Depuis que l’homme a commencé à se répandre sur la Terre, s’est posée la question de la confrontation de ses intérêts et de ceux des autres êtres vivants.
Notre espèce a justifié des pratiques destructrices supposées assurer notre sécurité et notre prospérité. Nous avons cherché à éliminer les espèces qui pouvaient nous concurrencer, nous avons appliqué des méthodes d’éradication systématique des parasites ou des agents infectieux susceptibles de compromettre notre santé ou celle des plantes et animaux domestiques.

Ces méthodes se sont pourtant heurté à la capacité d’adaptation du vivant, des résistances ont été sélectionnées, nous avons souffert des effets secondaires des produits et méthodes que nous utilisions. Aujourd’hui, grâce à l’étude des interactions entre les êtres vivants, nos sociétés ont la possibilité d’entrer en dialogue avec les espèces concurrentes, pour établir des stratégies de partage qui remplacent les logiques d’accaparement. Les stratégies développées par les chercheurs de l’IRSEA, répondent à cette logique de communication pour établir le partage et la cohabitation.