À l’heure où les Jeux olympiques de Paris 2024 consacreront, pour la première fois de l’histoire, la parité des athlètes dans l’arène olympique, les intervenantes analyseront les conditions et limites de cette avancée. Elle mettra en avant que les liens entre femmes et olympisme sont une course à l’égalité de droits et de dignité. 

Cécile Ottogalli-Mazzacavallo, historienne, retracera les étapes et les modalités de l’intégration des femmes aux Jeux olympiques depuis la fin du 19ème siècle jusqu'à nos jours afin de mettre en évidence les changements mais aussi les permanences dans la division sexuée de l’organisation olympique. 

Anne Schmitt, sociologue du sport questionnera les conditions d'atteinte (ou non) de l'égalité entre les surfeurs et les surfeuses en préparation des JO Paris 2024.

Aurélie Olivesi, spécialiste en Sciences de l'Information et de la Communication discutera de l'impact des normes de féminité sur la façon de parler et de se représenter les sportives. Le propos s'appuiera sur le titre de Caster Semenya, athlète sud-africaine, championne du monde du 800 mètres en 2009. Ce titre est à l’origine d’une polémique : ses résultats, son style de course, son style vestimentaire et esthétique, sa voix, sont jugés comme étant masculins. Après avoir été à nouveau autorisée à concourir en juillet 2010 par l’IAAF (Fédération internationale d’athlétisme), elle s’est vue contestée par les instances sportives tout au long de sa carrière.

Les intervenantes répondront ensuite aux nombreuses questions des auditeur/trices présent·es à l’amphi Pierre Arnaud de l’UFR STAPS de Lyon 1.