec qui on va partir en autonomie l'une des clé du succès pour ce type d'opération donc on on limite les risques et puis aussi on essaie de trouver des gens peutêtre avec qui on a envie de passer du temps en isolation accessoirement rég Patrick pardon vous vous retrouvez dans dans ce qu' disait le le fait d'avoir confiance dans les les partenaires qu'on choisit avec qui partir dans ces milieux extrêmes oui complètement nous on est toujours en équipe donc souvent des équipes plus
(1:33:06) petites que celles de régie c'est-à-dire entre 4 et personnes maximum je ne connais pas toujours les gens avec qui je pars puisqu'on travaille souvent avec des partenaires qui sont népalais ou indiens qui ont pas forcément l'expérience de la haute montagne ça pour pour l'IRD c'est un aspect qui est aussi très important on vient faire des recherches sur le local on on inclu des partenaires des partenaires locaux je pense que c'est important pour les RD c'est important de former les gens je
(1:33:28) pense que c'est important pour nous parce que on n pas chez nous et c'est important de travailler avec des gens qui ont une compréhension de leur pays qui est meilleure que la nôtre finalement ensuite évoluer en terrain de haute monontagne c'est aussi mon métier je suis guide de haute monontagne donc on va pas faire des choses qui sont extrêmes au niveau technique par contre c'est de la gestion de groupe et là je rejoins complètement régiss qu'est-ce que vous voulez dire on va pas faire des
(1:33:47) choses extrêmes en terme de technique on marche sur les glaciers les glaciers qu'on étudie ils sont pas il grimpe pas beaucoup c'està-dire que on n'utilise pas nos compétences techniques de grimpeur mais de gestion de groupe donc vous faites pas les mêmes sorties en montagne quand vous le faites pour le loisir quelqu on fait pour destif du tout on marche sur les glaciers pour le travail et on grimpe sur des falaise ou des parois à raid pour le plaisir estce que ça peut paraître bizarre non non ben
(1:34:13) non non on comprend bien il a il y a quand même aussi beaucoup de vie en jeu vous êtes à chaque fois très loin de centre de de santé ça vous est malgré tout déjà arrivé d'avoir un un accident enfin voilà j'imagine en alpinisme on a vite fait de se casser nous le plus gros risque qu'on a en Himalaya et en général en très haute altitude c'est le mal aiguille montagnes donc c'est des des éedem moi j'en ai eu plusieurs fois pas pas personnellement mais des gens dans mon équipe donc il savoi il faut savoir les reconnaître il
(1:34:38) faut savoir réagir dans ce cas-là rapidement puisque c'est quand même ça peut être fatal en quelques heures c'est c'est quoi estce que vous pouvez nous expliquer simplement ce que c'est alors un malaigu des montagnes c'est le fait que quand on monte trop vite en altitude la la physiologie est pas complètement adapté donc on a une pression donc une rétention d'eau dans les tissus qui augmente la pression au niveau cérébral par exemple et peut entraîner la mort et la même chose au niveau des poumons on
(1:35:03) peut avoir une rétention d'eau dans les poumons et ne plus pouvoir respirer donc en quelques heur ça peut être fatal c'est en quelques heures et ça m'est arrivé avec des des collègues qui ont développé ce genre de de symptôm et il a fallu réagir très très vite mais qu'est-ce qu'on fait en quelques heures on il faut descendre il faut descendre très vite et ça peut arriver en plein milieu de la nuit et c'est pas toujours simple à reconnaître donc il faut être on est toujours dans l'anticipation et
(1:35:25) je pense que c'est vraiment la même chose qui se passe sous l'eau ou en ha en haute altitude faut connaître le milieu dans lequel évolue on évolue faut être humble par rapport à ce milieu-à toujours avoir des marges et c'est aussi parce que on a notre expérience de nos milieux respectifs qu'on est capable d'avoir cette marge là et de comprendre si ça va si ça va pas comment faut réagir en évitant de paniquer oui d'ailleurs vous êtes pas fan du mot extrême quand on parle de milieu extrême
(1:35:49) ce qui les rend extrême c'est aussi l'impréparation et le fait de partir avec des gens qu'on connait pas qui sont mal préparés c'est ça en fait effectivement on évolue dans des milieux extrêmes par contre une pratique qui est pas extrême on a une pratique qui est très raisonnable patri disit on anticipe énormément c'est ça on est énormément dans la prévention par exemple sur les plongées ENF sur opération on a avec nous toujours un médecin on est très attentif à comment les gens se comportent le moin d'incidents le moin
(1:36:16) de Bobo voilà va être pris en charge pour éviter que ça ça devienne compliqué et dans notre pratique on est jamais au maximum de nos capacités c'estd que nous on a tous comme Patrick une pratique personnelle qui va être peut-être plus dans la performance par contre dans le cadre du travail on va toujours avoir toujours all dans des zones qui sont pas aussi lointaines profondes engagé c'est bien qu'on a de la marge de sécurité on est dans une zone de confort en fait ce qui nous permet vraiment de nous
(1:36:39) concentrer sur le travail de scientifique et de pas dans de pas renier sur les marges de sécurité patri vous parliez de des montagnes le fait qu'il fallit avancer par palier en plonger c'est pareil on a des paliers a en plongé on a les enfin on a l'accident de décompression donc on problè de saturation désaturation à gérer et si on va très profond on a aussi livresse des profondeurs donc on a plusieurs éléments à à considérer vous voulez dire quelque chose non non je dis qu'en fait on fait plusieurs métiers c'està-dire qu'on est
(1:37:10) à la fois scientifique on est à la fois alpiniste ou plongeur on est à la fois à gérer le groupe nous on n pas de médecin la plupart du temps donc on est aussi médecin donc quand je parle du malaigu des montagnes on a des services de télémédecine donc on se forme ça et c'est ça qui fait la richesse de nos expéditions de notre métier alors il y a aussi une préparation physique particulière vous êtes vous patri vous montez quand même beaucoup de matériel sur quand vous montez à 6000 m tout le matériel est sur votre dos le matériel
(1:37:35) scientifique tout le matériel est sur notre dos et heureusement on en a beaucoup moins que les plongeurs mais on en a quand même donc oui on se prépare physiquement moi c'est c'est ma passion de faire de la montagne donc j'en fais quand quand je suis je ne travaille pas comme scientifique donc il y a pas de préparation particulière c'est juste ok allez régulièrement vous êtes tous les combien en montagne moi je suis au moins une fois par semaine en montagne mais j'ai fait pour mon plaisir j'ai
(1:37:59) fait beaucoup d'expéditions en très haute altitude vous portez combien de temps dans ces cas-là euh 2 mois à peu près ok sur des expéditions au Pakistan en Himalaya ou je suis parti en Antarctique ou au Groenland incroyable le plus possible en respectant l'environnement c'est-à-dire sans prendre l'avion trop c'estàd qu'à la voile en Antarctique par exemple ou en vélo de plus en plus OK et alors vous régisse vous êtes souvent sous l'eau alors souvent sous l'eau et pareil pas pas de préparation
(1:38:27) particulière mais beaucoup de pratique et on essaie de pratiquer entreplongeur pour nous connaître avant et vraiment avoir ce sens de l'équipe lorsqu'on est sur le terrain et qu'on doit intervenir dans ces milieux où on peut pas compter sur a extérieur donc il faut tout gérer en autonomie mais voilà sans préparation non plus spécifiqueou on parlait du du du matériel en plongé aussi vous avez énormément de matériel qui oui oui ur ça plus on va intervenir profond avec nos recycleurs plus on va être équipé on a
(1:38:56) les recycleur on a quelques bouteilles en sécurité au cas où on aura épuisé toutes les solutions en cas d'incidence sur le recycleur et après on va aussi avoir le matériel scientifique qu'on va emmener avec nous qu'on va pouvoir déployer qui va nous servir à capturer ou à observer ou à mesurer donc oui on est souvent très chargé par contre on se décharge à la surface de l'eau avant de sortir de l'eau pour avoir une charge acceptable sur le dos lorsqu'on monte l'échelle sur le bateau ah oui oui quand
(1:39:20) même OK et là c'est quoi vos prochaines destinations en ce qui me concerne je décolle dimanche donc après-demain pour l'Indonésie pour partir à mois et je serai le seul européen avec une quinzaine d'Indonésiens dans trois dans trois sous-régions d'Indonésie très bien et vous Patrick et moi je pars au Népal dans 3 semaines pour faire la tournée annuelle des glaciers ce qu'on suit là-bas donc c'est 5 semaines de terrain entre 3000 et 6500 m d'altitude aussi avec des népalais et des étudiants et
(1:39:50) ensuite on enchaîne par par une école thématique qu'on anime et qu'on organise à catemandou pour passer le relais à toute une équipe de népalis qui est de plus en plus compétente scientifiquement merci beaucoup à tous les deux malheureusement cette émission est déjà terminée mais je pourrais vous poser encore 1000 questions sur sur vos expéditions et je pense que comme moi beaucoup de spectateurs sont aussi passionnés par par vos récits j'espère sincèrement avoir l'occasion de d'échanger de nouveau avec vous mais
(1:40:17) maintenant je vais laisser la place à Marine et à Jean pour du sprint mais alors en fauteuil roulant merci oui c'est bien l'heure du sprint c'est l'heure du défi fauteuil c'est parti alors bonjour Jean et moi nous sommes avec Emmanuel Assman bonjour médaillon de médailler pardon de bronze en ESCRIM aux Jeux paralympiques de 2 et vous travaillez aujourd'hui chez EDF et je suis également avec Stéphane Rodin bonjour donc animateur team DF et on est là pour parler en disport avec une animation en fauteuil roulant donc Jean
(1:40:58) est déjà installé et puis il a déjà un adversaire aussi à sa droite exactement c'est Louis Louis mon adversaire bonjour Louis est-ce que vous pouvez nous expliquer un peu les les règles du jeu absolument donc comme vous le savez il y a bientôt les Jos et les Jeux paralympiques de 2024 et bien là on va vous mettre dans la peau de champion paralympique on va vous faire découvrir les sensations de champion paralympique en seulement 30 secondes autrement dit nous allons faire une course avec toi contre toi le but du jeu c'est d'aller
(1:41:25) le plus rapidement possible en 30 secondes la technique c'est quoi vous mettez les mains seulement sur la main courante c'est-à-dire là où il y a la partie métallique jamais sur les pneumatiques sinon vous riser de vous faire mal très bien le but c'est d'aller le plus vite possible comment on fait pour aller le plus vite possible il faut de la vitesse du tout de l'amplitude bravo Jean il faut de l'amplitude pour avoir de l'amplitude tu vas chercher ta roue le plus derrière possible tu vas
(1:41:46) l'avancer et tu vas la projeter vers le bas démonstration magnifique démonstration super est-ce qu'on peut lancer la course à vous de lancerorise c'est parti alors attention ça va durer 30 secondesoch-toi bien loui parce que moi j'ai eu quand même quelques j'ai eu quelques petits conseils en off de la part d'Emmanuel Asman non non non je les garde pour moi on verra si ça fait la différence pas je vais t'expliquer moi je suis champion du course fauteuil je vais t'indiquer après et tu m'écoutes tu
(1:42:14) regardes surtout pas l'écran par contre si tu regardes l'écran tu vas perdre du temps tuécoutes que ma voix on y va ah c'est pas juste oui toi par contre faut que tu regardes bien l'écran ton score il est là et c'est en arrière c'est ça et c'est en arrière tu as raison et c'est parti pour 5 4 3 la foule en public le délire 2 1 top c'est parti allez va plus vite plus vers le bas plus vers le bas plus vers le bas plus vers le bas va plus vite plus vite plus vite plus vite tu peux le faire allez donne
(1:42:46) tout maintenant c'est 15 secondes plus vers le bas plus vers le bas plus vers le bas coup plus vite il te reste secondesain de gagner en de perdre va plus vite ne lâche rien lâche rien plus vite plus vite plus vite vas-y vas-y vas-yi ver le plus vers le bas plus plus vers le B pous pous pous tu la plus grande coach bravo à toi ça va ben merci Emmanuel parce que effectivement je pense que ça a fait la différence j'ai pas eu le temps de regarder comment toi tu avaiselle technique tu avais adopté mais alors ça y est tu es champion
(1:43:22) paralympique euh non il y a encore du je pense pas je pense que ouais il y a encore pas mal d'entraînement je voudrais pas dire ça euh Emmanuel est-ce que ce sont les les fauteuils que vous utilisez en compétition alors non là c'est vraiment on a pris des fauteuils plus légers pour pouvoir voilà les amener un peu partout et faire essayer les les sensations sur les fauteuils d'abétisme qui sont utilisés pendant les Jeux paralympiques et pendant les compétitions c'est un fauteuil trois roues donc c'est un fauteuil qui est
(1:43:45) beaucoup plus resserré sur le corps et avec une troisième roue et les athlètes sont complètement pliés en de et vont chercher le plus on le disait d'amplitude possible pour pouvoir aller le plus vite possible donc c'est pas des fauteuils qui servent pour la vie de tous les jours c'est vraiment des fauteuils spécifique pour le sport alors est-ce qu'on peut révéler le petit secret que vous m'avez donné quand même avant cette compétition pour que loui l'IT donc c'était l'idée c'était de
(1:44:07) faire quoi de gagner en amplitude donc vraiment d'aller chercher le plus loin possible pour que l'on puisse pousser sur la main courante plus longtemps possible ne jamais essayer d'attraper la main courante mais vraiment de la cogier vous si je sais pas si vous avez déjà vu des des compétitions mais les athlètes ont des gants qui en fait n'ont pas de de doigts c'est vraiment faut conier la main courante et ne pas hésiter à être très sur les genoux pour pouvoir justement mettre de la force parce que
(1:44:30) la force elle est elle est plus importante quand on est plié et qu'on va chercher uniquement dans les épaules et dans les bras et donc on l'attrape pas on attattrape pas en cogne très bien on peut quand même applaudir Louis s'est bien défendu donc bravo Louis j'espère que ça a été une belle expérience bon je vois que je vois que Jean est encore tout essoufflé donc je vais je Emmanuel dites-nous un peu quel est l'intérêt de cette animation pourquoi avoir fait le le défi fauteuil et ben pour nous
(1:44:53) c'était un peu de dire un côté ludique de venir essayer de se mesurer à des athlètes pour mesurer aussi la performance que ça veut dire parce que souvent on on on donne des temps mais on ne sait pas forcément à quoi ça correspond et puis aussi de pouvoir expérimenter c'est se dire finalement on enlève le côté tabou du bah on s'assoit sur un fauteuil ça veut pas dire qu'on pourra pas se relever mais ça donne aussi une impression de qu'est-ce que ça veut dire que de pouvoir avoir ce geste là et cette amplitude là et mes voilà ce
(1:45:21) côté performance avec un côté ludique et des jeunes des moins jeunes qui peuvent se mesurer entre eux donc c'est vraiment comment on sensibilise et on enlève l'appréhension qui peut y avoir des fois par rapport au handicap et c'est pas la première fois que vous mettez en place défis fauteuil vous l'avez notamment fait plusieurs fois dans les écle alors c'est quoi les retours des jeunes qui testent le défi voilà on essaie de le faire le plus souvent que ça soit dans les manifestations dans des écoles je
(1:45:43) disais sur des plus plus ou moins jeune souvent ce qui se passe c'est une vraie voilà on a des f rir on a des envies de dépasser on a a des fois de la frustration de pas réussi à avoir gagné pierre ferban qui est notre champion paralympique mais aussi de dire bah j'imaginais pas que c'était ça donc on a aussi déconstruit ou donné des sensations et tout ça ça permet que les jeunes ils puissent se dire ah bah oui si je rencontre quelqu'un en fauteuil dans la rue je vais pas me dire oh là là qu'est-ce que je fais j'ai peur mais je
(1:46:09) vais plutôt avoir la facilité d'aller lui parler et de poser des questions c'est ça en fait le but c'est d'ouvrir le dialogue puissent poser leurs questions qu' puissent vous questionner ouais c'est ça voilà le plus important moi en tout cas c'est comme ça que j'ai vécu le sport souvent quand on va dans des écoles ou même dans un club de sport bah les gens ils parlent d'abord de sport c'est facile on parle d'un même sujet donc c'est un sujet qu'on peut partager et puis tout d'un coup les
(1:46:31) langues se délient et donc les enfants me demandent mais alors comment tu fais pour rentrer dans ta baignoire avec ton fauteuil et puis du coup comment tu fais pour monter dans une voiture et conduire avec tes pieds puisque en fait il y a des pédales et en fait du coup voilà tout tout d'un coup les langues se dél on peut se poser des questions sans avoir peur de se dire est-ce que j'ai le droit de la poser est-ce que j'ai le droit m'interroger et donc le sport il sert un peu de lien et de vecteur de
(1:46:55) circulation pour que voilà tout le monde se puisse parler on on le voit souvent sur le fait que des gens de milieux différents peissent pratiquer dans un même club et ben là on se dit des gens que ce soi des gens valides avec un handicap physique un handicap mental psychique ben on va être capable de se parler le but c'est aussi d'inciter les personnes en situation de handicap à se dire bon bah bien sûr le sport c'est accessible pour moi est-ce que est-ce qu'il y a encore du chemin à faire pour
(1:47:18) inciter ces personnes justement soit à commencer va continuer le sport après un accident par exemple alors nous on est hyper content parce que on a beaucoup milité pour qu'il y ait plus de visibilité sur les Jeux paralympiques pour la première fois Rio il y avait du direct mais Rio c'était 2016 donc c'est quand même pas si vieux et donc là maintenant la totalité des compétitions son sont retransmis sur France télévision pendant les Jeux paralympiques de de Paris mais pour ça il faut aussi qu'on dise il y a des
(1:47:44) champions vous allez les voir c'est des performances extraordinaires mais on n'est pas obligé d'être champion pour aller dans un club on n'est pas obligé de s'entraîner 20h par jour ou d'avoir un corps d'athlète on peut aussi être monsieur et madame tout le monde on peut avoir un handicap on peut avoir n'importe quel âge et de se dire ben le sport c'est aussi pour moi et je vais trouver un club près de chez moi qui sera capable d'adapter la pratique à mon handicap mais l'idée de médiatiser plus
(1:48:06) les les les jeux et puis aussi voilà c'est pour donner envie mais aussi donner des modèles à voilà mais en fait on se dit toujours attention au modèle parce que souvent on a aussi entendu des personnes dans situation C qui disaient bah moi je ressems pas à Maria l Le Fur j'ai pas ce corps d'athlète du coup c'est pas pour moi le sport et se dire bah il y a le sport de haut niveau il faut qu'on les valorise et qu'on montre les performances parce que c'est important aussi ça permet de
(1:48:30) montrer une image positive du handicap mais il y a aussi le fait de dire le sport c'est dans la vie de tous les jours et donc je suis pas obligé voilà de faire de la compétition pour avoir un intérêt dans le sport souvent en tout cas moi c'est comme ça que je l'ai vécu le sport il m'a permis d'apprendre à connaître mon corps j'ai eu un accident quand j'avais 20 ans tout d'un coup on nous dit on pourra plus marcher on pourra plus faire ça on pourra pu faire si et puis ben quand je suis rentrée
(1:48:53) dans un club de sport on m'a dit bah en fait tu vas pouvoir faire ça et puis tu vas tester tes limites et puis tu vas apprendre à faire des transfert plus rapidement et puis tu vas développer une force physique et puis la force physique ça veut dire que tu pourras te déplacer et avoir une autonomie donc c'est comment finalement par le sport on arrive aussi à mieux se connaître à appréhender ce handicap qui peut survenir soit être de naissance et garder ce capital physique qui est hyper important pour les personnes dans
(1:49:16) situation handicap mais pour tout à chacun c'est un peu le modèle de se dire le permet aussi de nous garder en forme et que ce soit aussi la partie où on va prendre du plaisir avec ce corps qui plutôt nous a donné des difficultés jusque- là et aujourd'hui justement on parlait des enfin on parlait des clubs comment on fait aujourd'hui pour que les les clubs soient plus accueillants pour les personnes en situation dehandicap voilà maintenant c'est le gros travail il a le Comité paralympique et sportif
(1:49:43) français avec marieamilie lefur qui est une collègue puisque elle travaille pour EDF et donc elle a eu comme objectif de la ministre de de pouvoir pouir relever un peu ce défi qui est d'avoir 3000 club handi accueillants à la fin des jeux pour l'instant c'est voilà c'est une étape qui est pas simple à à à faire l'important c'est de dire il y a la partie accessibilité mais celle-là elle est assez simple on doit répondre à des normes et puis dire bah voilà il faut pas que ça soit au premier étage sans
(1:50:10) ascenseurs il faut qu'il y ait des sanitaires des douches des vestiaires qui soient accessible mais aussi il faut que les entraîneurs les encadrants les animateurs sportifs ils soient form pour accueillir tout type de handicap c'est dire ben voilà je vais pas dire je sais pas faire j'ai jamais fait mais mais ils vont avoir un numéro de téléphone et pouvoir dire bon bah du coup qu'est-ce comment je peux adapter la pratique moi à mon époque j'ai pas mal déménagé justement pour pour des raisons
(1:50:35) professionnelles et j'ai vu que dans certains clubs bah il fallait les accompagner et donc je disais vous inquiétez pas on va y arriver vous avez peut-être pas de handif fixe pour pouvoir pratiquer lesesrim en fauteuil on va aller chercher soit un prêt soit une subvention et puis on va s'entraîner et puis on va mettre des escrimeers debout qui vont s'asseoir qui vont tirer avec moi et puis en fait finalement il après ils disent ah ben je savais pas que c'était assez simple ça montre que c'est c'est c'est possible quoi en
(1:51:00) informant et en avec de la volonté on peut y arriver voilà c'est en fait faut qu'il sache où aller chercher l'information et puis de se dire voilà j'ai d'abord la priori de dire écoute je jamais fait mais je vais y arriver plutôt que dire j'ai jamais fait j'ai peur je vais pas faire par exemple moi j'ai cherché un club de yoga parce que maintenant je suis un peu vieille donc maintenant c'est moins de l'escrim plus du yoga et ben j'ai j eu trois quatre refus de gens qui me disaient je sais
(1:51:22) pas faire et puis la dernière elle a dit écoute j'ai jamais fait mais on va discuter ensemble et puis on va trouver j'ai trouvé une salutation du soleil qui était adapté sans être debout ça marche hyper bien et je me dis elle elle me dit B maintenant qu'on a fait ça ensemble j'ai vachement envie d'animer d'autres d'autres cours avec des gens avec une diversité de pratique et donc ce travail c'est a c'est quelque chose qui se fait avec ceux qui pratique le sport là c'est
(1:51:45) vous qui avez dialogué avec elle pour pour voir comment on pouvait adapter la pratique sportive le principal c'est ça c'est dire que les personnes en situation de handicap elles sont capables de dire ce dont elles ont besoin elles sont aussi capables de de pouvoir aider à dire B voilà moi je peux adapter et vous aider à adapter la pratique il faut leur faire confiance et souvent c'est de ne pas prendre des décisions à leur place par contre il y a des envies de pratique qui peuvent être différentes il faut les respecter moi au
(1:52:07) début en handicap j'ai je voulais un club où il y avait d'autres personnes situation de handicap parce que je me disais j'avais 20 ans je me suis dit je me retrouve en fauteuil ma vie est foutue et ben d'avoir d'autres personnes qui disaient bah regarde moi j'ai un boulot j'ai des enfants j'ai le sourire tu vas voir ça va bien se passer et tu vas pouvoir avoir une vie souvent extraordinaire ben ça change un peu de l'hôpital qui nous explique toutes les difficultés qu'on va avoir alors
(1:52:33) qu'après quand je faisais de l'escrim de haut niveau je voulais avoir des escriimer avec un certain niveau donc j'ai été dans un club où il y avait une mixité entre Andy et valide et puis maintenant que je cherche plutôt une activitéite de bien-être quelque chose plutôt près de chez moi donc après voilà je pensais aussi de dire il y a pas un modèle de club qui est qui qui est le meilleur il y a vraiment cette diversité d'envie et c'est un peu ça qu'on essaie de de porter de dire il y a le au niveau
(1:52:58) il y a le loisir il y a le bien-être et comment on peut permettre aussi au club de pouvoir accueillir tout le monde je pense c'est là on parle des clubs mais souvent quand on fait du sport même à la maison on utilise parfois des applications ça aussi peut-être c'est quelque chose qu'il faudrait travailler adapter pour que ce soit euh disponible pour tout le monde je sais pas si vousvez B si vous pouvez parler avec les fabricants de smartphone parce que moi euh arrive pas j'ai beau rouler toute la
(1:53:22) journée dans la ville la je je à la fin de la journée j'ai toujours deux pas trois pas je pensais au yoga notamment puisque là vous vous disiez que vous aviez trouvé voilà une position pour faire la salutation au soleil c'est quelque chose qui pourrait être proposé par la suite on pourrait imaginer plein de choses en fait bien sûr en fait c'est c'est on en est qu'au début de pouvoir se dire il faut juste se poser les bonnes questions on le disait tout à l'heure c'est penser l'adaptation au départ par
(1:53:47) exemple sur l'accessibilité on se dit souvent ben ah oui mince j'ai mis un escalier est-ce que je mettrai une rampe à côté bah peut-être que si on avait pensé au départ dire bah le chemin il doit être accessible à tous et si je mets une rampe tout le monde peut y accéder ben ça m'empêchera de faire des travaux là dans les clubs s'il réfléchissent à dire ben dans ma pratique en fonction de qui je vais avoir en face je vais avoir plusieurs modules et je vais les adapter que ça soit voilà des personnes senniores des
(1:54:12) jeunes ben je pense que tout ça aussi dans la mixité c'est vraiment bien de pouvoir échanger est-ce qu'on a une idée du du nombre de personnes en situation de handicap et du nombre de personnes qui sont inscrites dans des clubs pour voir un peu le le ratio c'est là où on a de la marge pour arriver à à se dire que on va vraiment mettre le sport dans la dans la vie des personnes en situation de handicap on dit à peu près 10 % de personnes en situation de handicap mais tout ça c'est ça ça encadre une
(1:54:36) diversité qui est hyper importante parce que on a des gens à qui il manque une partie du bras des gens en fauteuil des gens non voyants des gens avec une s voilà c'est tout handicap confondu et au maximum on a 100000 licenciés que ce soit dans les club andisport sport adapté ou dans les fédérations unisport donc ça fait pas beaucoup donc faut voilà on compte sur les jeux à Paris pour valoriser justement le le sport paralympique et puis on compte je je je permets de faire une petite promo sur la billetterie Paris qu'elle ouvre lundi et
(1:55:06) donc si tout le monde pouvait aller acheter un billet pour aller voir les Jeux paralympiques je pense que personne serait déçu et puis nous on va s'attacher avec EDF avec le team puis je pense que France Télé va aussi nous appuyer sur comment on fait connaître ses athlètes pour avoir envie de les soutenir au jeu mais justement vous vous parliez de de médiatisation tout à l'heure vous avez été médaillé en 2004 ce qui veut dire qu'à cette époque là ça n'était pas retransmis en direct donc là on a on a quand même fait on a quand
(1:55:31) même fait du chemin on est encore loin de ce qu'on voudrait mais par contre voilà moi athè pour vous donner un exemple il y avait je sais pas 50 personnes dans les gradins et et je pense que personne n'a vu une image des justement vous m'aviez demandé d'une image de ma médaille je n'en ai pas puisqueil y avait zéro retransmission et moi j'ai compris que j'avais avais une gagné une médaille que quand j'ai été reçu à l'Élysée parce que jusque là en fait on était assez anonyme que ça soit
(1:55:55) en championnat du monde une compétition internationale en fait on se rendait pas compte donc oui il y a du chemin qui a été fait et je pense que les partenaires ils sont aussi pour beaucoup à essayer justement d'acheter des espaces de pouvoir prendre la parole mais on compte vraiment sur les Jeux paralympiques pour justement passer cette marche là on l'a vu à Londres voilà les Jeux de Londres ça a changé tourneré une page sur la visibilité des athlètes mais on sait aussi la visibilité des athlètes c'est
(1:56:20) aussi des personnes en situation de handicap qui disent bah c'est pas parce que je suis pas champion paralympique que je peux pas aussi parler de ma vie quotidienne et la difficulté que j'ai face à une marche face à l'incompréhension ou un peu le rejet des des autres et donc c'est aussi ça c'est de dire les champions paralympiques ils sont aussi porteur de valeur et d'une image un peu où on se dit la mixité et la diversité c'est une bonne chose normalement pour la société ça devrait
(1:56:43) pas faire peur mais comment ça se fait qu'on soit aussi en retard au niveau de cette médiatisation est-ce qu'en fait on n pas encore des préjugés sur l'andisport SP de se dire que c'est pas une vraie performance ou que ça vaut pas le coup alors qu'en fait bien sûr que si bah parce que je pense que si on n pas vu on sait pas et donc il faut qu'on emmène les gens dans les stades dans les compétitions pour qu'ils comprennent que en fait on va se prendre au jeu on va les supporter on va passer un très bon
(1:57:04) moment et on va avoir de la performance et puis aussi je pense que les générations et moi j'ai l'impression que c'est vraiment ça change de plus en plus moi dans la la rue les gens ils osent venir me parler ils osent me proposer un coup de main je peux dire non je peux dire oui du du moment qu'on répond gentiment et puis ben dans les écoles on voit bien que tout le travail nous on a une opération qui s'appelle un champion dans mon école où on va parler avec les jeunes et justement parce qu'ils ont osé poser des questions parce
(1:57:28) qu' ils ont partagé leur quotidien on dit aussi faut qu'il faut que les enfants en situation de handicap ils soient dans les écoles ils partagent le quotidien avec les avec les autres et là du coup on déconstruit des peurs et ça ça va venir mais ça prend du temps il il y a aussi un autre point que j'aimerais bien aborder avec vous c'est l'aspect santé santé mentale santé physique c'est c'est tout simplement essentiel pour les personnes en situation de handicap de de pratiquer une activité physique pour
(1:57:52) entraîner son système cardiaque et cetera donc il y a il y a un enjeu de santé publique aussi en fait voilà c'est ça moi je dis souvent c'est dommage qu'on mette pas plus de sport même dans les centres de rééducation moi j'ai passé 8 mois dans un centre de rééducation c'est là aussi que j'ai qu'on m'a mis dans un fauteuil pour faire du basket qu'on m'a mis dans une piscine et j'ai nagé et c'est là que j'ai appris à me dire bon ben ce fauteuil là je vais pouvoir descendre
(1:58:11) des trottoirs je vais pouvoir avoir une vie aller voyager moi j'aime bien voyager donc je peux aller sur des pavés monter des côtes et me débrouiller toute seule euh mais si j'avais pas expérimenté ça en centre de rééducation peut-être que je serais sortie de chez moi et j'aurais vu toute la difficulté que ça peut être que d'être dans la rue sans avoir eu justement cet apprentissage et tout l'argent qu'on peut dépenser au moment de la rééducation on le dépensera pas à avoir des personnes en situation de cap qui
(1:58:35) seront trop sédentair mais c'est vrai aussi que en tout cas moi j'étais pas du tout sportif j'étais plutôt d'une famille qui aimait le livre le cinéma et le sport c'était mon père a essayé de m'emmener faire un footing quand j'avais 15 ans j'ai j'ai rallé pendant tout le temps mais en fait avec le handicap moi je dis souvent c'est finalement c'est le handicap qui m'a fait découvrir le sport parce que le sport était un outil pour justement garder ses capacité et puis
(1:58:59) apprendre à connaître ce corps là parce que voilà on sait pas forcément ce qu'on peut en faire et je pense que c'est encore plus important pour des personnes en situation de handicap d'entretenir ses ses capacités physiques et donc de passer du temps plutôt que de forcément faire de du kiné mais le sport ça permet voilà de garder un corps en pleine forme et du coup de pouvoir monter des côtes et d'aller visiter toutes les villes du monde ou d'aller faire des balades en forêt avec ses copains alors que c'est
(1:59:27) vrai que on pourrait avoir la peur du de se de se recentrer sur soi et du coup de pas sortir et ça ça permet aussi un bien-être mental puisque du coup ça ça donne confiance en soi ça enfin voilà ça c'est ça aussi c'est c'est essentiel bah oui on on le dit souvent euh par exemple des des les les champion paralympique il disent bah je pensais pas que je serais capable d'être champion paralympique et et il y a il y a ce côté-là où où c'est accessible c'est possible et puis surtout voilà en fait quand on se
(1:59:53) connaît en général on peut aussi plus facilement aller vers les autres et puis on sait bien aussi que c'est dans l'échange et dans le partage qu'on trouve un peu de la joie et du bonheur et donc qu'est-ce qu'on attend là des des jop 2024 si on devait résumer alors on attend que les stades soient pleins moi j'incite vraiment tout le monde à aller voir des compétitions paralympiques vous allez voir fantastique enthousiasment et vous allez vivre des émotions incroyables et partager avec des athlètes complètement
(2:00:18) étonnants et performants et puis on attend aussi que justement ça change le regard sur le handicap on a une petite zone noire on en en a pas parlé c'est les transports on pensait qu'on arriverait à plus faire bouger les choses on se dit que peut-être voilà on se dit que c'est à reporter mais que il faut vraiment qu'on gagne en accessibilité notamment en région parisienne mais le principal c'est de se dire voilà le sport c'est pour tous c'est pas vrai il y a aucun handicap qui empêche de faire du sport venez les
(2:00:45) clubs et puis venez aussi partager en toute mixité pour que on puisse se dire que voilà la diversité c'est la force alors on le rappelle la biilletterie ouvre demain la billetterie ouvre le lundi 9 à 10h tous sur la plateforme de Paris 2024 pour acheter des billets pour les Jeux paralympiques et les Jeux paralympiques la date c'est du 2 28 août au 11 septembre super merci beaucoup Emmanuel hasman je vous propose maintenant de revenir sur B sur la scène merci beaucoup en tout cas on viendra vous voir nous toute l'équipe de
(2:01:16) l'esprit sorcier au jeux paralympi tout suite on va parler justement des grands programmes de recherche qui ont été lancés pour et ben pour aider les athlètes soit olympiques ou paralympiques à améliorer leur performance en vue des Jeux Olympiques et parolympique 2024 c'est parti et oui pour propulser les athlètes français au plus haut de leur performan lors des prochains jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 le monde de la recherche est largement mobilisé depuis ces dernières années en apportant
(2:02:02) bah expertise scientifique et technique à de nombreuses athlètes français de haut niveau à des fédérations sportives aussi pour en parler j'ai le plaisir d'accueillir Valérie Fromentin bonjour Valérie prenez votre micro vous êtes responsable du département Sciences humain social de l'ANR c'est l'Agence nationale de la recherche et d'ailleurs cette année vous êtes aussi ambassadrice de l'ANR à côté de vous Jacques Mercier merci d'être avec nous vous êtes vice-président de l'université de
(2:02:34) Montpellier en charge de la recherche et président du jury du programme prioritaire de recherche sport de très haute performance et Franck Multon merci d'être avec nous merci d'être à nouveau dans une fête de la science comme ça nous arrive souvent de nous y croiser vous êtes directeur de recherche Aline ria et vous allez nous présenter le projet Reva on dit réa c'est ça réa c'est ça réa un programme de recherche alors c'est assez étonnant qui a pour objectif d'optimiser les performances
(2:03:04) des athlète grâce à la réalité virtuelle faut dire que c'est assez séduisant merci beaucoup d'être avec nous Valérie est-ce qu'on peut rappeler déjà un petit peu le le rôle de l'Agence nationale de la recherche pour soutenir de façon générale de nombreux projets de recherche et puis là bah dans le cadre de la Fête de la Science on parle de projets aussi qui sont un petit peu plus liés à l'activité sportive et au sport oui alors je pense qu'il est il est utile de rappeler que la NR et l'agence
(2:03:34) publique française en charge du financement de ce qu'on appelle la recherche sur projet c'est-à-dire des projets de recherche qui ont une durée maximale de 5 ans et qui peuvent être financés individuellement jusqu'à 1 million d'euros voire davantage et et il faut savoir aussi que la la NR est ouverte à toutes les disciplines scientifiques à tous les domaines scientifiques à tous les chercheurs elle finance la recherche fondamentale la recherche appliquée la recherche disciplinaire pluridisciplinaire elle est ouverte
(2:04:05) aussi à des partenariats avec les entreprises privées et très ouverte aussi à l'international finalement pas très longtemps depuis quoi 2021 à peu près une belle augmentation du budget une belle augmentation du budget qui permet d'avoir un taux de sélection un taux de succès des projets déposés qui sont mis en compétition qui atteint les 25 % c'està-dire qu'un/4 des projets déposés sont lauréat à l'issue du processus d'évaluation et de sélection c'est vraiment très important bon et puis une
(2:04:33) nouvelle mission aussi c'est celle de créer le dialogue entre ce qu'on dit la science et la société c'est le programme science avec et pour la société concrètement ça se traduit par quoi ça se traduit par un programme d'appel à projet pluriannuel euh ça s'inscrit d'abord dans le cadre de la de l'actuelle loi de programmation de la recherche qui a fait une belle part à ce à ce dialogue science et société et la NR s'est emparé de ce défi dès mars 2021 en lançant des appels à projet qui sont
(2:05:02) pour simplifier soit thématique par exemple sur les recherches participatives nous avons la vocation l'envie de financer les recherches participatives c'estàd qu'il y a soui des chercheurs et des acteurs de la société civile on rappelle un petit peu ce que sont les recherches participatives alors les recherches participatives ce sont des recherches qui son sont mené conjointement entre des chercheurs de laboratoire et des ce qu'on appelle des acteurs de la société civile ça pe êre nous tous voilà nous
(2:05:28) tous n'importe qui d'entre nous peut potentiellement en s'associant avec d'autres bien sûr faire de la recherche et on peut faire de 1000 façons de la recherche participative mais nous à la NR on a voulu que les partenaires on va dire scientifiques professionnels et les autres partenaires qui sont porteurs d'enjeux qui sont des collectifs de citoyens des associations des fondations soi mis sur le même plan et donc construisent des projets les coproduisent ensemble et diffusent ensemble les résultats et c'est un grand
(2:05:55) succès ah oui et c'est un grand succès oui et et les scientifiques ont besoin justement de la participation des des citoyens pour remonter de la donnée quoi pour ah pas seulement pour remonter de la donnée ça c'est ça se fait déjà depuis très longtemps mais aussi pour répondre à des questions que posent les citoyens en fait ce sont les citoyens qui posent les questions ou qui transformment les qui obligent les scientifiques à transformer leurs questions pour qu' soit d'une utilité sociétale euh plus immédiate peut-être
(2:06:23) parfois donc pour être plus proche des citoyens et et de leurs attentes exactement d'accord on va revenir un petit peu au sport quand même dans le cadre des futurs jeux olympiques et paralympiques 2024 l'État a lancé il y a 4 ans ou 5 ans un un un programme ce qui s'appelle un programme prioritaire de recherche intitulé sport de très haute performance deté de 20 millions d'euros quelque chose comme ça c'est ça oui c'est cela mais c'est et en fait le but bah c'est simple c'est de décrocher
(2:06:54) encore plus de médailles on l'a évoqué tout à l'heure avec la minist ce serait même l'objectif de multiplier le nombre de médailles par deux par rapport à ce qu' a été obtenu au Gio de Tokyo en 2020 donc donc bonne chance à tous les scientifiques qui travaillent sur le projet et vous dans ce projet bah c'est vous qui gérez aussi les dotations alors moi je ne gère rien c'est Monsieur Mercier qui est le lauréal de ce projet mais l'ANR a organisé effectivement tout le processus de sélection de ces
(2:07:26) projets prioritaire de recherche don fait partie celui-là et donc effectivement nous avons nous suivons tout enfin nous suivons le projet le PPR en lui-même et nous allons être très attentif au résultats oui bah j'imagine alors en fait pour garder votre impartialité c'est normal quand il y a des gros projets comme ça vous choisissez ou je sais pas comment ça se passe vous prenez un président lui va s'occuper de de de créerou oui laanr organise le processus d'évaluation et de sélection des projets mais elle
(2:08:02) n'intervient jamais euh dans ce processus elle a d'ailleurs reçu pour cela la certification ISO 20091 pour la qualité précisément de son processus de sélection et d'évaluation et donc elle délègue à des présidents de comité hm hm eux- même nomment des comités des membres de comité le travail d'évaluer ses projets et de de choisir les meilleurs d'entre eux d'accord et ben on va prendre un exemple très concret avec Jacques Mercier donc pour ce programme prioritaire de recherche sport de très haute performance c'est
(2:08:33) vous Jacques qui est qui avait été choisi comme président du jury vous êtes médecin hospitalier plutôt spécialiste du muscle du cœur aussi c'est ça alors on a parlé de vos fonctions à à l'université euh vous êtes sportif pingpong vous savez tout bah ouais vous avez joué non avec avec des des des des grands champions comme Jean-Philippe Gassien non c'est exact oui d'accord donc chercheurs sportif mais malgré tout les gios c'est très large tous les sports vous pouvez pas tout connaître donc
(2:09:08) comment vous choisissez votre comité ça doit pas être simple alors déjà si je peux me permettre lorsque l'ANR m'a demandé de de présider ce jury euh j'ai tout de suite oui un petit peu par rapport au passé que vous venez d'évoquer c'est-à-dire que c'était pour moi l'occasion de de travailler avec un jury pour répondre à l'objectif d'essayer d'avoir plus de médailles pour les Jeux olympiques mais de continuer à faire quelque chose c'est de faire la promotion de l'activité physique au sens
(2:09:37) large ce matin madame la ministre Gill bloc l'ont dit je crois que c'est un élément extrêmement important quand on voit tous ces jeunes devant nous il faut qu'ils aient en tête que l'activité physique c'est un moyen de se pré venir des maladies et de traiter aussi des maladies il faut pas l'oublier donc c'est les raisons pour lesquelles j'ai aussi accepté ça vous je sincèrement j'aimerais qu'il y a une suite à cet effort qui a été fait par l'état français pour faire la promotion du
(2:10:02) sport et de l'activité physique pour qu'on continue à faire de la recherche de haut niveau dans ce pays alors le jury oui le jury je dirais que le sport et gagner des médailles donc à des jeux olympiques ça implique tout un tas de disciplines ah oui c'est énorme c'est c'est énorme et on le voit ici dans ce parterre il y a des collègues de lieneria qui font du traitement de la donnée de l'automatisme et tout un tas de choses il y a des collègues qui font de l'analyse d'image il y en a qui font
(2:10:30) de la biomécanique il y en a qui font de la physiologie donc on a fait pour répondre à cet appel à projet qui avait une première grosse interdisciplinarité c'est qu'il associait des scientifiques et des représentants des fédérations sportives donc ça ça a déjà été un élément extrêmement intéressant à savoir que les ftion disait ben nous on a éventuellement tel besoin dans tel domaine et donc il y avait des projets qui pouvaient se créer là-dessus là aussi vous deviez être à l'écoute de la de la demande comme on le disait tout à
(2:10:59) l'heure fallait d'abord aller sur le terrain pour dire au aux fédérations au sportifs vous avez besoin de quoi comment on peut vous aider il y avait des fédé dans le jury donc il avait ce que l'on appelait donc représentant sportif avit l'opportunité sportive qui disait oui ce projet bien rentre dans l'intérêt de telle et telle fédération sp et puis après il y avait des collègues scientifiques de tout bord du domaine de l'ingénierie du domaine de la médecine du je crois qu'il y avait même un
(2:11:28) chirurgien oui il y avait même un chirurgien du Luxembourg qui était avec nous il y avait des gens qui travaille sur le sommeil parce que tout ça ce sont des éléments toute cette pluridisciplinarité conditionne la performance et donc ça a été déjà un plaisir de réunir ce jury et de travailler sur des projets magnifiques qui étaient plus disciplinaire je pense qu'on aura des exemples avec la réalité virtuelle qui est un magnifique projet que l'on a que l'on a financé au final on va y revenir mais 12 grands projets
(2:11:59) ont été faut bien comprendre que ce sont des projets transdisciplinaires comment vous dites interdisciplinaires je sais pas j'ai toujours un peu de mal ou moi aussi mais en tout cas ce qui est intéressant ce que vous disiez tout à l'heure Valérie c'est vraiment un complément une complémentarité entre scientifiqu d'horizon différ tout à fait d'accord vous m'avez dit en préparant cette intervention le jury n'a pas été tendre ça veut dire quoi mais le jury n'a pas été trendre parce que avec le
(2:12:28) respect que l'on a de notre agence nationale de la recherche qui gère des projets scientifiques de haut niveau disons que la première fois on a eu une vingtaine de projets qui nous ont été soumis et aux membres du jury certains ne nous paraissaient pas dans la première vague atteindre le standard de l'excellence scientifique et donc moi en tant que président du jury j'ai dit non il ne faut pas dévolariser parce que on est dans le domaine du sport ou de l'activité physique souvent on croit que
(2:12:57) on peut pas faire de recherche dans le sport ou dans l'activité physique c'est faux et donc j'ai souhaité que les critères que l'on appliquait pour d'autres appels à projets de la NR et bien on les applique à ces projets et ce qui a surpris c'est que sur les 20 projets de la première volée en quelque sorte et bien on en a retenu que six tout simplement parce que j'ai dit je préfère et les collègues des mom jury j'étais pas le seul à décider à dire non ces projets ils peuvent revenir ils
(2:13:24) peuvent être travaillés ils peuvent être meilleurs que ceux qu'ils sont donc ils ont le droit de revenir en deè semaine ils sont revenus pas 2è semaine là une année après un an après voà et donc on a refinancé 6 autres projets la deuxième fois d'accord donc au total 12 une première série de 6 une deuxème une deuxème série de 6 il fallait forcément que les scientifiques et les projets travail main dans la main avec des sportifs ça c'était une condition cineéquanon c'était dans l'appel à projet c'était clairement écrit de cette
(2:13:55) façon voilà il fallait qu'il y ait chaque fois une évaluation de ce qu'on appelait le des fédérations et l'évaluation de deux ou trois rapporteurs scientifi et comme c'était des projets interdisciplinaires et bien parfois c'était quelqu'un du domaine de l'ingénierie du domaine de l'intelligence artificielle parce qu'on avait des spécialistes un peu de tous les domaines d'accord on avait passé beaucoup de temps à construire les le le jury pour justement essayer de répondre
(2:14:20) à tout ce qui était les défis qui étaient annoncés dans l'appel à projet d'accord mais je vais prendre une une expression un peu triviale ça doit se bousculer un petit peu au portillon quand même parce que pour pour se dire bah on a envie d'avoir ces financements on veut faire avancer nos recherche non parce que vous disiez Valérie tout à l'heure 25 % au final des projets alors vous dites c'est bien oui alors je parlais de ce qu'on appelle l'appel à projet générique annuel de la nr
(2:14:48) d'accord là on est dans le cas quand même d'objets très particuliers d'appels spécifiques et donc jecord les l'exigence d'avoir un taux de sélection important n'est pas tout à fait prioritaire je crois en tout cas al sur je veux pas être trop technique sur cet appel à projet mais disons qu'il y avait eu avant ce qu'on appelle une un appel à manifestation d'intérêt autant que je me souvienne moi j'étais pas encore au président du jury à ce moment-là mais il y a déjà des groupements qui avaient
(2:15:11) commencé à se faire pour qu'il ait un nombre un peu limité de projets et sur l'appel à manifestation d'intérêt il y avait déjà une sorte un petit peu de de présélection disons qui avait permis d'identifier des gens qui pouvaient remonter des projets plus gros interdisciplinaire ou pluridisciplinaire d'accord tout au long de ces 3 jours on va en découvrir quelquesuns d'ailleurs de ces 12 projets ils sont tous complémentaires et et et passionnants quelle expérience vous en retirez vous à
(2:15:42) titre personnel de cette aventure al moi de cette aventure c'est j'ai j'ai l'impression avec mes collègues membres du jury et cet appel à projet d'avoir permis à des communautés de se rencontrer alors que habituellement le se rencontrez pas alors en France on a quand même un domaine qui traite du sport c'est ce qu'on appelle le domaine des snaps qui fait un excellent travail on forme des jeunes dans le domaine des STAPS il y a des laboratoires en STAPS qui font de la recherche de très bonne
(2:16:12) qualité sur les activités physiques et sportives mais là cet appel à projet a élargi ce genre de choses c'est-à-dire que par exemple sur un exemple parce que il va en avoir d'autres mais j'ai été extrêmement impressionné par la recherche qui qui était faite sur la voile ah oui pourquoi parce que la voile sur l'eau ouais sera un sport volant au JO 2024 c'est-à-dire mêants les bateaux volent globalement donc il y avait des des de la recherche qui était présentée sur les ail roses sur les files et
(2:16:42) cetera qui associé des gens de Polytechnique des des des des des gens du du terrain qui font de la voile et cetera j'ai trouvé ça absolument extraordinaire mais même si vous êtes scientifique vous avez dû découvrir des terrains incroyables choses c'était passionnant c'était vraiment passionnant j'ai découvert parfois je comprenais pas tout je vous dis tout de suite parce que qu je voyais certaines équations c'était un peu compliqué mais c'est ce qui était intéressant il y en avait toujours
(2:17:06) quelqu'un dans le jury qui vous expliquait simplement pourquoi c'était comme ça c'est ça qui était chouette d'accord Franck Multon on va prendre un exemple très concret d'ailleurs parmi les projets qui ont été retenus donc par le jur de de de de Jacques Mercier et qui bénéficie donc d'un financement de l'ANR euh il y a votre projet RVA auquel vous participez pour résumer c'est un projet c'est ça qui utilise la réalité virtuelle pour améliorer la performance des sportifs oui tout à fait on a fait
(2:17:37) le pari au début des années 2000 que ces genre de technologie pouvaient non seulement permettre de faire du jeu et et de faire du loisir mais aussi pouvait permettre de faire des recherches sérieuses de de compréhension et de d'entraînement en réalité virtuelle quand quand vous jouez à la à la à la WI tennis par exemple vous pouvez devenir le champion du monde de wi tennis mais quand vous revenez sur le terrain du tennis bah vous nêtes pas meilleur au tennis et le défi c'était de trouver une manière par la réalité virtuelle
(2:18:05) d'entraîner des compétences motrices qui étaai qui étai au-delà simplement du jeu vidéo mais de revenir sur le terrain avec des vraies compétences et donc la réalité virtuelle nous a aussi donné des nouveaux outils pour entraîner des souscompétences qu'on aurait jamais pu isoler en fait du reste donc ça permet d'avoir par exemple un opposant qui est infatigable qui va venir revenir régulièrement de le contrôler précisément ça va être aussi de contrôler les sens de la personne modifier sa perception et cetera et donc
(2:18:34) ça ouvre des perspectives incroyables tout en étant dans un environnement sain puisqu'on peut pas se blesser donc ça c'est des choses important exactement oui c'est ça pu c'est peut-être un petit peu moins fatiguant au niveau de l'entraînement aussi et puis on peut le faire quand on veut ça dépend comment comment on le fait c'estàdire que si vous faites de la réalité virtuelle là si vous venez sur le stand tout à l'heure cardio euh au niveau Box vous allez voir le le cardio il monte quand
(2:18:55) même et la transpiration arrive vite quand même celles et ceux qui nous regardent n'hésitez pas à venir nous rejoindre ici au au au Musée de l'Homme sur le centre de lineria c'est pas le sol he mais notamment sur le centre de de le le centre de lineria on peut tester des matchs de box du foot aussi et c'est assez étonnant comme ça vous aurez euh vraiment vous comprendrez vraiment en quoi ça peut apporter à la performance à la performance sportive pour revenir à la dimension de ces projets là alors c'est reen 2 je crois
(2:19:26) l'université vous vous êtes directeur de recherche àine rya votre labo il est basé à Rennes c'est l'université de Rennes de qui qui qui pilote le projet mais alors il y a des labos dans toute la France exactement c'està-dire que comme le disaient très bien mes mes deux mes deux partenaires on a on a on peut pas résoudre un problème aussi difficile avec un seul laboratoire et un seul point de vue il faut multiplier les points de vue les compétences donc quand vous faites de la réalité virtuelle et
(2:19:51) vous voulez entraîner des sportifs il faut déjà comprendre comment le sportif fait dans sa vraie vie et donc ça veut dire que derrière il faut faire de l'analyse biomécanique l'analyse du mouvement euh derrière une fois qu'on a compris ça il faut sortir les les les éléments perceptifs qui permettent de faire que cette personne gagne plutôt que T autre donc dire par exemple ce qui est important c'est la rotation au niveau de l'épaule par exemple gen de choses donc il y a de l'analyseon
(2:20:14) appelle de l'observation de d'action et puis derrière bah c'est capable de mettre en place des protocoles expérimentaux et de la technologie parce que la technologie fait pas tout comme je disais on peut mettre du wi tennis on fera du wi tennis et donc la technologie associée à un savoir-faire de protocole fait qu'on va y arriver donc effectivement dans le projet Reva on a des gens qui sont bon en neurosciences en biomécanique en analyse du mouvement en informatique en observation d'activités dans tous ces domaines là et
(2:20:40) bien sûr les sportifs d'accord et ben Franck je vous libère tout de suite vous pouvez rejoindre votre stand où Lauren vous attend dans quelques minutes on va assister à une démonstration de box virtuelle comme ça on verra très précisément de quoi il s'agit Valérie Fromentin de façon générale là on parlait de sport mais est-ce que aujourd'hui dans les projets qui sont financés notamment par l'ANR on voit de plus en plus de projets comme ça où s'associe des scientifiques d'horizon différent est-ce
(2:21:12) que c'est une science qui qui se mélange si j'ose dire je je crois qu'on qu'on découvre aujourd'hui face aux enjeux scientifiques et et sociétaux qui nous sont posés notamment avec la transition écologique que la science doit se faire non pas autrement qu'elle ne se faisait mais que l'interdisciplinarité est devenue absolument essentielle moi je je suis en charge à la NR des sciences humaines et sociales qu'on a parfois considéré comme le supplément d'âme de certaines recherches et on voit
(2:21:46) bien que tout ça il bien vraiment largement dépassé et que les projets que nous voyons arriver sont des projets interdisciplinaires les SHS avec le numérique les SHS avec la biologie les SHS avec toutes les autres sciences dans des consortias qui sont parfois très nombreux scientifiquement enfin disciplinairement pararment et que ça marche très bien et que chacun est à sa place ce sont des des partenariats équilibrés et où tout le monde joue son rôle avec des résultats intéressant voilà super euh on va vous libérer Jacques Mercier
(2:22:19) d'ailleurs si vous voulez aller faire un petit match de box là n'hésitez pas ça change virtuel virtuel mais oui mais virtuel ça change un petit peu aussi du tennis de table c'est autre chose merci beaucoup d'être d'être venu nous voir depuis Montpellier Valérie Fromentin vous restez avec nous dans un instant on va présenter un autre sujet de recherche que soutient laanr un projet tout à fait original et passionnant d'ailleurs qui explore les bienfaits du sport et de l'activité physique pour les femmes qui
(2:22:47) qui souffre d'endométriose ça c'est un sujet dont on parle pas beaucoup c'est une maladie dont les causes sont encore assez mal connu on va en parler dans un instant mais bah tout de suite on va faire un petit peu de box en rejoignant Lorine d'ailleurs Lorine je sais pas du tout si tu as déjà pratiqué ce sport non pas du tout pas spécialement non pas du tout et ben je te rassure c'est très très facile c'est juste un coup à prendre je t'ai perdu le coup virtuel moi ça me dérange pas donc on va voir ça tout de suite
(2:23:25) avec Franck très [Applaudissements] bien donc je suis avec Franck sur le stand de lineria et avec toute votre équipe d'ailleurs vous avez vous avez fait des très beaux t-shirts pour la fête de la science vous êtes tous assortis donc tout le monde peut venir ce weekend ici pour tester des simulations de dernier cri que vous avez produit avec votre équipe et là pour l'instant on va tester la VR sur de la box c'est ça pourquoi la boxe qu'est-ce qui est c'est important d'avoir des des simulations pour les boxeurs alors oui
(2:24:07) il a il y a une des grosses difficultés en boxe c'est de travailler les les les contre-attaques en fait les parades et les contre-attaques la défense parce que on est obligé d'avoir un opposant en face cet opposant va de ir attaquer et donc risquer de nous toucher donc on peut se faire toucher une fois deux fois trois fois puis au d'un certain temps il y a des risques de blessure donc on s'arrête avec la réalité virtuelle vous avez votre opposant qui peut répéter répéter répéter indéfiniment il est
(2:24:28) infatigable en réalité virtuelle des attaques et on peut nous préparer nos défenses sans risque et donc multiplier les les possibilités de de d'entraînement et cetera donc l'idée c'est ne pas se blesser exactement c'est de pouvoir surtout multiplier les répétitions qu'on pourrait pas faire dans la vraie vie et aussi de pouvoir réintégrer des gens au retour de blessure qui ne pourraient pas pratiquer en réel pour des questions de risque de se surblesser mais par contre en réité virtuelle ils peuvent le faire alors on
(2:24:55) va voir juste après Julien qu'on a vu un petit peu boxer juste avant va nous montrer une démonstration de boxe virtuel alors en soit ça reste différent d'un vrai match qu'est-ce que quel est l'objectif là avec ce avec cette cette simulation en particulier oui c'est vrai que l'objectif c'est pas de reproduire un vrai match parce que autant faire un vrai match donc là l'objectif c'est d'isoler en fait une problématique que nous a soumise la Fédération Française de box en disant on a ce problème là on
(2:25:21) a le problème de des répétitions pour les parades et donc on veut isoler cette situation donc on n'est pas dans un vrai match de box on est dans la situation je dois être en contre-attaque alors les parades qu'est-ce que vous entendez par parade pour les novic d'entre nous alors quand l'opposant quand l'opposant va m'attaquer il va falloir que j'anticipe en fait ces actions que je sois capable de lire des informations dans sa gestuelle qui vont me permettre de prédire qu' va attaquer par un coup de
(2:25:46) point au niveau de maente au niveau de mon menton ou au niveau de mon foie et donc de pouvoir préparer une contre-attaque et et ça c'est extrêmement difficile de prendre cette information parce que ça va très vite ça va extrêmement vite d'accord donc l'idée c'est de pouvoir anticiper au maximum les les les mouvements de de l'adversaire exactement et comme chaque adversaire un peu ses spécial sa façon de bouger et cetera il va falloir tenir compte aussi de style de de l'attaquant alors là il y a Julien qui donne tout
(2:26:10) derrière nous qui donc fait partie de de votre équipe et qui qui est en train de se battre contre un contre un avatar Julien est-ce que vous pouvez venir répondre à quelques questions pour nous je vous invite à venir juste ici alors est-ce que est-ce que vous êtes boxeur d'habitude pas du tout vous y êtes mis avec linria parce que vous avez bossé sur ce projet je informaticien et euh du coup je travaille un petit peu enfin je fais du sport pour le plaisir et là donc je rejoins le projet avec Franck pour pour
(2:26:39) améliorer les performances et surtout la l'immersion de du boxeer dans le dans l'application vous vous travaillez sur tout l'univers virtuel c'est ça alors vous faites que regarder des matchs de box toute la journée toute la journée et comment ça se passe à lineria vous faites des est-ce que vous avez des sessions de sport alors en fait les sessions de sport nous on fait des sessions d'entraînement juste pour tester le la qualité de l'application ensuite on se rend avec les boxeurs qui
(2:27:03) sont qualifibles pour le pour la les 2024 et du coup on travaille sur les performances de ces boxeurs ok alors je vais vous laisser retourner à la cimulation merci beaucoup d'êre venu nous voir Franck comment vous vous créez ces simulations là vous les faites tester par des vrais boxeurs mais avant est-ce que vous les créez à partir de de de match de vrais boxeur alors ce que l'on fait en fait c'est que on a installé un système de capture de mouvement dans notre laboratoire et le même qu'on fait pour les effets spéciaux
(2:27:33) he quand vous regardez avatar c'est exactement la même technologie et puis au niveau qui vont attaquer virtuellement une cible et donc on va pouvoir capter leur mouvement et ensuite tout le travail que fait Julian et tout le reste de l'équipe c'est de transformer ces données là en données adapté à un humain virtuel parce que cet humain virtuel que vous voyez sur l'écran il a pas la même taille que vous il a pas la même orphologie et donc bah si on applique directement les mouvements ça lui correspond pas si je
(2:28:01) prends les mes mouvements je applique sur vous ça ça va pas le faire donc il va falloir que j'adapte ces mouvements là donc toute notre science en fait elle est dans cette adaptation de mouvement dans un premier temps et et ensuite une fois qu'on a ça on va se mettre d'accord avec la Fédération pour connaître les variables dont ils ont envie d'avoir un retour par exemple le taux de réussite le nombre d'impact n dire dans un vrai match ou dans la simulation dans la simulation dans la simulation de dire bah cette
(2:28:27) personne lorsqu'elle subit cette attaque là voilà son taux de succès voilà son temps de réaction il est sensible cette partie là il maîtrise pas bien visiblement quand le coup vient de ce côtél il y arrive pas bien donc ça permet vraiment de cibler les éléments sur lesquels on va travailler avec le sportif pour améliorer son après on peut utiliser ce système là comme diagnosticque l'utiliser ensuite pour améliorer parce qu'on va insister sur ces simulations là pour travailler ses points faibles ses faiblesses donc c'est
(2:28:54) l'avatar pour créer cet avatar contre lequel on on combat là aussi vous vous basez sur l'analyse d'un d'un jeu d'un vrai boxeur exactement donc on capture ce ce mouvement du boxeur et donc lui il met toute l'intention d'un combat et ensuite vous avez cette intention si vous avez l'occasion de mettre le casque vous verrez que il est très agressif et il fait très peur d'ailleurs il a fait très peur tout à l'heure l'ancien Miss France ok voilà euh d'ailleurs oui
(2:29:19) j'imagine que les gens peuvent un peu parfois euh se prendre un peu trop au jeu dans ce genre de sation déonstration c'est le risque ici on fait très attention à ce que personne se prenne un coup puis que quand on est émergé dans la simulation avec le casque on voit pas le vrai monde on peut très très vite se faire mal alors dans dans le cas de de ce qu'on a installé à l'INSP c'est pas le problème puisque là on est sur un ring tout va bien c'est complètement sécuriséouais oui les captations vous
(2:29:40) les faites que à l'INP on peut pas imaginer faire des captations dans un vrai match ou utiliser des vidéos des des des compétition je pense au GI par exemple l'année prochaine alors là il y y a un autre projet en fait qui s'appelle perfanalytics qui est piloté par mon collègue Lionel revé dans lequel justement l'objectif c'est desion là d'être capable de mesurer sur le terrain à base de multiples caméras par exemple qu'on aurait positionné pour extraire les mouvements pendant la compétition ou
(2:30:05) en tout cas pendant des séances d'entraînement au minimum et nous après derrière on est très Friant de ces données là pour pouvoir alimenter nos simulation ou parce que aujourd'hui ce qu'on peut imaginer calquer un avatar un adversaire sur le jeu par exemple d'un vrai boxeur qu'on a envie qu'on va bientôt combattre et on voudrait s'entraîner contre lui virtuellement tout à fait donc là on a un doctorant qui termine en ce moment dont l'objectif donc il a réussi d'ailleurs c'est de programmer une IA
(2:30:29) qui apprend sur quelques 70 secondes à peu près de combat d'un individu va extraire sa gestuelle et va extraire sa stratégie et derrière sur ces 70 secondes alors il va extraire la stratégie de ce qu'il aura vu dans les 70 secondes et donc derrière l'idée maintenant c'est de connecter ça à cette simulation et de faire que au lieu d'avoir des humains virtuels simplement scénarisés on pourra dire je veux rencontrer mon futur adversaire parce que j'ai quelques matchs à lui dans ma dans ma réserve et je veux le rencontrer
(2:30:56) lui ça c'est l'avenir il y a des enjeux énormes derrière j'imagine parce que le sport c'est quand même un monde et un monde économique aussi très important de de de d'être capable de capter comme ça ça va devenir des données très très comment dire très précieuses oui alors ça ça pose énormément problème aussi de rgpd donc voilà on est dans des situations un peu compliquées mais mais c'est vrai que c'est un peu le gral d'être cap de en compétition sans capteur embarqué sans marqueur embarqué
(2:31:20) sans rien de pouvoir effectivement analyser alors aujourd'hui les les sportifs se sont bien accaparé l'outil vidéo d'ailleurs perf Analytics travaille beaucoup dans ce domain là pour faire des analyses de match après coup faire des statistiques et cetera là l'idée c'est d'aller à un cran plus loin et d'aller jusqu'à extraire le mouvement et les stratégies de la parce que donc là le le l'avatar qu'on voit derrière nous cet adversaire qu'on voit derrière nous il est pas intelligent alors
(2:31:45) celui-ci pas il a il a juste la capacité de reproduire des des simulations et de se réorienter vers l'adversaire donc si vous fuyez il va vous il va vous poursuivre d'accord mais c'est tout ok sinon c'est des c'est des comment dire c'est des cinématiques qui ont déjà été été créé ça donc c'est pour ça qu'on travaille bien dans cette situation de défense à une attaque parce que si je viens l'attaquer il va pas répondre en fait il va se laisser faire puisquil a pas prévu de de ça dans son scénario
(2:32:12) qu'on voudrait maintenant changer pour passer un CR dessus ok oui qui puisse avoir une vraie stratéie exactement et alors ensuite il y a tout un travail de de de mise en forme alors Julien nous en a parlé un petit peu on voit même on peut voir les impacts sur le sur la personne alors de temps en temps on voit des impacts là sur le sur l'adversaire en en rouge il y a cette question aussi de d'enveloppe corporelle ça c'est grâce au capteur que vous arrivez à avoir toute l'envelopeppe savoir si on quand
(2:32:34) on tape on tape le foie et on tape pas les côtes et on tape pas tout à fait c'est que l'avatar en fait a une géométrie 3D on connait son enveloppe des coordonnées x y z de chacun des points de son enveloppe et de l'autre côté on a la position des gants et donc on peut calculer la distance entre la position du gant et la surface pour calculer est-ce qu'il y a impact pas impact avec quelle force et cetera et donc on peut calculer effectivement les l'accélération la vitesse subie sur l'adversaire et inversement quand il
(2:33:03) attaque lui-même on peut calculer aussi est-ce qu'il nous touche touche pas est-ce qu'il touche les les gants au quel cas effectivement c'est une défense où est-ce qu' touche le corps et avec quelle intensité on peut aussi calculer ça alors là est-ce que est-ce que regardez ce que alors là c'est Valentin qui a avec vous aussi dans votre équipe est-ce que tu peux mon ce que tu as sur les poignets alors qu'est-ce que c'est que qu'est-ce que c'est que ces éléments là c'est ça qui permett d'avoir la position
(2:33:27) des mains son ouais ce sont des trackurs en fait qui permettent de capter les mouvements des mains pour bah les reproduire en fait dans la réalité virtuelle mais alors comment ça fonctionne c'est des données GPS c'est du c'est d'une sais pas c'est c'est un mélange de données inertielles et puis vous voyez en fait il y a des petites boîtes dans l'environnement qui vont capter C des petites vidéos en fait qui vont capter et tracker en fait ce ces petits trackurs et reconstruire leur
(2:33:51) position et leur orientation en 3D d'ord ok beaucoup vtin pardon d'avoir dérangé l'entraînement donc il y a un casque de réalité virtuelle il y a du son aussi vous avez travaillé sur toute une immersion oui il y a le son parce que on peut aussi s'entraîner face à une foule agressive donc parce que ça c'est une des demandes pas vraiment de la fédération de de de box mais il y a d'autres fédérations je pense à par exemple le tir à l'arc ou le tir au pistolet qui s'entraînne dans un
(2:34:15) environnement hyper asceptisé où il y a pas de bruit et ils arrivent au JO il y a des journalistes il y a du public il y a des opposants qui il se ils se taquinent les uns les autrre en se faisant du bruit au moment où c'est à l'autre de tirer et donc ils sont perturbés par ça et donc on peut aussi utiliser le son comme moyen de perturber de de rendre une foule agressive pour les préparer aussi à ces conditionsl est-ce que vous avez créé plusieurs ambiances sonores pour l'occasion alors là on a effectivement le choix d'une
(2:34:40) foule agressive ou d'une foule qui soutient d'une foule neutre on peut on peut modifier ça ou ok alors tout à l'heure j nous disait que c'est une une simulation qui est utilisée aujourd'hui par des boxeurs professionnels à l'INSP quel retour vous avez de la part des boxeurs alors ce qui était très important dans le casre des projets PPR et ça a été très bien expliqué tout à l'heure c'est qu'il fallait répondre à une vraie demande de terrain donc ça c'estit fondamental donc cette demande
(2:35:04) de terrain elle est sur la question mais elle est aussi sur comment je vais utiliser le système au quotidien est-ce que je vais l'utiliser tous les jours est-ce que je vais l'utiliser une fois par mois avec quelle durée est-ce que c'est 20 minutes est-ce que c'est 2 minutes et cetera et donc ça c'est un travail qui se fait vraiment main dans la main avec le staff de de l'équipe de France et on a on a aujourd'hui un ring qui est équipé de ce type de matériel et l'entraîneur peut très bien dire bah
(2:35:27) aujourd'hui là il est temps je je vais le faire et et les retours qu'on a pour l'instant sont sont très positif il y a vraiment ce côté augmentation du nombre de répétitions on a surtout un des athlètes qui s'était blessé et qui était en retour de blessure et qui ne pouvait plus s'entraîner et qui a trouvé ce moyenlà pour quand même revenir à l'entraînement sans sans risque de blessure et donc ces retours là sont extrêmement positifs génial alors il a il a quel âge le le a quel âge cette simulation aujourd'hui là
(2:35:55) en fait c'est quelque chose qui est vivant donc aujourd'hui on a commencé cette simulation il y a quasiment 3 ans ok la simulation qu'on a aujourd'hui n'a rien à voir avec celle qu'on avait il y a 3 ans donc il y a plein d'amélioration on continue c'est la recherche on continue à travailler sur les futures simulations dans lequel on va incorporer de l'IA pour améliorer justement le la réaction de de l'opposant a des nouvellesion qui vont venir régulièrement le doctorant qui travaille
(2:36:20) sur termine un nouveau doctorant qui arrive donc c'est continuel en fait l'idé sur lia c'est de rajouter de la data vous disiez tout à l'heure aujourd'hui lia qui a été donc chapaoté par ce ce doctorant elle se base sur 70 secondes ça je triche un peu parce qu'en fait on lui montre 6 minutes de ce que c'est qu' a un mouvement de boxe donc on a quelqu'un seul qui tape dans le vide pendant 6 minutes donc ça c'est de la boxe dans le vide le shadow boxing et puis ensuite effectivement on va dire
(2:36:46) maintenant j'ai deux individus qui se rencontrent 70 secondes suffisent pour entraîner il faut 24 heures d'entraînement au bout de 24 heures on a deux i unea pour chaque individu d'accord et on peut reproduire un nouveau match de box qu'on a jamais vu avec ces deux i avec d'autres séquences d'utes séquences il suffit de les initialiser dans un style un peu différent et ça va générer un nouveau match maintenant l'idée c'est de d'extraire une de ces Ia et de les mettre là dans la simulation ça c'est
(2:37:12) l'étape suivante pour l'instant on regarde de se battre exactement OK je comprends vous vous avez grâce à votre travail pu rencontrer des athlètes professionnels aussi oui est-ce que est-ce que c'est ce qui vous a motivé tout le long pour pour faire ce métier là ce qui est motivant souvent quand vous faites le tour des scientifiques travaill dans le domaine du sport c'est eux même des sportifs ou et qui ont envie de d'associer leur passion et leur métier en fait donc moi je pratique des arts martiaux et donc j'avais très envie
(2:37:40) extrêmement envie de travailler dans ce domaine là alors c'est pas moi qui pilote ce projet là c'est un collègue Richard mais effectivement de pouvoir rencontrer l'équipe de Fran de box de pouvoir travailler avec ces données là de pouvoir travailler avec ce type de avec ces collègues là qui sont tous motivés c'est la chance on travaille sur ce qu'on aime bah merci beaucoup Franck en tout cas pour ces explications alors moi j'ai la chance de vous retrouver dimanche et cette fois-ci vous allez me
(2:38:04) présenter une simulation de foot qui est d'ailleurs utilisée par des professionnels aujourd'hui oui tout à fait c'est utiliser on a une collaboration avec Claire Fontaine avec la Fédération fr l'équip l'équipe française football de France mais ça va être plutôt le pôesoir les jeunes espoirs qui qui utilisent ce système là et le stade René Football Club ah oui quand même oui on est Ren vous vous voà vous représentez l'université de reen de saucisse quoi eu bon ben je vous dis à dimanche et on aura aussi tout le temps
(2:38:31) de d'explorer plus en profondeur les relations entre sport et recherche et puisque c'est ça s'accélère quand même avec les les Jos et la volonté d'avoir plus de médailles et tout de suite on va retrouver Fred pour un sujet crucial pour bon nombre d'entre nous c'est l'endométriose mais alors quel lien avec le sport et bien je laisse Fred vous répondre et oui on va te répondre tout de suite Lorine c'est un sujet dont on parle pas beaucoup mais où les recherches avancent et c'est ce qu'on va
(2:39:01) voir tout de suite et oui avez-vous déjà entendu parler de endométriose c'est une maladie gynécologique qui touche aujourd'hui et qui affecte plus de 10 % des femmes alors jusqu'à présent il n'existe pas vraiment de traitement réellement efficace mais selon une étude scientifique en cours soutenu par l'Agence nationale de la recherche l'activité physique pourrait jouer un rôle très bénéfique pour soulager la douleur et améliorer la qualité de vie des personnes des femmes donc qui sont
(2:39:46) atteintes d'endométriose pour en parler bien nous sommes toujours avec Valérie Fromentin de l'Agence nationale de la recherche merci d'être avec nous et avec Géraldine Escriva boulet bonjour Géraldine bonjour vous êtes enseignant chercheuse au laboratoire interuniversitaire des sciences de l'éducation et de la Communication de l'Université de Haute Alsace connaissez bien ce sujet est-ce que vous pouvez nous rappeler les les principaux de l'endométriose donc il y a plusieurs symptômes qui peuvent être divers chez
(2:40:22) chez les femmes donc les symptômes ne sont pas les mêmes chez toutes les femmes il y a déjà des douleurs qui peuvent être pelviennes des douleurs qui peuvent aussi être plutôt ciatiques dorsales des douleurs qui peuvent aussi se manifester au niveau des épaules donc sur la ceinture scapulaire une grande fatigue également une possible infertilité ceci dit le lien entre les deux n'est pas pas toujours hm hm euh donc les symptômes sont assez assez diverses et variés et et et ces symptômes c'est ces douleurs
(2:40:52) chroniques ont bien évidemment des conséquences incroyaable sur la vie sociale des femmes pas seulement sur leur vie sociale quoi et au-delà de la souffrance donc sur les sur la vie sociale donc pour le fait par exemple de pouvoir se dire tiens je vais aller sortir avec les les copains les copines et se dire bah non j'ai trop mal donc je n'y vais pas sur la vie professionnelle également le fait de pas pouvoir travailler parce qu'on a trop mal parce qu'on est incapable de se lever du lit mais également sur la vie relationnelle
(2:41:15) sur dans la vie de couple également où ça a un impact qui est non négligeable et ce souvent dès l'adolescence on connaît pas exactement les causes de cette maladie du coup bah il y a pas de traitement réellement efficace non il y a pas de traitement réellement efficace en tout cas il y a pas de cure il y a pas de traitement curatif on peut soit avoir un traitement hormonal soit des traitements antidouleur pour que pour faciliter la vie des patientes et une fois que tout ça a échoué on doit absolument passer par la chirurgie pour
(2:41:44) Ben que les femmes vivent mieux en tout cas avec cette maladie mais les risques de récidives sont quand même assez élevés d'accord je ne vais pas dévoiler parce que vous avez déjà parler publiquement donc votre vie privée mais vous dites vous-même que vous vous avez souffert vous souffrez dans d'endométriose vous l'avez découvert assez dardivement en fait vous faisiez vos études vous faisiez beaucoup de sport en même temps que vous faisiez vos études et puis quand vous avez passé votre thèse comme beaucoup d'étudiants
(2:42:13) vous êtes dit bon bah j'ai plus le temps de faire du sport donc voilà et c'est à partir de là que vous vous êtes rendu compte que les douleurs arrivaient c'est ça donc j'étais en fac de sport donc je faisais par par définition beaucoup de sport et à partir du moment où j'étais en th j'ai fait j'ai diminué fortement cette activité physique et c'est là que les douleurs ont commencé à se manifester et je ne savais pas du tout d'où ça pouvait venir j'ai fait des IRM des scanners des échographies sans que
(2:42:37) pendant 5 ou 6 ans et à la 6e année c'est là qu'on m'a parlé de l'endométriose que je ne connaissais pas du tout c'est intéressant et ce que vous venez de dire parce que ça veut dire colérance médicale elle est quand même extrêmement longue en moyenne oui c'est 7 ans ça tente à diminuer avec les participantes un peu plus jeunes que je peux avoir on voit que le diagnostic est de plus en plus rapide néanmoins la moyenne pour l'instant est toujours de 7 ans d'accord et là vous quand ça vous
(2:43:01) arrive est-ce que c'est comme ça que ça s'est passé vous vous faites une hypothèse vous dites bah il y aurait pas un lien entre finalement comme j'ai arrêté mon activité physique mon sport et puis la façon dont la maladie s'est mise à exprimer d'un seul coup c'est ça ce qui s'est passé chez vous vous avez eu pas une intuition mais vous avez essayé de trouver un lien quoi c'est ça j'ai vraiment essayé de trouver un lien en me disant qu'est-ce qui s'est passé dans ma vie pourquoi est-ce que j'ai
(2:43:28) commencé à ressentir ces douleurs là dont mes copines me parlaient depuis bien longtemps et je je comprenais pas du tout de quoi il s'agissait quand elles on parlaient la douleur les douleurs pendant les règles non pas du tout et j'ai essayé de voir vraiment qu'est-ce qu' avait pu changer dans ma vie pour que je ressente plus ces douleurs et je me suis dit tiens si j'allais voir du côté de la recherche s' a des choses faites sur activité physique et endométriose et c'est là que j'ai constaté qu'il y avait rien rien du
(2:43:50) tout enfin pas grand-chose en tout cas à l'époque où je me suis intéressé à ça il y avait quatre articles euh dont une une revue de littérature qui citait elle-même six articles donc d'accord autant dire vraiment pas grand-chose et c'est là que vous décidez quand même comme vous êtes en même temps chercheuse vous vous dites bon bah on va y aller quoi on va on va essayer de lancer une recherche làdessus et vous Lanz une première recherche un peu comment on pourrait dire TM test sur quelques quelques femmes qui AC c'est ça donc on
(2:44:19) a fait on a fait une étude en trois étapes donc on a voulu construire un programme vraiment d'activité physique pour les femmes donc on les a d'abord interrogé sur ce qu'elles aimaient ce qui ce qui pouvait être fait ou non ensuite on a fait une étude pilote qui a été financé par par andofance où on a eu le on a pu tester notre programme sur une dizaine de femmes on a ressorti plusieurs résultats on a amélioré le programme et maintenant nous lançons le le plus grand programme sur 200 femmes qui a été financé par laanr cette
(2:44:48) fois-ci alors comment on fait pour se faire financer par la NR il faut connaître quand même savoir comment mais on le disait tout à l'heure enfin on doit énormément attendre et et espérer d'avoir des fonds pour pour bah pour mener la la recherche alors on attend on espère et on est très content quand ça arrive donc encore une fois merci beaucoup à la NR pour le financement euh ça alors je pense avoir été chanceuse peut-être où le projet était le projet devait être bon sûrement n'est-ce pas et euh j'ai quand même
(2:45:22) bénéficié aussi je pense d'une d'un d'un d'un alignement de planète où il y a eu en même temps que mes dépôts le la stratégie nationale contre l'endométriose et du coup la maladie commençait aussi à se faire connaître et j'ai déposé deux fois le projet il a été financé la deuxième fois d'ord d'accord bah on va demander tout de suite pourquoi si vous avez été chanceuse ou pas vous le savez pas en fait alors pour pourquoi non non non la chance ça n'existe pas la NR non non c'est la la
(2:45:47) qualité scientifique l'excellence scientifique et euh voilà je c'est c'est ce qu'il faut vraiment se dire euh bon que que le contexte é étaé favorable c'est une chose encore mais non vraiment la la qualité intrinsèque du projet c'est ce que nous nous recherchons avant tout qu'est-ce que vous appelez la qualité intrinsèque du projet alors c'est la manière de poser la question scientifique euh ça a l'air simple comme cela mais enfin sur un sujet aussi peu défriché que celui-là il faut allit
(2:46:14) quand même cerner euh bah une question en particulier je suppose que voilà une hypothèse de travail qui avait d'abord été quasiment expérimentée par vous-même c'est assez intéressant et puis il faut que le le partenariat parce que les projets sont toujours collaboratifs soit donne toutes les tous les gages d'une collaboration efficace avec des résultats au bout et d'une vraie complémentarité déjà et d'une efficacité dans la recherche donc c'est ce sont les critères les plus importants pour notre
(2:46:44) sélection d'accord le fait que ça touche aussi à la santé publique est un sujet dont on parlait peu même s'il y avait un programme qui était lancé ça joue quand même aussi c'estàd que Madame Escriva a déposé son projet auprès d'un d'un de ce interdisciplinaire qui s'appelle santé publique santé et société donc elle a déposé auprès d'un appel spécifique à la NR d'une certaine manière qui est justement ouvert à des projets qui associent des spécialistes on va dire de sciences humaines des épidém ologistes
(2:47:16) des biologistes des médecins et qui permet ce genre de choses c'est un espace que nous avons sanctuarisé pour cela d'accord alors j'aimerais qu'on qu'on vienne un petit peu au protocole que vous vous suivez pour avec ces femmes bien évidemment faites faire ou elles font de l'activité physique c'est le but vous le faites aussi à distance justement pour qu'elle soit plus libre peut-être pour avoir un donner la possibilité à plus de femmes d'y participer comment ça se passe vous le faites en en visio comme
(2:47:48) on dit aujourd'hui c'est ça donc afin de permettre à au plus de personnes possibles d'accéder à ces pratiques parce que parfois les personnes sont assez éloignées des centres de soins pour pouvoir venir faire de l'activité physique adaptée sur place donc on a décidé de faire ça en visionférence qui nous permet de toucher plus de personnes ce qui permet également d'avoir de petits groupes donc d'avoir une dizaine de femmes où on peut corriger les mouvements et cetera et d'avoir plus de
(2:48:14) Flex ité aussi en terme de temps de temporalité on peut s'inscrire à des créneaux où on est disponible également on peut se dire que si je n'ai pas envie d'être avec d'autres personnes je peux rester chez moi si j'arrive pas à faire les mouvements ou je j'ai pas à me déplacer avec la fatigue la douleur et cetera mais je peux quand même faire une activité de chez moi on voit des images là c'est vous alors là c'est peut-être par rapport à une activité bien particulière vous faites du yoga et on
(2:48:39) vous suit c'est ça donc là ce qui est ce qui est proposé c'est vraiment une une vidéo du coup de mouvement de yoga et de Pilate qui permettent de soulager les douleurs liées à l'endométriose et et c'est ce qui en gros c'est les l'objectif ici c'est vraiment que les personnes testent ces mouvements et trouvent les mouvements qui leur conviennent le mieux pour diminuer les douleurs en fonction des phase du cycle et de la douleur d'accord c'est la question que j'allais vous poser est-ce
(2:49:04) qu'il y a des sports qui sont plus efficaces ou peut-être plus adaptés est-ce que c'est vraiment au cas par cas c'est plutôt au cas par cas c'est-à-dire que au départ les recherches étaient parties sur des activités plutôt de type yoga Pilate étirement et en discutant avec les personnes atteintes d'endométriose certaines d'entre elles étaient sportive et du coup ce type d'activité là ne leur suffisait pas elles avaient besoin d'aller courir elles avaient besoin de faire du vélo alors que d'autres
(2:49:31) personnes plutôt me disent non moi courir c'est pas possible le les percussions au sol me font augmenter la douleur donc c'est pas possible donc c'est vraiment au cas par cas en fonction de des personnes de leur vécu de leur ressentis d'accord alors est-ce qu'on peut déjà parl de résultats oui mais provisoire c'est ça donc on a des résultats de l'étude pilote qui montre qu'effectivement comme je viens de vous le dire c'est assez variable en fonction des femmes ce qu'on retient c'est que on
(2:49:57) a une amélioration on a évalué trois critères donc la douleur avant après les séances la fatigue avant après également le bien-être avant après les séances et sur chacun des critères on a toujours vu au moins une amélioration d'un des on a toujours vu au moins une amélioration d'un des critères sur chaque sura chaque séance et quelle que soit la séance proposée ça c'est sur le groupe pilote c'est sur le groupe pilote d'accord donc aujourd'hui vous poursuivez il y a combien de femmes qui participent là
(2:50:24) actuellement donc sur les 200 qu'on doit recruter il y en a 96 qui ont participé a 6 premier mois donc c'est une étude qui dure 6 mois et elle termine là en octobre le le 6e mois donc on va pouvoir faire la dernière prise de mesure pour savoir ce qu'il en est déjà sur ces 96 femmes et vous êtes prête à ouvrir encore l'étude à d'autres femmes un petit appel même tout à fait un gros appel même un gros appel alors écoutez bien si si vous êtes atteint d'endométriose si vous êtes intéressé
(2:50:53) pour trouver des solutions alternatives au traitement médicament n'hésitez pas à venir dans le programme à ven dire tester le programme pendant 6 mois pour faire de l'activité physique et avoir rencontrer aussi d'autres personnes atteintes de la même pathologie et discuter avec elle d'accord parce que c'est un groupe aussi où peut y avoir des échanges entre vous donc c'est est intéressant parce qu'on peut se donner entre enfin des conseils c'est ça il y a non seulement de l'activité physique et
(2:51:21) sur l'étude pilote il nous avait aussi été réclamé des groupes de discussion et notamment des groupes de discussion entre participantes et avec des spécialistes pour pouvoir leur poser les questions sur la maladie sur les traitements et cetera donc c'est ce qui est proposé c'est ce qu'on a proposé également dans cette dans cette étude principale d'accord alors bon là vos résultats pour le moment sont provisoires le choix de tenir un projet de recherche comme ça il a été fait au départ donc c'est un un projet qui est
(2:51:51) je meet sérieux vous savez que scientifiquement il a une démarche sérieuse est-ce que vous la NR vous dites au porteur de projet des fois alors vous en êtes tous c'est quoi vos résultats comment ça se passe ah oui parce que nous assurons le suivi scientifique des projets c'est mieux oui nous demandons aux chercheurs de nous faire à des intervalles qui ont pu varier au cours du temps mais des rapports d'étapes et nous sommes surtout intéressés par le rapport final qui montre tous les résultats et notamment aussi la
(2:52:22) valorisation de ces résultats on est clairement dans le casre d'un projet c'est quoi la valorisation ben ce sont c'est la les retombées sociétales ok d'accord d'unun d'un projet on voit très bien quelle pourrait être ses retombées la mise en place de voilà de de de thérapie par la gymnastique ou par le yoga ou et cetera donc on est on est vraiment très attentif à cela et on et ce suivi on le fait de manière très sérieuse euh voilà qui a donné des financements supplémentaires au porteurs
(2:52:53) de projet en fin de projet oui nous avons un programme pour cela qui fait partie d'ailleurs du dialogue science et sociétés ou quelqu'un vient vous dire un groupe de de de recherche de chercheurs bien vous voir en disant bah on a bien avancé mais là ce sera bien de nous aider encore un peu c'est ça non là c'est plutôt dans le casre d'un d'un nouveau projet traditionnel mais si on a des résultats importants qu'il s'agit de de trouver un note de valorisation vous savez ça pe aller jusqu'à des brevets
(2:53:16) par exemple des choses comme ça et bien là nous pouvons apporter un complément de financementord d'accord Géraldine quand est-ce que vous pensez arriver parce que il y a quand même une durée limitée pour pour un projet c'est quand pour vous donc pour moi c'est septembre 2025 d'accord euh 24 pardon ah oui donc an vous avez an j'ai un an sachant que là on a réussi à recruter 96 participants en 2 mois donc j'espère qu'avec l'appel qu'on vient de lancer on arrivera également à recruter le reste
(2:53:51) des participantes assez rapidement comment on fait pour comment on peut vous joindre si il y a des femmes qui écoutent et qui se disent ouais moi je veux participer comment fait-on alors on peut me retrouver sur sur le site de des STAPS de l'Université de Hute Alsace il suffit sinon de taper mon nom escririva et endométriose en général il y a la vidéo Arve trou voilà on arrive à me trouver assez facilement avec mes coordonnées notamment sur les vidéos donc n'hésitez pas à aller voir les vidéos d'abord et il y a mes coordonnées
(2:54:19) en général dessous et ben super merci beaucoup d'être venu nous présenter vos recherches Valérie B vous restez encore avec nous parce que on va enchaîner là de très très vite dans dans quelques instants pour parler activité physique et sédentarité c'est le grand thème actuel avec le professeur Jean-Michel opère alors ça c'est un autre projet de recherche soutenu par l'agence Nationale de la Recherche j'aperçois en attendant Loren sur le forum dans un équipement pour le moins étrange ouais continue sur
(2:54:56) le thème de la boxe je crois que depuis le stand de lineria je suis devenue une affitionnado et ce soir je m'achète des gants et alors là je suis dans un robot développé par le CEA alors mon objectif c'est d'aller toucher des cibles mais alors beaucoup plus doucement que dans le projet précédent puisque cette fois-ci c'est pas pour des grands sportifs mais pour de la ucation notamment après des AVC mais ça les scientifiques nous le diront mieux que moi vous le diront mieux que moi je rencontre tout à l'heure Coline narmmos
(2:55:22) et Franck gefar pour en parler c'est eux qui ont développé ce robot pour l'instant je vais vous laisser retourner sur le podium avec Fred pour une nouvelle émission et moi je vais essayer de continuer à taper dans des cibles en rééduquant doucement mes épaules à tout de suite merci Loren je te vois bien concentré sur cette opération oui on continue tout de suite avec l'agence Nationale de la Recherche et un projet de recherche internationale qui va nous faire nous intéresser à la sédentarité et à
(2:55:54) l'activité physique c'est [Musique] parti c'est pas parti et bien nous sommes toujours ensemble merci Valéri frentin de l'Agence nationale de la recherche et nous avons le plaisir d'accueillir le professeur Jean-Michel opère merci d'être avec nous bonjour alors vous êtes professeur de nutrition à la sbonne à Sorbonne université vous êtes chef du service de nutrition de la pitié et Salpétrière c'est bien ça jusque là c'est vrai c'est vrai et vous êtes chercheur également à alors
(2:56:31) ça s'appelle l'équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle exactement exact alors je vais essayer mais vous pouvez me corriger si je résume pas bien on va je rassure le développer dans le détail mais on va parler d'un projet de recherche qui a pour objectif je dirais de mieux mesurer chez chacun d'entre nous à la fois les périodes d'activité physique ou à l'inverse de sédentarité afin de mieux comprendre aussi leur rôle sur le développement ou non de maladie chronique est-ce qu'on peut le dire
(2:57:02) comme ça oui tout à fait donc comme vous l'avez dit c'est un projet qui est euh donc subventionné par l'ANR c'est un projet euh européen donc avec différents partenaires européens mais chaque partenaire européen est financé par son propre pays et donc nous nous sommes le partenaire français et on est donc financé par l'ANR d'accord donc ce projet il a pour objectif de développer la mesure de l'activité physique ou de la non activité physique au quotidien donc ce qui nous intéresse vraiment c'est le
(2:57:40) mode de vie habituel donc on s'intéresse pas à l'activité physique ou au sport en conditions extrême on s'intéresse à l'activité physique ou à la siddentarité en condition habituel vraiment notre mode de vie de tous les jours et on sait que l'activité physique de tous les jours c'est un déterminant majeur de la santé ouais je voudrais qu'on en revienne pour bien comprendre votre projet quand même qu'on prenne les choses un petit peu dans l'ordre on dit que la sédentarité ou l'activité
(2:58:09) physique l'un et l'autre ont des impacts sur le développement des maladies chroniques d'abord on parle de quelle maladie chronique alors on parle des principales maladies chroniques d'aujourd'hui donc l'activité physique c'est effectivement un moyen extraordinaire pour maintenir la santé et prévenir les pathologies chroniques donc aucun médicament n'est capable de faire ce que fait l'activité physique donc l'activité physique permet d'allonger la durée de vie donc elle
(2:58:39) diminue la mortalité précoce j'ai été surpris par le chiffre que vous m'aviez donné près 30 % c'est ce qui c'est ce qu'on retient habituellement c'estnme c'est très conséquent c'est très conséquent l'activité physique permet de réduire le risque d'avoir une des principales pathologies chroniques d'aujourd'hui donc les maladies cardioovasculaires le diabète et certains cancers les cancers les plus fréquents comme le cancer du sein chez la femme le cancer du colon sont en
(2:59:08) partie prévenue par l'activité physique donc c'est vraiment un moyen extraordinaire pour notre santé et ça j'ai l'impression parfois que c'est un message même si on l'entend comme une petite musique qui est pas vraiment rentré encore dans nos consciences hein alors c'est un message qu'il faut continuer à porter voilà et grâce à vous on va peut-être mieux le porter justement alors tiens autre chose parce qu'on parle sport activité physique ça commence quand l'activité physique
(2:59:37) c'est c'est quoi je suis pas obligé de faire d'être marathonien alors effectivement l'activité Phi pH donc la définition vraiment très générale de l'activité physique c'est tout mouvement corporel qui entraînne une dépense d'énergie au-dessus du repos donc tous les mouvements de la vie quotidienne c'est de l'activité physique après il y a différents types d'activités en particulier en fonction du contexte donc il y a l'activité physique de loisir donc le sport bon sauf si on est sportif
(3:00:10) professionnel mais le sport ça fait partie de l'activité physique de loisir activité physique professionnelle l'activité physique domestique et puis aussi l'activité physique de transport quand on se déplace à pied ou à vélo donc si je fais de la marche régulièrement j'ai mon activité physique si je faisais du jardinage en me déplaçant c'est de l'activité physique voilà c'est d'activité physque au champignon c'est de l'activité physique exactement la question de savoir à
(3:00:36) partir de quelle dose d'activité physique on va avoir un effet favorable sur la santé la prévention des maladies chronique donc il y a un certain nombre d'organismes de santé publique qui ont promu des recommandations d'activité physique et ont dit qu'il faut faire 150 minutes d'activité modérée par semaine par exemple ça fait quoi 30 30 30 minutes par c'est un minimum c'est ça qu'il faut comprendre c'est un minimum et après plus on en fait mieux c'est voilà d'accord est-ce qu'on sait en
(3:01:07) France combien de personnes respectent ces recommand ce sont des recommandations de l'OMS alors il y a de l'OMS et il y a des recommandations aussi de l vous avez un stand de l juste à côté et donc effectivement il y a des recommandations nationales et des recommandations internationales qui globalement se recoupent tout à fait pour promouvoir l'activité physique pour la santé ce qu'on sait d'après les enquêtes de surveillance de l'état de santé de la population comme celles qui sont faites par santé publique France
(3:01:44) que à peu près 2 tiers des hommes et seulement la moitié des femmes adultes atteignent ces recommandation donc il y a vraiment il y a quand même un déficit dans la population en général pour l'atteinte de ces recommandations donc c'est une vraie préoccupation de santé publique et c'est une préoccupation santé publique internationale d'ailleurs on va on va continuer sur sur vos recherches mais Valérie Frantin ça aussi c'est une particul été l'Agence nationale de la recherche elle finance aussi des projets
(3:02:18) à dimension internationale oui alors la l'objectif premier de la NR c'est de financer des projets nationaux entre des équipes de recherche françaises mais aussi des projets internationaux de deux sortes soit des projets bilatéraux entre des partenaires de deux pays on a des accords bilatéraux de partenariats pour la NR et ce que nous voyons là avec le projet Wells c'est-à-dire la NR qui apporte un financement euh avec d'autres agences pour un projet d'envergure multilatéral très internationalisé qui constitue souvent
(3:02:55) dans la carrière d'un chercheur dans sa euh un étage assez élevé puisque souvent on commence par ce que je viens de décrire c'est-à-dire du National du bilatéral et du de l'intternational sauf que je sais que dans le cas de Monsieur opère l'international il a multilatéral il a été là très tôt dans la carrière qui est un signe évidemment de ça c'est un projet international parce que c'est une préoccupation du moins un problème qui concerne beaucoup de pays c'est ça c'est un oui c'est un problème qui
(3:03:24) concerne beaucoup de pays et puis là il se trouve pour répondre à ce type d'appel d'offre effectivement il faut trouver les collègues ou les communautés comme disait tout à l'heure Jacques Mercier il faut trouver les communautés qui sont capables de répondre à ce type d'appel à projet et donc là dans ce projet Wells effectivement on a des collègues belges euh de République Tchèque allemand et irlandais donc il sont associés avec nous pour pour répondre à cet appel d'offre d'accord alors on on va voir en quoi ça consiste
(3:03:54) hein on avançant donc vous disiez de tir des hommes qui respectent à peu près les les les les objectifs euh la moitié des femmes mais ça comment vous le savez vous le savez grâce à des sondages que vous réalisez normalement c'est-à-dire des sortes de questionnaires c'est ça voilà exactement donc c'est là qu'on rejoint effectivement la problématique du projet c'est que pour pouvoir répondre à la question est-ce que la population fait assez d'activité physique favorable à la santé il faut être capable de mesurer
(3:04:26) cette activité physique donc c'est vraiment très important cet aspect de la mesure donc en population pour voir l'effet d'intervention si on fait des campagnes pour promouvoir l'activité physique est-ce que l'activité physique va augmenter et puis aussi dans un cadre de soins on a aussi besoin de connaître et de mesurer l'activité physique donc il y a différentes méthodes pour mesurer l'activité physique ça peut être des questions ou des questionnaire donc c'est ce qui est souvent fait au niveau
(3:04:53) de la population et puis maintenant il y a des nouvelles méthodes pour pour donner des questions donc on va en reparler et puis il y a l'autre type de méthode c'est les capteurs donc il y a des compteurs de mouvement qui vont nous permettre d'avoir une approche beaucoup plus objective beaucoup plus quantitative de l'activité physique au quotidien parce que le questionnaire c'est pas vraiment précis il y a des BS ou alors le questionnaire effectivement le questionnaire il faut pas le jeter non il est très important
(3:05:25) le questionnaire mais effectivement il y a des biiaiss de mémorisation il y a des bis de ce qu'on appelle désirabilité parce que vous allez répondre quand même un petit peu ce que vous pensez que la personne qui vous pose la questioncoup de d'activité physique ça me rassure exactement et donc ça ça effectivement ça fait partie des des inconvénients des questionnaires mais il y a des avantages aussi parce que par exemple le questionnaire peut nous permettre de connaître le contexte dans lequel est réalisée l'activité physique
(3:05:56) et donc comme on disait tout à l'heure c'est très important de différencier l'activité physique en fonction du contexte les loisirs le travail la maison les transports d'accord donc vous vous essayez de mettre en place un outil de mesure plus précis plus objectif peut-être et ça fait appel à de la technologie aussi parce que ce sont des CAP fait appel à la technologie donc c'est des petits capteurs vous les avez avec vous ah oui alors j'en ai amené deux effectivement ils sont petits ils
(3:06:23) sont au fond de ils sont très petits oui voilà donc alors effectivement là il y a il y a un capteur donc qui est un compteur de mouvement donc s'appelle un accéléromètre ouis donc bon c'est un petit boîtier alors celui-là on le met à la ceinture voilà on le met du matin au soir pendant une semaine pour enregistrer l'activité physique quotidien et puis il y en a un autre donc celui-là on le colle à la cuisse et donc celui-là il nous permet mieux de comprendre les postures quand on va rester assis longtemps ou qu'on va se lever qu'on va
(3:06:57) être allongé et donc c'est un peu complémentaire mais la technologie qu'il y a dans ces appareils donc ces appareils là ce sont des appareils de recherche donc par exemple ceux qu'on utilise dans notre projet Wells mais en fait ce qu'il y a dans le téléphone portable dans votre smartphone c'est aussi basé sur la même tech ie qui est de l'accélérométrie qui est une technologie très répandue qui nous permet de mesurer l'intensité du mouvement c'est ça pas seulement savoir qu'on fait 10 pas dans la journée mais
(3:07:27) on arrive à mieux mesurer cette activité physique de façon plus précise voilà on peut mesurer son intensité donc l'énergie qui est dépensée et on peut donc beaucoup mieux par exemple sur une semaine savoir le pourcentage du temps passé dans des activités d' inité modérée comme la marche ou des activités d'intensité élevée comme la course et cetera donc on a une meilleure vision mais en fait on ne peut pas connaître le type d'activité on connaî on sait qu'il y a du mouvementité mais on sait pas quel type
(3:08:01) à quel type d'activité ça fait appel et donc un des objectifs de notre projet c'est de décortiquer ce que nous donne le signal de ces accéléromètres pour essayer d'en dériver le type d' pratiqué voilà et et aujourd'hui donc dans votre étude il y a combien de personnes qui sont vous prenez comme ça des des différents groupes de personnes pour les équiper alors dans dans quatre pays partenaires du projet il va y avoir des échantillon de 150 adultes qui vont porter ces capteurs et qui vont aussi
(3:08:33) répondre à des questions parce qu'il y a une autre partie dans le projet donc 150 dans qure pays ça fait 600 personnes à peu près qui vont être incluses dans le dans la collecte des données du projet c'est quoi la finalité oui vous vouliez intervenir Valérie j'ai une question qui me qui me brûle les lèvres depuis un moment quel est l'intérêt justement d'avoir élergi la la recherche à d'autres pays dans ce cas-là est-ce que vous avez vous avez une hypothèse de travail simplement pour avoir une Corte plus importante ou
(3:09:02) est-ce que il y a des des interrogations alors spécificités lié au mode de vie dans certaines oui c'est possible mais c'est pas l'objectif du projet c'est plutôt pour réunir disons des compétences diverses dans différents domaines parce que il y a aussi une partie de développement d'une application dans ce projet et ça c'est des partenaires tchqu en particulier qui étaient capable de développer ce cette application et puis pour les accéléromètres donc les petits compteurs de mouvement il y avait une très grande
(3:09:33) expertise par exemple chez notre partenaire irlandais donc c'est plutôt la la disons la complémentarité des compétences qui a construit le le consortium d'accord la finalité de de tout cela c'est quoi une fois que je serai ce que je fais plus ou moins grâce à ces accéléromètre comme activité physique c'est quoi c'est de me communiquer des infos à moi en tant qu'individu alors pas forcément à vous en tant qu'individu en tout cas dans un premier temps mais c'est d'essayer d'améliorer ce qu'on appelle la
(3:10:03) surveillance de l'état de santé donc la surveillance de l'état de santé actuellement elle se fait principalement au niveau des populations par des questionnaires justement et on voudrait aller plus loin dans la surveillance de l'état de santé avec des mesures objectives d'activité physique comme celle-ci et donc il faut en connaître donc il il y a des développements technologiques qui sont nécessaires et d'autre part on doit en tester c'est aussi un des objectifs du projet la faisabilité et l'acceptabilité pour
(3:10:31) pouvoir le le réaliser sur des grands nombres d'accord mais est-ce qu'on pourrait à terme imaginer que bah moi je sois équipé de ça et puis je reçois une notification sur mon téléphone en disant là ça fait un petit moment tu es sédentaire devant ta télé la bouche-toi non voilà alors ça c'est une autre partie du projet donc effectivement on utilise une nouvelle technologie enfin dans le domaine de l'activité physique mais qui est déjà utilisé dans le domaine des addictions par exemple qui s'appelle
(3:10:59) l'évaluation instantanée en contexte ou en anglais c'est ecological momentary assessment [Musique] d'accord et donc Leem c'est de poser des petites questions des séries de petites question à l'instant T pour savoir exactement quel est le comportement réalisé à l'instant T et quel est le contexte de réalisation de comportement donc ça a été beaucoup utilisé par exemple pour les addictions donc le comportement de tabagisme et cetera et donc là on l'applique à l'activité physique et donc il y a une application
(3:11:34) qui a été développée qui envoie des petites questions sur le smartphone pour mieux comprendre à l'instanté donc c'est vraiment instantané et dans dans quel contexte est réalisé l'activité d'accord et donc ce qui est intéressant c'est que cette application est connectée à l'accéléromètre donc effectivement comme vous dites si vous restez trop longtemps assis on me rappelle alors c'est probablement votre cas là ça fait 15 minutes que nous sommes sédentaires je vous rappelle voilà c'est ça donc là
(3:12:01) vous allez recevoir une notification sur votre téléphone pour vous demander qu'est-ce que vous êtes donc en train de faire et avec qui voilà et ben vous savez ce que je vous propose on va aller faire un peu de sport sur le forum puisque nous avons été trop cédentaire en tout cas c'était passionnant merci beaucoup merci Valérie frentin d'être venu pour la NR l'Agence nationale de la recherche et merci Jean-Michel Oper d'être venu nous présenter ce projet je le rappelle qu' s'appelle Wells c'est ça
(3:12:31) merci beaucoup et on va retrouver Lorine tout de suite avec son robot Eble je crois que c'est ça têre un peu d' à la sédentarité aussi laorine alors c'est pas vraent les exeles don on a l'habitude avec alors là pour la sédentarité effectivement on est debout dans cet exosquelette mais c'est pas tout à fait son utilité principale on va voir ça tout de suite avec les chercheurs du CEA Coline et Franck rebonjour je vous ai déjà croisé dans la journée et donc là j'ai quitté l'exosquelette c'est
(3:13:25) Florence qui a accepté d'être notre cobail pour cette interview alors Coline moi quand on me parle d'exoquelettes je pense spontanément aux exosquelettes qui permettent aux gens de remarcher notamment ou de porter des charge très lourde là c'est le cas de cet exoquelette il est parfaitement fixe c'est quoi son utilité principale alors effectivement ce type d'exosquelette dont vous parlez on en fait aussi au CEA le type d'exosquelette dont vous parlez on en fait aussi au CEA mais l'exo qu'on présente aujourd'hui c'est
(3:13:52) un exosquelette de rééducation alors il a premièrement été fait pour la rééducation de patient suite à un AVC qu' on donc un côté paralysé donc un bras malade à rééduquer et ça permet de venir assister le soignant et de proposer une rééducation plus intensive et plus régulière et puis maintenant on voudrait se diriger vers aussi de la réathlétisation de sportifs pour leur permettre eux aussi de revenir après une blessure au plus haut niveau et puis pourquoi pas dans le futur pour tout un chacun dans une salle de sport etvec que
(3:14:20) ça pourrait aussi faire une machine de sport intelligente et universelle alors pour la rééducation d'AVC aujourd'hui c'est utilisé dans le cadre de la recherche c'est utilisé en routine par des soignants dans des instituts non pour l'instant c'est un prototype de recherche on aimerait bien sûr aller plus loin mais ça reste de la recherche ok très bien alors parce que là actuellement aujourd'hui comment on serait duu que d'un AVC c'est le parce que ça veut dire qu'on peut pas porter
(3:14:45) son propre bras comment comment ça se passe alors oui il y a plusieurs étapes dans la première phase d'une de rééducation après un un AVC le patient peut pas forcément bouger son bras donc le kiné va lui mobiliser le bras ensuite petit à petit il faut faire des exercices mais c'est rébaratif donc c'est là où nous l'exosquelette on va chercher à avoir des jeux qui vont gamifier un peu l'expérience et puis au fur à mesure qu'on progresse on peut même appliquer une résistance comme quand on essaie de pousser contre son
(3:15:10) propre kiné donc là l'exoskelette va permettre de faire toute la phase de rééducation depuis aider le patient qui peut pas mobiliser son propre bras vers jusqu'à même résister contre une contre une force d'accord parce que alors là Florence vous là quand vous essayez de mobiliser vos bras dans cet exosquelette alors l'objectif vous en avez parlé de gammification donc c'est dans en faire un jeu finalement là vous allez essayer de viser des cibles est-ce que ça pèse lourd pour porter avec votre bras cet
(3:15:36) exoquelette on sent qu'il y a une résistance mais je pense qu'ils l'ont réglé pour que je puisse jouer avec c'est ça ce qu'on appelle le mode transparent ouais donc effectivement dans le mode transparent on essaie on compense le poids de l'exosculette donc Florence ne ressent que le poids de son propre bras finalement on pourrait faire un mode robot qu'on va je crois voir tout à l'heure où là elle a encore moins l'effort de porter son propre bras à faire et puis après on pourrait mettre
(3:16:02) une un effort contre elle mais là elle porte pas le poids de l'exosquelette ouais c'est un des points forts de notre laboratoire c'est d'avoir une architecture mécanique particulière qui permet cela et une architecture sur logiciel aussi donc c'est ce qui est particulier dans cet exosquelette par rapport à à ce qu'on peut trouver ailleurs oui parce que ça demande un feedback constant entre la force que la personne applique dans l'exosquelette et et ce que l'exosquelette renvoie comme
(3:16:25) force à son tour j'imagine que ça demande un paquet de capteur dans cet exosquelette il y a il y a come enfin de quoi c'est composé c'est d'abord des capteurs pour pour supporter la force des enfin pour suivre la force des des des patients dans l'exosquelette alors et bien non en fait la magie de de cette exosquelette justement c'est que il y a très peu de capteurs en fait on on travaille pas avec des capteurs d'effort on a plutôt travaillé sur la la réversibilité des actionneurs donc les
(3:16:50) actionneurs en fait c'est c'est ce qui ce qui ce qui est entre le moteur finalement et l'axe du robot et donc on on a d'utres laboratoirees en fait un savoir-faire au niveau de de la transparence de ces de ce réducteur et donc on a notamment Philippe gu qui est en photo ici en fait qui a beaucoup travaillé sur le le niveau de transparence de ces actionneurs et le niveau de frottement donc moins il y a de frottement dans ces actionneurs et plus on va être transparent et plus on va maîtriser les
(3:17:19) efforts que l'on envoie sur le sur le sur le sur le patient et donc surtout ben c'est le ça le protège c'est une sécurité aussi parce que en fait le patient au début il va avoir des des spficités et donc faut absolument en fait ne retenir l'exoquelette et qu'il apppplique pas des efforts au moment où pour ne pas blesser davantage le le patient alors vous avez utilisé le terme d'actionneur pour les comme nous ça veut dire quoi et bien en fait c'est ce qui permet effectivement de de passer en
(3:17:47) fait le mouvement et et l'effort entre le le moteur électrique qui actionne en fait justement le le robot alors ce qu'il faut voir sur ce robot c'est sa particularité c'est quand même qu'il a se axes actionnés c'est que les les SEP axes du bras humain ils sont actionnés oui parce que là laité complètement la dextérité du bras humain ou oui parce que vous avez reproduit l'articulation de de l'épaule et du bras qui est une articulation particulièrement compliquée l'épaule ah voilà effectivement c'est
(3:18:16) aussi un un une une trouvaille en d' notre laboratoire en fait c'est effectivement d'avoir fait ces ces axes non orthogonaux donc effectivement et ils se croisent tous en un point et ce pointl il est supposé c'est un point virtuel finalement il est supposé être au centre de l'articulation là c'est c'est pas le c'est pas le cas pour Florence mais mais par contre c'est c'est il est supposé être au centre de l'articulation humaine de façon à ne pas la blesser ça c'est très important aussi
(3:18:41) et donc ça c'est une particularité il a un cour contournement de l'épaule et ça va permettre aussi de placer tout le dos derrière un fauteuil roulant par exemple donc ça c'est une grosse particularité de notre exoquelette aussi alors en plus de cette machine là qu'on voit qui est devant nos yeux il y a derrière tout un programme informatique il y a derrière beaucoup beaucoup beaucoup de lignes de code d'ailleurs Fran je vais vous laisser repasser derrière l'ordinateur puisque tout à l'heure on va pouvoir
(3:19:03) changer de de simulation et ne sortir de ce mode transparent et passer au mode robot dont vous nous avez parlé tout à l'heure ou mode assist il a il a plein de noms je crois ce ce mode là euh là concrètement qu'est-ce qu'il faut coder il faut coder le le mouvement du robot il faut coder donc ces fameux actionneurs donc l'originalité de cette exosquelette c'est qu'on est pas commandé en position donc on commande pas exactement le mouvement en parce qu'on imposerait une position à l'exosquelette là c'est la personne qui
(3:19:28) choisit où elle veut aller et donc on essaie d'équilibrer c'est c'est finalement c'est une sorte de grande balance où chaque axe est est équilibré pour que la personne ne ressente pas l'effort de enfin le le poids de l'exosquelette donc on doit à chaque fois ou mesurer ce que la ce que la personne veut mettre comme effort et et l'accompagner la suivre tout au long du du mouvement alors est-ce que est-ce que Franck vous pouvez passer le le le ce robot cette exosquelette e justement en
(3:20:00) mode assisté alors il y a que un des deux bras qui va s'actionner donc Florence vous avez sorti le bras droit de cet exosquelette et on va devoir pouvoir le voir s'actionner tout seul quel suspense donc là l'idée c'est d'accompagner donc les les personnes en rééducation d'AVC c'est au tout début de la rééducation à la place de faire porter le bras par par le kiné mais ça ça peut vous disiez il y a toute une gradation possible sur le l'assistance qu'on y met c'est ça si on imagine en
(3:20:29) début de rééducation la personne elle peut pas du tout même porter son bras et donc c'est le kiné qui va la mobiliser alors un kiné on peut dire un bras c'est pas très lourd mais quand même au bout de la journée le kiné il a porté sacrément beaucoup de bras qui peuvent être un petit peu lourds donc l'idée c'est à la fois d'aider et puis de fournir aussi un un jeu un peu plus un peu plus drôle où la personne est au début elle peut être totalement passive dans l'exosquelette ensuite on va
(3:20:50) essayer de détecter une intention de mouvement c'estàdire que le robot va pas bouger tant que la personne va pas au moins un petit peu dans la bonne direction et ensuite le robot il l'aide quand même parce qu'elle est pas capable de le faire tout seul et puis au fur et à mesure on diminue l'assistance jusqu'à proposer juste l'assistance de l'exosquelette donc équilibrer faire la balance avec le avec le patient pour ressentir comme en mode ce qu'on appelle mode transparent ou libre et puis après
(3:21:11) on peut ajouter des résistances pour que la personne se remuscle également oui vous parliez tout à l'heure de potentiellement un jour l'utiliser pour de la réathlétisation des gens qui font peut-être déjà du sport mais là ça demande d'avoir des d'avoir des axes qui sont vraiment capables de de résister est-ce que aujourd'hui c'est le cas sur sur Eble alors sur Eble la machine serait tout à fait capable de faire tout le le programme de réathlétisation par contre effectivement ils sont pas assez
(3:21:35) dimensionnés pour des sportif on va pas mettre les rugby man du 15 de France dedans donc ça demanderait une version un peu un peu plus plus sous stéroïde mais par contre ça permet le toutes les briques logicieles et mécaniques sont sont les mêmes ok bon alors le le le bras fait de la résistance alors oui le on va on va essayer de de voir tout de suite le le bras bouger bouger tout seul là les les prochaines améliorations vous voulez que vous voulez inclure dans Eble ça ça consiste en quoi alors une première chose c'est qu'on voudrait
(3:22:08) aller vers plus d'industrialisation effectivement le bah l'amener vers les les cabinets de rééducation et donc pour ça on est en train de discuter avec une entreprise alsacienne donc on espère qu'on pourra vous en dire plus très bientôt et puis ensuite on aimerait bien aussi l'améliorer mécaniquement on envisage on a trouvé des nouvelles technologies d'actionnement qui permettrai de le rendre encore plus fin et donc potentiellement d'augmenter aussi ses capacités de couple pour aller vers plus
(3:22:31) de réathlétisation donc voilà c'est le le type de développement et on travaille également sur la détection d'intention donc mieux comprendre comment ce que veut l'utilisateur et donc mieux l'accompagner finalement et sur les les questions de de simulation parce que là on avait vu la petite simulation de box je sais que vous en faites d'autres ça c'est aussi vous qui les ça c'est pour maintenir la motivation des patients à se rééduquer ouais tout l'aspect jeu ça va aider les patients par contre c'est
(3:22:55) vrai que nous c'est pas vraiment notre métier la simulation reste un peu simpliste donc ça le but c'est de s'associer avec des gens dont dont c'est le métier nous ça ça reste la recherche et l'exosquelette donc c'est important mais c'est pas notre notre cur de métier bon malheureusement je crois que le le robot aujourd'hui ce soir ne veut pas répondre mais si vous voulez le voir s'actionner n'hésitez pas à venir à la fête de la science au Musée de l'Homme au Trocadero
(3:23:16) à Paris il est encore là tout le weekend et vous pourrez venir même l'essayer et vous mettre à la place de Florence mais pour l'instant je fais la passe à Fred qui est sur le podium pour nous parler d'un projet qui s'appelle par perf alors perf j'imagine que c'est pour performance ouais perf c'est pour performance et para comme paralympique évidemment on va en parler tout de suite bonjour messieurs bonjour ravi de vous recevoir dans cette séquence nous allons nous intéresser à la performance des
(3:23:54) athlètes paralympiques et on va essayer de vous faire découvrir un petit peu les coulisses de la collaboration qui s'est mise en place entre des scientifiques des entraîneurs des sportifs en vue d'obtenir les meilleurs résultats au prochain jop 2024 à Paris en clair ça veut dire obtenir plus de médaill voilà alors ce programme s'appelle effectivement paraperf et pour le présenter j'ai le plaisir d'accueillir Nicolas fortzman bonjour Nicolas bonjour vous êtes ingénieur de recherche à l'Institut
(3:24:33) National du Sport de l'expertise et de la performance qu'on connaît tous bien mieux sous le nom de l'acronyme INSEP exactement hein voilà et vous êtes au sein du laboratoire irmes et vous êtes coordinateur du projet paraperf à côté de vous Christian derken bonjour Christian vous êtes chercheur en sciences statistiqu au sein de la recherche et développement du Groupe EDF et vous êtes également docteur en mathématiqu appliqué et avec nous d'être avec nous martial chaussée vous êtes entraîneur national de paratir et vous
(3:25:11) allez nous expliquer ce que ces personnes de la science peuvent bien apporter aux sportifs et à vous entraîneurs mais d'abord je me tourne vers Nicolas pour bah déjà nous présenter de façon un petit peu globale ce qui'est paraperf le projet paraperf oui merci donc le projet paraper c'est un projet de recherche qui a été lancé en 2020 et qui vise à accompagner les athlètes paralympiques dans leur préparation jusqu'au jeux de Paris pour faire ça on s'est organisé en trois axes un premier dont on va parler aujourd'hui
(3:25:40) qui vise à analyser les performances des athlètes français et de leurs concurrents avec des statistiques un deuxième qui s'intéresse à l'optimisation du couple athlète fauteuil comment on installe bien l'athlète comment on le met dans les meilleures conditions pour qu'il soit performant et qu'il ne se blesse pas et un troisième qui s'intéresse aux conditions de préparation d'un point de vue psychosocial et juridique c'està-dire quels sont les les bons ingrédients à mettre autour de l'athlète
(3:26:04) quand il s'entraîne et en dehors pour qu'il soit dans les meilleures dispositions pour être performant le jourg alors évidemment c'est un très très vaste ce projet comme vous le disiez aujourd'hui on va s'intéresser à l'étude des performances c'est ça sur la trajectoire je sais pas comment on peut dire quoi c'est c'est exactement ça aujourd'hui on va regarder le travail qui a été fait en collaboration avec la Fondation groupe EDF et Christian ainsi que ma collègue Mélanie bacconnet qui
(3:26:29) ont travaillé ensemble pour analyser les performances des tireurs français et de leurs concurrents pour trouver les meilleures stratégies ouis parce que faut étudier aussi les concurrents pour savoir comment se positionner ça c'est important c'est très important et l'objectif en fait c'est de ramener un maximum d'informations précises aux entraîneurs donc à Martial pour qu'ils puissent prendre les décision derrière en prenant en compte eux tous les autres aspects de la performance qu'ils ont à
(3:26:54) gérer c'est un grand projet hein parce que ça implique combien combien de labos et ouais paraperf c'est 13 laboratoires partout en France avec de la biomécanique des statistiques de la physique de la médecine évidemment pour la partie prévention des blessures euh de la sociologie la psychologie et du droit et c'estes trois fédérations qui représentent 13 disciplines sportives qui seront aux Jeux paralympiques donc la FD Enis sport la Fédération Française de Tir et la Fédération Française de Badminton d'accord et puis la Fondation
(3:27:24) EDF puisque vous Christien vous faites partie d'EDF alors ça ça se traduit comment le soutien deedf à ce projet et donc en fait depuis le début du projet on a pu collaborer avec la Fondation groupe EDF qui nous a proposé un mesénat de compéten qui a permis de mettre à disposition du temps de de travail de ces ingénieurs et de ses chercheurs pour travailler avec nous et donc on a eu plaisir à travailler avec Christian qu'on connaissait déjà avant parce qu'on échangeait beaucoup sur les statistiques
(3:27:48) du sport d'accord vous êtes un peu sportif Christian ou vous êtes surtout mateux un tout petit peu sportif mais voilà un petit peu de gym voilà simplement pour m'entretenir d'accord comme il faut mais sinon vous êtes devenu sportif à travers les maths là et à travers les statistiques un petit peu enfin pour moi c'est la la science enfin la science au service du sport et c'est pas le contraire d'accord on on va discuter avec martiale tout à l'heure aujourd'hui on va prendre des un exemple
(3:28:13) très concret autour du tir à la carabine mais vous vous avez contribué là votre contribution a porté sur plusieurs sports oui elle a porté sur déjà le le tir à la carabine le tir à l'arc le le le cyclisme et puis l'altérophilie voilà d'accord alors concrètement quel est l'objectif de cette étude on va pas rentrer dans toutes les façons parce que c'est un petit peu compliqué j'ai vu ton jeu tous vos schémas et je me suis dit wouh quel boulot mais en même temps comment on va faire pour expliquer ça
(3:28:44) expliquez-nous le concept un peu alors en fait essentiellement c'est une aide à la décision fournir une aide à la décision à destination des fédérations et des coachs afin qu'il puisse comme le disait Nicolas améliorer leur performan et donc obtenir ben voilà un nombre de médailles conséquent et donc ça simplement au moyen de de méthodologie statistique de la data science voilà c'est c'est vraiment simplement je suis un chaînon dans la dans ce processus on va y aller doucement quand même mais je voudrais
(3:29:14) rentrer un petit peu plus dans le détail vous partez de quelle donnée si on prend un un sportif vous allez regarder sur les 10 dernières années quelles ont été quelles sont les principales données que vous étudiez alors si on prend par exemple le le tir à la carabine pour sur l'ensemble des des internationaux j'ai en effet ça peut dépendre en effet une dizaine une dizaine d'années hein et pour chaque année chaque par alète fait un fait un certain nombre de compétitions et sur chaque compétition il y a ses résultats
(3:29:46) de tir par exemple et puis il y a aussi éventuellement bon bah des fois des caractéristiques physiques euh bien sûr à quel pays il appartient quel type de handicap il a puisque justement on est on est dans dans des des types de ENAP complètement différents c'est et bien entendu ça peut c'est pas comparable c'est que pour un type de handicap particulier je fais un traitement pour un autre je fais un tra un autre traitement voilà donc c'est gros tableau de données que me que me fournit l'INP
(3:30:15) et en particulier Nicolas pour les sportifs français je peux comprendre les données doivent être disponibles mais comment on fait pour les concurrents étrangers nous on a eu un on a eu un gros travail de récolte de données au départ du projet sur la partie analyse de concurrence et donc j'ai des collègues qui ont passé des semaines à récupérer toutes les données de résultats de compétition avec le maximum d'antériorité et à partir de là plus on a de données plus on peut avoir des modélisations précises et donc il y a
(3:30:41) des sports on a énormément de recul par exemple le paratennis de table d'autres où on en a moins et en fait en fonction des données qu'on a on va aller discuter avec le staff pour voir quelles analyses quelles informations supplémentaires on peut leur apporter ouais et construire avec eux quels sont les indicateurs qui les intéressent et après la construction de l'indicateur bah c'est Christian avec sa connaissance scientifique les méthodes qui peuvent être utilisé en fonction des types de données qui va
(3:31:04) construire les indicateur pour qu'il soit fiable et et validé scientifiquement d'accord bon c'est de l'aide la décision hein vous remplacez pas les entraîneurs hein heureusement martial alors c'est nouveau un petit peu est-ce que c'est nouveau d'ailleurs pour vous je sais pas de de de ce travail que les entraîneurs et et les scientifiques travaillent un peu main dans la main comme ça alors on a eu l'occasion depuis plusieurs années de travailler avec les scientifiques bien évidemment puisque la
(3:31:31) performance elle né de de l'optimisation de plusieurs facteurs et donc les sciences humaines notamment sur un apport de de de de recherche psychologique mentale sur le l'optimisation du matériel et cetera on a on fait beaucoup euh de de demande auprès des des chercheurs des scientifiques qui nous apportent des éléments pour pouvoir performer l'étude de la performance bien qu'on soit un sport justement où les c'est ce sont les scorses qui départagent les les sports concr les SCOR concret qui départagent les
(3:32:06) athlètes on s'y était jamais forcément penché et donc pour nous entier ça vraiment il y a vraiment deux axes qui nous intéressaient dans dans ce projetlà euh le premier axe c'est euh pour la performance qui a réalisé dans l'instant donc pour la la concurrence euh euh vis-à-vis des des étrangers comment on se situe nous tireurs français par rapport à la concurrence et donc il y a des des indicateurs vraiment précis qui nous aident à faire des choix stratégiques en fait et le 2è axe euh très intéressant
(3:32:37) aussi pour nous c'est euh la détection puisque effectivement par rapport à aux données qu'on a vis-à-vis de de l'âge des athlètes pour performer à une date donnée il faut se préparer en amont souvent pour être athlète de niveau c'est 10 ans 15 ans de carrière et donc on peut retracer un espèce de rétroplanning et et détecter en fait les profils qui nous intéressent pour performer plus tard d'accord pour bien comprendre on va prendre l'exemple concret du sport d'ailleurs que vous que
(3:33:04) que vous entraîner donc le tir à la carabine bon on peut faire quelques rappels on va voir des photos il y a plusieurs sur le la carabine et pour les personnes handicapées les règles sont un petit peu pas différentes mais les positions évidemment physique sont différentes alors en effet il y a il y a 13 épreuves au Jeux Paralympique du tir au pistolet du tir à la carabine ou et donc pour le tir à la carabine il y a une une épreuve qu'on appelle trois positions avec là on le voit à l'image une position debout
(3:33:35) alors les les personnes en situation de handicap selon les handicap pour que ce soit pour qu'il y a une certaine équ dans dans la con dans la pratique en fait dans la mise en concurrence ils ont le choix d'être d'avoir des des des postures assises ou debout selon le handicap là on voit à l'image une position debout en réalité la personne a une une amputation au niveau de d'une jambe là on le voit pas avec le pantalon tire et donc à la possibilité d'être assis la la spécificité c'est que en
(3:34:05) fait il a pas d'appui au niveau des coudes d'accord là on est sur une position genou où là on on le voit voit un peu mal mais le cou de droit est posé sur une tablette de tir l'athlète est en position assise et le cou de gauche est euh libre il n'a pas le droit d'être appuyé la troisème position c'est une une position couchée où là on le voit à l'image les deux coudes sont appuyés sur la tablette donc c'est un tir qui est sanglé là pour le coup la le tir en trois positions se fait sur une distance
(3:34:33) de 50 m à balle réelle puisque ce sont de la ce sont des carabines à 22 Long Rif qui sont utilisé par les tireurs d'accord alors à partir de ça de ces règles là la question qui vous était posée Christian c'estelle est la meilleure position c'est ça pour tel ou tel sportif oui alors en effet c'était quelle était la la position déterminante qui permet d'accéder en finale puisque c'est quand même ça l'objectif il y a les phases qualificatives et puis il y a la phase finale et donc pour les les
(3:35:04) phases qualificative et bien chaque chaque tireur a le droit à 20 tirs pour chaque position et donc pour l'ensemble pour l'ensemble des paraathlètes et l'idée c'est de se dire et bien on va on va mesurer en fait ces tir là et et donc appliquer des méthodes des méthodologies statistiques pour déterminer quelle est celle qui a priori a plus de chance de bah de donner une place en final donc voilà c'était ça le ENF le challenge en fait si je puis dire dans dans le questionnement euh donc là du
(3:35:35) coup l'idée c'était de de prendre pour chaque pour chaque paraathlète C 20 tir alors si je prends un exemple simple he on va pas aller on va pas aller très loin euh l'idée c'est de se dire voilà Jes je fais la moyenne par exemple de chaque de chaque position pour chaque tireur un petit peu comme on ferait la moyenne d'un élève sur trois sur trois moitière sur son parcours scolaire et l'idée c'est dire bah voilà quelle est euh la moyenne qui serait la plus élevée d'accord donc la moyenne la plus élevée
(3:36:05) on peut on sait tous calculer une moyenne on peut faire ça sous forme graphique va apparaître donc une position ouais admettons qui voilà ça soit la position debout hein peu importeoua et cette cette position et bien on ça nous suffit pas du tout à à à dire bah voilà c'est la bonne position c'est la position qui va déterminer l'accès en final il faut faire plus que ça il faut justement utiliser pour confirmer ou affirmer cette cette vision cette vision empirique il faut utiliser des méthodologies statistiques qui sont
(3:36:37) on va dire un petit peu comme le disait tout à l'heure FIA valide adéquate hein alors les méthodes sont plus ou moins complexes bien entendu he et à la à la suite de ça et bien on a on a des résultats et ces résultats nous disent voilà avec une certaine bien sûr incertitude on n'est pas bien sûr la statistique c'est ça c'est l'incertitude notamment avec un certain risque et bien on peut affirmer que et bien un certain pourcentage et bien c'est cette position qui est la position déterminante d'accord je
(3:37:06) voudrais juste si en régie on pouvait nous envoyer le le le le document qui qui était voilà ça bon alors moi je suis entraîneur bon c'est pas mon cas mais je serai entraîneur je je regarde ça et là je me dis bon ok c'est gentil mais je fais quoi avec ça martial et j'espère que vous leur expliquez le mode d'emploi quand même aux entraîneur oui oui oui martial vous recevez des documents comme ça pour pour être vraiment très franc on a passé des heures à décortiquer justement les logiques parce que c'est
(3:37:35) vraiment c'est vraiment tellement précis et complexe que c'est c'est c'est pas abordable sans être expert mais effectivement de de ces études on peut déterminer sur les trois positions qui sont donc cumulé hein pour avoir le total d'un match une position qui va permettre d'accéder à à une performance qui qui qui va nous permettre de rentrer en finale et de gagner la médaille et nous concrètement ce qu'on en fait c'est que sur la position qui est mis en lumière nous on va mettre un volume d'entraînement
(3:38:07) derrière plus conséquent puisqu'on sait que l'investissement sur cette position va être payante puisque le le delta par rapport à la concurrence va permettre de passer le cut et passer en final donc nous ce sont des éléments qu'on peut voir sur le terrain d'instinct parce qu'on on on pressent ça mais c'est vérifier statistiquement et donc ça nous rassure sur le fait que le temps qui est court quand même de de préparation puisqu'il y a plusieurs positions à à à à entraîner on va plutôt l'investir sur
(3:38:38) cette position parce que cette position fera la différence voilà concrètement comment ça se passe sur le mais c'est exactement ce que ce que vous dites c'est la question que je voulais vous poser vous en tant qu'entraîneur vous connaissez sport vous connaissez bien les athlètes en plus vous avez des intuitions alors est-ce que ces données statistiques correspondent ou parfois correspondent pas est-ce que ça vous soutient est-ce que ça correspond toujours d'ailleurs non on peut avoir on peut avoir des surprises on peut avoir
(3:39:04) des surprises c'est la raison pour laquelle justement on a on voulait des données concrètes parce que on connaît peut-être trop bien nos athlètes et et finalement on leur fait confiance en disant qu'il va être performant là ou là et c'est des des fausses vérités d'autant que la concurrence a d'autres stratégies et et nous dépasse on est toujours nous le deal c'est ça he c'est de de passer la concurrence donc il faut qu'on aille chercher à l'extérieur ce qu'ils font eux pour nous nous adapter
(3:39:29) et avoir une stratégie meilleure donc voilà c'est ça le le jeu mais ça vous propose pas des questions parfois quand vous vous dites bah c'est par ce que j'avais senti sur tel athlète j'ai des données la statistique qui mais finalement alors je remets pas en cause hein mais ça doit poser des des des des moments des moments de Dilemme non un petit peu oui tout à fait mais on a en fait nos nos tireurs pratiquent plusieurs épreuves et donc parfois le fait de se préparer dans toutes les épreuves c'est
(3:40:01) une perte de temps et en terme de d'efficacité c'est pas performant donc on peut avoir des athlètes qui sont moyens partout et qui vont jamais aller gagner la médaille il faut savoir faire les choix de squeezer peut-être une épreuve pour s'investir sur les autres et là concrètement c'est ce qu'on vient chercher nous euh on va pouvoir aller voir l'athlète avec des données scientifiques lui dire voilà par rapport à la concurrence par rapport à la la profondeur en fait de la concurrence
(3:40:25) c'est-à-dire le nombre de participants dans l'épreuve il y a une probabilité de médaille qui est plus favorable dans cette épreuve et pas dans l'autre et donc moi en tant qu'entraîneur je veux aller chercher la médaille c'est un peu le deal qu'on nous a donné justement au niveau du ministère il faut qu'on aille chercher les médailles oui alors justement on va aller les chercher comme ça on va se dire voilà sur les trois épreuves où tu es capable justement de performer il y en a deux où tu peux
(3:40:48) aller chercher la médaille c'est celle-ci et celle-là et l'autre on va la laisser de côté et donc l'investissement on va les mettre sur ces deux épreuveslok d'accord c'est vous le patron de l'équipe quelque part mais mais qu'est-ce qu'ils disent des sportifs des fois ils vous disent pas martial non euh c'est pas ça quoi moi je veux faire ça oui oui ça peut ça peut être le cas donc c'est c'est c'est aussi des c'est aussi des des des discussions qu'on a avec les athlètes forcément qui
(3:41:12) sont au cœur du projet mais bon ils savent très bien pourquoi ils sont là ils sont ils sont pas là que pour aller à l'étranger faire des compétition ils sont là aussi pour performer gagner des médailles et on prépare les jeux on a soif de médailles et on va aller les chercher justement en se mettant dans la préparation où on a le plus de probabilité de médaill ouais mais peut-être parce que vous vous êtes un entraîneur ouvert sur la science ou sur d'autres possibilités mais peut-être que je est-ce que vous en parlez des fois
(3:41:38) entre entraîneur de de de l'apport de la science comme ça oui oui ben c'est c'est aussi moi je fais partie d'une d'une génération nouvelle d'entraîneur où effectivement je suis assez ferrue des sciences donc on va aller chercher les informations chez les experts il faut savoir que la performance c'est un système complexe he où en fait il faut optimiser différents facteurs sur le le plan technique tactique psychologique matériel c'est assez complexe et on peut pas être expert partout donc on va aller
(3:42:07) chercher des référents à l'extérieur qui vont nous apporter des informations là c'est le cas effectivement sur sur l'étude à la performance pour nous aider dans nos choix et et optimiser comme on peut chacun des facteurs de paire et là pour le coup ça ça c'est une aide précieuse d'accord Christian vous êtes allé rencontrer les sportifs dans voir des séances d'entraînement oui oui alors justement c'est j'oubl j'oublierai jamais ce ce jour où j'ai pu en effet assister à une séance ouais et là en
(3:42:38) fait j'étais à quelques mètres euh et ben des des parathlètes que je connaissais par par le nom simplement et donc j'ai vraiment pu avoir la chance de les observer de voir un petit peu comment comment ils performaient quel était leur leur processus de décision leur attitude et en même temps j'avais un un petit écran qui au fur et à mesure mettait les résultats et et et ben en fait je faisais mentalement j'appliquais des méthodes statistiques sur ce que je voyais parce que en fait j'avais pas
(3:43:08) forcément toutes les données au départ dans dans mon tableau de données euh et là je voyais en fait bah point par point qu'est-ce qui se passait en fait une sorte de ce qu'on appelle une série temporelle et pouvoir Visualis en direct là ah oui j'étais vraiment en direct c'estàd je je je regardais et et mentalement je lu disais tiens je pourrais peut-être appliquer cette méthode statistique derrière ça ça nous donnerait peut-être ça et cetera B c'est un peu la déformation du M d' normal
(3:43:33) voilà c'est vraiment c'était un moment inoubliable et et vraiment émtionnel chercher la performance une dernière question martial est-ce que vous me mesurer déjà les résultats ou pas parce que je crois que vous rentrez des championnats du monde et que ça s'est pas mal passé du tout non ça s même très très bien passé je crois que c'est la meilleure compétition depuis que je suis en fonction là on a pris repris la au niveau de la Fédération Française de Tir le le monde paralympique en 2017 on a progressé on est devenu de
(3:44:00) plus en plus professionnel justement en décortiquant toute tout tous ces facteurs de de performance et en effet c'est ces résultats il il s'associe à différentes recherches qu'on a pu mener dans dans dans tous ces champs que ce soit sur le plan psychologique sur le plan de la préparation du matériel et et donc toutes ces petits détails pour dire que l'étude statistique aide a été le facteur déterminant pour gagner la médaille peut-être pas mais en tout cas on revient de ces championnats du monde où on était au Pérou on revient
(3:44:38) avec six titres de champion du monde ouais c'est bien euh deux titres de vicechampion du monde et une médaille de bronze et donc on va tout droit vers Paris 2024 avec ce projet d'en gagner davantage de médailles et ben on vous le souhaite en tout cas merci beaucoup monsieur de nous avoir raconté cette expérience et cette collaboration entre sportifs scientifique et tout c'est c'est vraiment passionnant et puis bah on vous souhaite bonne chance pour les Jeux paralympiques et en particulier à l'équipe de tir
(3:45:06) hein à très bientôô on retrouve tout de suite marine sur le forum alors là je crois attention marine ça va ciser et ça va sans doute twister aussi et ben fr tu tu crois pas si bien dire parce que c'est l'heure du twist and learn donc c'est parti je suis avec Perin nado bonjour spécialiste de la nutrition à l'anest et aujourd'hui on va parler de l'animation twist and donc c'est quoi un petit peu les les règles du jeu qu'il y a devant nous donc tenler c'est un twister qui a
(3:45:45) été revisité pour y associer des questions sur l'activité physique l'alimentation et le sommeil donc les participants se voient poser des questions et quand ils trouvent la réponse on tourne la roue et ils doivent placer un pied une jambe une main sur une couleur et c'est quoi l'objectif de l'animation donc le le but de de cette animation c'est qu'ils apprennent tout en s'amusant et en étant actif l'objectif est de leur apprendre les bienfaits de l'activité physique les
(3:46:14) sensibiliser sur la différence avec le sport et et d'avoir des questions sur le la sédentarité alors le quiz couvre trois grands thèmes l'activité physique le sommeil et l'alimentation c'est des thématiques dont on entend déjà beaucoup parler et pourtant ça reste un enjeu de santé publique donc par exemple si on prend la sédentarité ça reste une vraie problématique aujourd'hui en effet la sédentarité c'est un vrai problème on a on a 95 % des adultes en France qui ne font pas assez d'activité physique qui
(3:46:47) ne respectent pas les recommandation et qui ce coup augmentent leur risque de maladiie cardiovasculaire de cancer de diabète de type 2 d'hypertension artérielle et de surpoids et d'obésité euh on a également chez les adolescents donc chez les 11 à 17 ans 2 tiers qui augmentent également leur risqu euh en ne faisant pas en nétant pas suffisamment actif donc pour les adolescents les risques sont plutôt du ressort du surpoids de l'obésité des troubles du comportement alimentaire et une un état de vie moins moins bon oui
(3:47:18) donc on voit que la la sédentarité a de vrais risques pour la santé et malgré malgré ça malgré les recommandations et les conseils santé qu'on peut entendre depuis plusieurs années ces problématiques sont toujours présentes elles sont même en progression finalement est-ce que est-ce qu'avoir une bonne hygiène de vie ça dépend simplement de la volonté individuelle alors pas que effectivement il faut que les individus aient envie de faire de l'activité physique mais il faut aussi que leur environnement s'y adapte donc
(3:47:44) il faut que il y ait de la place pour faire du vélo pour marcher pour aller au lycée et que au travail il soit capable également de de ne pas rester assis toute la journée de faire un peu d'activité de même qu'à l'école d'avoir les infrastructures et le temps nécessaire pour faire de l'activité physique donc toute la société finalement doit-être penser autour de ça exactement bah maintenant je propose qu'on s'interroge un petit peu sur nos nos habitudes en termees d'activité physique avec en jouant justement au jeu
(3:48:12) on a déjà une équipe de choc qui a commencé je peux vous prendre le micro qui a commencé à à jouer je peux vous demander vos vos prénoms Lucas salut Janny super on va bah je je vous propose de commencer vous avez trois questions à poser pine c'est parti c'est ça alors donc la première question c'est combien de fois par semaine et pendant combien de temps il est recommandé de faire des activités cardioespiratoires alors les activités cardioespiratoires c'est la marche la course la natation alors oui combien de fois et
(3:48:45) combien de temps alors j'ai trois possibles réponses ça va peut-êtreaider donc 30 minutes 3 jours par semaine 30 minutes 5 jours par semaine ou 30 minutes 7 jours par semaine alors c'est non c'est 30 minutes est-ce qu'on peut qu'est-ce que répondu ou 30 minutes 3 jours la rép 30 minutes 5 jours donc en fait il est nécessaire de faire 30 minutes d'activité presque tous les jours et et les intégrer dans son quotidien et si par exemple on devait faire de l'activité absolument tous les
(3:49:25) jours 7 jours sur 7 est-ce qu'au contraire ça pourrait avoir des effets négatifs alors non il faut vraiment arriver à des niveaux d'activité physique très intensees pour arriver à des niveau négatifs et chaque effort chaque activité physique qu'on fait supplémentaire apporte te un bénéfice ouais donc a priori pour l'instant on devrait PL en faire plus que que moi on peut on peut passer à la question suivante alors la deuxième question c'est est-ce que l'activité physique c'est forcément du sport
(3:49:50) euh non non tu tu as raison en fait justement c'est ce qu'on essaie de faire comprendre c'est pas on vous demande pas forcément aux gens de faire du sport de s'inscrire à des sports compliqués ils peuvent marcher pour aller à l'école faire des activités de la vie quotidienne ça compte comme de la activité physique et c'est nécessaire pour notre bien-être et c'est quoi les exemples d'activité de la vie quotidienne par exemple faire du vélo aller au lycée au vélo monter les escaliers plutôt que de prendre
(3:50:20) l'ascenseur marcher tout ce que vous pouvez faire qui vous permett de bouger un petit peu dans la journée alors je crois qu'on est en train de les faire souffrir un petit peu je pense qu'il fa on peut tourner la roue peut-être alors pied sur rouge super position très confortable alors la dernière question donc combien de fois par semaine faut-il faire du renforcement musculaire donc c'est-à-dire porter des charges lourdes des activités qui font travailler tes muscles alors tu peux une fois par semaine une à deux fois par semaine ou
(3:51:01) trois fois par semaine une à deux fois par semaine c'est ça une à deux fois par semaine en essayant de faire travailler les muscles ée des membres inférieurs de cumuler 40 minutes à peu près par semaine d'accord merci pour merci pour sa question je peux vous poser maintenant moi peut-être quelques questions si ça vous dérange pas est-ce que est-ce que tu avais déjà entendu parler de la siddentarité avant aujourd'hui non pas trop je crois en cours d'histoire peut-être avant mais non pas trop sinon et est-ce que parmi
(3:51:33) les recommandations qui sont dans le quiz est-ce qu'il y en a déjà certaines que tu appliques toi déjà dans ton quotidien peut-être ouais tu as des exemples ça peut être l' des des fois je vais au lycée en marchant ouais c'est un bon début et par c'est à peu près tout je crois parre est-ce que vous est-ce que vous vous avez des des est-ce que vous appliquez ces recommandations des petits conseils peut-être pour pour être moins sédentaire au quotidien oui des fois quand je rentre chez moi par exemple bah je prends pas trop le
(3:52:07) bus des fois ou sinon je marche jusqu'à chez moi des fois tu descends un arrêt avant par exemple ou euh non je je prends tout tout le temps pour TR oui tout trajet à peu près ou la moitié un dernier conseil peut-être moi bah par exemple c'est les une à deux fois de renforcement musculaire par semaine ok super donc vous avez déjà tous les trois quelques bonnes habitudes merci d'avoir joué avec nous on va vous laisser finir le jeu avec Benoît tenez pine et vous est-ce que vous avez personnellement des
(3:52:39) conseils à nous donner dans votre vie quotidienne que vous appliquez pour bah moi-même je je viens au travail à vélo je profite des picclapes qui sont disponibles dans notre ville et dès qu' on peut monter les escaliers j'essaie de monter les escaliers oui donc vous avez de de bons conseils est-ce que vous avez un peut-être un un message à faire passer qu'est-ce qu'on doit retenir finalement cette séquence nous le le message principal c'est de d'essayer de rompre cette sédentarité dans laquelle la
(3:53:08) plupart des gens sont puisque que ils passent énormément de temps derrière leur ordinateur donc d'essayer de se lever au moins toutes les 1h30 2h ne serait-ce que pour marcher pour aller chercher de l'eau pour aller parler à un collègue et de de prendre toute activité comme une bonne activité donc dès qu'une activité s'offre à vous ben profitez-en pour bouger et finalement à partir de combien de temps la sédentarité ça peut ça peut avoir des effets négatifs alors on sait que la moyenne en France de
(3:53:38) sédentarité elle est quand même de 7 par semaine et on sait qu'à ces niveau-l on a des effets néfastes pour la santé donc comme je vous disais au niveau cardioovasculaire au niveau de certains types de cancer diabète de type 2 donc c'est nécessaire de de rompre cette sédentarité et s'il y avait une recommandation parmi celles qu'on a entendu pendant la séquence qu'on devait qu'on devrait vraiment conserver ce serait laquelle l'idéal c'est de faire un peu de tout c'est de pas justement
(3:54:03) faire que du cardioesiratoire penser à l'assouplissement penser au renforcement musculaire donc essayz de diversifier vos activités d'accord bah merci beaucoup pinado pour cette partie de twist and learn merci à nos joueurs également on retrouve tout de suite Jean sur le podium avec l'IRSN exactement marine merci bah c'est parti alors qui dis sport dit aussi parfois blessur et dans certains cas bah il peut être nécessaire de observer l'intérieur du corps et pour ça on a besoin de faire des de l'imagerie
(3:54:42) médicale mais les examens médicaux les examens d'imagerie sont pas sans risque on discute avec mes deux invités sur le plateau bonjour à toutes les deux bonjour alors bonjour je suis accompagné d'Aurélie Isambert vous êtes chef de l'unité d'expertise en radioprotection médicale àirirsn en deux mots l'IRSN c'est quoi alors l'IRSN c'est l'Institut de Radioprotection et de sreté nucléaire c'est l'expert public des risques radiologiques et nuclé donc notre institut compte un peu plus
(3:55:12) de 1800 collaborateurs de profils scientifiques très variés par des chercheurs des ingénieurs des techniciens des médecins des physiciens des biologistes et au niveau des des missions de l'IRSN on a pour rôle de d'anticiper d'évaluer de surveiller les risques nucléaires et radiologiques très bien à côté de vous il y a Aurore Aurore d'envin bonjour vous êtes ingénieur chargé d'évaluation des risques radiologiques et radioprotection médicale et alors tout de suite je voudrais qu'on prenne un exemple concret
(3:55:46) pour que ça parle aux gens donc quand un sportif est est blessé dans quelle situation il pourrait avoir besoin de passer un une imagerie un examen d'imagerie médicale quelque chose de très fréquent dans le sport ça va être le traumatisme une douleur c'est le le motif le plus fréquent et dans ces cas-là on va vouloir confirmer ou infirmer l'hypothèse du médecin à la recherche d'une fracture ou d'une lésion et le moyen le le plus facile de faire ça c'est de passer une radio par exemple d'accord c'est une sorte de de
(3:56:18) confirmation c'est un c'est un un élément un outil supplémentaire pour pouvoir guider son diagnostic en fait tout à fait alors il faut savoir que il y a 45 % des Français qui subissent on va dire un examen médical qui qui bénéficie d'un examen médical diagnosticque hein avisé diagnostique par donc ça représente quand même une grande partie de la population donc il y a pas que les sportifs qui sont qui sont concernés en fait non bien sûr que non effectivement alors Aurélie malgré les bénéfices les examens d'imagerie sont
(3:56:50) pas sans risque c'est ce que je disais au tout début de de cette séquence en particulier ceux qui utilise des rayonnements des rayonnements ionisants de quoi on parle alors les rayonnements ionisants c'est une forme d'énergie qui est libérée par les atomes qui se propage sous forme d'ondélectr magnétique s donc on pense par exemple au rayonnement de type alpha ou aux rayons X ou sous une forme de rayonnement de particules de type rayonnement euh betta ou alpha OK et euh donc c'est ces rayonnements ils peuvent
(3:57:26) être produits euh de obtenus de deux façons différentes soit ce sont des atomes qui sont instable et quand ils se désintègrent ils vont émettre de l'énergie et là on parle de radioactivité par exemple on peut penser au radium qu'on trouve encore dans les montres potentiellement il y a encore 20 30 ans et on a aussi des on peut aussi produire ces rayonnements ionisants à l'aide de générateur électrique typiquement on peut penser au tube à rayon XX qu'on a tous vu chez notre dentiste pour faire un cliché
(3:58:01) d'une dent ou pour un panoramique dentaire alors justement c'est très bien vous parler des appareils tous les appareils d'imagerie médicale n'utilisent pas rayonnement ionisant par exemple l'IRM ne les utilise pas quels sont ceux qui les utilisent et c'est ceux qui les utilisent dans les grande catégorie d'examens médicaux d'imagerie l'IRM et l'échographie eux né mettent pas de rayonnement ionisant ouais à l'inverse de ce qui est scanographie les scanner et la radiographie
(3:58:29) conventionnelle ou classique qu'on va pouvoir passer dans un cabinet de radiologie ou dans un cabinet dentaire les radiographies ou les panoramiques dentaires qu'on VO pouvoir passer d'accord c'est le fameux appareil qu'on fait passer devant notre tête pour avoir un panoramique complet des dents euh alors entre le scanner et la radiographie lequel des deux aimit le plus de rayonnement alors c'est le scanner et si on veut avoir une notion un petit peu plus chiffrée de comparaison entre les deux il faut
(3:59:02) s'attacher à un un même endroit qui va être imagé donc c'est un c'est un sportif qui s'est blessé par exemple au niveau du poignet il va présenter des douleurs au niveau de l'avant-bras on va pouvoir imager cette partie là du corps il faut savoir qu'une radiographie est sans FO moins dosante qu'un scanner à cet endroitlà oui c'est pas il y a quand même une différence assez importante entre les deux mais il y a y a il y a autre chose qui est qui est important le risque des des rayonnements ionisant
(3:59:28) c'est aussi le cumulle dans le temps euh est-ce que il y a il y a cette notion de temps à prendre en compte oui tout tout à fait il y a la notion de temps et puis dans votre question il y a aussi la notion de cumule donc cumule dans le temps il y a deux points importants la notion de cumule c'est-à-dire que quand on on ajoute on fait plusieurs examens on ajoute des doses donc on a un cumule de doses et quand on augmente la dose ben on augmente les risques associés mais les risques sur le corps humain ils
(3:59:58) sont pas liés uniquement à la dose délivrée ils sont aussi liés à des facteurs propres au patient euh lesquels par exemple son âge son sex aussi peuvent entr entrer en jeu il y a aussi la nature du du rayonnement qui est utilisé son énergie plus il sera l'énergie sera élevée plus les effets seront importants est-ce que la zone qu'on cherche à imager aussi joue un rôle par exemple il y a des peut-être des tissus qui absorbe plus que d'autres tout à fait il y a des tissus aussi donc ça c'est un paramètre qui rentre en
(4:00:29) compte aussi a des des tissus qui sont plus radiosensibles typiquement les gonade un autre paramètre aussi à prendre en compte c'est la la surface qui est exposé on va pas avoir les mêmes effets pour une dose équivalente entre ce qu'on va délivrer à une main uniquement ou au corps entier si on on expose que la main les effets sont évidemment différents que si on expose le corps entier d'accord et vous parliez de l'âge est-ce qu'il y a une une population en particulier plus sensible qu'une autre aux examens au
(4:01:03) examens avec des rayonnements ionisants alors effectivement les enfants sont la cégorie la plus sensible puisque comme leurs tissus sont encore en développement ils sont plus radiosensibles au au rayonnement ionisant et puis leur durée de vie aussi est plus importante et donc ils sont plus susceptibles de voir se développer les conséquences d'une exposition que des personnes plus âgées je reviens à ma notion de temps il y a quand même un distingo à faire entre une personne qui va recevoir plusieurs dose sur une
(4:01:33) journée et plusieurs doses sur des années c'est quand même pas la la même chose oui tout à fait parce que le le facteur temps entre en compte dans le une exposition rayonnement ionisant parce que un laisser du temps entre deux expositions va laisser le temps aux cellules de se réparer donc si on étale une si on espace des examens les ou en tout cas une exposition au aayonnement ionisant les effets seront différents que si on les délivre en une seule fois Aurore rappelons quand même qu'on est exposé au rayonnement ionisant de
(4:02:07) manière quotidienne en fait euh d'où ils proviennent fa alors ça provient de de la terre en elle-même du sol et puis aussi des rayonnements qui nous préviennent du cosmos euh ça peut provenir de notre alimentation de la boisson il y a une origine naturelle à ces rayonnements ionisant tout à fait et une une origine plutôt artificielle plutôt artificielle avec euh notamment tout ce qui est lié aux expositions bah dites médical avec ces examens d'imagerie là on voit un graphique vous pouvez vous nous le commenterz pour voir
(4:02:37) un peu quelle part représente oui oui alors ce qu'on voit en en premier au milieu ce que vous pouvez voir c'est que la dose moyenne reçue par un Français sur une année en France elle est de 4,5 mcver ouais et la partie liée au médical elle est à peu près un tiers soit environ 1,5 m CIV pour un an pour un Français c'est pas si important qu'on pourrait le le penser c'est pas si important et puis c'est un chiffre qui est moyenné et comme vous l'avez dit très justement au début en fait il y a
(4:03:06) que 45 % de la population qui reçoit un examen médical par an donc une dose moyenne répartie sur toute la population ça représente ça représentait en 2017 environ 80 millions d'examens d'imagerie sur 45 % de la population alors quand on passe un examen ce sont des des des faibles doses qu'on reçoit mais on connaît pas réellement les effets il y a des études épidémiologiques qui sont menées pour connaître leurs effets où ça on est quelle est la difficulté avec ces ces études épidémi biologique oui effec
(4:03:40) effectivement euh effectivement le l'IRSN a un laboratoire entièrement dédiés aux études épidémiologiques qui ont pour but de mieux caractériser les effets des rayonnements ionisants dans des configurations données pour une catégorie de population données par exemple des enfants qui auraient pu être exposés à des scanners pendant enin des adultes qui auraient pu être exposés au des scanners pendant l'enfance ou euh des travailleurs de du nucléaire par exemple donc on va étudier sur ces catégories de population les effets des
(4:04:13) rayonnements ionisants sachant que les effets des rayonnements ionisants sont bien caractérisés pour des relativement fortes doses en revanche pour ce qui est du domaine des faibles doses expliqueementi ce qu'on reçoit quand on passe un examen médical tout à fait exactement euh les les études actuelles tendent à préciser les connaissance mais il reste encore un certain nombre d'incertitude dans ce domaine et les études épidémiologiques typiquement sont là là pour aider à mieux comprendre et caractériser les les effets des
(4:04:43) rayonnements ionisant sur le corps humain donc en attendant d'avoir des des réponses beaucoup plus précises c'est nécessaire d'accompagner le le l'utilisation de ces examens avec des règles de protection donc ça c'est ce que ce que vous faites à l'IRSN et donc ça commence par bien choisir finalement l'examen qu'on qu'on utilise oui tout à fait alors on a des grand principe dans notre jargon de la radiprotection le premier c'est le principe de la justification c'est-à-dire que toute
(4:05:09) exposition du corp humain du corps humain doit au rayonnementonison doit être justifiée et donc dans le domain médical on y échappe pas donc et quelle condition doit remplir un examen pour être justifié oui alors c'est c'est le médecin qui les médecins qui prennent en charge le patient qui va bénéficier d'un examen d'imagerie qui sont responsables de cette justification et qui par exemple le le médecin demandeur de l'examen souvent c'est le médecin généraliste doit suffisamment décrire
(4:05:37) dans sa demand demande d'examen pourquoi il demande cet examen et quel est l'objectif recherché pour qu'ensuite le médecin qui va réaliser l'examen le radiologue souvent ou médecin nucléaire puisse conclure sur la réelle pertinence donc la justification de l'examen et pour aider principalement les les médecins demandeurs d'examen il y a des guides de bonnes pratique qui ont été élaboré par les professionnels les sociétés savantes médicales les sociétés de radiologes nucléaire pour aider en
(4:06:10) disant pathologie par pathologie quel examen est le plus adapté le plus pertinent et donc justifier de de réaliser sur un patient alors là vous vous le dites finalement la justification c'est c'est pour une pathologie pour une personne c'est comment comment ça se passe finalement AA et bien il on distingue à peu près deux niveaux de justification un niveau qui va être dit générique et un niveau qui va être plus à l'échelle individuelle sur le niveau générique il est été mis mis dans ces euh guides de
(4:06:39) bonnes pratique professionnell euh des des des guides en fait qui vont nous dire que pour une procédure euh il va correspondre à un objectif précis si je leur formule dans l'autre sens pour une question posée on va va définir un un type d'imagerie recommandée vous avez une douleur au poignet suite à un traumatisme on va recommander de faire des radiographie face et profils de ce poignet et puis au niveau individuel le médecin va vraiment se poser la question en connaissant les particularités de son patient savoir si cet examen est
(4:07:12) vraiment adapté pour répondre à la question il va pouvoir décider de choisir un examen un peu plus poussé ou un peu différent de de de ces guides de bonnes pratiques vraiment adapté tout dépend aussi de la façon dont on utilise l'appareil d'imagerie et donc là on cherche à optimiser l'utilisation ça veut dire quoi concrètement alors oui c'est le deuxème terme de notre jargon le deuxème principe après la justification à savoir de faire le le bon examen au bon patient il y a le principe d'optimisation qui est donc de
(4:07:43) faire le l'examen le réaliser de la meilleure façon possible donc ça veut dire en imagerie délivrer le moins de doses poss possible au patients pour avoir la qualité d'image qui correspond qui suffit au médecin pour poser son diagnostic et finalement il y a un équilibre à trouvver entre la dose qu'on délivre pour pas qu'elle est trop d'effet et en même temps qu'elle soit suffisant importante pour avoir une image de de qualité c'est ça c'est exactement ça l'équilibre entre la dose la plus faible
(4:08:15) possible et une qualité d'image suffisante pour répondre à la question est-ce que l'évolution des technologies peut aider aussi à optimiser justement l'utilisation et et les examens d'imagerie oui tout à fait alors pour ça on s'appuie en fait sur dans ce principe d'optimisation sur quelque chose qui s'appuie sur les performances techniques et pour cela les les fabricants et les constructeurs de machines améliorent sans cesse les performances de les machin et notamment ils vont développer des capteurs qui
(4:08:47) sont de de meilleure qualité de meilleure résolution et qui vont avoir besoin de moins de rayons pour obtenir la même qualité d'image on va pouvoir aussi sur des logiciels d'aide à la reconstruction des images et de plus en plus on entend parler aussi de l'aide de l'intelligence artificielle dans ce domaine très bien donc qui pourrait aider à peut-être à reconstruire des images comme ça et et pareil utiliser moins de dose il y a aussi une question de de mise à jour de ces appareils puisque j'imagine qu'on
(4:09:16) les utilise sur plusieurs années donc il faut s'assurer que au cours des années il délivre toujours la la même dose qui soit toujours aussi fiable et performant ça aussi c'est un enjeu oui il y a effectivement il faut suivre les performances de l'appareil donc ça c'est le rôle principalement dans les établissements hospitaliers des des équipes de physique médicale d'assurer le contrôle qualité on appelle ça le contrôle qualité des machines donc s'assurer que entre le jour où on a mis
(4:09:41) en service la machine et 5 ans plus tard on a toujours les mêmes performances au niveau de la machine et puis il y a aussi un autre volet qui est donc la mise à jour des des des machines installées pour faire les upgrades terme qu'on emploie dans dans le milieu de en pour s'assurer que les derniers les dernières évolutions technologiques puissent bénéficier au parc installé quand c'est possible bien sûr c'est pas toujours possible d'ailleurs le parc en France il est dans dans quel état on va dire alors en dans
(4:10:12) une étude qui commence à être un peu ancienne en 2018 l'IRSN a répertorié les l'état du parc de scanner en France et a étudié également l'âge de ce parc il se trouvait qu'à l'époque la moyenne d'âge du parc de scanner était inférieure à 4 ans en France donc c'est relativement jeune on veut dire on avait on à l'époque on avait un parc relativement récent et ces données ont été confirmé par une une étude en réalisé en 2021 publié en 2021 par le au niveau européen cette fois-ci donc on a un comparatif au
(4:10:44) niveau de l'Europe par le le syndicat des fabricants de dispositifs médicaux et alors on se situe alors ben bonne nouvelle on est au niveau performance et enfin plutôt pardon au niveau âge des du parc installé on se situe dans les pays les mieux doté puisque la France avait le parc le plus jeune par contre en taux d'équipement là c'est moin bon puisque en nombre de scanners par million d'habitants on était en dessous de la moyenne au niveau européen alors il existe pas vraiment de de seuil défini
(4:11:20) mais il y a quand même des indices pour guider la pratique des professionnels c'est ce qu'on appelle les NRD ça veut dire quoi niveau de référence diagnostique sont les c'est ça les niveaux de référence diagnostique alors qui sont c-éveloppés à l' RSN qui sont un outil qui permet d'aider les professionnels de santé à venir optimiser leur pratique et leurs procédures c'est c'est quoi c'est une sorte de référence en quelque sorte une valeur de référence exact positionner h c'est une valeur de référence qui va
(4:11:48) être définie pour pour auquel les professionnels vont pouvoir comparer leur pratique d'accord et qui définit ce ce ce NRD alors c'est vous c'est àirsn que ça se passe ça a été initialement établi à l'IRSN sur la base d'enquêtes qui ont été réalisées auprès des professionnels de santé et et proposé à l'Autorité de Sûreté Nucléaire et ils sont établis pour un ensemble pour une petite liste d'examens euh pour un une région anatomique particulière et aussi séparé en fonction de de des grands
(4:12:22) activités de la de l'imagerie qui sont le scanner la radiologie conventionnelle la médecine nucléaire et la radiologie interventionnelle donc si je comprends bien desnrd il en existe beaucoup et des tas des tas alors la liste n'est pas exhaustive il en on existe environ une cinquantaine en tout d'accord Aurélie est-ce qu'on pourrait imaginer avoir un suivi individuel euh bah des dose qu'on reçoit au cours d'une vie alors ça serait l'idéal effectivement déjà au niveau individuel nous personnellement
(4:12:53) on peut aider à à cela en en veillant à ce que sur nos compte-rendus d'actes d'imagerie figure un report d' d'information concernant la dose qu'on a reçu euh mais à l'heure actuelle ces données ne sont pas collectées dans dans un système au niveau national on pourrait peut-être imaginer qu'à terme ce soit collecté dans mon espace santé mais bon là à l'heure actuelle le ce dont on dispose c'est les information qui figurent dans les compte-rendus d'actes d'imagerie très bien alors il y
(4:13:28) a une autre catégorie d'examen qui fait partie de la médecine nucléaire c'est quel est le principe là de la médecine nucléaire c'est un peu différent quand même alors oui au tout début de notre échange je mentionnais la différence entre radioactivité et générateur à rayon enfin générateur électrique pardon et donc en médecine nucléaire effectivement on va utiliser la radioactivité de certains éléments qu'on va faire qu'on va administrer au patients d'accord donc là la la source de rayonnement se trouvera à l'intérieur
(4:13:57) du corps du patient et c'est en récupérant les rayonnements qui vont sortir du patient qu'on va pouvoir faire une image de l'intérieur de son corps à l'inverse de la la radiologie où là la source est à l'extérieur puisqu'on a un tube à rayons X à l'extérieur et on récupère le signal en sortie du patient pour faire l'image et alors est-ce que les mesures de protection sont les mêmes dans les deux cas alors les grands principes sont les mêmes dans optimisation justification c'est ça dans le milieu
(4:14:25) médical quel que soit le domaine d'application les deux principes sont à sont à appliquer et euh j'ai oublié votre question je me demandais si les les les c'était les les mesures de de protection était les mêmes c'est ça donc les grands principes sont les mêmes par contre c'est la déclinaison qui va être différente puisque du fait de la spécificité de la médecine nucléaire où la source va se trouver dans le patient et qu'on manipule principalement des sources liquides et non plus des
(4:14:51) générateurs électriques il y a des mesures spécifiques à prendre pour protéger les travailleurs quand ils vont manipuler les sources et puis aussi pour gérer les les déchets les effluents qui peuvent être générés du fait de la manipulation de de ce type de sources alors on utilise aussi l'imagerie médicale en en mouvement ça peut être utile quand on est en en plein acte de chirurgie par exemple oui c'est de plus en plus développé au bloc opératoire notamment ce type de pratique qu'on appelle les pratiques interventionnelles
(4:15:18) radioguidé c'est-à-dire qu'on va utiliser un un tube à rayon X cette fois-ci mais qui va pas réaliser seulement un cliché mais plusieurs et donc on va pouvoir les enchaîner pour pouvoir faire un film de ce qui se passe et donc déployer nos instruments à l'intérieur du corps humain et guidés par ces par cette imagerie en fait en c'est presque l'idée c'est de presque avoir une une image en temps réel on va dire c'est en temps réel tout à fait exactement exactement donc l'idée c'est
(4:15:45) de pouvoir aussi guider l'intervention du chirurgien et ça permet de de de pouvoir intervenir un petit peu à distance de l'endroit opérer en fait grâce à cette à cette imagerie qui va être par exemple niveau du thorax alors que le chirurgien est posé au niveau des jambes et là pareil les principes de protection restent les mêmes c'est on app ça reste les mêmes justification optimisation la mise en œuvre est adaptée à ce type de de procédure et de machine particulière mais voilà c'est identique alors on r jusqu'à présent on
(4:16:15) a parler de l'utilisation des rayonnements ionisants dans le cas du diagnostic mais quand on veut faire de la thérapie avec les rayonnements ionisants déjà c'est possible mais l'enjeu est pas du tout le même là effectivement le il y a un autre usage des rayonnements ionisants en médecine en plus du diagnostic c'est pour traiter donc principalement des cancers et là l'objectif c'est plus de faire une image du patient c'est d'aller détruire des cellules cancéreuses donc en imagerie on
(4:16:44) va essayer de délivrer le moins de dose possible pour obtenir une image de qualité suffisante en thérapie ça va être la philosophie inverse on va essayer de délivrer le plus de dose possible mais sur une zone très très localisée pour aller détruire des cellules cancéreuses par contre le la difficulté c'est que ben quand on irradie un patient pour le traiter qu'on irradie les cellules cancéreuses il y a des tissus sains autour sur lesquels on doit pas induire de complications et typiquement si on prend l'exemple de
(4:17:14) d'un cancer de la prostate il y a la vessile rectum qui sont collé à la prostate donc si on délivre des doses trop fortes à la prostate on risque aussi d'exposer trop fortement la vessie et le rectum et donc il y a des précautions à prendre c'est un compromis là encore à trouver entre ce qu'on peut délivrer au cellules cancéreuses et ce qu'on ne doit pas dépasser comme dose à délivrer aux organes à risque pour éviter les problèmes mais mais les doses délivrées sont beaucoup plus importantes
(4:17:40) en thérapie he comm mesure tout à fait vous avez un ordre de grandeur pour pour qu'on se rendre compte ou c'est difficile à dire alors en en radiothérapie on parle en gris on on délivre des doses qui peuvent aller jusqu'à des doses totales qui peuvent aller jusqu'à 80 gra et sur des doses très très localisées en l'équival enfin on est à des des des niveaux on va parler en milligr pour le donc plus de 1000 1000 fois moins plus de 1000 fois moins en imagerie et là la notion de cumule dans le temps est
(4:18:14) d'autant plus importante parce que j'imagine que quand c'est une thérapie on est amené à avoir c'est des examens qui vont se répéter plusieurs fois pour pouvoir traiter la zone la zone imp oui tout à fait le principe de la thérapie de la oui de la radiothérapie c'est que externe c'est qu'on va on peut pas délivrer la dose totale curative en une seule fois sinon ça induirait des complications question trop importante donc on va faire ce qu'on ce qu'on fait c'est qu'on dit qu'on fractionne la dose
(4:18:41) c'està dire qu'on la délivre en plusieurs fois le patient en général revient tous les jours une fois par jour il a une séance de radiothérapie sur plusieurs semaines et là on revient à ce qu'on a exposé au début de l'émission à savoir que on va utiliser le facteur temps entre deux séances on va utiliser ce qu'on appelle l'effet différentiel c'estàdire que les tissus sains vont se réparer plus vite que les tissus cancéreux donc donc d'une séance à l'autre on va avoir un bénéfice du
(4:19:10) traitement plus important du fait de cette différence de réponse entre les tissu est-ce que il y a des mesures de protection quand même qui sont spécifiques à la thérapie et qu'on peut appliquer en dehors de de la justification et de l'optimisation dont on a parler plus tôt pour les patients non c'est toujours les mêmes principes de justification d'optimisation encore une fois c'est toujours la mise en œuvre qui diffère puisque pour la partie justification c'est la Radi l'oncologue
(4:19:34) radiothérapeute qui va justifier le le traitement pardon et qui va prescrire le traitement donc la dose totale à délivré et en combien de séances combien de doses par séance avec quel quelle technique et ça une fois que c'est fait la la partie optimisation passe dans la main principalement de l'équipe de physique médicale qui va sur la base d'image scanner pour qu'on voit quelle zone on doit traiter quelle zone on doit protéger sur la base de ces images va préparer le le plan de traitement qui
(4:20:04) sera utilisé après à chaque séance pour délivrer la 12 prévue très bien et vous dans votre unité au quotidien comment vous travaillez justement sur Ben la mise en place de ces de ces mesures de protection est-ce que vous travaillez en en contact avec les radiologues les les professionnels de santé oui alors en fait dans l'unité on est vraiment à l'interface entre le domaine de la recherche principalement la recherche qui est faite à l'Institut avec on est aussi en contact avec les fabricants de dispositifs
(4:20:37) médicaux on est aussi très souvent en contact avec les sociétés professionnelles médicales on échange très souvent avec eux soit pour collecter des données soit pour euh avoir leur avis sur la pertinence de recommandations et puis aussi on est à l'interface avec les instances de la réglementation par exemple autorité de sûrté nucléaire ou le ministère de la santé mais on rappelle c'est pas l'IRSN qui fixe la réglementation en ce qui concerne les doses qui sont à administrer un patient par exemple non
(4:21:08) non effectivement ça c'est l'autorité de srté nucléaire qui décline la règlement enfin qui qui émet des décisions dans lesquelles les les règles sont définies vous apportez votre expertise hein c'est ça on apporte notre expertise on émet des recommandations et on peut proposer des mises à jour par exemple sur les niveaux de référence alors quel conseil vous donneriez à celles et ceux qui nous regardent et qui demain doivent passer un examen médical on rappelle déjà quand même que ça reste bénéfique quand même
(4:21:38) oui bien sûr bien sûr le le bénéfice il est toujours en faveur de l'examen quand il y a une question qui est posé de façon juste alors si j'ai un conseil moi à vous dire c'est que les radio c'est comme les antibiots c'est pas automatique ok donc ça veut dire qu'on en fait pas systématiquement on n fait pas au cas où on n fait pas pour se rassurer c'est le praticien qui doit décider et qui doit justifier l'examen et poser une question et puis si si on a un doute on peut tout à fait interroger
(4:22:06) notre bah notre notre médecin le professionnel de santé normalement il est censé avoir la réponse aussi oui n'hésitez pas n'hésitez pas questionnez-le sur la pertinence de l'examen qui est demandé s'il existe pas une alternative qui n'utiliserait pas les rayonnements ionisants et si l'examen que vous avez pu passer il y a quelques mois ou quelques années ne permettrait pas de répondre à la question par exemple euh Aurélie le l'IRSN propose aussi une petite calculatrice où on peut à quoi elle sert
(4:22:33) tout le monde peut s'en servir mais à quoi elle sert oui c'est le l'outil expop non expop qui est disponible pour tout un chacun sur le site internet de l'IRSN donc c'est un une petite calculatrice qui permet d'estimer euh de façon individuelle la dose de rayonnement à laquelle on est soumis tous euh au quotidien donc sur une année euh le en fonction de notre lieu d'habitation et puis de nos habitudes de vie notre alimentation si on est fumeur si on prend souvent l'avion si on a eu
(4:23:05) des examens d'image et cetera et à partir de ces données on a une estimation qui nous est donnée de façon individuelle donc typiquement une hôesse de l'air ou un start qui vit en Bretagne qui mange beaucoup d'huîre et qui en plus passe des examens de radio c'est oui là c'est on a faut commencer à se poser des questions là on a tous les facteurs qui s'additionnent bon très bien merci à toutes les deux et pour les les sportifs bah il y a plus qu'à espérer finalement qu'ils se blessent
(4:23:31) pas trop hein comme ça ils auront pas trop d'examen je vous propose maintenant de retrouver l'équipe de l'esprit sorcier qui doit être quelque part sur le terrain bon on n'est pas très loin Jean donc voilà la fête de la science c'est fini pour aujourd'hui mais ça continue demain on sera là en direct de 13h30 à 19h au Musée de l'Homme place du Trocadero à Paris avec plein d'activités vous pouvez venir nous voir he avec vos baskets vous pourrez toujours venir faire de la réalité virtuelle pour
(4:24:03) tester de la boxe du foot mais aussi une course en fauteuil roulant aura toujours l'exosquelette du CEA et aussi une démonstration d'esrim commenté par la championne olympique Astrid Guillard et toi marine bah de mon côté je serai sur le stand de liner pour montrer comment les prouesses de Lia peuvent nous aider à mesurer les performances sportives très bien et puis on ira explorer aussi le cerveau des athlètes vous savez pour essayer de comprendre ce qu'est le mental vous allez voir que c'est
(4:24:29) beaucoup plus scientifique qu'on l'imagine donc on se retrouve demain si vous êtes un peu loin vous pouvez nous suivre en direct sur le site de la Fête de la Science également sur la chaîne Youtube de l'esprit sorcier TV et puis sur les boxes oranges Free et buig de l'esprit sorcier TV on fait comme ça ciao à demain salut les sorciers salut les sorciers oh mince j'ai fait un avant [Musique]
 

 

 

Un programme aux petits oignons

Pour organiser cet événement d’envergure, ce ne sont pas moins de 17 opérateurs  qui se sont réunis pour cette édition 2023 : ANR, ANSES, BRGM, CASDEN, CEA, CNES, CNRS, EDF, IFPen, IGN, INRAE, Inria, IRD, INSEP, Inserm, IRSN, MNHN.

Les scientifiques de ces prestigieuses institutions présenteront leurs travaux de recherche au cours de ces 3 jours de festivités, à travers de multiples formats : interview, ateliers, démonstrations, quiz, jeux… Il y en aura pour tous les âges et pour tous les goûts !

Retrouvez le programme détaillé des trois jours : ICI.