Procès fictif d'un cyborg tueur
Un policier cyborg modifié par un implant cérébral tue accidentellement deux touristes : qui est responsable ?

- Sciences humaines et sociales
- Sciences numériques
Avec
- Clinique juridique de Normandie (référentes pour ce projet : Amandine Cayol et Maria Castillo, codirectrices) > UFR Droit - Université Caen Normandie
- UFR des sciences (référent pour ce projet : Gaël DIAS) > Université Caen Normandie
Janvier 2050 : Alors que les conflits se multiplient aux portes de l’Union européenne, l’État français fait face à une recrudescence de la violence sur son territoire. Il décide d’investir massivement dans la modernisation de ses forces de l’ordre et passe commande à la société privée "MagiX" d’une série de robots programmés pour préserver la sécurité sur le territoire national.
Ces robots sont créés grâce au "dévouement" de détenus condamnés aux peines les plus lourdes, auxquels il est proposé d’entrer au service des forces de l’ordre après avoir subi diverses "améliorations" ayant pour but de les transformer en véritables "machines de combats". Lors d'une interpellation, un policier cyborg tue accidentellement un couple de touristes. Qui est responsable ? Cette question sera traitée de manière ludique lors d'un procès fictif réalisé par des étudiants en droit et en informatique, dans un format interactif avec le public.
Ce procès fictif, organisé par la Clinique juridique de Normandie sous la coordination d'Amandine Cayol et Maria Castillo, Enseignantes-chercheuses à l'université de Caen Normandie, soulève des interrogations brûlantes. Jusqu’où peut-on aller dans la modification du corps humain ? Quels droits et quelles responsabilités donner à un individu augmenté par la technologie ? Le transhumanisme, qui promet de dépasser les limites biologiques de l’humain, interroge aujourd’hui notre rapport à l’éthique, à la sécurité, à la responsabilité juridique et même à la définition de ce qu’est un être humain.
Ces débats ne sont pas de la pure science-fiction : ils résonnent avec l’actualité autour des implants cérébraux, de la robotique, de l’IA et des technologies de surveillance. Et pour renforcer l’immersion, ils prendront place dans un lieu exceptionnel : la Cour d’appel de Caen, où le public pourra expérimenter de l’intérieur l’ambiance solennelle d’un procès.
Vous souhaitez assister au premier procès d'une Intelligence artificielle ? Inscrivez-vous dès à présent en ligne et plongez dans les coulisses d’un procès dystopique ancré dans l’actualité, interrogeant nos intelligences morales comme techniques.
Cet évènement se déroule dans le cadre de la "Nuit de la science".
À noter. Un contrôle de sécurité et de vérification d'identité est effectué à l'entrée de la Cour d'appel. Il est conseillé d'arriver environ 1h avant le début du procès, muni·e d'une pièce d'identité.
Informations pratiques
Publics concernés
15 - 18 ans, 18 - 25 ans, 25 ans et +